Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 11 avril 2024

À Winnipeg, l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) organisait jeudi la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface. 

Les étudiants participant à la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface écoutent un conférencier invité pendant l’heure du déjeuner.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Cette activité annuelle donne l’occasion aux étudiants et étudiantes des 1er et 2e cycles de présenter en français leurs travaux de recherche dans de multiples domaines allant des arts aux sciences sociales.

C’est l’événement phare de L’ACFAS-Manitoba. C’est l’occasion pour les étudiants de faire l’expérience d’une communication savante, et ce dès le premier cycle, explique le président sortant de l’ACFAS-Manitoba, Patrick Noël.

Selon M. Noël, il s’agit d’une rencontre unique qu’il voit aussi comme une journée de célébration.

C’est l’occasion de voir comment les étudiants, souvent qui sont en dernière année de leur parcours, ont atteint un niveau de maturité intellectuelle, précise-t-il.

Il ajoute qu’ il n’y pas d’autre moment où un jeune francophone du Manitoba peut faire l’exercice d’une communication savante en français.

Maîtriser une communication scientifique efficace, ça requiert beaucoup d’habiletés qui peuvent être transférables dans l’ensemble des professions.

Une citation de Patrick Noël, président sortant de l’ACFAS-Manitoba
Reine-Marie Guillermic, professeure à la Faculté des sciences de l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Selon la présidente de l’ACFAS-Manitoba, Reine-Marie Guillermic, le but de cet événement est également de valoriser la communication savante en français.

C’est possible de faire de la recherche en français et aussi montrer à la communauté qu’on produit de la recherche en français, précise-t-elle.

Une diversité de sujets abordés

Durant l’événement, plusieurs experts et étudiants ont enrichi les échanges sur les préoccupations autour de l’immigration et la promotion du français en milieu minoritaire.

Pour Daiy-Iris Muheto, qui étudie en administration des affaires, il s’agit d’un événement rassembleur qui lui donne l’occasion de présenter ses idées et ses recherches.

Je me sens tellement fier.

Une citation de Daiy-Iris Muheto, étudiant en administration des affaires à l’USB
Day-Iris Muhoto, étudiant en administration des affaires à l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

On a besoin d’être entendus, par rapport à ce qui se passe dans notre vie et spécialement dans notre orientation. J’espère que tout le monde dans la salle a retenu quelque chose, ajoute-t-il.

Pour Grégoire Diouf, qui est dans sa dernière année d’études en administration des affaires, cet événement permet aux personnes d’expression française de se retrouver et de partager leur passion pour la langue.

Le Canada est un pays bilingue, avec l’anglais et le français. Je pense qu’on doit aussi développer le français pour que les gens puissent y avoir accès et puissent communiquer dans cette langue, estime M. Diouf.

Cela va nous permettre de faire vivre la culture française et la culture francophone.

Une citation de Grégoire Diouf, étudiant en administration des affaires à l’USB

Le pourcentage des francophones au Manitoba c’est juste 3 %. J’aimerais que, dans un futur proche, que ça augmente jusqu’à 5, 10 ou bien 15 %, souhaite l’étudiant.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le

Mis en place par le gouvernement du Québec pour favoriser le développement et la diffusion de connaissances contribuant à une meilleure connaissance du Québec et de ses relations canadiennes, le Programme d’appui à la recherche vient d’être mis à jour.

Gracieuseté : SQRC

Le secrétariat québécois aux relations canadiennes (SQRC) vient d’apporter quelques changements au programme d’appui à la recherche (PAC).

Pour rappel, le PAC vise plusieurs objectifs. À commencer par l’augmentation de la production et la diffusion d’activités de recherche et d’études dans trois, à savoir : les affaires intergouvernementales, les études québécoises, et la francophonie canadienne.

Il s’agit aussi du renforcement de la collaboration entre les chercheurs québécois et leurs pairs canadiens ainsi que l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs dans ces trois domaines.

Changements effectifs à partir d’avril 2024

Désormais, les demandeurs doivent soumettre une demande d’aide financière distincte par activité et non plus une seule demande pour leur programme annuel d’activités.

Ensuite, le nombre maximal de projets par demandeur est plafonné à cinq dossiers actifs pour les organismes et à deux dossiers actifs pour les chercheuses et chercheurs.

De plus, seuls les projets de traduction d’articles ou d’ouvrages du français vers l’anglais sont désormais acceptés.

Le SQRC affirme qu’il est possible de déposer vos demandes à tout moment de l’année, 60 jours ouvrables avant le début de votre projet ou de la tenue d’un événement, dans l’un des trois volets du programme.

Les chercheuses et chercheurs peuvent, dès maintenant, consulter la page Web du programme afin de préparer leurs demandes de subvention pour des projets débutant dès le 1er avril.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Perrine Pinel, publié le 10 avril 2024

Ces rabais sont notamment un moyen d’attirer plus d’élèves étrangers à l’École Mathieu, un établissement qui avait un déficit annuel de 400 000 $ en 2023.

Selon les nouveaux formulaires mis à jour en janvier 2024, les droits de scolarité pour les élèves étrangers sont maintenant de 22 600 $ avec le service des résidences, et de 15 400 $, sans résidence. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ALBERT COUILLARD

Le recrutement à l’étranger est l’une des priorités du Conseil des écoles fransaskoises (CEF), notamment dans le but d’accroître le nombre d’inscriptions à l’École secondaire Mathieu de Gravelbourg. Pour y arriver, l’organisme a offert des rabais à des élèves étrangers en 2022 et en 2023. Le montant de ces rabais demeure toutefois incertain.

D’après les formulaires d’inscription internationale du CEF de septembre 2021, chaque élève étranger devait débourser 10  600 $ pour suivre des cours en présentiel. En y ajoutant les services de résidences, le montant total s’élevait à 17  600 $ pour une année scolaire.

Or, en 2022 et en 2023, la division scolaire francophone a offert des rabais sur les droits de scolarité afin d’inciter des jeunes de l’étranger à venir étudier à Gravelbourg. Selon le CEF, ces rabais ne concernaient que des élèves du Burkina Faso.

Le directeur de la vie étudiante à l’École Mathieu, Claude-Jean Harel, affirmait en septembre 2023 que ces rabais s’appliquaient aux droits de scolarité et qu’ils n’avaient été offerts que pour l’année 2022-2023. Seuls les élèves du Burkina Faso en ont profité, précisait M. Harel.

Selon ce dernier, neuf élèves burkinabés ont bénéficié d’un rabais de 50 % sur leurs droits de scolarité, ce qui équivaut à une réduction de 5200 $. Ces rabais ne seraient toutefois plus offerts, sauf pour les élèves qui étaient déjà inscrits en 2023 et qui commencent leur scolarité en 2024.

D’après nos calculs, ce serait donc 46 800 $ de rabais qui auraient été offerts depuis 2022.

Le « Formulaire élève du Burkina Faso » du Conseil des écoles fransaskoises fait état des montants à payer pour les élèves qui souhaitent étudier en Saskatchewan.
PHOTO : RADIO-CANADA

Or, quelques mois après que Radio-Canada eut discuté avec M. Harel, le service des communications du CEF affirmait que c’était plutôt un rabais de 2000 $ qui avait été offert, et ce, à cinq élèves pour un montant total de 10 000 $.

Depuis notre entrevue de septembre 2023, Claude-Jean Harel a également été nommé directeur de l’éducation internationale.

Par ailleurs, selon les nouveaux formulaires mis à jour en janvier 2024, les droits de scolarité pour les élèves étrangers sont maintenant de 22 600 $ avec le service des résidences, et de 15 400 $, sans résidence.

Des rabais offerts à la demande du Burkina Faso

Un compte rendu de rencontre de janvier 2022, obtenu grâce à une demande d’accès à l’information, montre que c’est l’ambassade du Burkina Faso à Ottawa qui a formulé le souhait d’avoir accès à des rabais pour ses élèves qui fréquentent les écoles du CEF.

L’extrait du compte rendu de rencontre entre le CEF et un représentant culturel à l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa montre que les deux parties ont convenu de l’importance de cette mesure pour promouvoir l’éducation des ressortissants burkinabés au Canada.
PHOTO : RADIO-CANADA

Questionnée à ce sujet, la division scolaire mentionne qu’il n’y avait pas d’entente signée entre les deux parties sur les aides financières. Les rabais accordés étaient à la discrétion du CEF.

Le compte rendu de rencontre mentionne aussi que l’ambassade du Burkina Faso et le CEF ont convenu de l’importance de cette mesure pour promouvoir l’éducation des ressortissants burkinabés au Canada.

Augmenter les inscriptions à l’école de Gravelbourg

En 2023, le directeur général du CEF, Ronald Ajavon, affirmait que l’École Mathieu de Gravelbourg avait un déficit annuel de 400 000 $.

En avril 2024, 45 élèves sont inscrits à l’École Mathieu, dont 40 viennent de l’étranger, selon les données fournies par le CEF. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour Claude-Jean Harel, les rabais offerts aux jeunes Burkinabés sont donc un moyen d’attirer plus d’élèves au sein de l’établissement gravelbourgeois.

 On a plusieurs élèves qui sont venus du Burkina Faso grâce à ce rabais-là. Le bouche-à-oreille s’est fait! Maintenant, il y a d’autres pays qui s’intéressent à ce qu’on fait, qui ont entendu parler de ce qu’on fait. Les élèves de ces pays s’inscrivent et passent à travers le processus d’inscription normal.

Une citation de Claude-Jean Harel, directeur de la vie étudiante et de l’éducation internationale.

En avril 2024, 45 élèves sont inscrits à l’École Mathieu, dont 40 viennent de l’étranger, selon les données fournies par le CEF.

Ces élèves viennent notamment du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso et du Burundi.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 11 avril 2024

TORONTO – Après s’être familiarisée avec sa nouvelle position d’adjointe parlementaire au ministre des Soins de longue durée et au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité, Natalia Kusendova assure qu’elle apportera les besoins des francophones auprès des ministres en charges de ces dossiers.

Natalia Kusendova est désormais la nouvelle adjointe parlementaire au ministre des Soins de longue durée et au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité. Archives ONFR

« Je suis prête », a-t-elle confié au micro d’ONFR, suite à sa nouvelle nomination comme assistante parlementaire au ministre Raymond Cho et au ministre Stan Cho.

Mme Kusendova change donc de domaine après avoir été adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, de 2020 à 2024. Cette dernière sera tout de même à l’aise dans ses nouvelles responsabilités puisqu’elle navigue dans le domaine de la santé depuis plusieurs années. Elle est d’ailleurs infirmière.  

« Je suis vraiment contente d’avoir été nommée dans ces portefeuilles, parce que, bien évidemment, j’ai les compétences, déjà en tant qu’infirmière, mais aussi parce que je connais bien le système de santé », a-t-elle déclaré.

La députée de Mississauga met en avant que, dans son rôle d’infirmière, elle est confrontée au continuum des soins de santé, ce qui constitue l’essence même des soins de longue durée. « À l’hôpital, je suis très souvent au contact de personnes qui viennent des établissements de soins de longue durée. Les patients viennent pour recevoir des traitements ou pour des urgences. »

Les deux ministres Cho ouverts aux francophones selon Natalia Kusendova

Bien que la députée admette que la question du français devrait être intégrée à toutes les politiques gouvernementales, elle explique que la présence de personnes parlant français et ayant une connaissance de la communauté apporte une dimension supplémentaire aux ministres dans l’élaboration de leurs plans.

« C’est aussi mon rôle de veiller à ce que nos politiques intègrent clairement une perspective francophone. »

Le ministre des Soins de longue durée, Stan Cho et Natalia Kusendova. Source : Facebook/ Stan Cho

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 9 avril 2024

Trois candidats croiseront le fer durant les élections de la présidence de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick qui auront lieu le 15 juin 2024 à Miramichi lors de la 51e Assemblée générale annuelle de l’organisme.

Une forte compétition s’annonce lors des élections de la SANB en juin. L’actuelle présidente par intérim Nicole Arseneau-Sluyter qui souhaite briguer le prochain mandat devra faire face à deux concurrents.

Il s’agit d’Éric Dow, un jeune chercheur universitaire, artiste et ancien employé de la SANB ainsi que Luc Desjardins, avocat et ancien maire de Petit-Rocher.

Si le poste de la présidence de l’organisme porte-parole des acadiens du Nouveau-Brunswick est si convoité, ce n’est pas seulement à cause de son prestige, mais c’est surtout en raison de l’importance de l’organisation et de son mandat.

Créée en juin 1973, la SANB a pour mandat de défendre et promouvoir les droits et les intérêts de la communauté acadienne et francophone dans l’unique province bilingue du Canada. Le nombre de ses membres dépasse 20 000 personnes. Un nombre d’adhérents que l’on trouve nulle part ailleurs dans la francophonie canadienne, vu le poids démographique important des acadiens au Nouveau-Brunswick.

Selon nos informations, la SANB organisera un débat pour donner une tribune aux trois candidats. À noter que le lieu et la date n’ont pas encore été fixés.

À suivre.

Biographie Luc Desjardins

Luc Desjardins est un avocat Acadien et homme politique né à Bathurst. Il réside à Belle-Baie au Nouveau-Brunswick. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales de l’Université de Moncton, d’une maîtrise ès Arts en sciences politiques de l’Université Laval et d’un baccalauréat en droit de l’Université de Moncton.

Après avoir été admis au Barreau du Nouveau-Brunswick en 1988, Luc Desjardins a travaillé comme avocat associé dans un cabinet juridique à Bathurst avant d’établir son propre cabinet en 1997. Au cours de sa carrière, il s’est spécialisé dans divers domaines du droit, y compris le litige civil, les droits constitutionnels et linguistiques, le droit des assurances, le droit municipal et le droit des successions.

Parallèlement à sa carrière juridique, Luc Desjardins a également été actif dans la politique locale. Il a occupé le poste de maire du village de Petit-Rocher de 2012 à 2021, et a été Président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick. En outre, il a été membre fondateur de l’Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick et membre fondateur, puis Président de l’Association des juristes d’expression française du Nouveau-Brunswick.

En dehors de ses activités professionnelles et politiques, Luc Desjardins s’intéresse aux actualités, à la lecture, au piano et aux sports.

Son engagement dans sa profession et dans sa communauté a contribué à faire de lui une figure respectée dans la province du Nouveau-Brunswick.

SANB

Biographie Nicole Arseneau-Sluyter

Nicole Arseneau-Sluyter est une femme Acadienne ayant travaillé dans les domaines de la finance et de la gestion. Née à Balmoral, au Nouveau-Brunswick, elle réside actuellement à Saint-Jean, toujours au Nouveau-Brunswick.Nicole a obtenu un baccalauréat en administration des affaires à l’Université de Moncton en 1983. Elle a consacré près de deux décennies à sa carrière, occupant des postes de responsabilité au sein du District Scolaire No. 52 et à l’Association de la Communauté Francophone de Saint-Jean.

Au District Scolaire No. 52, elle a travaillé comme préposée aux finances et au transport, tandis qu’à l’Association de la Communauté Francophone de Saint-Jean, elle a rempli le rôle de Directrice des Finances.En dehors de sa carrière professionnelle, Nicole a également été active dans le bénévolat, notamment en tant que participante aux Jeux de l’Acadie à Saint-Jean en 1996, 2010 et 2022, ainsi qu’à Dalhousie en 2004. Son engagement envers sa communauté locale s’est manifesté à travers ces initiatives.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, Nicole a été active dans le domaine associatif. Elle a occupé plusieurs postes au sein d’organisations telles que la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), où elle a été présidente par intérim et vice-présidente, ainsi que représentante régionale au sein du conseil d’administration depuis 2018.Nicole a pris sa retraite après avoir passé de nombreuses années à servir sa communauté et à occuper des rôles de leadership dans ses domaines d’expertise.

SANB

Biographie Éric Dow

Éric Dow est un chercheur, communicateur et artiste militant Acadien originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Il réside dans la région de Moncton/Dieppe depuis 15 ans. Traducteur de formation, Éric détient un baccalauréat en traduction de l’Université de Moncton et une maîtrise ès arts (traduction) de l’Université d’Ottawa. De 2017 à 2023, il a occupé le poste de Directeur des communications de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) où il a travaillé avec quatre différentes présidences.

Depuis septembre 2023, M. Dow poursuit des études doctorales (PhD) en Science du langage à l’Université de Moncton, se concentrant sur l’aménagement linguistique du territoire, les politiques linguistiques et les droits linguistiques en contexte minoritaire, notamment au sein des communautés francophones et autochtones des Provinces Atlantiques. Il bénéficie du soutien de la Fondation Baxter & Alma Ricard, qui octroie des bourses aux francophones canadiens en contexte minoritaire, ainsi que de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, lui permettant de participer à un programme de leadership.

Éric Dow s’investit dans la préservation des langues et des cultures minoritaires, et travaille à rapprocher culturellement et politiquement les nations Wabanaki et Acadiennes des Provinces Atlantiques dans ses activités artistiques et académiques. Il est également le chanteur principal et parolier du groupe folk acadien, Cy, avec lequel il a effectué des tournées dans diverses régions de l’Acadie, ainsi qu’au Québec, en Ontario, en France et aux États-Unis, recevant plusieurs prix et distinctions.

SANB

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 9 avril 2024

L’événement a pour thème « Je donne à la Fondation, j’appuie ma communauté ».

Depuis 1997, le Francothon récolte des dons pour soutenir les jeunes Fransaskois et aider à la réalisation de projets communautaires.
PHOTO : RADIO-CANADA

La 27e campagne de financement du Francothon se tiendra du 11 au 30 avril en collaboration avec la Fondation fransaskoise et ICI Saskatchewan.

Cette année, le thème de l’événement majeur est Je donne à la Fondation, j’appuie ma communauté.

Selon un communiqué publié mardi, le Francothon a pour objectif d’amasser de 65 000 $ à travers des dons.

Appuyer sa communauté est d’une importance fondamentale si l’on souhaite la faire rayonner, affirme le vice-président du conseil d’administration de la Fondation fransaskoise et porte-parole du Francothon 2024, Robert A. Cousin.

Le Francothon donne ainsi l’occasion idéale aux Fransaskois et aux Fransaskoises de renouveler leur engagement grâce à leurs dons et à leur contribution aux activités communautaires, ajoute-t-il.

J’appuie ma communauté en donnant à la Fondation. J’invite aussi tous les francophones et francophiles à donner généreusement, selon leurs moyens.

Une citation de Robert A. Cousin, porte-parole du Francothon 2024

Tout au long du mois d’avril, plusieurs activités à travers la province seront organisées pour rassembler les Fransaskois et les encourager à donner.

Ce sera notamment le cas à Regina, Saskatoon, Gravelbourg, Ponteix, Prince Albert et Zenon Park.

Voici la liste des activités communautaires :

  • Zenon Park : Souper chaud à l’École Notre-Dame-des-Vertus (17 avril)
  • Prince Albert : 5 à 7 (19 avril)
  • Ponteix : 5 à 7 (21 avril)
  • Saskatoon : ApéroFranco au Relais avec dégustation de vins et fromages (26 avril) et souper Saskcuisine (27 avril)
  • Regina : Brunch communautaire à saveur de cabane à sucre (27 avril)

Outre ces activités, le Centre éducatif Gard’Amis de Regina vendra des cartes à colorier et collectera des dons sur place entre le 9 et le 27 avril.

Par ailleurs, Radio-Canada organisera une émission de radio spéciale en direct devant public le samedi 27 avril de 11 h à 13 h. L’événement aura lieu au Bistro du Carrefour des plaines de Regina avec un brunch communautaire proposé par l’Association communautaire fransaskoise de Regina.

Cette émission spéciale sera présentée par Fred Harding, l’animateur de Point du jour, et sera réalisée par la Fransaskoise Gabrielle Lizée-Prynne.

C’est notre façon d’appuyer et d’encourager les efforts de la communauté. Le Francothon, c’est une occasion de donner pour faire rayonner la fransaskoisie, soutient le directeur à Radio-Canada des régions du Manitoba et de la Saskatchewan, François Tremblay.

Dans les semaines à venir, les Fransaskois ainsi que les francophiles de la province sont encouragés à soutenir les divers fonds auxiliaires de la Fondation fransaskoise en effectuant un don en ligne sur le site fondationfransaskoise.ca.

Depuis 1997, le Francothon récolte des dons pour aider à la réalisation de projets communautaires dans les communautés fransaskoises et pour donner un coup de pouce à la relève en offrant des bourses d’études.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 9 avril 2024

OTTAWA – L’ensemble des établissements postsecondaires francophones hors Québec ont porté plainte contre le fédéral, estimant qu’il a violé la Loi sur les langues officielles en n’excluant pas les francophones d’un plafond sur le nombre d’étudiants étrangers.

Ce dossier a été soulevé par l’IPFPC en comité parlementaire. Archives ONFR

« La loi est là pour être appliquée par tout le monde, y compris par IRCC, par le gouvernement du Canada. Si le gouvernement du Canada n’est pas foutu, d’appliquer sa Loi, je ne sais pas où l’on va », a vivement écorché le recteur de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, lors d’un comité sénatorial lundi soir.

En janvier, le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) Marc Miller avait annoncé qu’il instaurerait un plafond de deux ans sur le nombre de nouveaux étudiants étrangers à travers le pays. En Ontario, cela signifie que le nombre de nouveaux étudiants étrangers en 2024 sera de 141 000 alors qu’il était de 239 753 en 2023, soit une chute de 41 %.

Marc Miller
Crédit image : Stéphane Bédard

À travers le Canada, il s’agit d’une baisse de 28 % soit 291 914 permis qui seront délivrés cette année contre 404 668 en 2023.

Depuis cette annonce, les collèges et universités de la francophonie canadienne demandent au gouvernement fédéral d’exempter les francophones du plafond. Des institutions francophones de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et d’ailleurs au pays accusent à l’unisson Ottawa de ne pas respecter la nouvelle version de la Loi sur les langues officielles, modernisée en juin 2023.

« Au nom de ses membres, l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne a déposé une plainte au Commissariat aux langues officielles relativement à la décision d’instaurer un plafond (sur les étudiants étrangers) », a dit son directeur de la recherche stratégique, Martin Normand, devant un comité sénatorial lundi en compagnie de recteurs universitaires du pays.

Les 22 établissements postsecondaires blâment le fédéral d’avoir négativement impacté les minorités francophones et « de ne pas avoir pris en compte les besoins particuliers et la réalité distincte des communautés minoritaires linguistiques », comme l’exige la Loi.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 avril 2024

Dans le cadre de la 37e édition du Festival BD Québec, une rencontre littéraire animée par les illustratrices Camille Perron-Cormier du Nouveau-Brunswick et Michèle Laframboise de l’Ontario aura lieu ce samedi 13 avril 2024 à 11h45 au Centre de Congrès de Québec.

Affiche du festival

Le Festival Québec BD est de retour au Salon international du livre du Québec pour présenter les dernières nouveautés du 9e art et de ses créateurs.

Fait marquant de la 37e édition : le public québécois aura l’occasion de découvrir l’univers de la BD en milieu francophone minoritaire.

Organisée le samedi prochain à 11h45 par le Centre de la francophonie de l’Amérique (CFA), une rencontre littéraire sera animée par la franco-ontarienne Michèle Laframboise et l’acadienne Camille Perron-Cormier.

Les deux illustratrices discuteront de leur choix de créer en français dans un contexte franco-canadien et de la bande dessinée en tant que média pour promouvoir la lecture en français.

Michèle Laframboise goûte à toutes les saveurs de la crème glacée littéraire, avec une nette préférence pour la science-fiction et ses paradoxes. Le projet Ithuriel et Le secret de Paloma, publiés aux Éditions David, offrent des intrigues d’anticipation complexes
(source de la biographie : regroupement des éditeurs franco-canadiens)
Camille Perron-Cormier est née à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts et en design avec concentration en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais. De retour au Nouveau-Brunswick, elle fait du graphisme, de la récolte graphique et de l’illustration
(source de la biographie : regroupement des éditeurs franco-canadiens)

Notons, par ailleurs, que la rencontre aura lieu à scène Québec BD au Stand 106 du Salon international du livre de Québec.

« De par notre mission, nous sommes fiers de soutenir l’organisation de cet événement et d’offrir tout au long de l’année des espaces de découvertes et de dialogues avec des intervenantes et intervenants de la francophonie d’ici et d’ailleurs, enrichissant ainsi la diversité culturelle tout en valorisant notre belle langue française », lit-on dans l’invitation du CFA.

Crée en 2006 et opérationnel depuis 2008, le CFA a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Relevant du gouvernement du Québec, le CFA concrétise sa mission à travers une pléthore de programmes et de projets.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 8 avril 2024

Non seulement le genre ne se démode pas, mais gagne en popularité, selon les musiciens.

Charlotte LeBlanc
PHOTO : RADIO-CANADA / KYLE MOONEY

Un genre musical ancré dans la tradition, mais toujours fort populaire est célébré ces jours-ci à Terre-Neuve-et-Labrador.

L’édition 2024 de la remise de prix annuelle Canadian Folk Music Awards a lieu dans la capitale de la province, Saint-Jean. Du 3 au 7 avril, une variété de concerts était au programme.

L’événement a attiré des musiciens de partout au pays, dont des francophones, qui sont une dizaine à être en nomination.

Même si le folk figure parmi les plus anciens genres de musique moderne, il n’a pas perdu la faveur des jeunes musiciens, et a même gagné en popularité dans les 10 ou 15 dernières années.

Pour André Lavergne, du groupe gaspésien Dans l’Shed, finaliste pour le prix des auteurs-compositeurs francophones de l’année, le genre ne peut pas vieillir.

Dans l’Shed lors du lancement de leur album Gaspericana en 2017.
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le folk ressort tout le temps parce que c’est une musique qui ne se démode pas, dit-il. Une nouvelle saveur, c’est le fun, mais c’est rare que ça reste dans le temps.

Éric Dion, l’autre membre du duo, a été attiré par la beauté et la simplicité du folk.

Pour moi, c’est la sincérité, puis les textes aussi. C’est un niveau très, très élevé de musicalité, de dextérité, mais de sincérité incroyable aussi, dit-il.

La Franco-Manitobaine Jocelyne Baribeau classe sa musique dans le folk alternatif. Elle joue depuis son enfance. C’est une musique qui prône l’unité, déclare-t-elle, et un son qui entraîne et rassemble le public.

C’est vraiment des histoires qui rassemblent. C’est souvent les histoires d’un peuple, d’une culture, des histoires d’amour, de tradition, de racines, explique-t-elle.

« Ça fait du bien pour l’âme et on a besoin de ça », dit la musicienne Jocelyne Baribeau. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / DENIS CHAMBERLAND

L’ambiance familiale dégagée par ce style musical rehausse l’expérience, renchérit le multi-instrumentiste Robin LeBlanc. Il parle d’une ambiance familiale.

On vit un moment, comme dans une grande cuisine, mais c’est une salle de spectacle, illustre-t-il.

La famille LeBlanc, un groupe de Bathurst au Nouveau-Brunswick qui est ancré dans les traditions acadiennes et celtiques, est composée des parents Robin et Rebecca et de leurs trois filles, Charlotte, Mélodie et Rosalie.

La famille LeBlanc est de Bathurst au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / KYLE MOONEY

Pour leur performance sur l’album Perdrais-je mon temps…Would I be losing my time, les trois adolescentes sont en nomination cette année aux Canadian Folk Music Awards dans la catégorie Jeunes artistes de l’année.

Les autres finalistes sont Abigale (pour l’album Different Roads), Fiddelium (Lit Up), Mia Kelly (Garden Through the War), Paige Penney (Game Changer) et The Trilogy (Irish Millie).

C’est vraiment impressionnant de voir que le folk est vivant dans la jeunesse parce qu’on voit moins ça, au Nouveau-Brunswick, dit la violoniste Charlotte LeBlanc.

Jocelyne Baribeau constate un intérêt croissant envers la musique folk partout au pays et ne s’en étonne pas.

Ça fait du bien chanter, bouger, dit-elle. Ça fait du bien pour l’âme et on a besoin de ça, je pense.

Les francophones nommés aux Canadian Folk Music Awards 2024

Auteur-compositeur(s) francophone de l’année :

Aleksi Campagne – For the Giving / Sans rien donner

Catherine Durand – La maison orpheline

Dans l’Shed – La nouvelle saison

Marie-Ève Laure – Reviens

Veranda – Là-bas

Artiste de la relève de l’année : La Déferlance – Le feu aux poudres

Album traditionnel de l’année : La Déferlance – Le feu aux poudres

Chanteur traditionnel de l’année : François-Félix Roy – Peines perdues

Auteur-compositeur autochtone de l’année : Willows – Maison vent

Groupe de l’année : Genticorum – Au coeur de l’aube

Groupe vocal de l’année : Musique à bouches – Il est grand temps

D’après le reportage de Kyle Mooney

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 5 avril et mis à jour le 7 avril 2024

OTTAWA – Depuis 2019, un groupe de parents s’engage activement en faveur de l’établissement d’une école francophone dans le centre-ville de la capitale. En réponse à cette demande, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) a officiellement soumis une requête au programme des immobilisations prioritaires du gouvernement provincial afin de démarrer la construction de cette école tant attendue.

Le rassemblement pour la nouvelle école. Crédit image: Lila Mouch

La réponse du gouvernement de l’Ontario devrait tomber durant le mois d’avril. Ce qui est attendu est un financement accordé pour la construction d’une école secondaire pouvant accueillir plus de 1000 élèves.

Mercredi soir, dans le quartier de la Petite Italie, de nombreux parents d’élèves du centre-ville se sont réunis pour discuter de ce projet. Près d’une quarantaine de parents, ainsi que le député provincial d’Ottawa-Centre, Joël Harden, le député fédéral d’Ottawa-Centre, Yasir Naqvi, le conseiller scolaire Joël Beddows et une grande partie de l’équipe du CEPEO, ont exprimé tour à tour l’urgence de disposer d’une école le plus rapidement possible.

Devant la foule de parents, Yasir Naqvi a exprimé son intention d’appuyer ce dossier qui lui est très important. « Mes enfants ont accès à une éducation francophone et il leur faudra continuer cette éducation », a-t-il dit en français.

Le député fédéral Yasir Naqvi veut travailler main dans la main avec le député provincial Joël Harden pour faire avancer le dossier de l’école. Crédit image : Lila Mouch

« C’est un droit de la Charte canadienne, a-t-il ajouté. Il faut sécuriser une parcelle de terrain et je vais appuyer le CEPEO et m’entretenir avec la Commission de la capitale nationale (CCN) au sujet des Plaines LeBreton. »

Si Les Plaines LeBreton semblent être une option plutôt viable, Jennifer Larocque, mère de famille et membre du regroupement pour une école secondaire au cœur du centre-ville, explique l’engouement autour de cet espace.

« Le terrain permet de rêver, parce que c’est un développement au cœur du centre-ville qui hébergera des sites importants, possiblement un nouvel aréna pour les Sénateurs d’Ottawa, la nouvelle bibliothèque municipale, de nouvelles constructions novatrices, alors c’est la promesse d’un lieu dynamique, le tout à proximité de deux bouches sur la voie du train léger. »

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Frédéric Cammarano, publié le 4 avril 2024

La population vieillit rapidement en Atlantique. ICI Acadie vous présente cette semaine une série de reportages sur cet enjeu crucial.

Régina Robichaud devant son piano sur lequel est posé une photo de son mari.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

La liste de foyers de soins sélectionnés par Régina et Omer Robichaud était bien courte. Ils avaient établi plusieurs critères, mais le plus important était de pouvoir vivre en français, même si cela voulait dire attendre.

Après neuf mois, ils se sont installés au Faubourg du Mascaret, l’un des rares foyers de soins désigné francophone de la région de Moncton. C’est un choix que Mme Robichaud ne regrette pas.

Les farces qu’on se raconte, des histoires, les jokes-là, ça se traduit pas là. Ça ne sonne pas bien en anglais, explique Régina Robichaud.

En fait, selon la femme de 78 ans, pouvoir vivre en français en foyer de soins allait tellement de soi qu’elle et son mari n’ont même jamais discuté de la question.

Longue attente

Pour pouvoir obtenir une place dans ce foyer de soins, il aura fallu de la patience et quelques sacrifices.

Tout débute en février 2020 lorsqu’Omer Robichaud subit trois accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois. Il est alors placé en attente d’une place en foyer de soins au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont.

Tous les jours, Régina Robichaud lui tient compagnie, puis rentre chez elle le soir pour y jouer du piano et réussir à traverser cette attente difficile. La mélomane possède un large recueil de pièces musicales, presque toutes en français.

Un extrait du recueil de Régina Robichaud
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Je m’assoyais au piano, puis je remercie Donat Lacroix qui venait de sortir un nouveau recueil de chants et je passais d’un couvert à l’autre avec les belles mélodies de Donat Lacroix , explique-t-elle.

Musique et déménagement

Pour faciliter l’entrée au Faubourg du Mascaret de son mari, Régina Robichaud a accepté d’y emménager aussi.

Même si j’ai trouvé ça difficile de prendre la décision, je n’avais pas de choix, dit-elle. Elle précise néanmoins qu’elle a posé une condition, celle d’apporter son piano, question d’avoir avec elle à la fois sa passion, sa culture et sa langue et ainsi faciliter cette transition.

Il faut dire que c’est grâce aux chansons françaises que le couple s’est rencontré au milieu des années 1960, dans une chorale acadienne plus précisément.

La musique ne les a ensuite plus jamais quittés. Lors des fêtes de famille, lui jouait de l’harmonica et elle, de l’accordéon.

Sur cette photo, Régina Robichaud joue de l’accordéon (à droite). À côté d’elle, Omer Robichaud joue de l’harmonica.
PHOTO : RADIO-CANADA

Un objectif en tête

Régina Robichaud reconnaît que l’attente de neuf mois en 2020 n’a pas été facile, en pleine pandémie de COVID-19.

Elle note que le couple n’a jamais perdu de vue son objectif de vivre dans ce foyer francophone, qui était alors en construction. Il n’a jamais non plus considéré d’autres options pour espérer accélérer le processus, voire le simplifier.

Ces deux décorations sont accrochées dans l’appartement de Régina Robichaud, l’une porte son nom de naissance et l’autre le nom qu’elle porte aujourd’hui.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Il y a question de fierté. Les mononcles, les matantes… tout le monde est francophone. On a quelques anglophones parmi la famille aussi, mais ça va de soi que tout se passe en français. Nos chansons, quand on fait nos sing along, on met quelques chants anglais pour nos beaux-frères, etc., explique-t-elle.

Régina et Omer Robichaud
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Le Faubourg du Mascaret se trouve aussi tout près de l’Université de Moncton, à laquelle le couple est étroitement lié. Lui, doyen en éducation pendant de nombreuses années et elle, professeure en nutrition et études familiales. Le foyer abritait aussi déjà certains amis.

Le poids de devenir proche aidante

Omer Robichaud entre finalement au foyer de soins en novembre 2020.

Au fil des mois, l’aide que Régina Robichaud doit fournir à son mari est de plus en plus importante.

Par exemple, il aimait beaucoup les croustilles, mais il était devenu très compliqué pour lui de manger lui-même.

Je mettais le morceau de chips dans sa main, puis là, il essayait. Il essayait. Ça a pris plusieurs semaines avant qu’il réussisse, mais, vers la fin, il pouvait manger lui-même, raconte-t-elle.

Cette photo d’Omer Robichaud est posée sur le piano de Régina Robichaud.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC CAMMARANO

Omer Robichaud est décédé en 2021 environ un an après être entré au foyer de soins.

Régina Robichaud ne regrette aujourd’hui rien de cette longue attente pour obtenir une place dans le foyer de soins francophone de leur choix, ni de cette période même si elle a été particulièrement difficile de son propre aveu.

Faut reconnaître qu’être proche aidant, c’est très demandant, c’est très exigeant physiquement du point de vue santé. On se rétablit et on le fait. On va au devoir. Surtout quand ton mari dit : « Je sais pas ce que je ferais si tu étais pas là », dit-elle.

La fin de vie, on peut la faciliter, on peut la rendre un peu plus vivable si on peut dire, conclut Régina Robichaud.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 4 avril et mis à jour le 5 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

En ce début de mois d’avril, la culture francophone de l’Ontario et d’ailleurs brille de mille feux en films, humour et théâtre. Cette semaine, des pièces de théâtre qui donnent à réfléchir sont à l’affiche, ainsi que des fous rires grâce au cinéma et à un stand-up humoristique.

Crédits image: Chapka Films et Wild Bunch

Films

Petit jésus de Julien Rigoulot au Sudbury Indie Cinema

Le Sudbury Indie Cinema propose cette semaine une comédie franco-canadienne réalisée par Julien Rigoulot. L’histoire tourne autour de Jean, un homme désespérément convaincu que son fils est une sorte de messie après l’avoir vu ressusciter leur chien. Excentrique et décalé, Jean poursuit sa quête de convaincre le reste de son entourage.

Crédit image : Chapka Films et Wild Bunch

Sudbury, le 5 avril. Détails et billets sur le site du Sudbury Indie Cinema.

Humour

Gala humour avec Evelyne-Roy Molgat

Du côté de Barrie, la Clé, un organisme sans but lucratif offrant de multiples services aux francophones et francophiles du comté de Simcoe, fait exceptionnellement d’une pierre trois coups dans le cadre de son Gala humour qui fera briller non pas deux, mais trois comédiens en pleine ascension dans leurs régions respectives. Cette soirée stand-up compte mettre en avant les talents de la Franco-Ontarienne Evelyne Roy-Molgat, également animatrice de la soirée, de Lucas Boucher, comédien provenant de Québec et ceux du Néo-Brunswickois, Thomas Lapointe.  

Crédit image : Groupe Phaneuf

Barrie, le 5 avril. Détails et billets ici.

Théâtre

M’appelle Mohamed Ali à la Nouvelle Scène Gilles Desjardins

Armé d’un scénario rédigé par la plume tranchante de l’auteur congolais, Dieudonné Niangouna, une troupe d’acteurs noirs du Théâtre de la Vieille 17, s’empare de la scène ottavienne pour raconter l’histoire du célèbre boxeur et activiste politique, Mohamed Ali. Un parcours puissant et toujours d’actualité, cette interprétation établit des parallèles avec la lutte actuelle pour la justice raciale, tant sur scène qu’en dehors.

Crédit image : Yves Renaud

Ottawa, le 6 avril. Détails et billets sur le site de la Nouvelle Scène Gilles Desjardins.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 avril 2024

Organisé en collaboration avec I’Université d’Ottawa, le 91e Congrès de I’Acfas se déroulera du 13 au 17 mai 2024 dans la capitale fédérale sous le thème « Mobiliser les savoirs en français ».

Le 90e Congrès de l’Acfas à Montréal en mai 2023 – Gracieuseté

6000 chercheurs francophones en provenance du Québec, du Canada et de l’international. C’est le nombre moyen des participants au Congrès annuel de l’Acfas, le plus grand rassemblement de scientifiques francophones dans le monde.

Le plus grand rassemblement de chercheurs dans la francophonie

Au menu de l’événement : colloques, communications libres, activités spéciales et Science-moi!, une activité grand public.

Présentée sous un format hybride alliant présentiel et virtuel, la programmation du 91e Congrès de l’Acfas est à la fois dense et variée avec pas moins 220 colloques scientifiques, 450 communications libres ainsi qu’une dizaine d’activités spéciales et une dizaine d’activités Science-moi!.

« Le congrès annuel de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. », peut-on lire sur le site web de l’Acfas.

Notons, par ailleurs, que les activités sont multidisciplinaires et couvrent une très large éventail de discipline scientifiques comme la médecine et les sciences de la santé, les sciences humaines ou appliquées.

Le dimanche 12 mai 2024, les rues d’Ottawa seront le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec des chercheuses passionnées lors de l’activité Science-moi!

Fondée en 1923 sous le nom d’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, l’organisme a été renommé Association francophone pour le savoir entre 2001 et mai 2019.

Depuis mai 2019, l’Association se dénomme tout simplement Acfas. Basé à Montréal, l’organisme dispose de 6 antennes régionales au Canada ainsi que 6500 membres actifs et 600 bénévoles issus de 32 pays.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 4 avril 2024

À Fort McMurray, jeudi matin, le gouvernement de l’Alberta a officialisé le financement pour la construction de nouvelles écoles francophones un peu partout dans la province.

L’École Boréale, à Fort McMurray, recevra du financement pour la construction d’un nouveau bâtiment qui permettra d’accueillir des élèves de la prématernelle à la douzième année.
PHOTO : RADIO-CANADA / JAMIE MALBEUF

Au total, huit projets scolaires francophones recevront du financement, notamment pour construire des écoles toutes neuves, concevoir des établissements potentiels ou entamer la planification d’une nouvelle école.

L’heure était aux réjouissances dans la communauté francophone, notamment pour Mathieu Cayouette, parent d’un enfant qui fréquente l’École Boréale. Il s’agit d’un établissement qui recevra du financement pour un nouveau bâtiment qui permettra d’accueillir des élèves de la prématernelle à la douzième année.

On était très excités [lorsque] l’annonce avait été faite, mais être dans la salle à voir le gouvernement de l’Alberta venir nous parler en français pour nous faire l’annonce officiellement était extrêmement émotionnel pour beaucoup de personnes dans la salle, dit-il.

Il ajoute qu’il est ravi d’avoir le soutien de la province et du ministère de l’Éducation.

L’ancienne présidente du conseil des parents de l’École Boréale, Melissa LaRose, indique que le projet de l’École Boréale est important pour les familles qui parlent français, qui veulent un service d’éducation pour être capables de partager cette culture avec leurs enfants.

À l’heure actuelle, les élèves de l’École Boréale doivent fréquenter deux établissements pour compléter leur parcours scolaire. L’école recevra toutefois du financement pour un nouveau bâtiment qui accueillera des élèves de la prématernelle à la douzième année.

Lors de la conférence de presse, le ministre de la Technologie et de l’Innovation de la province, Nate Glubish, a rappelé l’importance de financer des projets d’écoles scolaires.

L’une des choses que j’ai apprises au cours des dernières années est l’importance pour les familles francophones d’avoir accès à une éducation francophone équivalente à [celle des] anglophones.

Une citation de Nate Glubish, ministre de la Technologie et de l’Innovation de l’Alberta

Il s’agit d’un droit ancré dans la Charte des droits et libertés, et nous devons donc travailler ensemble pour augmenter le nombre d’écoles francophones dans toute l’Alberta.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 3 avril 2024

L’édition 2024 du Festival boréal comptera sur des têtes d’affiche canadiennes tirées des sphères indie rock et R&B.

L’artiste Dayv Poulin (gauche) a diverti le public lors du dévoilement de la programmation du prochain Festival boréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

La directrice générale du Festival, Tessa Balaz, estime que le prochain Festival sera le plus fort depuis la création de l’événement en 1972.

Plus de 40 artistes se livreront sur scène sur une période de quatre jours, du 4 au 7 juillet.

La Reine du R&B canadien, Jully Black, lancera les festivités le 4 juillet. Elle a cumulé plusieurs prix Juno et Gemini au fil de sa carrière, en plus d’être membre de l’Allée des célébrités canadiennes.

Elle a également fait les manchettes l’an dernier pour avoir modifié les paroles de l’hymne national du Canada lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basketball.

La chanteuse Jully Black a créé une controverse en altérant les paroles de l’hymne national canadien lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basket-ball disputé à Salt Lake City, en Utah, en 2023. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / TIM NWACHUKWU

Le groupe indie rock alternatif torontois July Talk, trois fois lauréat du prix Juno d’album alternatif de l’année, suivra le 5 juillet.

Le lendemain soir, le Festival propose un autre géant de l’indie canadien : The Rural Alberta Advantage.

Le groupe, qui célébrera ses 20 ans en 2025, figurait sur la longue liste des finalistes au prix Polaris en 2011 grâce à son deuxième album, Departing.

Tim Baker sera chargé de clore le Festival le 7 juillet. L’ancien membre du groupe Hey Rosetta compte plusieurs nominations aux prix Junos et Polaris et est en lice pour six prix aux prochains prix East Coast Music.

La diversité est également à l’avant-plan de la programmation avec, entre autres, la présence de l’artiste autochtone des Six Nations DJ Shub, du canado-mexicain Boogat, de la Franco-manitobaine Willows et du groupe multiethnique torontois Moskitto Bar.

Une place a aussi été réservée pour le Nord de l’Ontario. Les Sudburois Edouard Landry, Dayv Poulin, le duo Jacinthe Trudeau et Jeff Wiseman et le groupe Chanelle Albert & The Easy Company de même que Jamie Dupuis, de New Liskeard, seront de la programmation.

Sur son site web, le Festival boréal indique vouloir dévoiler plus de détails sur les activités à venir d’ici 48 heures.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original