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Acteur clé de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, la SANB tient sa 50e AGA en cette fin de semaine |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 26 mai 2023

La 50e Assemblée générale annuelle de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick aura lieu à Caraquet du 16 au 17 juin 2023.

« Ensemble on va plus loin ! ». Tel est le thème de la 50e Assemblée générale annuelle (AGA) de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) qui aura lieu au Centre culturel de Caraquet le 16 et le 17 juin 2023.

Au menu des deux journées de l’événement : remise du Prix « Par et pour » et du Prix « Albert-M.-Sormany », lancement d’un livre sur l’histoire de la SANB, ateliers de discussion, spectacle, diner-conférence avec Sheila Copps, en plus des travaux de l’AGA de la SANB et du Fonds de l’avenir de la SANB.

50 ans d’activisme en faveur du Français

Créée en juin 1973 à Shippagan, un an après l’organisation du Congrès des francophones du Nouveau-Brunswick, la SANB se consacre depuis cette époque à la défense et à la promotion des droits de la communauté acadienne de la province. Elle a pris la relève sur la scène provinciale de la Société nationale des Acadiens (anciennement Société Nationale l’Assomption, aujourd’hui Société Nationale de l’Acadie), laquelle devient alors une fédération englobant les trois grandes associations provinciales acadiennes des Maritimes, soit la Société Saint-Thomas d’Aquin de l’Île-du-Prince-Édouard, la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse et la SANB. A noter que la Fédération des Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador se joindra à la SNA en 1986.

Tout au long des 50 dernières années, la SANB a joué un rôle important pour défendre et promouvoir le Français au Nouveau-Brunswick. Fait d’arme notoire en 1981 : la SANB a joué un rôle considérable dans l’adoption par la province la loi 88, Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques. L’organisme provincial avait par la suite exigé que le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa d’enchâsser cette Loi dans la Charte canadienne des droits et libertés, ce qui s’est réalisé en 1993 (article 16.1).

Plus récemment en 2023, la SANB s’est faite remarquer par ses prises de position sur le projet de loi 37 sur les langues officielles au Nouveau-Brunswick ou sur le changement du nom de l’Université de Moncton.

Considérée comme une organisation emblématique de la communauté acadienne du Nouveau-Brunswick, la SANB revendique de nos jours plus de 20000 membres dans six régions.