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Alex Tétreault, développer l’art queer franco-ontarien |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 27 janvier et mis à jour le 29 janvier 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

Alex Tétreault fait partie d’une nouvelle génération d’artistes qui pousse la culture franco-ontarienne à se dépasser. Avec une présentation éclair de 10 minutes, il a remporté deux prix à Contact ontarois (CO), qui lui permettront d’organiser une tournée pour la pièce Nickel City Fifs, une épopée queer sudburoise sur fond de trous, coproduite par le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO). Rencontre avec celui qui fait carrière depuis 2017, mais dont la feuille de route est particulièrement dense.

Alex Tétreault, appelé à commenter les enjeux de l’élection fédérale de 2021 dans une vidéo de ONFR. Archives ONFR

« Vous êtes une personne de théâtre, de politique et de communauté. Comment vous définiriez-vous en quelques mots?

Je dirais que je suis un créateur de théâtre, un brasseur de marde et un membre de conseils d’administration (C. A.) par excellence.

Quel a été votre parcours de vie pour avoir envie de vous impliquer autant dans votre communauté?

Je suis né en 1994 à Sudbury. En grandissant, j’étais un petit nerd. J’étais le jeune de huit ans qui regardait les nouvelles. Je regardais aussi des émissions satiriques comme Royal Canadian Air Farce.

On ne va pas se le cacher, j’ai toujours été un peu flamboyant. Mais je voulais aller en médecine. J’étais bon en sciences et j’aimais ça. C’était un peu difficile pour moi de décider de ce que je voulais faire de ma vie. Tout m’intéressait.

Quand je suis arrivé au secondaire, mon enseignante d’art dramatique m’a dit que je devrais m’essayer avec les Draveurs. Tout a un peu dégringolé de là. T’sais, j’avais un crédit à l’école pour faire des niaiseries en salle de classe!

Je me suis dit qu’en médecine, je pourrais travailler toute ma vie pour essayer de guérir le cancer et ne pas y arriver. Peut-être un peu naïvement, je me disais que c’était plus facile de me démarquer et d’avoir un impact dans la société en faisant de l’art. À l’université, j’ai étudié en théâtre et en sciences politiques, deux sujets que j’adore. Je n’avais pas de plan de carrière, mais tout est tombé en place.

En 2017, Alex Tétreault incarnait le sous-chef du Bloc Québécois au Parlement simulé de l’Université Laurentienne. Gracieuseté

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