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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 9 avril 2024

Trois candidats croiseront le fer durant les élections de la présidence de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick qui auront lieu le 15 juin 2024 à Miramichi lors de la 51e Assemblée générale annuelle de l’organisme.

Une forte compétition s’annonce lors des élections de la SANB en juin. L’actuelle présidente par intérim Nicole Arseneau-Sluyter qui souhaite briguer le prochain mandat devra faire face à deux concurrents.

Il s’agit d’Éric Dow, un jeune chercheur universitaire, artiste et ancien employé de la SANB ainsi que Luc Desjardins, avocat et ancien maire de Petit-Rocher.

Si le poste de la présidence de l’organisme porte-parole des acadiens du Nouveau-Brunswick est si convoité, ce n’est pas seulement à cause de son prestige, mais c’est surtout en raison de l’importance de l’organisation et de son mandat.

Créée en juin 1973, la SANB a pour mandat de défendre et promouvoir les droits et les intérêts de la communauté acadienne et francophone dans l’unique province bilingue du Canada. Le nombre de ses membres dépasse 20 000 personnes. Un nombre d’adhérents que l’on trouve nulle part ailleurs dans la francophonie canadienne, vu le poids démographique important des acadiens au Nouveau-Brunswick.

Selon nos informations, la SANB organisera un débat pour donner une tribune aux trois candidats. À noter que le lieu et la date n’ont pas encore été fixés.

À suivre.

Biographie Luc Desjardins

Luc Desjardins est un avocat Acadien et homme politique né à Bathurst. Il réside à Belle-Baie au Nouveau-Brunswick. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales de l’Université de Moncton, d’une maîtrise ès Arts en sciences politiques de l’Université Laval et d’un baccalauréat en droit de l’Université de Moncton.

Après avoir été admis au Barreau du Nouveau-Brunswick en 1988, Luc Desjardins a travaillé comme avocat associé dans un cabinet juridique à Bathurst avant d’établir son propre cabinet en 1997. Au cours de sa carrière, il s’est spécialisé dans divers domaines du droit, y compris le litige civil, les droits constitutionnels et linguistiques, le droit des assurances, le droit municipal et le droit des successions.

Parallèlement à sa carrière juridique, Luc Desjardins a également été actif dans la politique locale. Il a occupé le poste de maire du village de Petit-Rocher de 2012 à 2021, et a été Président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick. En outre, il a été membre fondateur de l’Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick et membre fondateur, puis Président de l’Association des juristes d’expression française du Nouveau-Brunswick.

En dehors de ses activités professionnelles et politiques, Luc Desjardins s’intéresse aux actualités, à la lecture, au piano et aux sports.

Son engagement dans sa profession et dans sa communauté a contribué à faire de lui une figure respectée dans la province du Nouveau-Brunswick.

SANB

Biographie Nicole Arseneau-Sluyter

Nicole Arseneau-Sluyter est une femme Acadienne ayant travaillé dans les domaines de la finance et de la gestion. Née à Balmoral, au Nouveau-Brunswick, elle réside actuellement à Saint-Jean, toujours au Nouveau-Brunswick.Nicole a obtenu un baccalauréat en administration des affaires à l’Université de Moncton en 1983. Elle a consacré près de deux décennies à sa carrière, occupant des postes de responsabilité au sein du District Scolaire No. 52 et à l’Association de la Communauté Francophone de Saint-Jean.

Au District Scolaire No. 52, elle a travaillé comme préposée aux finances et au transport, tandis qu’à l’Association de la Communauté Francophone de Saint-Jean, elle a rempli le rôle de Directrice des Finances.En dehors de sa carrière professionnelle, Nicole a également été active dans le bénévolat, notamment en tant que participante aux Jeux de l’Acadie à Saint-Jean en 1996, 2010 et 2022, ainsi qu’à Dalhousie en 2004. Son engagement envers sa communauté locale s’est manifesté à travers ces initiatives.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, Nicole a été active dans le domaine associatif. Elle a occupé plusieurs postes au sein d’organisations telles que la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), où elle a été présidente par intérim et vice-présidente, ainsi que représentante régionale au sein du conseil d’administration depuis 2018.Nicole a pris sa retraite après avoir passé de nombreuses années à servir sa communauté et à occuper des rôles de leadership dans ses domaines d’expertise.

SANB

Biographie Éric Dow

Éric Dow est un chercheur, communicateur et artiste militant Acadien originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Il réside dans la région de Moncton/Dieppe depuis 15 ans. Traducteur de formation, Éric détient un baccalauréat en traduction de l’Université de Moncton et une maîtrise ès arts (traduction) de l’Université d’Ottawa. De 2017 à 2023, il a occupé le poste de Directeur des communications de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) où il a travaillé avec quatre différentes présidences.

Depuis septembre 2023, M. Dow poursuit des études doctorales (PhD) en Science du langage à l’Université de Moncton, se concentrant sur l’aménagement linguistique du territoire, les politiques linguistiques et les droits linguistiques en contexte minoritaire, notamment au sein des communautés francophones et autochtones des Provinces Atlantiques. Il bénéficie du soutien de la Fondation Baxter & Alma Ricard, qui octroie des bourses aux francophones canadiens en contexte minoritaire, ainsi que de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, lui permettant de participer à un programme de leadership.

Éric Dow s’investit dans la préservation des langues et des cultures minoritaires, et travaille à rapprocher culturellement et politiquement les nations Wabanaki et Acadiennes des Provinces Atlantiques dans ses activités artistiques et académiques. Il est également le chanteur principal et parolier du groupe folk acadien, Cy, avec lequel il a effectué des tournées dans diverses régions de l’Acadie, ainsi qu’au Québec, en Ontario, en France et aux États-Unis, recevant plusieurs prix et distinctions.

SANB

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RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 9 avril 2024

L’événement a pour thème « Je donne à la Fondation, j’appuie ma communauté ».

Depuis 1997, le Francothon récolte des dons pour soutenir les jeunes Fransaskois et aider à la réalisation de projets communautaires.
PHOTO : RADIO-CANADA

La 27e campagne de financement du Francothon se tiendra du 11 au 30 avril en collaboration avec la Fondation fransaskoise et ICI Saskatchewan.

Cette année, le thème de l’événement majeur est Je donne à la Fondation, j’appuie ma communauté.

Selon un communiqué publié mardi, le Francothon a pour objectif d’amasser de 65 000 $ à travers des dons.

Appuyer sa communauté est d’une importance fondamentale si l’on souhaite la faire rayonner, affirme le vice-président du conseil d’administration de la Fondation fransaskoise et porte-parole du Francothon 2024, Robert A. Cousin.

Le Francothon donne ainsi l’occasion idéale aux Fransaskois et aux Fransaskoises de renouveler leur engagement grâce à leurs dons et à leur contribution aux activités communautaires, ajoute-t-il.

J’appuie ma communauté en donnant à la Fondation. J’invite aussi tous les francophones et francophiles à donner généreusement, selon leurs moyens.

Une citation de Robert A. Cousin, porte-parole du Francothon 2024

Tout au long du mois d’avril, plusieurs activités à travers la province seront organisées pour rassembler les Fransaskois et les encourager à donner.

Ce sera notamment le cas à Regina, Saskatoon, Gravelbourg, Ponteix, Prince Albert et Zenon Park.

Voici la liste des activités communautaires :

  • Zenon Park : Souper chaud à l’École Notre-Dame-des-Vertus (17 avril)
  • Prince Albert : 5 à 7 (19 avril)
  • Ponteix : 5 à 7 (21 avril)
  • Saskatoon : ApéroFranco au Relais avec dégustation de vins et fromages (26 avril) et souper Saskcuisine (27 avril)
  • Regina : Brunch communautaire à saveur de cabane à sucre (27 avril)

Outre ces activités, le Centre éducatif Gard’Amis de Regina vendra des cartes à colorier et collectera des dons sur place entre le 9 et le 27 avril.

Par ailleurs, Radio-Canada organisera une émission de radio spéciale en direct devant public le samedi 27 avril de 11 h à 13 h. L’événement aura lieu au Bistro du Carrefour des plaines de Regina avec un brunch communautaire proposé par l’Association communautaire fransaskoise de Regina.

Cette émission spéciale sera présentée par Fred Harding, l’animateur de Point du jour, et sera réalisée par la Fransaskoise Gabrielle Lizée-Prynne.

C’est notre façon d’appuyer et d’encourager les efforts de la communauté. Le Francothon, c’est une occasion de donner pour faire rayonner la fransaskoisie, soutient le directeur à Radio-Canada des régions du Manitoba et de la Saskatchewan, François Tremblay.

Dans les semaines à venir, les Fransaskois ainsi que les francophiles de la province sont encouragés à soutenir les divers fonds auxiliaires de la Fondation fransaskoise en effectuant un don en ligne sur le site fondationfransaskoise.ca.

Depuis 1997, le Francothon récolte des dons pour aider à la réalisation de projets communautaires dans les communautés fransaskoises et pour donner un coup de pouce à la relève en offrant des bourses d’études.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 9 avril 2024

OTTAWA – L’ensemble des établissements postsecondaires francophones hors Québec ont porté plainte contre le fédéral, estimant qu’il a violé la Loi sur les langues officielles en n’excluant pas les francophones d’un plafond sur le nombre d’étudiants étrangers.

Ce dossier a été soulevé par l’IPFPC en comité parlementaire. Archives ONFR

« La loi est là pour être appliquée par tout le monde, y compris par IRCC, par le gouvernement du Canada. Si le gouvernement du Canada n’est pas foutu, d’appliquer sa Loi, je ne sais pas où l’on va », a vivement écorché le recteur de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, lors d’un comité sénatorial lundi soir.

En janvier, le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) Marc Miller avait annoncé qu’il instaurerait un plafond de deux ans sur le nombre de nouveaux étudiants étrangers à travers le pays. En Ontario, cela signifie que le nombre de nouveaux étudiants étrangers en 2024 sera de 141 000 alors qu’il était de 239 753 en 2023, soit une chute de 41 %.

Marc Miller
Crédit image : Stéphane Bédard

À travers le Canada, il s’agit d’une baisse de 28 % soit 291 914 permis qui seront délivrés cette année contre 404 668 en 2023.

Depuis cette annonce, les collèges et universités de la francophonie canadienne demandent au gouvernement fédéral d’exempter les francophones du plafond. Des institutions francophones de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et d’ailleurs au pays accusent à l’unisson Ottawa de ne pas respecter la nouvelle version de la Loi sur les langues officielles, modernisée en juin 2023.

« Au nom de ses membres, l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne a déposé une plainte au Commissariat aux langues officielles relativement à la décision d’instaurer un plafond (sur les étudiants étrangers) », a dit son directeur de la recherche stratégique, Martin Normand, devant un comité sénatorial lundi en compagnie de recteurs universitaires du pays.

Les 22 établissements postsecondaires blâment le fédéral d’avoir négativement impacté les minorités francophones et « de ne pas avoir pris en compte les besoins particuliers et la réalité distincte des communautés minoritaires linguistiques », comme l’exige la Loi.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 avril 2024

Dans le cadre de la 37e édition du Festival BD Québec, une rencontre littéraire animée par les illustratrices Camille Perron-Cormier du Nouveau-Brunswick et Michèle Laframboise de l’Ontario aura lieu ce samedi 13 avril 2024 à 11h45 au Centre de Congrès de Québec.

Affiche du festival

Le Festival Québec BD est de retour au Salon international du livre du Québec pour présenter les dernières nouveautés du 9e art et de ses créateurs.

Fait marquant de la 37e édition : le public québécois aura l’occasion de découvrir l’univers de la BD en milieu francophone minoritaire.

Organisée le samedi prochain à 11h45 par le Centre de la francophonie de l’Amérique (CFA), une rencontre littéraire sera animée par la franco-ontarienne Michèle Laframboise et l’acadienne Camille Perron-Cormier.

Les deux illustratrices discuteront de leur choix de créer en français dans un contexte franco-canadien et de la bande dessinée en tant que média pour promouvoir la lecture en français.

Michèle Laframboise goûte à toutes les saveurs de la crème glacée littéraire, avec une nette préférence pour la science-fiction et ses paradoxes. Le projet Ithuriel et Le secret de Paloma, publiés aux Éditions David, offrent des intrigues d’anticipation complexes
(source de la biographie : regroupement des éditeurs franco-canadiens)
Camille Perron-Cormier est née à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts et en design avec concentration en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais. De retour au Nouveau-Brunswick, elle fait du graphisme, de la récolte graphique et de l’illustration
(source de la biographie : regroupement des éditeurs franco-canadiens)

Notons, par ailleurs, que la rencontre aura lieu à scène Québec BD au Stand 106 du Salon international du livre de Québec.

« De par notre mission, nous sommes fiers de soutenir l’organisation de cet événement et d’offrir tout au long de l’année des espaces de découvertes et de dialogues avec des intervenantes et intervenants de la francophonie d’ici et d’ailleurs, enrichissant ainsi la diversité culturelle tout en valorisant notre belle langue française », lit-on dans l’invitation du CFA.

Crée en 2006 et opérationnel depuis 2008, le CFA a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Relevant du gouvernement du Québec, le CFA concrétise sa mission à travers une pléthore de programmes et de projets.

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RADIO-CANADA – Publié le 8 avril 2024

Non seulement le genre ne se démode pas, mais gagne en popularité, selon les musiciens.

Charlotte LeBlanc
PHOTO : RADIO-CANADA / KYLE MOONEY

Un genre musical ancré dans la tradition, mais toujours fort populaire est célébré ces jours-ci à Terre-Neuve-et-Labrador.

L’édition 2024 de la remise de prix annuelle Canadian Folk Music Awards a lieu dans la capitale de la province, Saint-Jean. Du 3 au 7 avril, une variété de concerts était au programme.

L’événement a attiré des musiciens de partout au pays, dont des francophones, qui sont une dizaine à être en nomination.

Même si le folk figure parmi les plus anciens genres de musique moderne, il n’a pas perdu la faveur des jeunes musiciens, et a même gagné en popularité dans les 10 ou 15 dernières années.

Pour André Lavergne, du groupe gaspésien Dans l’Shed, finaliste pour le prix des auteurs-compositeurs francophones de l’année, le genre ne peut pas vieillir.

Dans l’Shed lors du lancement de leur album Gaspericana en 2017.
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le folk ressort tout le temps parce que c’est une musique qui ne se démode pas, dit-il. Une nouvelle saveur, c’est le fun, mais c’est rare que ça reste dans le temps.

Éric Dion, l’autre membre du duo, a été attiré par la beauté et la simplicité du folk.

Pour moi, c’est la sincérité, puis les textes aussi. C’est un niveau très, très élevé de musicalité, de dextérité, mais de sincérité incroyable aussi, dit-il.

La Franco-Manitobaine Jocelyne Baribeau classe sa musique dans le folk alternatif. Elle joue depuis son enfance. C’est une musique qui prône l’unité, déclare-t-elle, et un son qui entraîne et rassemble le public.

C’est vraiment des histoires qui rassemblent. C’est souvent les histoires d’un peuple, d’une culture, des histoires d’amour, de tradition, de racines, explique-t-elle.

« Ça fait du bien pour l’âme et on a besoin de ça », dit la musicienne Jocelyne Baribeau. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / DENIS CHAMBERLAND

L’ambiance familiale dégagée par ce style musical rehausse l’expérience, renchérit le multi-instrumentiste Robin LeBlanc. Il parle d’une ambiance familiale.

On vit un moment, comme dans une grande cuisine, mais c’est une salle de spectacle, illustre-t-il.

La famille LeBlanc, un groupe de Bathurst au Nouveau-Brunswick qui est ancré dans les traditions acadiennes et celtiques, est composée des parents Robin et Rebecca et de leurs trois filles, Charlotte, Mélodie et Rosalie.

La famille LeBlanc est de Bathurst au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / KYLE MOONEY

Pour leur performance sur l’album Perdrais-je mon temps…Would I be losing my time, les trois adolescentes sont en nomination cette année aux Canadian Folk Music Awards dans la catégorie Jeunes artistes de l’année.

Les autres finalistes sont Abigale (pour l’album Different Roads), Fiddelium (Lit Up), Mia Kelly (Garden Through the War), Paige Penney (Game Changer) et The Trilogy (Irish Millie).

C’est vraiment impressionnant de voir que le folk est vivant dans la jeunesse parce qu’on voit moins ça, au Nouveau-Brunswick, dit la violoniste Charlotte LeBlanc.

Jocelyne Baribeau constate un intérêt croissant envers la musique folk partout au pays et ne s’en étonne pas.

Ça fait du bien chanter, bouger, dit-elle. Ça fait du bien pour l’âme et on a besoin de ça, je pense.

Les francophones nommés aux Canadian Folk Music Awards 2024

Auteur-compositeur(s) francophone de l’année :

Aleksi Campagne – For the Giving / Sans rien donner

Catherine Durand – La maison orpheline

Dans l’Shed – La nouvelle saison

Marie-Ève Laure – Reviens

Veranda – Là-bas

Artiste de la relève de l’année : La Déferlance – Le feu aux poudres

Album traditionnel de l’année : La Déferlance – Le feu aux poudres

Chanteur traditionnel de l’année : François-Félix Roy – Peines perdues

Auteur-compositeur autochtone de l’année : Willows – Maison vent

Groupe de l’année : Genticorum – Au coeur de l’aube

Groupe vocal de l’année : Musique à bouches – Il est grand temps

D’après le reportage de Kyle Mooney

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 5 avril et mis à jour le 7 avril 2024

OTTAWA – Depuis 2019, un groupe de parents s’engage activement en faveur de l’établissement d’une école francophone dans le centre-ville de la capitale. En réponse à cette demande, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) a officiellement soumis une requête au programme des immobilisations prioritaires du gouvernement provincial afin de démarrer la construction de cette école tant attendue.

Le rassemblement pour la nouvelle école. Crédit image: Lila Mouch

La réponse du gouvernement de l’Ontario devrait tomber durant le mois d’avril. Ce qui est attendu est un financement accordé pour la construction d’une école secondaire pouvant accueillir plus de 1000 élèves.

Mercredi soir, dans le quartier de la Petite Italie, de nombreux parents d’élèves du centre-ville se sont réunis pour discuter de ce projet. Près d’une quarantaine de parents, ainsi que le député provincial d’Ottawa-Centre, Joël Harden, le député fédéral d’Ottawa-Centre, Yasir Naqvi, le conseiller scolaire Joël Beddows et une grande partie de l’équipe du CEPEO, ont exprimé tour à tour l’urgence de disposer d’une école le plus rapidement possible.

Devant la foule de parents, Yasir Naqvi a exprimé son intention d’appuyer ce dossier qui lui est très important. « Mes enfants ont accès à une éducation francophone et il leur faudra continuer cette éducation », a-t-il dit en français.

Le député fédéral Yasir Naqvi veut travailler main dans la main avec le député provincial Joël Harden pour faire avancer le dossier de l’école. Crédit image : Lila Mouch

« C’est un droit de la Charte canadienne, a-t-il ajouté. Il faut sécuriser une parcelle de terrain et je vais appuyer le CEPEO et m’entretenir avec la Commission de la capitale nationale (CCN) au sujet des Plaines LeBreton. »

Si Les Plaines LeBreton semblent être une option plutôt viable, Jennifer Larocque, mère de famille et membre du regroupement pour une école secondaire au cœur du centre-ville, explique l’engouement autour de cet espace.

« Le terrain permet de rêver, parce que c’est un développement au cœur du centre-ville qui hébergera des sites importants, possiblement un nouvel aréna pour les Sénateurs d’Ottawa, la nouvelle bibliothèque municipale, de nouvelles constructions novatrices, alors c’est la promesse d’un lieu dynamique, le tout à proximité de deux bouches sur la voie du train léger. »

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RADIO-CANADA – Frédéric Cammarano, publié le 4 avril 2024

La population vieillit rapidement en Atlantique. ICI Acadie vous présente cette semaine une série de reportages sur cet enjeu crucial.

Régina Robichaud devant son piano sur lequel est posé une photo de son mari.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

La liste de foyers de soins sélectionnés par Régina et Omer Robichaud était bien courte. Ils avaient établi plusieurs critères, mais le plus important était de pouvoir vivre en français, même si cela voulait dire attendre.

Après neuf mois, ils se sont installés au Faubourg du Mascaret, l’un des rares foyers de soins désigné francophone de la région de Moncton. C’est un choix que Mme Robichaud ne regrette pas.

Les farces qu’on se raconte, des histoires, les jokes-là, ça se traduit pas là. Ça ne sonne pas bien en anglais, explique Régina Robichaud.

En fait, selon la femme de 78 ans, pouvoir vivre en français en foyer de soins allait tellement de soi qu’elle et son mari n’ont même jamais discuté de la question.

Longue attente

Pour pouvoir obtenir une place dans ce foyer de soins, il aura fallu de la patience et quelques sacrifices.

Tout débute en février 2020 lorsqu’Omer Robichaud subit trois accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois. Il est alors placé en attente d’une place en foyer de soins au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont.

Tous les jours, Régina Robichaud lui tient compagnie, puis rentre chez elle le soir pour y jouer du piano et réussir à traverser cette attente difficile. La mélomane possède un large recueil de pièces musicales, presque toutes en français.

Un extrait du recueil de Régina Robichaud
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Je m’assoyais au piano, puis je remercie Donat Lacroix qui venait de sortir un nouveau recueil de chants et je passais d’un couvert à l’autre avec les belles mélodies de Donat Lacroix , explique-t-elle.

Musique et déménagement

Pour faciliter l’entrée au Faubourg du Mascaret de son mari, Régina Robichaud a accepté d’y emménager aussi.

Même si j’ai trouvé ça difficile de prendre la décision, je n’avais pas de choix, dit-elle. Elle précise néanmoins qu’elle a posé une condition, celle d’apporter son piano, question d’avoir avec elle à la fois sa passion, sa culture et sa langue et ainsi faciliter cette transition.

Il faut dire que c’est grâce aux chansons françaises que le couple s’est rencontré au milieu des années 1960, dans une chorale acadienne plus précisément.

La musique ne les a ensuite plus jamais quittés. Lors des fêtes de famille, lui jouait de l’harmonica et elle, de l’accordéon.

Sur cette photo, Régina Robichaud joue de l’accordéon (à droite). À côté d’elle, Omer Robichaud joue de l’harmonica.
PHOTO : RADIO-CANADA

Un objectif en tête

Régina Robichaud reconnaît que l’attente de neuf mois en 2020 n’a pas été facile, en pleine pandémie de COVID-19.

Elle note que le couple n’a jamais perdu de vue son objectif de vivre dans ce foyer francophone, qui était alors en construction. Il n’a jamais non plus considéré d’autres options pour espérer accélérer le processus, voire le simplifier.

Ces deux décorations sont accrochées dans l’appartement de Régina Robichaud, l’une porte son nom de naissance et l’autre le nom qu’elle porte aujourd’hui.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Il y a question de fierté. Les mononcles, les matantes… tout le monde est francophone. On a quelques anglophones parmi la famille aussi, mais ça va de soi que tout se passe en français. Nos chansons, quand on fait nos sing along, on met quelques chants anglais pour nos beaux-frères, etc., explique-t-elle.

Régina et Omer Robichaud
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Le Faubourg du Mascaret se trouve aussi tout près de l’Université de Moncton, à laquelle le couple est étroitement lié. Lui, doyen en éducation pendant de nombreuses années et elle, professeure en nutrition et études familiales. Le foyer abritait aussi déjà certains amis.

Le poids de devenir proche aidante

Omer Robichaud entre finalement au foyer de soins en novembre 2020.

Au fil des mois, l’aide que Régina Robichaud doit fournir à son mari est de plus en plus importante.

Par exemple, il aimait beaucoup les croustilles, mais il était devenu très compliqué pour lui de manger lui-même.

Je mettais le morceau de chips dans sa main, puis là, il essayait. Il essayait. Ça a pris plusieurs semaines avant qu’il réussisse, mais, vers la fin, il pouvait manger lui-même, raconte-t-elle.

Cette photo d’Omer Robichaud est posée sur le piano de Régina Robichaud.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Omer Robichaud est décédé en 2021 environ un an après être entré au foyer de soins.

Régina Robichaud ne regrette aujourd’hui rien de cette longue attente pour obtenir une place dans le foyer de soins francophone de leur choix, ni de cette période même si elle a été particulièrement difficile de son propre aveu.

Faut reconnaître qu’être proche aidant, c’est très demandant, c’est très exigeant physiquement du point de vue santé. On se rétablit et on le fait. On va au devoir. Surtout quand ton mari dit : « Je sais pas ce que je ferais si tu étais pas là », dit-elle.

La fin de vie, on peut la faciliter, on peut la rendre un peu plus vivable si on peut dire, conclut Régina Robichaud.

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ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 4 avril et mis à jour le 5 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

En ce début de mois d’avril, la culture francophone de l’Ontario et d’ailleurs brille de mille feux en films, humour et théâtre. Cette semaine, des pièces de théâtre qui donnent à réfléchir sont à l’affiche, ainsi que des fous rires grâce au cinéma et à un stand-up humoristique.

Crédits image: Chapka Films et Wild Bunch

Films

Petit jésus de Julien Rigoulot au Sudbury Indie Cinema

Le Sudbury Indie Cinema propose cette semaine une comédie franco-canadienne réalisée par Julien Rigoulot. L’histoire tourne autour de Jean, un homme désespérément convaincu que son fils est une sorte de messie après l’avoir vu ressusciter leur chien. Excentrique et décalé, Jean poursuit sa quête de convaincre le reste de son entourage.

Crédit image : Chapka Films et Wild Bunch

Sudbury, le 5 avril. Détails et billets sur le site du Sudbury Indie Cinema.

Humour

Gala humour avec Evelyne-Roy Molgat

Du côté de Barrie, la Clé, un organisme sans but lucratif offrant de multiples services aux francophones et francophiles du comté de Simcoe, fait exceptionnellement d’une pierre trois coups dans le cadre de son Gala humour qui fera briller non pas deux, mais trois comédiens en pleine ascension dans leurs régions respectives. Cette soirée stand-up compte mettre en avant les talents de la Franco-Ontarienne Evelyne Roy-Molgat, également animatrice de la soirée, de Lucas Boucher, comédien provenant de Québec et ceux du Néo-Brunswickois, Thomas Lapointe.  

Crédit image : Groupe Phaneuf

Barrie, le 5 avril. Détails et billets ici.

Théâtre

M’appelle Mohamed Ali à la Nouvelle Scène Gilles Desjardins

Armé d’un scénario rédigé par la plume tranchante de l’auteur congolais, Dieudonné Niangouna, une troupe d’acteurs noirs du Théâtre de la Vieille 17, s’empare de la scène ottavienne pour raconter l’histoire du célèbre boxeur et activiste politique, Mohamed Ali. Un parcours puissant et toujours d’actualité, cette interprétation établit des parallèles avec la lutte actuelle pour la justice raciale, tant sur scène qu’en dehors.

Crédit image : Yves Renaud

Ottawa, le 6 avril. Détails et billets sur le site de la Nouvelle Scène Gilles Desjardins.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 avril 2024

Organisé en collaboration avec I’Université d’Ottawa, le 91e Congrès de I’Acfas se déroulera du 13 au 17 mai 2024 dans la capitale fédérale sous le thème « Mobiliser les savoirs en français ».

Le 90e Congrès de l’Acfas à Montréal en mai 2023 – Gracieuseté

6000 chercheurs francophones en provenance du Québec, du Canada et de l’international. C’est le nombre moyen des participants au Congrès annuel de l’Acfas, le plus grand rassemblement de scientifiques francophones dans le monde.

Le plus grand rassemblement de chercheurs dans la francophonie

Au menu de l’événement : colloques, communications libres, activités spéciales et Science-moi!, une activité grand public.

Présentée sous un format hybride alliant présentiel et virtuel, la programmation du 91e Congrès de l’Acfas est à la fois dense et variée avec pas moins 220 colloques scientifiques, 450 communications libres ainsi qu’une dizaine d’activités spéciales et une dizaine d’activités Science-moi!.

« Le congrès annuel de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. », peut-on lire sur le site web de l’Acfas.

Notons, par ailleurs, que les activités sont multidisciplinaires et couvrent une très large éventail de discipline scientifiques comme la médecine et les sciences de la santé, les sciences humaines ou appliquées.

Le dimanche 12 mai 2024, les rues d’Ottawa seront le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec des chercheuses passionnées lors de l’activité Science-moi!

Fondée en 1923 sous le nom d’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, l’organisme a été renommé Association francophone pour le savoir entre 2001 et mai 2019.

Depuis mai 2019, l’Association se dénomme tout simplement Acfas. Basé à Montréal, l’organisme dispose de 6 antennes régionales au Canada ainsi que 6500 membres actifs et 600 bénévoles issus de 32 pays.

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RADIO-CANADA – Publié le 4 avril 2024

À Fort McMurray, jeudi matin, le gouvernement de l’Alberta a officialisé le financement pour la construction de nouvelles écoles francophones un peu partout dans la province.

L’École Boréale, à Fort McMurray, recevra du financement pour la construction d’un nouveau bâtiment qui permettra d’accueillir des élèves de la prématernelle à la douzième année.
PHOTO : RADIO-CANADA / JAMIE MALBEUF

Au total, huit projets scolaires francophones recevront du financement, notamment pour construire des écoles toutes neuves, concevoir des établissements potentiels ou entamer la planification d’une nouvelle école.

L’heure était aux réjouissances dans la communauté francophone, notamment pour Mathieu Cayouette, parent d’un enfant qui fréquente l’École Boréale. Il s’agit d’un établissement qui recevra du financement pour un nouveau bâtiment qui permettra d’accueillir des élèves de la prématernelle à la douzième année.

On était très excités [lorsque] l’annonce avait été faite, mais être dans la salle à voir le gouvernement de l’Alberta venir nous parler en français pour nous faire l’annonce officiellement était extrêmement émotionnel pour beaucoup de personnes dans la salle, dit-il.

Il ajoute qu’il est ravi d’avoir le soutien de la province et du ministère de l’Éducation.

L’ancienne présidente du conseil des parents de l’École Boréale, Melissa LaRose, indique que le projet de l’École Boréale est important pour les familles qui parlent français, qui veulent un service d’éducation pour être capables de partager cette culture avec leurs enfants.

À l’heure actuelle, les élèves de l’École Boréale doivent fréquenter deux établissements pour compléter leur parcours scolaire. L’école recevra toutefois du financement pour un nouveau bâtiment qui accueillera des élèves de la prématernelle à la douzième année.

Lors de la conférence de presse, le ministre de la Technologie et de l’Innovation de la province, Nate Glubish, a rappelé l’importance de financer des projets d’écoles scolaires.

L’une des choses que j’ai apprises au cours des dernières années est l’importance pour les familles francophones d’avoir accès à une éducation francophone équivalente à [celle des] anglophones.

Une citation de Nate Glubish, ministre de la Technologie et de l’Innovation de l’Alberta

Il s’agit d’un droit ancré dans la Charte des droits et libertés, et nous devons donc travailler ensemble pour augmenter le nombre d’écoles francophones dans toute l’Alberta.

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RADIO-CANADA – Publié le 3 avril 2024

L’édition 2024 du Festival boréal comptera sur des têtes d’affiche canadiennes tirées des sphères indie rock et R&B.

L’artiste Dayv Poulin (gauche) a diverti le public lors du dévoilement de la programmation du prochain Festival boréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

La directrice générale du Festival, Tessa Balaz, estime que le prochain Festival sera le plus fort depuis la création de l’événement en 1972.

Plus de 40 artistes se livreront sur scène sur une période de quatre jours, du 4 au 7 juillet.

La Reine du R&B canadien, Jully Black, lancera les festivités le 4 juillet. Elle a cumulé plusieurs prix Juno et Gemini au fil de sa carrière, en plus d’être membre de l’Allée des célébrités canadiennes.

Elle a également fait les manchettes l’an dernier pour avoir modifié les paroles de l’hymne national du Canada lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basketball.

La chanteuse Jully Black a créé une controverse en altérant les paroles de l’hymne national canadien lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basket-ball disputé à Salt Lake City, en Utah, en 2023. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / TIM NWACHUKWU

Le groupe indie rock alternatif torontois July Talk, trois fois lauréat du prix Juno d’album alternatif de l’année, suivra le 5 juillet.

Le lendemain soir, le Festival propose un autre géant de l’indie canadien : The Rural Alberta Advantage.

Le groupe, qui célébrera ses 20 ans en 2025, figurait sur la longue liste des finalistes au prix Polaris en 2011 grâce à son deuxième album, Departing.

Tim Baker sera chargé de clore le Festival le 7 juillet. L’ancien membre du groupe Hey Rosetta compte plusieurs nominations aux prix Junos et Polaris et est en lice pour six prix aux prochains prix East Coast Music.

La diversité est également à l’avant-plan de la programmation avec, entre autres, la présence de l’artiste autochtone des Six Nations DJ Shub, du canado-mexicain Boogat, de la Franco-manitobaine Willows et du groupe multiethnique torontois Moskitto Bar.

Une place a aussi été réservée pour le Nord de l’Ontario. Les Sudburois Edouard Landry, Dayv Poulin, le duo Jacinthe Trudeau et Jeff Wiseman et le groupe Chanelle Albert & The Easy Company de même que Jamie Dupuis, de New Liskeard, seront de la programmation.

Sur son site web, le Festival boréal indique vouloir dévoiler plus de détails sur les activités à venir d’ici 48 heures.

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RADIO-CANADA – Mehdi Jaouhari, publié le 4 mars 2024

La décision du ministère de la Justice du Nouveau-Brunswick de fermer le palais de justice de Caraquet et de transformer celui de Tracadie en tribunal satellite, pour ensuite le fermer complètement, a été prise sans tenir compte des droits de la communauté francophone, selon un jugement de la Cour du Banc du Roi.

Le palais de justice de Tracadie est fermé depuis juin 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / RENÉ LANDRY

Dans sa décision du 28 mars, la juge Christa Bourque donne donc raison au Forum des maires de la Péninsule acadienne et ordonne l’annulation de ces fermetures. Elle demande au gouvernement provincial de prendre une nouvelle décision dans ce dossier et accorde des dépens de 8000 $.

Pas de services depuis 2022

Il n’y a plus de services de tribunaux dans la Péninsule acadienne depuis juin 2022, après les fermetures consécutives des palais de justice de Caraquet et de Tracadie. La Péninsule possédait alors la seule sous-unité judiciaire dont le fonctionnement était uniquement en français dans la province. Tous les services ont alors été transférés à Bathurst.

Cette décision a été vivement critiquée dans la région et le Forum des maires a décidé de porter l’affaire en justice.

Le maire de Caraquet, Bernard Thériault
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

La juge Bourque leur donne raison sur toute la ligne, une grande victoire selon le maire de Caraquet, Bernard Thériault. Il souligne, dans une publication sur Facebook, que cette décision va maintenant obliger les instances gouvernementales à ne pas prendre des décisions importantes sans regarder sous la lentille de la préservation et le développement de la communauté linguistique.

Pour nous, les francophones, c’est une décision historique. Ça fait une différence pour nos droits linguistiques, qui doivent être protégés , a déclaré, en entrevue jeudi, le maire de Tracadie, Denis Losier.

J’espère que dans le futur, quand il y aura d’autres décisions dans d’autres ministères, on sera en mesure de regarder l’impact que ça peut avoir […] sur le développement des collectivités, ajoute-t-il. Chaque décision comme ça pour sauver de l’argent, c’est des emplois qui quittent notre région, et ç’a un impact économique considérable.

Le gouvernement n’a pas tenu compte des droits linguistiques

Dans son jugement, la juge indique que le gouvernement n’a pas tenu compte des droits garantis par la Charte des droits et libertés, de la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick et de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.

Elle pointe le fait que ces fermetures se sont faites sans consultation préalable et que le ministre Hugh Flemming avait à tout le moins […] le devoir de se demander si sa décision […] aurait un impact sur la préservation et le développement de la communauté minoritaire francophone.

Elle détermine que le gouvernement avait l’obligation de considérer les valeurs de préservation, de développement et d’épanouissement de la communauté linguistique minoritaire dans l’exercice de son pouvoir discrétionnaire de décider de la fermeture du palais de justice.

Un palais de justice, un symbole important

Le fait que le gouvernement ait fermé des palais de justice est une situation différente de la fermeture d’autres services gouvernementaux, explique le jugement.

Le palais de justice de Caraquet est fermé depuis janvier 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / RENÉ LANDRY

L’accès limité nuit à l’engagement de la communauté et à la confiance dans le système judiciaire, pointe la juge.

Elle ajoute que la demande du Forum des maires ne concernait pas une demande de services en français ou d’un droit de gestion, mais plutôt une reconnaissance du rôle joué par un palais de justice dans une communauté.

La province soutenait de son côté que la décision avait été prise pour des raisons économiques et pour optimiser les ressources. Le ministère a d’abord demandé que la cause soit rejetée, car la décision a été prise dans l’exercice du pouvoir discrétionnaire du gouvernement, un argument rejeté par la cour.

Le gouvernement provincial pourrait porter la cause en appel, mais n’a pas pris de décision à cet effet.

Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique prend en compte la décision du tribunal et respecte le processus judiciaire. Le ministère prendra le temps nécessaire pour examiner la décision, écrit le porte-parole du ministère, Allan Dearing, dans un courriel.

Une décision qui va au-delà des fermetures

Pour l’expert des droits linguistiques, Michel Doucet, la décision de la juge Doucet va au-delà des fermetures des tribunaux.

L’expert en droits linguistiques Michel Doucet souligne l’importance de la décision sur la fermeture des tribunaux dans la Péninsule acadienne.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est la façon dont Fredericton devrait prendre ses décisions depuis 1982 lorsque les obligations linguistiques ont été adoptées avec l’article 16. On ne le faisait pas. La décision leur rappelle de leur obligation de tenir compte de ces valeurs fondamentales de la Charte lorsqu’ils prennent des décisions, explique le juriste.

Il s’attend toutefois à ce que la cause soit portée en appel.

L’argument principal de la province devant la juge Bourque était que la question n’était pas justiciable parce c’était une décision politique et exécutive et non une décision d’une administration publique, alors je crois que sur ce point-là, la province va probablement vouloir porter la cause en appel et tenter d’écarter la dimension linguistique, mais la dimension linguistique sera toujours là, rappelle-t-il.

Les suggestions des maires

Le maire de Caraquet ne serait pas étonné que la province conteste la décision.

On sait pertinemment, en connaissant le gouvernement de Blaine Higgs, qui n’a jamais été particulièrement favorable aux questions francophones, qu’ils vont faire un appel du jugement ou qu’ils vont faire une consultation, comme la juge le demande, un peu en vitesse, indique Bernard Thériault.

Le Forum des maires veut rencontrer rapidement les représentants du gouvernement. Selon M. Thériault, les dirigeants municipaux ont des propositions, et ne seraient pas fermés à l’idée de la réouverture d’un seul des deux palais de justice.

Keith Chiasson, député libéral de Tracadie-Sheila, s’attend aussi à ce que le gouvernement fasse appel. S’ils avaient fait leurs devoirs dès le début, ils auraient su que ce n’était pas une possibilité de fermer ce service-là, qu’ils ont une obligation linguistique envers la population, dit-il.

Les députés de la Péninsule acadienne rencontrera les maires sous peu pour s’y préparer. C’est une première victoire, mais il y a encore plusieurs étapes à franchir avant de voir la réouverture d’un palais de justice, mentionne Keith Chiasson.

Avec des informations de Nouemsi Njiké, d’Alix Villeneuve et de René Landry

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 4 avril 2024

TOTONTO – Première étape vers une entente formelle, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ont signé ce mercredi une déclaration commune en vue de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines clés de la francophonie.

L’entente prévoit une coopération renforcée dans plusieurs domaines entre les deux provinces. Montage ONFR

Ratifié par la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, et son homologue néo-brunswickois Glen Savoie, ministre responsable de la Francophonie, le document prévoit une coopération renforcée dans plusieurs domaines.

Il est question d’encourager et promouvoir les échanges économiques, politiques, éducatifs et culturels, ainsi que d’opérer des initiatives conjointes dans la recherche, l’enseignement supérieur, le secteur municipal, les arts, le numérique, les communications, le tourisme ou encore la jeunesse.

Au cours de leur échange, qui s’est fait à distance, les deux ministres se sont entendus sur la nécessité de « trouver des occasions communes de supporter la vitalité de leurs communautés acadienne et francophones » et envisagent, dans les mois à venir, de développer des partenariats qui contribueront à « protéger et faire la promotion de la culture et du patrimoine francophones ».

La francophonie économique serait particulièrement ciblée, notamment en favorisant la connexion des entrepreneurs francophones entre eux, l’exploration de nouveaux marchés et l’innovation entrepreneuriale.

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RADIO-CANADA – Publié le 3 avril 2024

La Société de la francophonie manitobaine (SFM) soutient qu’« il y a une compréhension, au sein du gouvernement, de l’importance de la francophonie ». C’est l’impression que laisse le premier budget du gouvernement de Wab Kinew à la présidente du conseil d’administration de la SFM, Angela Cassie.

Que retiendront les Franco-Manitobains du budget provincial?PHOTO : Radio-Canada / Julienne Rwagasore

Selon Mme Cassie, ce budget est « un pas en avant » dans le financement des services en français au Manitoba.

Elle cite notamment l’augmentation des fonds de fonctionnement du Centre culturel franco-manitobain (CCFM) ou encore l’argent destiné aux municipalités bilingues.

Angela Cassie regrette toutefois le manque de précision concernant la place du français en santé et en immigration.

« Nous voulons nous assurer que les services en français sont inclus dans les investissements importants qu’on a vus hier. »— 

Une citation de  Angela Cassie, présidente du conseil d’administration de la SFM

La présidente du conseil d’administration de la SFM espère voir dans les jours à venir plus d’information quant aux priorités du plan stratégique communautaire de la SFM.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 3 mars 2024

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI : Originaire d’Alfred dans l’Est ontarien, Stéphane Sarrazin est député provincial sous la bannière des progressistes-conservateurs depuis 2022. Il fut le maire du canton d’Alfred et Plantagenet et avant ça, électricien.

LE CONTEXTE : D’abord adjoint parlementaire au ministre de l’Énergie, Todd Smith, M. Sarrazin est le nouvel assistant parlementaire de la ministre associée déléguée aux Petites Entreprises et de la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney.

L’ENJEU : Le député franco-ontarien prend la relève de Natalia Kusendova au poste d’adjoint parlementaire au ministère des Affaires francophones. Il prévoit oeuvrer dans la continuité, tout en renforçant les liens avec l’entrepreneuriat francophone en Ontario.

Stéphane Sarrazin, député provincial pour Glengarry-Prescott-Russell dans l’Est ontarien. Crédit image : Lila Mouch

« Dans quels dossiers allez-vous vous impliquer?

Je représente une communauté francophone, sans doute la plus importante en pourcentage de la population de l’Ontario. Dans notre région, le français est déjà largement utilisé, et nous disposons de services en français qui sont relativement satisfaisants comparativement au reste de la province. Mon objectif est donc d’utiliser cette base pour améliorer l’offre de services en français à travers toute la province.

Comme vous le savez, le budget de cette année a été augmenté, ce qui nous permettra d’améliorer les services offerts aux francophones de l’Ontario, et c’est là ma principale priorité.

Je continuerai à rencontrer les différents organismes francophones, et je suis très enthousiaste à l’idée de travailler avec la ministre Mulroney, une championne de la francophonie ontarienne. Je suis convaincu que nous pourrons accomplir de grandes choses ensemble.

De plus, ayant été nommé adjoint parlementaire au ministère des Petites entreprises, je compte également développer le volet économique en mettant l’accent sur la dimension francophone, en collaborant avec les entrepreneurs francophones. Je suis certain que nous pouvons offrir une représentation bilingue efficace.

Vous avez dirigé une entreprise francophone dans la région de Prescott et Russell par le passé. Pensez-vous être le mieux placé pour ces deux portefeuilles?

Absolument. Ma nomination en tant qu’adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie était basée sur mon expertise dans ce domaine, ayant étudié l’électricité. Mais je crois que ma double expérience en représentant les francophones et en provenant du milieu des affaires me positionne de manière cohérente pour ces deux portefeuilles. Je comprends parfaitement ces enjeux.

La vitalité de la francophonie passe aussi par l’économie et son ouverture sur le monde. Avez-vous l’intention de promouvoir cette francophonie dans vos missions parlementaires?

Depuis 2022, je suis chargé de mission pour la région Amérique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, où je collabore avec des parlementaires francophones du monde entier pour renforcer la francophonie. Cette opportunité me permet de faire rayonner la francophonie et de travailler en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Mon objectif ultime est d’améliorer la situation de la francophonie ontarienne.

Député pour Glengarry-Prescott-Russell
Stéphane Sarrazin vient d’être nommé assistant parlementaire de la ministre Caroline Mulroney. Crédit image : Lila Mouch

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