Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 9 mars et mis à jour le 11 mars 2024
[LA RENCONTRE D’ONFR]
TORONTO – Derrière les films de Denis Villeneuve se trouvent des personnes clés qui ont façonné ses univers. Parmi eux, il y a l’artiste storyboard Sam Hudecki, fidèle complice du réalisateur québécois depuis qu’il s’est lancé dans le cinéma anglophone. Travaillant avec Denis Villeneuve depuis plus d’une décennie, Sam Hudecki se dévoue maintenant à l’épopée futuriste Dune de Frank Herbert, aux côtés d’un des plus grands réalisateurs de sa génération.
« Vous êtes né à Toronto et êtes bilingue. Quelles sont vos racines francophones?
C’est le côté de ma mère qui a des origines francophones de l’île d’Orléans, au Québec. Elle est née à Hamilton de parents québécois mais, quand elle était jeune, c’était très mal vu de parler en français. Donc, la langue s’est perdue avec le temps dans ma famille, mais ça a toujours été important pour moi de redécouvrir mes racines francophones. J’ai fréquenté les écoles d’immersion, mais c’est vraiment mon temps au Québec qui a ravivé cette flamme de vouloir parler en français.
Qu’est-ce qu’un artiste storyboard?
C’est un processus qui commence assez tôt dans la production d’un film. Le storyboard arrive au moment où le scénario est prêt. C’est une manière de traduire les mots en images pour expliquer visuellement la mise en scène de l’histoire. Je travaille beaucoup avec le directeur artistique, Patrice Vermette et, bien sûr, Denis Villeneuve.
Qu’on soit à distance ou qu’on ait l’occasion d’être dans la même ville, nous passons des jours à réfléchir au concept qu’il souhaite concrétiser. Ça devient un très beau processus parce qu’on part essentiellement d’une toile vierge. La capacité de Denis à conserver autant d’images dans sa tête est impressionnante. Bien que nous continuions à développer les dessins au fur et à mesure de la production, ses idées initiales sont toujours suffisamment précises pour que l’équipe comprenne ce qu’il veut.
Alors que la Journée internationale de la Francophonie approche, c’est l’occasion parfaite de se tremper un orteil dans la mer d’activités culturelles offertes en français en Ontario. Et pourquoi ne pas y emmener un ami anglophone? Certains organismes présentent leurs activités avec des surtitres anglais afin d’en faciliter l’accès.
Communauté
Semaine de la Francophonie de Toronto
La ville Reine embarque dans le train du Mois de la Francophonie avec la Semaine de la Francophonie de Toronto, qui se déroule du 18 au 24 mars. Un calendrier est disponible pour découvrir toutes les activités, dont certaines sont organisées par des organismes déjà très actifs. On retrouve, par exemple, un marathon de films francophones et une pièce de théâtre à l’Alliance française Toronto, une soirée de la Ligue d’improvisation francophone (LIF) et une soirée Franc’Open Mic.
Le Théâtre français de Toronto présente également le spectacle solo de Jocelyn Sioui, Mononk Jules. L’artiste y raconte le combat de son grand-oncle Jules Sioui, qui s’est battu pour l’indépendance des Premières Nations. Des activités de médiation culturelle sont organisées autour du spectacle. Le 19 mars, il y aura un déjeuner-conférence du Club canadien de Toronto pour discuter de francophonie pancanadienne avec Danièle Henkel et Karl Blackburn.
Le Festival des sucres du Muséoparc Vanier aura lieu du 18 au 24 mars. En plus de la tire sur la neige et des activités familiales, il sera possible d’assister à plusieurs prestations artistiques et musicales les 23 et 24 mars. Makhena, Siaka Diabaté, Sophie D’Orléans et Louis Racine se produiront le samedi 23 mars. Le lendemain, ce sera le tour de Chantale Trottier, Sugar Crush, Monette et WISE Atangana.
Dans le cadre du Mois de la Francophonie et du congé de mars, l’autrice et poétesse Marie Célie Agnant donnera un atelier d’écriture à la Bibliothèque publique d’Ottawa vendredi à 13h30. Les participants de 8 à 11 ans créeront un conte collectif en compagnie de celle qui a reçu le Prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec, en 2007.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Vincent H. Turgeon, publié le 13 mars 2024
Ce mercredi devait se tenir le populaire festival scolaire Francofièvre, organisé par l’Association jeunesse fransaskoise. Or, faute de rassemblement en raison des moyens de pression exercés par les enseignants de la Saskatchewan, les célébrations ont dû prendre une forme virtuelle.
La Francofièvre ne s’est pas passée comme on l’espérait, mais on est capable de présenter une formule différente, explique l’agent des communications de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) et directeur artistique du festival, Shawn Jobin.
En conflit avec le gouvernement provincial depuis plusieurs mois, le syndicat des enseignants a annoncé vendredi dernier que l’ensemble de ses membres ne participeraient pas aux activités parascolaires le 13 mars. Les enseignants n’auraient donc pas pu accompagner leurs élèves à la Francofièvre.
On était en mode réaction et action rapidement, raconte Shawn Jobin.
Loin de vouloir annuler les festivités, l’AJF a choisi de se tourner vers une captation du spectacle de Missy D, LeFLOFranco et Super Plage. Le tout s’est déroulé dans le grand théâtre du Conexus Arts Centre de Regina, permettant ainsi à l’équipe de profiter des projecteurs de la salle et d’avoir les meilleures conditions possibles au tournage.
On a décidé de profiter du fait que plusieurs artistes s’étaient déplacés pour venir à Regina pour quand même présenter et donner quelque chose aux élèves, ajoute le directeur artistique du festival.
Bien que le spectacle ait dû avoir lieu devant une salle pratiquement vide, Missy D souligne que l’énergie d’un vrai concert était tout de même au rendez-vous.
Je suis super contente! L’énergie était là!, se réjouit l’artiste vancouvéroise.
Même son de cloche du côté de Shaun Pouliot, musicien accompagnateur de Super Plage, qui promet aux élèves des moments festifs de danse et de laisser-aller.
Organisé sous le thème de la plage, l’AJF espère rendre disponible l’enregistrement du concert d’ici la fin du mois de mars, soit le mois de la francophonie. Les élèves pourront y accéder à l’aide d’un mot de passe qui sera remis aux différentes écoles participantes.
Voir le verre à moitié plein
Au moment de l’annulation du rassemblement, plus de 1500 adolescents étaient déjà inscrits à la Francofièvre 2024.
Contacté vendredi passé par Radio-Canada, le directeur général de l’AJF, Julien Gaudet, demeurait optimiste face à la situation.
Au moins, de cette façon-là, un maximum de jeunes pourra y participer, expliquait-il, reconnaissant tout de même que la situation n’était pas idéale. On pourra aussi rouvrir les inscriptions si jamais des écoles veulent [utiliser] l’enregistrement. On envisage qu’au-delà de 2000 jeunes pourront bénéficier de l’enregistrement et de la version virtuelle.
En plus des concerts, des activités parallèles sont habituellement organisées durant l’événement. L’année dernière, des cours de tam-tam, des simulations de jeux vidéo, de la peinture sur la peau et des jeux gonflables étaient notamment offerts aux élèves.
SUDBURY – La situation évolue dans le dossier de l’Université de Sudbury. ONFR a appris que l’établissement signera un protocole d’entente avec l’Université d’Ottawa, qui offrira ainsi de sa programmation à l’Université de Sudbury dès 2025.
L’information devrait être rendue publique aujourd’hui lors d’une conférence de presse prévue dans les locaux de l’Université de Sudbury, en compagnie de hauts dirigeants de l’Université d’Ottawa (U d’O).
Il demeure encore plusieurs incertitudes comme l’identité des cours ou des programmes qui seront offerts à Sudbury ou encore si ce sont des diplômés de l’Université de Sudbury ou de l’U d’O qui seront décernés aux étudiants. Mais le protocole d’entente que signeront les deux établissements devrait signifier que des cours en français seront offerts à des étudiants sur le campus de l’Université de Sudbury.
L’établissement de langue française du Nord de l’Ontario avait essuyé un refus du gouvernement Ford en juin 2023 dans sa quête de devenir une institution autonome. Plus tard en novembre 2023, un rapport commandé par le gouvernement de Doug Ford émettait des recommandations sur l’avenir financier du postsecondaire en Ontario, notamment celui des établissements de langue française.
On y évoquait alors la possibilité de la création d’un consortium de tous les établissements postsecondaires francophones et bilingues de la province chapeauté par l’Université d’Ottawa.
La récolte de la sève est déjà terminée à l’érablière du Franco-Ontarien Rob Nadeau à Ruscom Station, dans le sud-ouest de la province. Sa ferme aura obtenu « la moitié de la récolte » de l’année dernière, a indiqué l’acériculteur à l’émission Y a pas deux matins pareils.
Rob Nadeau est habituellement en mesure de récolter de la sève pendant quatre, cinq, voir six semaines, comme ce le fut cas l’année passé. Mais en 2024, c’est maintenant terminé, témoigne-t-il.
La chaude température des derniers jours dans la région a été moins qu’idéale. C’était vraiment l’été ici, résume-t-il.
Quand [les érables] bourgeonnent fortement, les bourgeons doublent en grosseur et d’habitude la sève n’est plus bonne, et c’est ça qui nous est arrivé cette année.
Une citation de Rob Nadeau, producteur de sirop d’érable à Ruscom
L’acériculteur craint des températures douces à l’avenir. J’ai vraiment peur, confie-t-il. On aura toujours de la sève, mais ca se peut qu’on aura pas de la sève en quantité comme on a déjà vu, dit-il.
Au Québec aussi la saison des sucres est hâtive cette année : les érablières ont amorcé la production trois semaines à l’avance, partout dans la province.
L’Ontario a produit environ 4,5 % du sirop d’érable canadien en 2022.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 13 mars 2024
Le Franco Fest promet aux résidents de la capitale de la Colombie-Britannique une véritable immersion dans la culture francophone du 11 au 16 mars 2024 à l’occasion du mois de la francophonie.
Le Franco Fest bat son plein à Victoria. À l’image d’autres événements à l’occasion du mois de la francophonie, ce festival organisé par la société francophone de victoria vise à célébrer la culture Franco-Canadienne.
Tout au long de la semaine du 11 au 16 mars, le Franco Fest propose au public des activités originales et variées. De la littérature, en passant par la chorale, la dance ou la gastronomie, les festivaliers auront l’embarras du choix.
Active depuis 1941 sous différents noms, la Société francophone de Victoria organise le Franco Fest depuis plusieurs années.
L’organisme a pour mandat de promouvoir, de représenter et de défendre la langue française et la culture francophone du Grand Victoria.
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RADIO-CANADA – Coralie Hodgson, publié le 12 mars 2024
La francophonie est à l’honneur mardi à Regina. Un lever du drapeau fransaskois a eu lieu devant l’hôtel de ville de Regina au cours de la matinée. Cet événement a été suivi par la proclamation des Rendez-vous de la francophonie au Palais législatif.
Des membres de la communauté fransaskoise se sont rassemblés pour assister au lever du drapeau devant l’hôtel de ville de Regina.
C’est important de rappeler aux gens […] que l’on contribue aussi à la vie communautaire de Regina, et pas juste à notre petit groupe de francophones, a affirmé Lisette Marchildon, présidente de l’Association communautaire fransaskoise de Regina.
Cette dernière a prononcé un discours lors de l’événement, de même que la mairesse de Regina, Sandra Masters, et la représentante de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) pour la région de Regina, Annie Audet.
La communauté francophone de Regina est incroyablement forte et en pleine croissance. […] Nous voulons nous assurer que nous nous connectons et que nous célébrons la contribution politique, sociale, économique et culturelle de la communauté francophone, a affirmé Sandra Masters, en entrevue.
Il était prévu que des élèves fransaskois participent à l’événement, mais cela n’a pas été possible en raison de la suspension des activités parascolaires dans la province mardi.
Proclamation des Rendez-vous de la francophonie
À midi, la ministre provinciale responsable des Affaires francophones, Laura Ross, a officiellement désigné le mois de mars comme étant Les Rendez-vous de la Francophonie 2024 lors d’une cérémonie au Palais législatif.
Cet événement annuel pancanadien est célébré cette année sous le thème: Découvrir aux éclats.
En ce mois de mars, nous encourageons fortement les résidents de la Saskatchewan à en apprendre plus sur le patrimoine culturel unique et profond bâti par notre communauté fransaskoise , a affirmé Laura Ross.
Lors de la cérémonie, le président de l’ACF, Denis Simard, ainsi que la présidente du Conseil culturel fransaskois, Anne Brochu Lambert, ont également prononcé des discours.
L’événement a aussi été l’occasion de souligner les 50 ans du Conseil culturel fransaskois.
Une courte prestation musicale a également été offerte par l’artiste fransaskoise Alexis Normand.
Des événements sont offerts dans la province dans le cadre des célébrations, et incluent entre autres des représentations musicales, une cabane à sucre et un tournoi de curling.
Le calendrier des Rendez-vous de la Francophonie est disponible sur le site www.rvf.ca.
Avec les informations de Sacha-Wilky Merazil et Anne-Frédérique Tremblay
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RADIO-CANADA – Étienne Lajoie, publié le 11 mars 2024
Le Centre francophone du Grand Toronto (CFGT) a proposé plusieurs endroits où pourraient être aménagés des lieux rassembleurs pour les francophones de la Ville Reine. Les recommandations sont issues d’une étude commandée par Patrimoine canadien.
Le département fédéral a octroyé 100 000 $ à l’organisme francophone en janvier 2023 pour qu’il réalise une étude de faisabilité sur le besoin d’un centre communautaire rassembleur pour les Franco-Torontois.
L’étude du consultant Joël Marier a permis de dégager certaines options de sites, a expliqué la directrice générale du CFGT, Florence Ngenzebuhoro.
Elle n’a pas voulu en dire davantage sur les options, affirmant que les partenaires dans le projet exigent la confidentialité.
Vu le vaste territoire de la Ville de Toronto, Florence Ngenzebuhoro a toutefois glissé que l’idée serait d’avoir quelques noyaux ou quelques points de rassemblement qui seraient liés par un accord de partage de salles.
Le Centre francophone a entrepris l’étude avec l’hypothèse qu’un lieu rassembleur était nécessaire. Par contre, on ne savait pas ce que la communauté voulait et c’est ça qui nous a pris du temps. On a pris le temps de parler à la communauté, on a posé des questions, dit Florence Ngenzebuhoro.
L’étude et les échanges avec les organismes communautaires qui ont contribué à sa préparation ont permis de conclure que la communauté veut entre autres un endroit inclusif et multifonctionnel, selon la directrice générale, qui n’a pas donné accès à l’étude.
Deux projets différents
D’après la représentante de l’organisme francophone, qui quittera d’ailleurs son poste à la fin du mois, un lieu rassembleur né des recommandations de cette étude ne verra pas le jour avant trois à cinq ans.
La communauté franco-torontoise attend depuis plusieurs années la création d’un centre, d’un carrefour ou d’une maison qui pourrait agir comme point central des organismes francophones de la Ville Reine.
Les responsables du projet la Maison de la francophonie de Toronto ont appris l’année dernière que leur demande de financement de 16 millions auprès de Patrimoine canadien avait été refusée. Le financement devait servir à acheter un immeuble de la rue Charles Est, au centre-ville.
Florence Ngenzebuhoro affirme toutefois que son projet est différent de celui de la Maison de la francophonie et du Carrefour du savoir et de l’innovation. Ce n’est pas le même concept. Le nôtre, c’est le concept d’un lieu de rassemblement pour les francophones, dit-elle.
Les deux groupes ont été consultés dans le contexte de l’étude, selon Florence Ngenzebuhoro. On a convenu, du moins, qu’on ne vise pas les mêmes objectifs, dit-elle.
Le Centre francophone s’attend maintenant à ce que Patrimoine canadien évalue les options recommandées par l’organisme puis décide d’en financer une ou non. Un porte-parole du ministre des Langues officielles Randy Boissonnault a précisé que son bureau recevrait bientôt l’étude de faisabilité.
TORONTO – L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a révélé aujourd’hui le nom des six médaillés de l’Ordre de la Pléiade de 2024, récompensés pour leurs contributions exceptionnelles envers la francophonie ontarienne. Ronald Bisson, Lise Bourgeois, Melinda Chartrand, Claudette R. Gleeson, Abel Maxwell, et Denis Poirier seront décorés officiellement le 20 mars, lors de la Journée internationale de la francophonie.
Le récipiendaire du prix Bernard-Grandmaître 2021, Ronald Bisson, sera élevé au grade d’officier. Président du conseil d’administration de la Maison de la francophonie d’Ottawa, consultant dans les langues officielles pendant 25 ans, directeur du Réseau national de formation en justice (RNFJ) et des opérations de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), ce Manitobain d’origine est un militant franco-ontarien.
Melinda Chartrand est la présidente de l’Entité 2 de planification des services de santé en français. Cette Franco-Ontarienne, originaire de Russell, qui obtiendra le grade de chevalière, a été conseillère scolaire, présidente du Conseil scolaire catholique MonAvenir, de l’Assocation franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF).
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 11 mars 2024
Les écrivaines et écrivains francophones du Nord et de l’Ouest se rassemblent en créant un regroupementpour encourager les échanges entre eux et soutenir la diffusion de leur travail.
Briser l’isolement des auteurs et des autrices francophones du Nord et de l’Ouest canadiens.
Tel est l’objectif derrière la création du Rénoc, le regroupement des écrivains du Nord et de l’Ouest canadiens.
« En tentant d’organiser une retraite d’écriture avec les écrivain.e.s francophones du Nord et de l’Ouest canadiens, Bertrand Nayet fait un constat : les autrices et auteurs de cette région sont isolés. C’est alors que germe l’idée de créer une structure qui les regrouperait », peut-on lire dans une annonce d’un événement virtuel organisé par la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF).
L’organisme crée en février sera mis sous les feux des projecteurs lors de cette session virtuelle de l’Accélérateur TADA qui accueillera le cofondateur du RÉNOC Bertrand Nayet.
Ce dernier présentera l’historique de l’organisme ainsi que sa mission et ses objectifs pour rassembler les artistes littéraires francophones de cette région du Canada autour d’un organisme qui les représente et les fédère.
À noter que l’activité est gratuite sur inscription.
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RADIO-CANADA – Bienvenu Senga, publié le 11 mars 2024
Pour faire en sorte que «tous les groupes [soient] reconnus de manière égale», la Municipalité de Greenstone a retiré, en février, le drapeau franco-ontarien du mât de l’hôtel de ville où il flottait en permanence depuis 2015.
Une délégation de citoyens francophones de Greenstone, dans le Nord-Ouest de l’Ontario, fera une présentation lundi soir lors de la réunion du conseil municipal afin de réclamer que le drapeau franco-ontarien flotte de nouveau en permanence devant l’hôtel de ville.
Pourquoi est-ce qu’il faut encore se battre pour ça? Moi, c’est ça que je ne comprends pas, affirme la résidente de Greenstone Anne-Marie Gélineault.
Avec deux de ses concitoyens francophones, elle tentera lundi soir de convaincre le conseil municipal d’infirmer sa décision du 12 février.
À l’unanimité, les élus locaux de Greenstone ont voté en faveur d’une nouvelle politique sur les drapeaux.
Elle a fait en sorte que le drapeau vert et blanc qui flottait de manière permanente devant le bureau municipal depuis 2015 a été retiré du mât qu’il partageait avec le drapeau de Greenstone.
La nouvelle politique stipule que le drapeau franco-ontarien ne flottera désormais que pendant quelques jours vers la fin du mois de septembre, une période qui comprendra le Jour des Franco-Ontariens.
La Municipalité justifie sa décision par sa volonté d’avancer dans ses efforts de réconciliation avec les peuples autochtones.
Elle veut ainsi faire de la place au drapeau Every Child Matters (Chaque enfant compte), pendant cinq jours aux environs du 30 septembre, Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
En faisant flotter le drapeau franco-ontarien toute l’année, nous reconnaissons un groupe démographique toute l’année, ce qui peut être considéré comme une non-reconnaissance d’autres groupes démographiques, dont les peuples autochtones, peut-on lire dans le rapport présenté au conseil municipal le 12 février dernier.
Il y a certains jours de l’année où le drapeau franco-ontarien n’est pas le choix le plus approprié comme la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Une citation de Extrait du rapport présenté au conseil municipal de Greenstone le 12 février 2024
Ils présenteront officiellement une pétition d’appui à leur demande signée à la main, en quatre jours, par plus de 500 résidents de Greenstone.
Selon le recensement de 2021, environ 21 % de la population de Greenstone ont le français comme langue maternelle et 29 % des habitants savent parler français et anglais.
Anne-Marie Gélineault s’inquiète du message qu’envoie le retrait du drapeau, surtout dans un contexte où une mine en construction dans la région pourrait bientôt attirer de nouveaux résidents.
Avec tous les antécédents de ce drapeau-là, […] il faut garder pour que les gens puissent savoir qu’il y a des francophones ici, et que oui, on est d’accord qu’ils viennent s’installer ici, indique-t-elle.
On a déjà assez de misère à garder la partie française, puis là, on est en train de se battre encore pour le drapeau. [La décision du 12 février] m’a vraiment choquée.
Une citation de Anne-Marie Gélineault, résidente francophone de Greenstone
Un faux choix entre une culture et une autre
Des représentants de la communauté francophone de Greenstone déplorent qu’aucun sondage et aucune consultation n’aient été menés avec la population francophone pour avoir son opinion au sujet du retrait du drapeau.
Questionné le 18 février à ce propos, le maire de Greenstone James McPherson a répondu que le but de la politique, dans l’esprit de la réconciliation, est de montrer du soutien à tous les groupes.
Tous les groupes sont reconnus de manière égale et si un groupe souhaite avoir une proposition différente, le conseil est certainement ouvert à l’évaluer.
Une citation de James McPherson, maire de Greenstone, en entrevue le 18 février 2024
Le maire de Greenstone a ajouté que le Plan d’action pour la réconciliation de la Municipalité découlait de discussions avec les Premières Nations de la région.
Radio-Canada a contacté les dirigeants des quatre communautés autochtones les plus proches de Greenstone.
Richard Herbert, l’administrateur du conseil de bande de la Première Nation d’Aroland, a confirmé vendredi à Radio-Canada que sa communauté n’avait pas été consultée au sujet de la nouvelle politique sur les drapeaux de Greenstone.
La cheffe de la Première Nation d’Animibiigoo Zaagi igan, Yvette Metansinine, n’était pas au courant vendredi de la politique adoptée le 12 février.
Les chefs des Premières Nations de Long Lake 58 et de Ginoogaming n’ont pas répondu à nos questions.
Anne-Marie Gélineault est convaincue que des consultations auraient pu mener à d’autres pistes de solutions, d’autant plus que les francophones et les Autochtones entretiennent des relations cordiales depuis longtemps dans la région, souligne-t-elle.
Le plan stratégique [pour] que les autres groupes aient une [visibilité], ce n’est pas une raison pour en enlever à un et en donner à l’autre ou juste un petit peu à tous les deux. Je suis certaine qu’il y a une autre façon dont on pourrait régler la situation […]
Une citation de Anne-Marie Gélineault, résidente francophone de Greenstone
La ministre fédérale des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, qui est aussi la députée de Thunder Bay—Supérieur Nord, où se trouve Greenstone, a été approchée par des membres de la communauté francophone dans ce dossier.
On peut avancer sur le chemin de la réconciliation ET être fier de nos racines francophones. On n’a pas à choisir, a-t-elle écrit récemment sur les réseaux sociaux.
Je pense qu’il est important, alors qu’on marche sur le chemin de la réconciliation, que tout le monde ait l’opportunité d’emprunter ce chemin, a-t-elle ajouté en entrevue.
Je pense que lorsqu’on crée de faux choix entre une culture et une autre, on peut rendre cette voie plus instable. Je sais que ce n’est pas l’intention du conseil municipal de Greenstone, mais ça peut être le résultat […].
Une citation de Patty Hajdu, députée fédérale de Thunder Bay—Supérieur Nord et ministre des Services aux Autochtones
Quelles solutions?
La ministre Hajdu dit espérer que, par l’entremise de la présentation de lundi soir, le conseil municipal [de Greenstone] se rendra compte qu’il a un rôle important à jouer dans la cohésion de la communauté et explorer des solutions.
Le rapport présenté aux élus dans la réunion du 12 février indique que ce n’est pas un protocole approprié de faire flotter deux drapeaux sur un même mât.
Pourquoi ne pas simplement installer de nouveaux mâts? La Municipalité estime que le coût de cette opération est de 10 000 $ à 20 000 $, une somme trop élevée, estime le maire McPherson.
Et si on ajoutait un nouveau mât, quel drapeau irait dessus?, ajoute-t-il.
Un emblème officiel de l’Ontario mérite-t-il une considération spéciale devant les édifices municipaux, comme l’hôtel de ville de Greenstone?
La politique concerne les drapeaux de la municipalité. Le gouvernement provincial a sa propre politique, répond M. McPherson.
L’ex-maire de Greenstone, Renald Beaulieu, qui dirigeait la Municipalité en 2015, trouve définitivement décevant le retrait du drapeau franco-ontarien, surtout que la démarche [de le faire flotter en permanence] avait été faite avec beaucoup d’organisations.
Je sais que maintenant, il y a des changements, parce qu’il y a des pressions sur d’autres organismes qui ressentent le besoin de voir leur drapeau flotter, note-t-il.
Si on peut amener la demande avec une solution raisonnable, je crois que le conseil municipal de Greenstone devrait être à l’écoute.
Une citation de Renald Beaulieu, ex-maire de Greenstone
La délégation compte-t-elle proposer des solutions précises?
Pas nécessairement [lundi soir], répond Anne-Marie Gélineault.
On veut leur laisser la possibilité que si [le conseil municipal] veut en discuter, on est prêts à en discuter avec eux pour voir ce qu’on peut faire et garder l’équité pour tout le monde. […] Les francophones, on a l’art d’être très imaginatifs et d’essayer de trouver des solutions avec le peu de moyens qu’on a et je suis certaine qu’on peut les aider, conclut-elle.
C’est la perte d’un important et fidèle partenaire, mais la scène locale est plus solide que jamais.
Le Groupe Juste pour rire est au bord de la faillite. Le géant de l’humour est important et fidèle partenaire du milieu de l’humour acadien.
Malgré cela, les humoristes en Acadie ne perdent pas le sourire. Le bassin de talents locaux est florissant et la scène locale a des assises solides, insiste-t-on.
Le Festival HubCap de Moncton, notamment, s’appuyait sur un partenariat fructueux depuis 11 ans.
C’est certain que le festival Juste pour rire, de par leur association avec le Festival HubCap, avait un impact assez important sur le volet programmation francophone du HubCap, souligne Yves Doucet, un humoriste de Dieppe.
Entre autres leur commandite du concours Acadie Juste pour rire, qui a été en effet le tremplin, le point de départ de nombreux humoristes d’ici, dont moi, dit-il.
On est redevables, ajoute JC Surette, un humoriste originaire de Saint-Anselme au Nouveau-Brunswick. Pour ce qu’ils nous ont donné, offert, comment ils nous ont chapeautés.
Pour nous, les Acadiens, poursuit-il, ç’a donné un peu la permission d’oser croire.
Marshall Button, le fondateur du Festival HubCab, qualifie de grosse perte la suspension du partenariat avec Juste pour rire. Nous allons comme perdre un peu leur réseau, leurs connexions.
Il assure que HubCap n’est pas en péril. Les organisateurs de l’événement ont d’autres partenaires.
Nous travaillons avec certains réalisateurs, agences, ailleurs, note Marshall Button. Depuis 10 ans, notre scène locale a grandi beaucoup, beaucoup.
Cette stabilité de la scène de l’humour en Acadie persistera au-delà des péripéties financières de Juste pour rire. Selon François Simard, gérant d’artistes et agent de tournée, les humoristes acadiens sauront profiter d’un modèle qui fonctionne bien.
La façon de travailler, la façon de gérer, de mettre en vente les spectacles, partout où on retourne, la machine est rodée, a-t-il déclaré en entrevue, dimanche.
Quand la locomotive est lancée avec les wagons les plus pesants, les plus légers vont s’arrimer plus facilement, illustre-t-il.
Je pense qu’il y a de belles choses qui s’en viennent pour les francophones au Nouveau-Brunswick au niveau de l’humour, insiste François Simard. Il y a beaucoup de relève, puis il y a beaucoup de bonne relève.
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RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 1er mars 2024
Existe-t-il assez d’artistes francophones à Terre-Neuve pour lancer une maison de disques qui leur serait dédiée? Étienne Beaulieu n’en doute pas. Si son projet pour les musiciens francophones de l’île est toujours embryonnaire, il dit déjà être sur le point de signer deux artistes.
On est un peu entre l’œuf et la poule, en ce moment, soutient l’ancien batteur du groupe montréalais Cherry Chérie, qui a déménagé à Saint-Jean, il y a cinq ans. Je peux confirmer que j’ai plusieurs artistes avec qui je parle qui ont des chansons, qui veulent enregistrer.
Il y a de la créativité, vraiment tout un potentiel créatif avec la culture musicale francophone terre-neuvienne, puis c’est justement à cause du fait qu’on est en minorité qu’on n’en entend pas beaucoup parler, poursuit-il.
En créant une maison de disques pour les artistes francophones, grâce à un financement de l’organisme Musicaction, Étienne Beaulieu veut aider les musiciens à trouver des subventions pour la production et la commercialisation d’albums. Il veut aussi gérer leur carrière.
Quand j’ai déménagé à Terre-Neuve-et-Labrador, j’ai commencé à jouer avec certains artistes et à tranquillement comprendre un peu l’écosystème terre-neuvien de la musique. C’est sûr que moi, je voyais, avec mes lunettes de quelqu’un de Montréal, certains besoins qui étaient non comblés, raconte-t-il.
Au cours de la prochaine année, il entend aussi participer à des conférences à l’extérieur de la province, notamment lors des East Coast Music Awards, afin de créer des partenariats avec d’autres artistes de la région.
Son label musical n’a toujours pas de nom. On est encore dans le brainstorm, admet Étienne Beaulieu. Lorsqu’il se projette dans l’avenir, il espère que le projet pourra augmenter la visibilité des musiciens francophones de la province, permettant la diffusion de leur musique à travers le pays et des tournées pancanadiennes.
Par exemple, dans certains festivals, les francophones sont peut-être un peu marginalisés. Mais, en fait, mon label vient essayer de rendre, t’sais, justice aux francophones, affirme-t-il. Si les gens, ici, n’entendent pas beaucoup parler des artistes francophones, c’est justement parce qu’il n’y a pas le soutien.
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RADIO-CANADA – Corentin Mittet-Magnan, publié le 7 mars 2024
Le gouvernement du Manitoba a choisi René Déquier comme sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française (BEF). Lors de sa campagne électorale, le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba avait promis de rétablir ce poste.
L’actuel directeur général adjoint de la de DSFM, qui est originaire de Sainte-Anne et un ancien directeur d’école, entrera en fonction à partir du 15 août. En 2017, le poste avait été supprimé par le gouvernement progressiste-conservateur.
Le BEF a toujours été un pilier pour l’éducation française. Premièrement, ils élaborent la programmation pour les écoles françaises et les écoles d’immersion. Ils sont un appui pour les écoles et ils sont aussi une voix au sein du gouvernement pour rappeler les défis et les besoins de ces écoles, a-t-il expliqué en entrevue jeudi à l’émission Le6 à9.
La Société de la francophonie manitobaine avait fait du renforcement du rôle du BEF une de ses priorités à l’approche des élections provinciales de l’automne 2023, notamment dans un document qui rassemble ses demandes et qui a été transmis aux partis politiques.
Alors candidat, Wab Kinew avait répondu à cette demande en expliquant que le Manitoba était vraiment une province bilingue et qu’il fallait créer le poste de sous-ministre adjoint pour le BEF.
René Déquier explique qu’il a accepté cette nomination parce qu’il considère l’éducation comme une pierre angulaire de la communauté francophone. Il espère pouvoir offrir la meilleure éducation possible aux élèves, qui sont le futur de notre communauté.
Pour atteindre cet objectif, celui qui se dit passionné par la langue française devra répondre au défi du manque de personnel, un dossier dans lequel il ne voit pas de solutions simples ou magiques, mais qu’il veut aborder rapidement avec le ministère de l’Éducation.
La question du financement de l’éducation francophone figure également dans la liste de ses priorités. Il n’y a jamais trop d’argent, assure le futur sous-ministre adjoint.
L’éducation c’est un investissement et pas une dépense. […] J’espère avoir une influence sur où vont les sous du gouvernement.
Un vent d’espoir
Pour le directeur général de la Division scolaire Louis-Riel (DSLR), Christian Michalik, il est bon de voir que le nouveau gouvernement valorise le continuum du français au Manitoba.
Il estime que c’est une excellente nouvelle que ce poste soit à nouveau pourvu. Lorsqu’il était vide, il y avait une perte d’influence auprès du ministre de l’Éducation.
C’est bien de voir que nous allons avoir de nouveau un sous-ministre adjoint responsable pour le bureau de l’éducation française, soutient Christian Michalik.
Ça donne espoir.
Une citation de Christian Michalik
Pour lui, le bagage d’expérience du nouveau sous-ministre adjoint lui servira dans son nouveau rôle, car il travaille depuis longtemps pour la DSFM.
René Dequier est la bonne personne pour le poste, explique M. Michalik. Le fait que ce soit René Dequier c’est super, on aurait pas pu faire un meilleur choix, exprime-t-il.
Le vice-président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Derrek Bentley, abonde dans le même sens. Il estime que le retour du sous-ministre adjoint permettra d’éviter les futurs défis reliés à la protection de l’éducation en français au Manitoba.
Quand le poste à été coupé, nous étions vraiment déçus, mais il fallait s’assurer qu’au haut niveau du gouvernement, il y a une voix capable de porter les messages de l’éducation en français.
La SFM a hâte de travailler avec [M. Dequier] sur le sujet de l’éducation française du berceau à la berçante.
M. Bentley espère qu’ils pourront trouver des façons de s’assurer que ce poste soit protégé, et que la personne en place ait les outils pour bien faire son travail.
Le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador espère que le prochain budget du gouvernement Furey comprendra des fonds pour ses écoles qui ont besoin de rénovations.
La ministre de l’Éducation, Krista Lynn Howell, était ravie d’annoncer lundi qu’une école secondaire sera construite pour les anglophones de Paradise, près de Saint-Jean.
Le président du Conseil scolaire francophone, Michael Clair, s’en réjouit et espère que le gouvernement acceptera aussi sa propre demande en matière d’infrastructure scolaire.
Nous avons demandé l’agrandissement de notre école à Happy Valley-Goose Bay dans le prochain budget. Nous espérons qu’il y aura du mouvement de ce côté-là, affirme Michael Clair.
Il s’agit de l’école Boréale que fréquentent 28 élèves de la maternelle à la neuvième année. Le manque de services dans l’établissement frustre plusieurs parents, selon M. Clair.
Il n’y a pas de bibliothèque, pas de gymnase, pas de cafétéria, pas de garderie. Alors, il faut que nous fassions des progrès là-dessus, dit-il.
Le gouvernement n’oublie pas son engagement
La ministre de l’Éducation dit avoir eu des discussions récemment au sujet des problèmes d’infrastructures à l’école Boréale. Son gouvernement, selon elle, a l’intention de respecter son engagement envers l’éducation francophone.
Michael Clair ajoute que plusieurs ayants droit à Happy Valley-Goose Bay vont à l’école anglophone. Il espère attirer ces élèves à l’école Boréale si on l’agrandit.