Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 mai 2024
Le Festival Franco-Ontarien revient pour une 49e édition du 13 au 15 juin 2024 pour célébrer la francophonie ottavienne, en présence de plusieurs grands noms de la scène québécoise.
En mai 1976, Pierre DeBlois a eu l’idée d’organiser un festival pour célébrer et affirmer la culture francophone à Ottawa. Près d’un demi siècle après, l’événement lancé par ce pionnier Franco-Ontarien qui présidait à l’époque l’ACFO d’Ottawa-Carleton a grandi, tout en poursuivant son mandat.
Le Québec à l’honneur
Pour l’année 2024, le Festival Franco-Ontarien revient pour une 49e édition du 13 au 15 juin prochains au parc Major’s Hill à Ottawa.
Au menu de cette édition : trois soirées musicales, une matinée scolaire et une matinée familiale. Parmi les têtes d’affiches, on retrouve plusieurs stars de la scène francophone ontarienne, et surtout québécoise.
À commencer par l’ambassadeur de la musique haïtienne Paul Beaubrun et l’auteur-compositeur montréalais Pierre Kwenders qui donneront le coup d’envoi du festival le 13 juin lors d’une soirée Afro-Caribéenne.
Le lendemain, ce sera au tour du rappeur Franco-Ontarien LeFLOFRANCO ainsi que des rappeurs québécois Sarahmée et FouKi d’animer la soirée hip-hop au grand bonheur des amateurs de la musique urbaine. Enfin, la soirée « pop éclectique » qui viendra clôturer le festival sera quant à elle animée par trois noms populaires au Québec, à savoir Mehdi Cayenne, le groupe Kaïn et Damien Robitaille.
Notons, par ailleurs, que l’entrée au festival est payante pour la modique somme de 20$ par soirée à l’exception de la matinée familiale qui est gratuite.
Selon les organisateurs, l’événement se veut une vitrine de la francophonie ontarienne auprès des touristes, des anglophones et des québécois de la région Ottawa-Gatineau.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 19 mai et mis à jour le 20 mai 2024
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Entre les albums solos, l’enseignement, les spectacles à grand déploiement et les performances dans les Club Med, Brian St-Pierre semble avoir trouvé la façon de travailler tout en s’amusant. Rencontre avec l’hyperactif compositeur de Mon beau drapeau, chanson incontournable en Ontario francophone.
« Comment la musique est-elle arrivée dans votre vie?
Je viens d’une famille de musiciens. Ça a toujours été un rêve de faire quelque chose en lien avec la musique.
Pourquoi prononce-t-on Brian (comme brillant, en français) et non Bryan?
Beaucoup de gens pensent que c’est un nom d’artiste, mais pas du tout. J’ai l’impression que ma mère a vu passer ce prénom irlandais et qu’elle s’est dit que ça se prononçait bien en français.
Plus jeune, on m’agaçait, me disant que je ne portais pas bien mon nom… Au secondaire, j’ai dit que je m’appelais Bryan. Ça a été ça pendant des années, jusqu’à ce que je rencontre un certain Brian Faucher. Je n’étais plus seul au monde!
Vous avez participé au concours Ontario Pop, qui a été formateur pour plusieurs artistes. Qu’est-ce que ça a changé pour vous?
La première fois, je suis arrivé deuxième. Souvent, on dit que ce sont ceux qui n’arrivent pas premiers dont on entend le plus parler ensuite. Alors, j’ai toujours continué.
J’ai participé une deuxième fois une dizaine d’années plus tard et j’ai gagné le prix du public.
Vous avez aussi gagné des prix dans le milieu universitaire…
À l’Université d’Ottawa, ils construisaient le nouvel édifice pour le département de musique. J’ai lancé l’idée qu’il faudrait un thème musical. Ils ont alors lancé un concours, et nous sommes deux à l’avoir remporté. L’Orchestre du Centre national des arts a utilisé ma pièce pour des tournées dans les écoles, alors elle a été jouée par des grands musiciens.
Vous avez été fait membre de l’Ordre de la francophonie, une reconnaissance décernée par l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Prescott et Russell, en 2006. Et en 2023, vous avez reçu le prix Hommage au Gala Trille Or. Qu’est-ce que ces récompenses signifient pour vous?
Ce sont celles dont je suis le plus fier. L’Ordre de la francophonie, c’est le premier prix qui m’a fait sentir que j’ai fait une différence. Pour le prix Hommage, j’ai pleuré quand ils me l’ont annoncé. Que ma contribution soit reconnue, c’est une bonne tape dans le dos.
Québec n’imposera pas une hausse de frais de scolarité aux étudiants francophones du Canada vivant à l’extérieur du Québec, contrairement aux Canadiens anglophones qui devront payer quelques milliers de dollars de plus pour étudier dans leur langue.
Le ministère de l’Enseignement supérieur du Québec a confirmé que contrairement aux anglophones, les francophones du Canada qui vont étudier dans un établissement de langue française continueront à payer près de 9 000 $ par an.
« La majoration additionnelle ne s’appliquera pas aux étudiants canadiens non résidents du Québec de premier cycle et de deuxième cycle de type professionnel inscrits dans une université francophone et dans un programme offert en français », peut-on lire dans la règle budgétaire du ministère de mars dernier.
Québec avait annoncé à l’automne dernier qu’il haussait le plafond des frais de scolarité des étudiants canadiens de 9 000 $ à 17 000 $ avant de revoir à la baisse quelques semaines plus tard à 12 000 $. Au moment de l’annonce, la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry avait affirmé en conférence de presse que cette mesure toucherait également les étudiants francophones hors du Québec.
« Je veux le mentionner, car il y a de l’information un peu erronée qui a été véhiculée, que le montant forfaitaire ne sera pas juste prélevé chez les anglophones, mais à travers le réseau et tous les étudiants non internationaux », avait-elle assuré.
Or, le flou persistait, car le ministère de l’Enseignement supérieur avait indiqué par la suite qu’aucune décision finale n’avait été prise encore. Cette mesure vise à transférer les nouveaux revenus générés par les étudiants anglophones vers le réseau postsecondaire francophone, avait expliqué la ministre Pascale Déry.
Il s’agit d’une action prise qui touchera principalement les universités McGill et Concordia à Montréal. Ces dernières accueillent des étudiants canadiens hors Québec « qui n’ont pas nécessairement une connaissance du français », présentaient comme autre argument le ministre Jean-François Roberge.
« Il ne faut pas se mettre des lunettes roses : à Montréal, les étudiants canadiens et internationaux sont de plus en plus nombreux et ils fréquentent majoritairement nos universités anglophones », disait au moment de l’annonce, à l’automne dernier, le ministre de la Langue française et de la Francophonie canadienne.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 17 mai 2024
OTTAWA – Les Prix de la musique de la capitale ont été remis jeudi soir au Théâtre musical du centre Bronson, à Ottawa. Cet événement bilingue de la Coalition de l’industrie de la musique d’Ottawa (CIMO) se tenait pour une cinquième édition. Il récompense les artistes de la région de la capitale nationale, sans distinction sur la langue utilisée. Du côté de la musique en français, JOLY et LeFLOFRANCO sont repartis gagnants.
Marc-Antoine Joly, habitué de collaborer sur scène et dans l’ombre avec de nombreux autres artistes franco-ontariens, a réussi le pari de lancer son projet solo. Peaufiné pendant cinq ans, le premier album de JOLY vient de lui valoir le titre d’album de l’année aux Prix de la musique de la capitale. Intitulé Deuil, l’album-concept propose sept chansons et sept interludes qui racontent les étapes du deuil tout en laissant une grande part à l’interprétation, dans une ambiance presque cinématographique.
En entrevue avec ONFR à la sortie de l’album, JOLY expliquait : « Je me suis laissé aller complètement musicalement. La musique, c’est l’affaire la plus importante pour moi. Les textes aussi, mais la musique c’est en premier, c’est certain. »
Marc-Antoine Joly était aussi en nomination dans la nouvelle catégorie Éducateur de musique de l’année, remporté par Danah-Lee Krieger.
En spectacle dans les prochains mois, JOLY sera accompagné de son frère, Simon de son prénom (aussi batteur des Rats d’Swompe), du bassiste Patrick Harrison et du technicien de son Nicolas Séguin, qu’il reconnaît comme « un quatrième membre, parce qu’on a beaucoup d’effets sonores, de délais, de réverbérations, etc. », comme mentionné lorsque nous l’avons croisé au lancement de programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO).
Nicolas Séguin était lui-même en nomination comme ingénieur de son de l’année, aux côtés de Quest, un prix finalement remporté par Steve Foley.
Les autres nommés dans la catégorie album de l’année étaient Boréale de Mimi O’Bonsawin, Laff it Off de Pony Girl, Volume III de The Commotions et l’album éponyme de Mikhail Laxton.
La Colombie-Britannique octroie 150 000 $ à l’organisme Inform’Elles, en activité depuis 25 ans, qui offre des services aux femmes victimes de violence sexuelles et sexistes.
Ce financement provincial est une première, selon le groupe francophone. Après plusieurs années de négociation avec le gouvernement, la présidente d’Inform’Elles, Jeanne Landry, s’est dit très contente de ce financement de base.
Il va notamment permettre à l’organisme d’engager deux personnes, une directrice générale qui devrait commencer d’ici la fin du mois de mai et une intervenante communautaire.
C’est un très bon départ et on espère, avec cette stabilité, de pouvoir aller chercher d’autres financements.
Une citation de Jeanne Landry, présidente, Inform’Elles
Bien que cette enveloppe soit un financement unique, la priorité est de réduire les listes d’attente, d’identifier les services et assurer qu’ils sont disponibles aux femmes francophones, a indiqué la secrétaire parlementaire chargée de l’équité entre les sexes, Kelli Paddon.
Important d’être reçue dans sa langue
Kelli Paddon a insisté sur l’importance d’avoir accès aux services sécuritaires [dans sa langue].
Une femme qui est en situation de violence est souvent très isolée et si on lui donne une barrière de la langue en plus, c’est encore plus isolant, a ajouté Jeanne Landry. La présidente a dit espérer pouvoir appuyer les femmes qui parlent français, qui ont besoin de s’exprimer en français pour les aider à sortir d’une situation de violence.
Cette subvention a été rendue possible grâce à l’Entente Canada-Colombie-Britannique sur les services en français par le gouvernement provincial.
Selon Inform’Elles, ce financement permettra d’appuyer la prestation de services de soutien aux femmes francophones.
Ce financement permet d’accroître les liens avec le réseau de services aux victimes et de programmes de counseling de la province pour mieux aiguiller les femmes francophones victimes de violence genrée.
Une citation de Inform’Elles (extrait du communiqué de presse)
Le mois dernier, d’ailleurs, le gouvernement britanno-colombien annonçait l’investissement d’une enveloppe de 29,1 millions de dollars sur trois ans pour élargir l’accès des victimes de violence conjugale à des services juridiques.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mai 2024
Depuis 2007, la journée du 15 mai est reconnue par le gouvernement du Yukon comme étant la Journée de la Francophonie Yukonnaise.
La Francophonie est en plein essor au Yukon. En effet, le territoire est le troisième État fédéré le plus bilingue au Canada en termes de pourcentage, après le Québec et le Nouveau-Brunswick.
De plus, le Yukon enregistre une hausse de près de 15 % de la proportion de francophones ayant le français comme première langue officielle parlée, selon les données du recensement 2021 publiées mercredi par Statistique Canada.
Diversifiée et en pleine croissance, la communauté franco-yukonnaise jouit d’une multitude de services en français : école francophone, services de garde, aide à l’emploi, cours de langue, activités artistiques et culturelles, etc.
Tout cela pour dire que la journée de la Francophonie yukonnaise se tient cette année sous le signe de la célébration de plusieurs exploits qui font de la communauté Franco-Yukonnaise un modèle inspirant pour les communautés francophones et acadienne du Canada.
« La communauté franco-yukonnaise est, à plusieurs égards, une histoire à succès au sein de la francophonie canadienne. En pleine croissance, partie intégrante de la société yukonnaise, elle illustre comment l’épanouissement du français, la célébration de la diversité et la réconciliation avec les peuples autochtones peuvent être complémentaires. », se réjouit Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).
Dans sa déclaration à l’occasion de la journée, la présidente de la FCFA mentionne plusieurs avancées comme la reconnaissance de la communauté francophone dans le projet de loi créant l’Office de la santé du Yukon.
« Nous sommes ravies et ravis de rassembler la communauté pour cette occasion spéciale », a déclaré Lorraine Taillefer, présidente de l’Association franco-yukonnaise (AFY) à l’occasion de la journée.
« La Journée de la francophonie yukonnaise est un moment privilégié pour célébrer notre culture et notre langue », a-t-elle ajouté.
« Notre gouvernement est fier de soutenir la vitalité de la communauté francophone du Yukon et les festivités de la Journée de la francophonie yukonnaise. À l’occasion de cette journée spéciale, j’invite toutes les Yukonnaises et tous les Yukonnais à célébrer la langue française et les cultures francophones qui occupent une place unique dans la communauté riche et diversifiée du Yukon. » a indiqué pour sa part John Streicker, ministre responsable de la Direction des services en français.
Depuis 2007, le gouvernement du Yukon a proclamé le 15 mai Journée de la francophonie yukonnaise.
Porte parole officiel et leader du développement de la communauté franco-yukonnaise depuis 1982, l’AFY vise à améliorer la qualité de la vie en français des francophones du Yukon.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 mai 2024
Lancé il y a trois ans pour renforcer les liens entre les organismes francophones du Québec et ceux des communautés francophones et acadiennes du Canada, Mobilisation Franco a pris de l’ampleur durant sa 3e édition tenue à Montréal le 13 et 14 mai.
C’est l’heure du bilan pour Mobilisation Franco au terme de sa troisième édition. Avec plus de 100 leaders engagés pour le français, 92 organisations du Québec et des communautés francophones et acadiennes ailleurs au pays réunies sous le même toit et pas moins de 80 rencontres de vis-à-vis pour explorer des possibilités de projets communs, l’événement a tenu ses promesses.
Des organisations des quatre coins du pays étaient présentes à l’instar de TFO et Télé-Québec, les Salons du livre de l’Outaouais et de Rimouski, les sociétés historiques francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan, l’Association franco-yukonnaise et la Fédération des chambres de commerce du Québec.
« Cette troisième édition de Mobilisation franco est un réel succès ! Les deux journées ont assurément permis de faire fructifier de nombreuses initiatives de collaboration entre le Québec et la francophonie canadienne. » tranche Jean-François Roberge, ministre de la Langue française.
Même son de cloche chez Liane Roy, présidente, FCFA du Canada. « En deux ans, nous avons presque doublé le nombre de participants et participantes à Mobilisation franco. Ça montre l’immense valeur que les francophones voient dans une telle occasion de prendre contact et de se connaitre. Être à Montréal pour cette édition de Mobilisation franco nous rappelle que le français est vulnérable partout au pays et nous motive à faire front commun pour notre langue. C’est un projet et une collaboration à la fois qu’on va réussir ce rapprochement », peut-on lire dans un communiqué publié ce mercredi par la FCFA.
Pour sa part, le président du Centre de la francophonie des Amériques Michel Robitaille aborde dans le même sens et se félicite également du succès de la 3e édition.
« Mobilisation franco nous permet de bâtir des ponts entre la société québécoise et les communautés francophones et acadienne du Canada. Nous sommes ravis de constater qu’un nombre croissant d’organisations québécoises ont manifesté un intérêt pour participer à cet événement. L’engouement de part et autre illustre bien ce désir de rapprochement pressentis lors du lancement de la première édition en 2022. »
Par ailleurs, Mobilisation Franco a été marquée par l’organisation d’un panel jeunesse appuyé par la Ville de Montréal.
Organisé conjointement par la FCFA du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques, Mobilisation franco un rendez-vous annuel qui vise à créer des liens de solidarité et de collaboration entre la société civile du Québec et les organisations francophones ailleurs au pays.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 13 mai 2024 et mis à jour le 14 mai 2024
Lancé il y a trois ans pour renforcer les liens entre les organismes francophones du Québec et ceux des communautés francophones et acadiennes du Canada, Mobilisation Franco revient pour une 3e édition le 13 et le 14 mai prochains à Montréal, cette fois ci.
Après le succès des premières éditions à Québec, Mobilisation Franco se déplace à Montréal pour l’édition 2024. L’événement se déroulera du lundi 13 mai au mardi 14 mai à la Grande bibliothèque de la BAnQ.
Action phare de la politique du Québec en matière de francophonie canadienne, l’événement est coorganisé par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et le Centre de la francophonie des Amériques.
Pas moins d’une centaine de participantes et participants représentant 92 organismes francophones du Québec et d’ailleurs au Canada seront de la partie, en présence de plusieurs invités de marque.
À commencer par le ministre de la langue française Jean-François Roberge et de la présidente de la FCFA Liane Roy, en passant par le président du Centre de la francophonie des Amériques Michel Robitaille et la Vice-présidente du comité exécutif de la ville de Montréal et responsable de la langue française Caroline Bourgeois. À ces derniers s’ajoutent d’autres intervenants comme l’auteur, biologiste et humoriste Boucar Diouf, le secrétaire général de la Commission canadienne de l’UNESCO et vice-président de la FCFA Yves-Gérard Méhou-Loko ainsi que Louise Harel, avocate, femme politique et présidente du Comité de valorisation de la langue française de la Ville de Montréal.
Au menu de cette 3e édition : une conférence, un panel de discussion sur la jeunesse francophone, une table ronde sur la crise des médias francophones, et plusieurs sessions ciblées de réseautage entre des organismes francophones du Québec et ceux des autres provinces et territoires.
Parmi les principaux objectifs de Mobilisation Franco, il y a lieu de citer le soutien à des projets communs déjà en marche ou à des idées ayant un impact pour le renforcement des francophonies canadiennes, incluant le Québec.
Il s’agit aussi de permettre aux partenaires de partout au Canada de se rencontrer en personne et permettre des discussions sur des idées et des enjeux communs, identifiés ou nouveaux.
Autres objectifs, et non des moindres : accroître les connaissances mutuelles, favoriser le réseautage et partager des expertises entre les institutions et les organismes francophones du pays, tout en faisant la promotion de l’usage et la valorisation de la langue française.
Fait intéressant à noter : la Ville de Montréal est le partenaire officiel du panel sur la jeunesse francophone pour souligner sa volonté de promouvoir le français dans la métropole.
Plus de détails à suivre.
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L’Université de Sudbury et le Collège La Cité ont conclu une entente d’expertise en techno-pédagogie pour le développement de cours en ligne.
Dans un communiqué conjoint des deux établissements, on indique que l’entente s’inscrit dans le plan de l’Université de Sudbury de multiplier les partenariats avec l’ensemble des établissements postsecondaires francophones et bilingues de la province pour réduire les coûts liés au développement et à la prestation des programmes universitaires de langue française.
Dans une entrevue à l’émission Le matin du Nord, le recteur de l’Université de Sudbury, Serge Miville, a révélé que l’établissement est en train de rédiger une quinzaine de cours en ligne pour appuyer son offre de programme en septembre 2025.
Ce n’est pas tout le monde qui peut se déplacer à Sudbury pour suivre des cours. On pense aux gens partout dans le Nord de l’Ontario qui ont des engagements professionnels. Cette entente va faire en sorte qu’on va avoir l’expertise en techno-pédagogie pour être capable d’offrir la meilleure expérience en ligne.
Une citation de Serge Miville, recteur de l’Université de Sudbury
La direction du collège La Cité se dit heureuse de fournir son expertise à l’Université de Sudbury.
La Cité est un partenaire qui croit résolument aux approches collaboratives dans l’ensemble du secteur de l’éducation postsecondaire en langue française de l’Ontario comme solution afin d’offrir plus d’options et de services aux étudiants tout en tirant parti de ce que chaque établissement a de mieux à offrir.
Une citation de Lise Bourgeois, présidente-directrice générale de la Cité
M. Miville réitère que l’Université de Sudbury conserve son autonomie, réagissant à certaines inquiétudes exprimées face aux partenariats avec d’autres établissements.
C’est nous qui prenons les décisions par rapport à la programmation, les ressources, comment on dépense nos fonds, affirme-t-il.
Le recteur indique que l’Université de Sudbury travaille à établir des ententes avec d’autres établissements postsecondaires offrant des services en français.
OTTAWA – Le 91ᵉ congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) débute ce lundi sous le thème « Mobiliser les savoirs en français », à l’Université d’Ottawa. Pas moins de 6 000 intervenants et chercheurs participent, jusqu’à vendredi, à plus de 220 colloques et conférences sur les enjeux de la recherche francophone au pays.
L’Université se transforme en un bouillon de culture et de connaissance pendant une semaine, dès ce lundi avec en plus des colloques, près de 400 conférences, des tables rondes, des ateliers, etc.
Franco-Ontarienne et membre abénaquise de la Première Nation d’Odanak, Michelle O’Bonsawin a été nommée présidente d’honneur pour ce congrès sous le patronage de l’UNESCO. En septembre 2022, elle est devenue la première autochtone à siéger au plus haut tribunal du pays.
L’ACFAS se considère comme un pilier dans le domaine de la recherche en français alors que les activités de recherche dans la langue de Molière diminuent depuis plusieurs années au Canada. C’est pourquoi, en marge cette 91ᵉ rencontre, l’organisme révèle ce lundi de nouvelles recommandations pour préserver et renforcer la publication scientifique francophone.
De nombreux chercheurs et étudiants de près 32 pays présenteront leurs recherches, mais ce sera aussi l’occasion de participer à des activités, dont certaines s’étaleront sur plusieurs mois.
Par exemple, une exposition de photographie numérique intitulée La preuve en image met en avant les clichés issus de recherches scientifiques dans tous les domaines du savoir.
De plus, des événements créatifs seront proposés, comme un atelier de bande dessinée Imaginons les soins virtuels en 2080, ouvert à tous. Ce projet invite à explorer un futur potentiel à travers deux scénarios décrivant les soins médicaux de demain. L’objectif est de concevoir les technologies futures répondant aux défis actuels.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Marie Mounier, publié le 8 mai 2024
Pour sa deuxième pièce de l’année, l’Unithéâtre, à Edmonton, propose une collaboration avec le Théâtre Niveau Parking de la ville de Québec. L’œuvre Trout Stanley oscille entre l’humour et le drame.
L’idée d’une coproduction a germé lors d’une rencontre entre les directeurs artistiques respectifs des deux théâtres, Steve Jodoin et Marie-Josée Bastien, à l’occasion d’une retraite de création en 2022.
Interpellés par le texte de l’autrice torontoise Claudia Dey, les directeurs artistiques ont alors décidé de coproduire la pièce et de monter une équipe artistique et technique partagée entre l’Alberta et le Québec.
La pièce, traduite et adaptée par Manon St-Jules, met notamment en scène le comédien franco-albertain Steve Jodoin, de même que les Québécoises Stéfanelle Auger et Mélissa Merlo.
Ce huis clos aux allures de thriller est une ode à la marginalité, dit Hugues Frenette, le metteur en scène de la pièce qui souhaitait travailler sur ce texte depuis plus de 10 ans.
C’est une espèce de langue très colorée, très imagée, presque poétique. En même temps, c’est très ancré dans une situation en apparence banale, souligne-t-il.
C’est dans une ambiance tamisée qu’il campe la pièce dès le départ. Une ampoule vacille au-dessus de la scène où le personnage de Sugar, assise sur le sol, chantonne de façon mélancolique. Confinée dans une maison au fond des bois près d’une petite ville minière dans le nord de la Colombie-Britannique, elle attend sa sœur jumelle, Grace.
Dans ce décor intimiste, la pièce Trout Stanley prend place le jour du trentième anniversaire des deux jeunes femmes. Alors que la disparition d’une danseuse nue championne de scrabble est annoncée au Téléjournal, un vagabond, Trout Stanley, fait son apparition et vient bouleverser l’écosystème des deux sœurs.
Enrichir la perspective
Malgré les milliers de kilomètres qui séparent Edmonton de la ville de Québec, c’est avec beaucoup de facilité que les deux théâtres ont pu collaborer sur la pièce Trout Stanley.
Selon Hugues Frenette, le fait de travailler avec une équipe de l’ouest du Canada a permis de mieux comprendre l’univers dans laquelle la pièce se déroulait.
On n’aurait pas pu faire ça si on avait travaillé juste dans nos petites affaires, sans essayer justement de découvrir. Donc, c’est de la découverte. C’est une rencontre avec beaucoup de respect aussi, puis d’intérêt pour la façon de faire d’Edmonton versus la nôtre.
Une citation de Hugues Frenette, metteur en scène de Trout Stanley
Un avis partagé par Steve Jodoin, directeur artistique de l’Unithéâtre, mais aussi interprète du vagabond Trout Stanley dans la pièce du même nom. Plus on avançait dans le projet, plus on avançait dans le développement de la pièce, ça a vraiment été une expérience inoubliable.
Après plusieurs rencontres virtuelles et beaucoup de travail et d’organisation à distance, les équipes artistiques et techniques ont pu se retrouver à Québec pour des répétitions finales et les premières représentations en février dernier.
Bien accueillie
Hugues Frenette et Steve Jodoin s’accordent avec joie pour dire que la pièce a été très bien reçue au Québec.
Le directeur de l’Unithéâtre et interprète de Trout Stanley est maintenant impatient de pouvoir présenter la pièce au public albertain. Je trouve que les personnages sont tellement colorés à leur propre manière. Je pense que ça va vraiment résonner avec les gens d’ici , dit-il avec enthousiasme.
Melissa Merlo, la comédienne québécoise qui joue le rôle de Sugar dans la pièce, pense d’ailleurs que les Albertains seront plus touchés par certaines de ses subtilités. Il y a beaucoup de référents à l’Ouest dans la pièce. Donc, j’ai l’impression que, peut-être, les gens vont davantage connecter avec ces référents-là ici, qu’au Québec.
Trout Stanley est présentée du jeudi 9 au dimanche 12 mai à la Cité francophone d’Edmonton.
Kenneth Deveau deviendra le 1er juillet le recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne, l’établissement d’éducation postsecondaire francophone situé à Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse.
Il succédera à Allister Surette, qui avait annoncé en novembre qu’il quitterait son poste à la fin de son troisième mandat.
Enseignant de mathématiques à l’École secondaire de Clare dans les années 1990, Kenneth Deveau est titulaire d’un doctorat en éducation de l’Université de Moncton.
Il s’est joint à l’Université Sainte-Anne en 2004, d’abord comme professeur au département des sciences de l’éducation, puis comme vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de 2011 à 2021 et enfin comme agent de développement des infrastructures de la recherche et de l’entrepreneuriat.
Il est de plus reconnu pour ses nombreuses contributions comme chercheur associé à l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques de 2002 à 2013, indique l’Université Sainte-Anne dans un communiqué, jeudi.
Kenneth Deveau est aussi président de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) depuis 2020.
Le mandat de recteur de M. Deveau sera de cinq ans. J’accueille ça avec beaucoup d’humilité, a-t-il déclaré jeudi dans une entrevue au Téléjournal Acadie.
L’Université Sainte-Anne, étant une petite université, a des défis qui sont assez aigus sur le plan financier, le recrutement, a-t-il dit. Ce sont tous des enjeux prioritaires. Mais l’université s’est quand même s’est taillé une réputation de marque dans la francophonie canadienne.
Je qualifierais même l’Université Sainte-Anne d’une grande université de petite taille, soutient-t-il.
Les violences sexuelles, un « enjeu prioritaire »
Depuis l’année dernière, Kenneth Deveau est directeur général du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ).
C’est un enjeu prioritaire pour l’université et pour moi, personnellement , a affirmé Kenneth Deveau, jeudi. La première chose que je dois faire, c’est de m’assurer de bien comprendre tous les détails. […] Ce que je connais à l’heure actuelle, c’est de l’extérieur.
C’est sûr que ma porte sera ouverte, dit-il. C’est ensemble qu’on va arriver à reconstruire ce milieu de vie familial et sain.
[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS] Cette semaine, on met de la nouvelle musique franco-ontarienne dans la voiture, en route vers un spectacle d’humour ou une nouvelle exposition. On se rappelle aussi la petite histoire d’un duo et la grande histoire d’une région. C’est d’ailleurs la dernière chance de voir cette anecdote de 1998 racontée de façon si spectaculaire…
Multidisciplinaire
Le chant du cygne des vaches de Casselman
La comédie musicale Vaches, the musical sera présentée pour la toute dernière fois ce vendredi à Rockland. L’histoire raconte comment un agriculteur de Casselman a aidé ses pairs de l’Est ontarien pendant la crise du verglas de 1998, permettant de sauver des centaines de vaches.
À la fois touchante, absurde et désopilante, la pièce réunit la crème franco-ontarienne, avec Stéphane Guertin, Constant Bernard, Geneviève-Roberge-Bouchard, Maxime David et Emma Ferrante. Le texte est signé Stéphane Guertin et Olivier Nadon, la mise en scène est de Dillon Orr, la chorégraphie de Janie Pinard et la musique de Brian St-Pierre. La dernière représentation prévue de Vaches, the musical est prévue ce samedi à la salle de spectacles Optimiste de Rockland.
Alors que le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a dévoilé des pans de sa programmation 2024-2025 cette semaine, la saison en cours propose encore plusieurs choix. Une nouvelle exposition orne les murs de la galerie Eugène-Racette. Le vernissage de cette exposition solo de Fitabella aura lieu vendredi en présence de l’artiste. Canadienne d’origine congolaise, Fitabella intègre le pagne wax, tissu courant dans les cultures africaines, à ses peintures, auxquelles elle intègre aussi divers matériaux récupérés.
Le vernissage débutant à 18 h, il est possible de prévoir une soirée doublement culturelle puisque Richardson Zéphir, avec son charisme et sa proposition décalée, donnera son spectacle au centre de la rue Carrière à compter de 20 h. Toujours dans la série humour, la programmation du MIFO prévoit aussi un spectacle de Philippe Laprise le mercredi 15 mai, cette fois au Centre des arts Shenkman. Au moment d’écrire ces lignes, 88% des billets avaient déjà trouvé preneurs.
Ottawa, le 10 et le 15 mai. Détails et billets sur le site du MIFO.
Théâtre
Le Théâtre Tremplin présente la pièce Les Communords du 14 au 18 mai, à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins (LNSGD). Écrite par le Sudburois Claude Belcourt, la pièce a vu le jour au Théâtre du Nouvel-Ontario en 1974. Il s’agit d’ailleurs de la deuxième œuvre à avoir été publiée aux éditions Prise de parole. La version 2024 est une adaptation dramaturgique de Lionel Lehouillier et une mise en scène d’Emily Payeur. L’histoire se déroule dans une commune queer, où les jeunes tentent de résister à la société capitaliste.
En activité depuis 1997, le Théâtre Tremplin est une troupe communautaire ottavienne qui présente des œuvres du répertoire franco-ontarien.
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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 9 mai 2024
Deux ans après sa création, la concentration en accès à la justice en français de l’Université du Manitoba attire de plus en plus d’étudiants, dont plusieurs viennent d’autres provinces.
Les examens terminés, six étudiants s’apprêtent à recevoir leur diplôme. Parmi eux se trouve Marie Boyd.
La jeune femme originaire de Calgary a fait le choix de venir étudier le droit au Manitoba en raison de la concentration en accès à la justice en français, offerte depuis 2022 à la Faculté de droit Robson-Hall. L’Université de Calgary offre pourtant une certification de common law en français.
Le programme à l’Université du Manitoba était le plus flexible de ceux qu’elle a regardés, explique-t-elle. Dans la concentration, on peut faire quelques cours en français et quelques cours en anglais. Il y avait les deux et, comme le français est ma seconde langue, je pense que c’était plus en phase avec ce que je voulais, précise celle qui a fréquenté une école d’immersion en Alberta.
C’est aussi cette spécificité qui a attiré True Dash. Originaire de l’Ontario, mais ayant vécu plusieurs années au Québec, la jeune femme devait choisir entre Sherbrooke et le Manitoba.
L’avantage [ici], c’est qu’ils comprennent qu’on apprend la langue française. Dans les autres écoles, il y a une attente [selon laquelle] on parle couramment le français, dit-elle.
Je voulais avoir quelqu’un qui donne du soutien quand on veut pratiquer le droit en français, parce qu’on doit aussi apprendre [la terminologie juridique] en français, ajoute-t-elle.
Travailler dans le système judiciaire de sa province en français
Pour les deux jeunes femmes, l’objectif est de pouvoir travailler dans le monde judiciaire en français.
Marie Boyd compte retourner en Alberta et offrir ses services à des francophones. Je pense qu’il y a un gros besoin et, pour moi, l’accès à la justice est vraiment, vraiment important, précise-t-elle.
Il y a beaucoup de nouveaux arrivants qui parlent seulement français. S’il y a des personnes qui ont besoin de services [juridiques] elles ont le droit de les recevoir [dans leur langue] et je veux faire partie de cela.
True Dash, pour sa part, n’a pas décidé si elle resterait au Manitoba ou retournerait en Ontario. Elle est néanmoins sûre d’une chose : Je veux travailler en français, c’est ça qui est important.
Un programme de plus en plus populaire
En tout, six étudiants sont inscrits en deuxième et troisième année de la concentration en accès à la justice en français, mais à l’automne dernier, 12 personnes se sont inscrites en première année. La Faculté de droit compte en tout 316 étudiants.
Les inscriptions pourraient augmenter à nouveau à la rentrée prochaine, puisque 13 étudiants [en première année] ont déjà indiqué un intérêt pour la formation, comme le précise Andréa Doyle, coordonnatrice du programme.
La plupart des étudiants viennent d’immersion, et la plupart sont du Manitoba. Mais nous avons aussi des étudiants hors province.
Une citation de Andréa Doyle, coordonnatrice de la concentration en accès à la justice en français à l’Université du Manitoba
Andréa Doyle voit encore plus grand. À terme, elle aimerait doubler le nombre d’étudiants qui choisissent de suivre des cours dans la concentration en accès à la justice en français. Elle espère qu’il y ait un jour 20 ou même 30 étudiants en première année.
Premières campagnes de publicité dans d’autres provinces
Lorsque l’Université du Manitoba a formalisé sa concentration en accès à la justice en français en 2022, cela lui a permis de donner plus de visibilité aux cours qu’elle offre dans cette langue. Elle va maintenant plus loin : elle a élaboré une campagne de promotion à l’extérieur de la province.
On en rêvait, mais l’année passée, c’est la première fois que nous avons eu la capacité de le faire, explique Lorna Turnbull, directrice de la concentration en accès à la justice en français.
L’Ontario et la Saskatchewan ont été les premières provinces visées et des publicités y ont été diffusées dans des journaux francophones.
Lorna Turnbull envisage maintenant la possibilité de promouvoir la formation plus loin dans l’ouest du pays, s’il le faut jusqu’en Colombie-Britannique.
Il y a un programme qui est offert par l’Université d’Ottawa, mais géré à Calgary, et on ne veut pas voler leurs étudiants. Mais je crois qu’il y a une complémentarité, c’est vraiment aider à renforcer la communauté francophone en dehors du Québec qui est pas mal bien servie en Ontario et au Nouveau-Brunswick, mais peut-être moins bien servie dans l’ouest, précise-t-elle.
C’est vraiment de reconnaître l’unité de la francophonie en situation minoritaire à travers le pays, dans les endroits où c’est peut-être moins servi par les grands centres.
Une citation de Lorna Turnbull, directrice de la concentration en accès à la justice en français
À terme, l’Université espère lancer une campagne sur les réseaux sociaux dès cette année pour rejoindre les étudiants à travers le pays.
SUDBURY – Le 11e Salon du livre du Grand Sudbury (SLGS) débute ce jeudi à la Place des arts (PDA) du Grand Sudbury. À la fois une foire du livre et un festival littéraire, l’événement, qui se poursuit jusqu’à dimanche, se déroulera désormais chaque année et compte cette fois-ci sur une nouvelle alliée, la librairie Panache.
« C’est un moment pour célébrer le livre », résume simplement Geneviève LeBlanc, directrice générale du SLGS, en entrevue avec ONFR. Le thème de cette année est La tête dans les nuages, lire, c’est s’élever!
Une cinquantaine d’auteurs, autrices et artistes seront sur place pour participer à une programmation étoffée. L’édition 2024 marque le début d’une nouvelle ère, puisque le nouveau plan stratégique adopté l’été dernier prévoit que l’événement ait désormais lieu chaque année. Auparavant, le Salon du livre de Sudbury se tenait en alternance avec celui de Hearst, mais ce dernier a cessé ses activités en 2019.
« Je suis en étroite consultation avec les maisons d’édition pour connaître leurs nouveautés ou les livres qui ont fait fureur dans la dernière année », glisse Geneviève LeBlanc. En plus de l’envie de recevoir des auteurs et autrices « vedettes » et de représenter les thématiques dans l’air du temps, elle indique aussi avoir un souci de bien représenter la population francophone de Sudbury, qui a le statut de communauté francophone accueillante.
« On a toujours une partie de notre programmation qu’on structure en collaboration avec le Salon du livre afro-canadien d’Ottawa et Mosaïque interculturelle, pour accueillir des auteurs issus de l’immigration. On va toujours chercher des auteurs autochtones aussi. J’ai insisté en arrivant à la barre du Salon du livre qu’on ajoute systématiquement de la programmation pour cette communauté. »