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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 janvier 2024

SUDBURY – C’est mardi soir qu’a été présentée l’ébauche de la nouvelle politique sur les services en français devant les membres du conseil municipal de Sudbury. Cette approche, qui se veut une modernisation de la politique de 2001, serait centrée autour de l’offre active de services en français.

Cette révision devant le conseil intervient peu après la sortie d’un rapport révélant d’importants reculs en matière de bilinguisme. Crédit image: Ville de Sudbury

Commandée par l’ancienne formation du conseil municipal de la ville en avril 2022, cette révision de la politique des services en français intervient peu après le 50e anniversaire de la règlementation officielle de ces services et la sortie d’un rapport révélant d’importants reculs en matière de bilinguisme dans la ville.

« La Ville du Grand Sudbury procure des services actifs et utiles en français, en reconnaissance du fait que le français est l’une des langues officielles du Canada et du grand nombre de résidents francophones et bilingues dans notre communauté », décrit l’énoncé politique de ladite ébauche.

La nouvelle politique serait axée autour de quatre principes, soit l’offre active en français, l’engagement de consulter activement le public et les partenaires, l’amélioration constante de la réponse aux besoins de la communauté et l’accroissement de la capacité de la ville et de ses employés à fournir des services en français.

La Ville dit s’être basée sur d’autres politiques bilingues municipales comme celles de Moncton, au Nouveau-Brunswick, et Ottawa pour la refonte de cette politique lesquelles valorisent les services de première ligne en français, ainsi que le perfectionnement et la formation du personnel dans les deux langues officielles.

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RADIO-CANADA – Grégory Wilson, publié le 16 janvier 2024

L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACEPO), l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) annoncent le lancement d’un programme de bourses en enseignement afin de réduire la pénurie d’enseignants francophones dans la province.

Trois associations d’éducation en français de l’Ontario lancent un programme de bourses en enseignement dans le but de réduire la pénurie de personnel dans les écoles françaises.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURIE TRUDEL

Le programme est financé par un investissement de 1,2 million de dollars du ministère du Patrimoine canadien. Les 40 personnes choisies pourraient recevoir jusqu’à 30 000 $ pour couvrir les frais de formation universitaire et d’autres dépenses.

C’est certain que cette initiative constitue un pas dans la bonne direction pour contrer cette pénurie criante d’enseignantes et d’enseignants qualifiés qui affecte notre système scolaire depuis bon nombre d’années, déclare la présidente de l’AEFO, Anne Vinet-Roy.

Nos écoles, nos communautés, dépendent en grande partie de l’éducation qui est dispensée aux jeunes francophones de la province.

Une citation de Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO

Les intéressés ont jusqu’au 29 février pour soumettre une demande par l’entremise du site boursesenenseignement.ca.

Le site souligne que les candidats doivent travailler ou avoir déjà travaillé sous lettre de permission dans un conseil scolaire de langue française en Ontario. Ils doivent également poursuivre ou souhaitent poursuivre un programme de formation à l’enseignement en français dans la province.

Une pénurie d’enseignants

La directrice générale de l’ACEPO, Isabelle Girard, affirme que la pénurie des enseignants en Ontario persiste depuis 2016 et requiert une intervention immédiate.

On se doit d’agir rapidement, car malheureusement, la pénurie continue de s’accentuer, se désole-t-elle.

Mme Girard soutient qu’un des symptômes de la crise est le nombre élevé de permissions intérimaires accordées.

Ces permissions sont seulement accordées par le gouvernement de l’Ontario si le conseil scolaire a été incapable de trouver un candidat qualifié après un affichage public et un processus d’embauche.

Ces lettres-là sont passées de 86 en 2012-2013 à plus de 650 en 2022-2023.

Une citation de Isabelle Girard, directrice générale de l’ACEPO

Un constat qui préoccupe également Robert Demers, vice-président de l’AFOCSC. Il souhaite donc que ce nouveau programme s’attaque notamment à cette hausse constante du nombre de personnes travaillant sous permission intérimaire dans les écoles françaises.

Nous sommes convaincus que cette première initiative sera un bon départ pour réduire le nombre de lettres de permission et la quantité de personnel non qualifié, affirme-t-il.

Pour le secrétaire parlementaire du ministre des Langues officielles, Marc Serré, ce programme servira entre autres à promouvoir le français en Ontario en garantissant notamment que les enseignants soient à la hauteur des attentes.

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FRANCITÉ – Publié le 16 janvier 2024

Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC) Marc Miller a fait le point sur divers éléments liés à l’immigration francophone au Canada. Suivez la conférence en direct sur Youtube.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 15 janvier 2024

OTTAWA – M. Leroux succèdera à Chantal Beauvais à la tête de l’établissement bilingue en mars 2024. Axée sur les sciences humaines et sociales, l’Université Saint-Paul est le collège fondateur de l’Université d’Ottawa, avec laquelle elle est fédérée depuis 1965.

Le Franco-Ontarien Louis Patrick Leroux sera le nouveau recteur de l’Université Saint-Paul. Source : Université Concordia

Le nouveau recteur de l’Université est réputé pour son goût avancé de l’art. Son curriculum le prouve. Louis Patrick Leroux est le directeur-fondateur du Groupe de recherche montréalais en arts du cirque et chercheur associé à l’École nationale de cirque. En 2017, il a été élu au collège des nouveaux chercheurs, artistes et scientifiques de la Société royale du Canada. Plusieurs distinctions l’honorent et il est l’auteur de plusieurs romans, dont un grand nombre a été publié aux Éditions Prise de parole.

Diplômé de l’Université d’Ottawa, de l’École HEC de Montréal et docteur en théâtre de la Sorbonne-Nouvelle à Paris, ce dramaturge franco-ontarien a fondé le Théâtre Catapulte d’Ottawa en 1992.

Originaire d’Ottawa, M. Leroux était en poste à l’Université de Concordia à Montréal, occupant le poste de vice-doyen de la recherche à la Faculté des arts et des sciences.

« Véritable champion de l’interdisciplinarité et des sciences humaines, et chercheur accompli, Patrick aura un énorme impact en tant que dirigeant universitaire », a déclaré par voie de communiqué la doyenne de l’université Pascale Sicotte.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 janvier 2024

Considéré comme un trésor patrimonial de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, le Centre acadien de l’Université Sainte-Anne recevra le grand public le lundi 26 janvier 2024 à Pointe-de-l’Église.

Que vous soyez passionné de patrimoine ou un simple curieux, l’ouverture du Centre acadien de l’Université Sainte-Anne au grand public sera une occasion d’apprendre davantage sur l’Acadie de la Nouvelle-Écosse.

Hébergé dans la seule université francophone de la Nouvelle-Écosse, le Centre acadien est un centre d’archives fondé en 1972 par J. Alphonse Deveau, historien, écrivain, professeur d’école et pionnier en études acadiennes.

Trésor patrimoniale

« Le Centre acadien a une collection archivistique d’une richesse extraordinaire qui remonte à l’établissement des Acadiens sur le territoire actuel de la Nouvelle-Écosse : ses documents manuscrits, territoriaux, sonores et photographiques constituent un véritable trésor patrimonial selon de nombreux experts », explique Martine Béland, vice rectrice à l’enseignement et à la recherche à l’Université Sainte-Anne.

Selon les organisateurs de l’événement, l’ouverture officielle du Centre acadien aura lieu le lundi 26 février 2024 de 15h à 17h dans l’édifice de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau au campus de Pointe-de-l’Église.

Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat.

L’Université offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

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RADIO-CANADA – Justin Dupuis, publié le 15 janvier 2024

Les propriétaires du Titan d’Acadie-Bathurst sont à la recherche d’un acheteur ou d’un actionnaire majoritaire pour l’équipe. 

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini (à gauche) et le président du Titan, Serge Thériault (à droite), au Centre régional K.-C.-Irvin, à Bathurst, le 14 janvier 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

 Pour l’appuyer dans ses recherches, l’équipe de la LHJMQ a retenu les services de la firme Ernst & Young.

L’annonce a été faite dimanche par le président du Titan, Serge Thériault, lors d’une conférence de presse organisée au centre K.C. Irving de Bathurst.

Il n’y a pas de meilleur endroit que le nord du Nouveau-Brunswick pour accueillir une équipe de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec, a indiqué Serge Thériault.

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, promet qu’il s’opposera, à court terme, à tout projet de déménagement du Titan.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

Selon lui, de nouvelles stratégies et de nouveaux investissements sont toutefois nécessaires pour en assurer la pérennité.

M. Thériault était aussi accompagné par le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini.

Nous sommes totalement engagés à faire en sorte que l’équipe reste ici.

Une citation de Mario Cecchini, commissaire de la LHJMQ

Il ajoute qu’Ernst & Young a reçu le mandat très clair de trouver des acheteurs locaux.

Le Titan d’Acadie-Bathurst est la propriété d’un groupe de gens de la région depuis 2013.

Le temps est venu de trouver un nouveau propriétaire ou un actionnaire majoritaire qui aura l’énergie et la capacité financière de poursuivre ce qui a été entrepris lorsque l’équipe s’est installée ici en 1998 et cette vision que le groupe de propriétaires a poursuivie depuis 2013, peut-on lire dans un communiqué publié par le Titan.

Des années difficiles

D’après Serge Thériault, les dernières années ont été difficiles sur le plan financier pour les propriétaires de l’équipe. Selon lui, un nouveau propriétaire ou de nouveaux actionnaires entourés d’une équipe de professionnels capables d’aller chercher des partenaires nationaux permettraient d’assurer l’avenir du club.

Il reconnaît aussi qu’en ce moment, le nombre de partisans qui assistent à chacun des matchs est loin d’être suffisant pour assurer la viabilité de l’équipe.

La LHJMQ et les propriétaires du Titan promettent que tous les moyens sont déployés afin de s’assurer que le Titan soit encore domicilié à Bathurst au Centre régional K.-C.-Irving.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

L’achat possible de l’équipe par un entrepreneur de la région de Montréal, Steve Leal, n’ira finalement pas de l’avant, a indiqué Serge Thériault.

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, promet de faire tout son possible pour garder le Titan à Bathurst, et ce même si un nouveau propriétaire prêt à investir souhaite déménager l’équipe. À court terme, M. Cecchini indique qu’il imposera son veto à tout projet de déménagement.

Dans les prochains mois, c’est une garantie, dit-il.

La ville et les partisans satisfaits

L’annonce de dimanche a bien été accueillie par la Ville de Bathurst, qui a qualifié le Titan comme étant un engin économique important pour la région.

Irenée Frenette, un partisan du Titan, est convaincu que la grande région de Bathurst peut faire vivre une franchise de la LHJMQ.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

Irenée Frenette, un citoyen de Petit-Rocher qui se décrit comme un partisan de la première heure, dit être très heureux de la décision des propriétaires. Selon lui, la région de Bathurst a un bassin de population suffisamment important pour faire vivre une équipe de la LHJMQ.

On parle souvent du fait que Bathurst est le plus petit marché, mais maintenant avec la Ville de Belle-Baie, les deux villes ensemble, c’est presque 30 000 de population, lance-t-il.

Avec les communautés avoisinantes dans un rayon d’une heure de route, la région compte près de 150 000 personnes, ajoute-t-il.

Avec du bon marketing, on devrait être capable de relever ce défi. C’est important que l’équipe reste ici, dit M. Frenette.

Michel Chico Doucet, un citoyen de Bathurst, abonde dans le même sens. Il faut tout faire pour garder le Titan dans la région et l’embauche d’Ernst & Young afin d’assister les propriétaires dans cette mission est tout indiquée, croit-il.

Je suis 100 % d’accord avec ça, que l’équipe reste ici, peu importe qui va les acheter, lance-t-il.

Michel Chico Doucet, un citoyen de Bathurst, invite les partisans de la première heure à rentrer au bercail et à nouveau appuyer leur équipe.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

Selon lui, pour assurer la survie du Titan d’Acadie-Bathurst, les partisans de la première heure qui n’assistent plus aux matchs devront toutefois faire leur part.

Je crois que les fans qui étaient ici avant et qui ont arrêté de venir doivent revenir. C’est du beau hockey, dit-il, rappelant que le hockey de la LHJMQ est l’occasion de voir les vedettes de la LNH de demain.

Avec les informations de Pascal Raiche-Nogue

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RADIO-CANADA – Publié le 13 janvier 2024

L’année 2024 ne fait que commencer, et l’organisme Jeunesse acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (JAFLIPE) a déjà des objectifs bien précis.

Audrick Mofor est directeur de JAFLIPE.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

En tête de liste, il faut relancer un organisme qui s’est fait discret pendant la pandémie, et le remettre entre les mains de la plus jeune génération.

Le dossier prioritaire, c’est de ramener JAFLIPE dans la conscience collective de la jeunesse, déclare Audrick Mofor. Directeur de l’organisme depuis seulement deux mois, il constate que les défis ne manquent pas.

Je viens d’arriver, j’ai trouvé une structure dormante à cause de la COVID, dit-il. Je souhaite complètement redémarrer l’organisation.

Cette période trop calme crée un grand besoin, celui de faire le pont avec la relève, observe Hayden Cotton, un étudiant universitaire de 18 ans qui est le représentant de l’organisme auprès de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF).

Hayden Cotton est le représentant de JAFLIPE auprès de la Fédération de la jeunesse canadienne-française.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Le plus gros problème que je trouve que JAFLIPE va avoir, c’est essayer de convaincre une grosse majorité de la plus jeune population, parce qu’eux n’ont jamais eu l’opportunité de faire les activités de JAFLIPE, a-t-il mentionné samedi.

Pour ce faire, l’étape un, c’est d’aller rejoindre les jeunes dans leurs écoles, souligne-t-il.

Le nouveau directeur Audrick Mofor planifie justement deux tournées scolaires. D’abord une visite introductive pour remettre JAFLIPE sur les rails.

Ensuite, on retournera voir les jeunes pour qu’ils nous disent exactement quels sont leurs besoins, quelles activités ils aimeraient mettre en place dans la communauté, dit-il.

JAFLIPE, c’est d’abord par et pour les jeunes. C’est eux qui vont me dire quoi faire. En tant que leur direction générale, je vais les accompagner et j’implémenterai ce qu’ils auront décidé.

Une citation de Audrick Mofor, directeur de JAFLIPE

C’est une relance à laquelle Vincent Gallant, un étudiant de 8e année, veut participer. Il a assisté à l’assemblée générale annuelle qui se déroulait samedi à Charlottetown.

Je veux faire tout ce que je peux pour aider ma communauté puis essayer d’engager des gens à mon école, dit-il.

Vincent Gallant, samedi à Charlottetown.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Ide Muriel Kembou Djoufack est arrivée du Caremoun l’été dernier pour étudier à l’île. Elle y a jusqu’à maintenant vu une francophonie diversifiée et accueillante, et désire encore mieux s’y intégrer.

D’où l’idée de joindre JAFLIPE. Je pense que je peux être un atout pour la communauté, parce que j’amène ma propre culture et mes connaissances. Je peux aider dans la communication, dans l’interaction, dit-elle.

Ide Muriel Kembou Djoufack à l’assemblée de JAFLIPE, samedi à Charlottetown.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

L’engagement de la jeunesse francophone est une des clés pour assurer la vitalité de la communauté, d’après Hayden Cotton.

Je trouve que la culture acadienne et francophone à l’Île-du-Prince-Édouard n’est pas assez bien démontrée. On devrait avoir plus de participation de la population, a-t-il soutenu.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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RADIO-CANADA – Camille Pauvarel, publié le 7 janvier 2024

Les proches aidantes Carole Barbarie et Judith Gagnon ont adapté leur vie pour que leurs mères puissent continuer de vivre dans la dignité. Une tâche qui se révèle complexe et difficile pour ces francophones albertaines en milieu minoritaire.

Selon Caregivers Alberta, environ un million d’Albertains sont des proches aidants.
PHOTO : RADIO-CANADA

Il y a environ six ans, lorsque le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est tombé, la mère de Carole Barbarie était au Québec. Sans famille capable de l’aider dans la province, elle a voulu déménager auprès de sa fille unique, en Alberta.

Quand ma mère est arrivée, ça a amené beaucoup de stress. Je m’occupais déjà de deux enfants avec des besoins spéciaux et je travaillais comme enseignante à plein temps. Je devais rester plus tard le soir, je devais travailler les fins de semaine.

Une citation de Carole Barbarie, proche aidante

En premier lieu, la prise en charge de sa mère a été, selon l’enseignante semi-retraitée, assez efficace. Aussitôt arrivées, ma mère et moi avons rencontré mon médecin de famille, nous avons vu une infirmière qui m’a présenté toutes les ressources, aidée à prendre les rendez-vous médicaux et nous a aussi adressées à une assistante sociale.

Carole Barbarie a aidé sa mère à déménager du Québec vers l’Alberta en 2018.
PHOTO : RADIO-CANADA / CAMILLE PAUVAREL

Seul bémol : tout cet accompagnement était en anglais, une langue que la mère de Carole ne parle pas bien. Dans les hôpitaux, tous les spécialistes étaient anglophones alors j’ai dû demander des traducteurs.

Services de santé Alberta offre un service de traduction gratuit par téléphone ou en vidéoconférence, pourtant Carole Barbarie estime que cette option n’est pas optimale. Ce n’est pas évident de suivre un rendez-vous médical sur une tablette numérique.

Une barrière linguistique difficile à franchir

La maladie de sa mère n’en est pas encore à un stade avancé, mais cela ne l’empêche pas de déjà songer à leur futur. Je vais avoir besoin d’engager du personnel de soins à domicile d’agences privées, dit-elle, ajoutant que l’horizon qui se présente l’inquiète.

J’ai peur de ne pas avoir la chance de trouver quelqu’un qui parle français, et que si je trouve, il y ait un roulement de personnel trop important.

Une citation de Carole Barbarie, proche aidante

Chercher des auxiliaires de vie francophone, être l’interprète constant de sa mère, s’y retrouver entre toutes les aides et ressources, tout cela, Judith Gagnon l’a déjà vécu.

Elle aussi a aidé sa mère, divorcée et vivant seule, à déménager en Alberta depuis le Québec à la suite du diagnostic d’une maladie neurodégénérative. C’était en 2017. Cela a été un défi pour nous. On s’est rendu compte que les personnes-ressources qui pouvaient venir à domicile ou nous aider étaient majoritairement anglophones. Cela a créé une dépendance et une perte d’autonomie plus grande pour ma mère.

Infirmière de profession, Judith Gagnon est depuis six mois, accompagnatrice pour l’organisme Caregivers Alberta.
PHOTO : RADIO-CANADA / CAMILLE PAUVAREL

Depuis un an et demi, sa mère vit dans un établissement de soins longue durée, sa santé s’étant dégradée. Faute d’options francophones, elle a opté pour un lieu anglophone.

Dans les cas d’une personne qui souffre de démence, c’est déjà tellement compliqué de suivre une conversation, intégrer la personne et la rassurer, en plus de traduire, [c’est] vraiment un défi, explique Judith Gagnon.

On pourrait être mieux guidé pour trouver un nouveau médecin, trouver des infirmières pour trouver des aides, des compagnons francophones parce que c’est beaucoup demander au proche aidant, qui est déjà submergé, d’aller en trouver.

Une citation de Judith Gagnon, proche aidante
Carole Barbarie et Judith Gagnon ont fait venir leurs mères du Québec pour pouvoir les aider dans leur quotidien après des diagnostics de maladie neurocognitive.
PHOTO : RADIO-CANADA

Souffler grâce aux groupes de soutien francophones

Guider les francophones, c’était l’objectif du Réseau santé Alberta lorsqu’il a commencé, en 2013, un répertoire en ligne des professionnels de santé francophones. Mais face au roulement important de personnel dans la province et le manque de ressources humaines, surtout en zone rurale, la tâche est ardue.

Alors au lieu de subir ce manque de ressources, Judith Gagnon a pris la décision d’en devenir une, pour elle-même, mais aussi pour les autres.

Avec Alzheimer Society of Alberta and Northwest Territories, elle a créé le premier groupe de soutien pour les francophones en Alberta. En place depuis un an, il propose des rencontres entre proches aidants tous les derniers lundis du mois, à la Cité francophone d’Edmonton et en ligne.

On veut permettre aux personnes d’avoir un endroit où elles peuvent se sentir comprises, parce que quand on est proche aidant, souvent les gens de l’extérieur n’ont pas conscience de ce qui se vit au jour le jour, et de la charge émotionnelle qu’on doit porter quand on prend soin de quelqu’un qu’on aime.

Il y a environ six mois, l’infirmière de profession est aussi devenue accompagnatrice pour Caregivers Alberta, un organisme qui soutient les proches aidants, où elle offre une écoute et ses conseils.

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RADIO-CANADA – Pier-Olivier Nadeau, publié le 14 janvier 2024

À peine la bouteille de champagne terminée pour célébrer l’année 2024, une autre doit être rachetée par la Troupe du Jour pour célébrer ses cinq nominations, un chiffre qui peut toujours augmenter, au gala des Saskatoon & Area Theatre Awards (SATA).

Le nombre de nominations, qui est de cinq pour l’instant, pourrait augmenter au cours des prochains jours.
PHOTO : RADIO-CANADA

Depuis jeudi, l’organisation de la SATA dévoile au compte-gouttes les organisations et les personnes qui sont en lice de sa remise de prix du 21 janvier.

La compagnie théâtrale fransaskoise fait bonne figure avec sa pièce Les gars. Le directeur artistique et codirecteur général de la Troupe du Jour, Bruce McKay, crie déjà victoire.

Comme on dit, recevoir des nominations, c’est déjà gagné!

Une citation de Bruce McKay, directeur artistique et codirecteur général de la Troupe du Jour

Cette pièce a reçu deux nominations dans la catégorie de l’innovation et de l’excellence d’une nouvelle pièce. L’œuvre raconte l’histoire d’immigrants queer, tant dans des bars gais que dans l’intimité affective.

Trois personnes de l’organisation ont également été sélectionnées : Frank Engel pour son travail de directeur technique, Rory Jewis pour ses prestations en tant qu’artiste émergent et Bruce McKay pour son leadership.

La nomination de Bruce McKay a été une surprise pour lui. C’est toujours agréable de recevoir ce genre de reconnaissance de notre communauté, donc je suis content et surpris un peu, lance l’homme un peu plus de 24 heures après l’annonce.

Le directeur artistique et codirecteur général de la Troupe du Jour a déjà reçu deux prix au SATA. Un pour son rôle principal dans la pièce Will & Ernest en 2020 et un autre pour sa performance dans la pièce Death of a Salesman en 2018.

Un pas dans la bonne direction

Ces nominations seront l’occasion de célébrer avec toute l’équipe lors de cette soirée prévue le 21  janvier prochain. Pour Bruce McKay, cette remise de prix sera une bonne occasion pour tout le monde de se revoir, de se parler et de fêter notre travail ensemble dans la communauté théâtrale.

Cette reconnaissance du travail pour la pièce Les gars est un bon signe, souligne-t-il.

C’est plusieurs reconnaissances pour notre compagnie et notre personnel. C’est un bon signe pour moi que les choses vont dans la bonne direction, mentionne Bruce McKay, le sourire aux lèvres.

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RADIO-CANADA – Garo Jomoain, publié le 12 janvier 2024

La Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) organise une série d’ateliers culinaires dans le cadre de son nouveau projet « Saskcuisine en ville ».

Chaque mois, la FFS mettra en lumière la richesse culinaire d’un pays ou d’une région francophones dans le monde. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JONATHAN BOUCHARD

L’objectif de cette initiative est de célébrer la diversité gastronomique francophone en mettant de l’avant les saveurs et les arômes caractéristiques de diverses régions du monde.

Chaque mois, les organisateurs mettront en lumière la richesse culinaire d’un pays ou d’une région francophones dans le monde en présentant des mets préparés par les membres de la communauté en question.

La durée de ces ateliers sera d’environ trois heures en après-midi, et la participation sera limitée à un maximum de 10 personnes.

À la fin de la journée, les membres de la communauté seront invités à déguster les mets préparés en accord avec le thème de l’atelier.

La coordonnatrice culturelle de la FFS, Maguelone Goudoux, souligne que la francophonie se caractérise par une vaste diversité culturelle et que la cuisine a toujours été un lieu privilégié de rencontre et de partage.

Avec le projet Saskcuisine en ville, on voulait mettre à l’honneur la diversité culturelle [francophone]. On s’est demandé : à travers quel projet on peut mettre en valeur notre différence? » explique Maguelone Goudoux, qui fait remarquer que la cuisine est ce qui rassemble tout le monde.

On ne voulait pas faire appel à un chef ou à un professionnel pour cuisiner un plat. […] On voulait vraiment que ce soit un moment de partage et un moment d’échange. Alors, on a décidé de faire des ateliers culinaires faits par et pour les membres de la communauté, ajoute-t-elle.

La FFS est là pour représenter la diversité de la francophonie. […] Tout le monde aime partager et échanger un bon repas.

Une citation deMaguelone Goudoux, coordonnatrice culturelle de la Fédération des francophones de Saskatoon
Par le biais de Saskcuisine en ville, la FFS espère notamment rapprocher les membres de différentes communautés francophones à Saskatoon et leur permettre de créer un pont entre eux.

On va commencer en février. Le premier atelier culinaire célébrera le Mois de l’histoire des Noirs, précise Maguelone Goudoux. Donc, on va mettre en avant une cuisine d’Afrique, et on a les gens du Cameroun qui sont très intéressés de partager avec nous leur cuisine.

La date précise du premier atelier n’a pas encore été fixée, indique la coordonnatrice culturelle de la FFS.

Une personne d’origine algérienne nous a contactés, et ça tombe très bien parce qu’en mars, ce sera le ramadan, alors on a invité cette personne-là à nous partager sa culture culinaire dans le mois de mars, ajoute Maguelone Goudoux.

Cette dernière précise que tous les matériaux et ingrédients utilisés lors des ateliers seront pris en charge par l’organisme.

Toutes les personnes qui souhaitent participer à Saskcuisine en ville doivent contacter la FFS par téléphone au numéro 306 986-1026 ou par courriel (culture@francosaskatoon.ca).

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ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 11 janvier 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

L’Ontario français bouillonne de talents et il n’est pas surprenant qu’après les nombreux lancements d’albums en 2023, une pléthore de concerts s’en viennent dans les mois à venir. Cette semaine, Mehdi Cayenne et l’artiste de la relève Squerl Noir interpréteront leurs plus récents albums. Du côté des arts, la communauté d’Orléans à Ottawa fera briller les talents de son artiste visuelle Thérèse Boisclair. Considérant le nombre d’artistes franco-ontariens inspirants, il est tout à fait approprié de clôturer la semaine par un atelier d’enregistrement avec l’auteur-compositeur-interprète et guitariste Marc-Antoine Joly.

Peinture abstraite de Thérèse Boisclair. Gracieuseté MIFO

Mehdi Cayenne débarque à Oshawa

Caméléon de la scène musicale et figure éclectique franco-canadienne dont l’énergie contagieuse est palpable d’un lieu à l’autre, l’auteur-compositeur, poète et chanteur Mehdi Cayenne semble posséder une créativité infinie. L’artiste qui vient de sortir son album électro-pop Animal Chic, qu’il a autoproduit, revient en force en Ontario où il fera vivre ce dernier opus sur scène à Oshawa grâce au Conseil des organismes francophones de la région de Durham (COFRD).

Crédit image : Frédérique Bérubé

Oshawa, le 13 janvier. Achetez vos billets ici pour réserver votre place.

Squerl Noir sur scène à la Place des Arts

L’initiative de La Slague, sous la direction artistique de Dan Bédard, Au bistro des découvertes, se poursuit cette semaine. Juste avant le temps des fêtes, l’initiative a démarré avec Dan Bédard qui avait mis en valeur les talents du multi-instrumentiste Peter Cliche. Cette semaine, Stef Paquette, artiste emblématique de la musique franco-ontarienne, présente l’un de ses artistes préférés de la relève, Squerl Noir.

Auteur-compositeur-interprète originaire de France, qui s’était installé il y a sept ans à Ottawa, avant de s’établir à Québec, David Robquin de son vrai nom, mettra de l’avant son plus récent album Sous la fourrurequi évoque son parcours d’immigrant au Canada.

Crédit image : Marion Desjardins

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 janvier 2024

Il y a un demi-siècle, la Fédération de la jeunesse canadienne-française a vu le jour en 1974 à Moncton au Nouveau-Brunswick pour structurer le mouvement des jeunes francophones en milieu minoritaire.

Des leaders, membres et partenaires de la FJCF lors d’une activité en juin 2023 – Gracieuseté

La FJCF souffle sa 50e bougie. Ce qui représente un demi-siècle d’histoires, d’évolutions et de réalisations au sein de la francophonie canadienne par et pour les jeunes francophones d’un océan à l’autre.

Organisme pancanadien basé à Ottawa, la FJCF se compose d’organismes membres représentant l’ensemble des mouvements de jeunesse francophone dans neuf provinces et trois territoires.

Activité vedette de la FJCF, la Parlement jeunesse pancanadien vient de clôturer sa 12 e édition – Page Facebook de la FJCFJ

La Fédération gère des projets et pilote des initiatives connus dans les milieux de la jeunesse francophone en milieu minoritaire à l’instar du parlement jeunesse pancanadien, le Forum jeunesse pancanadien, les Jeux de la francophonie canadienne, la Stratégie nationale pour la sécurité linguistique, le fonds d’appui Vice-Versa et les programmes d’employabilité Dépasse toi et Jeunesse Canada au travail pour ne citer que ceux-ci.

Une programmation riche et variée qui a pour trame de fond l’épanouissement global des jeunes d’expression française dans leur langue et la promotion de leur participation citoyenne à tous les niveaux.

Logo soulignant le 50e anniversaire de la FJCF

De plus, la FCJF joue un rôle très politique, en se positionnant comme défenseur des droits et des intérêts des jeunes francophones au Canada auprès différents paliers de gouvernements et plusieurs parties prenantes sur la scène public. D’ailleurs, la FJCF est membre de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) auprès de laquelle elle apporte une lentille jeunesse francophone dans l’ensemble des dossiers.

Au niveau de la gouvernance, le conseil d’administration de la FJCF comprend un représentant de chaque association provinciale ou territoriale membre, en plus d’une présidence, d’une vice-présidence et d’une trésorerie.

Coté ressources humaines, pas moins de douze employés travaillent d’arrache-pied pour livrer les différents programmes et mandats de l’organisation.

Notons, enfin, que derrière la FJCF existe des organisations jeunesse dans les provinces et territoires qui ont quant à elle un ancrage local avec des spécificités propres à chaque région du pays.

Plus de détails à venir sur Francité concernant les activités spéciales prévues pour le 50e anniversaire de la FJCF.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 10 janvier 2024

La région de Rollo Bay, dans l’est de l’Île-du-Prince-Édouard, célèbre cette année les 300 ans d’une cloche symbolisant la résistance acadienne.

Selon Tina Peters-White, directrice par intérim du Comité acadien de l’Est, la cloche de 300 ans a été transférée à l’école La-Belle-Cloche pour les festivités de fin d’année. Elle devrait bientôt être retournée à l’église de Saint-Mary’s.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Surnommé la belle cloche, l’artefact est revendiqué par les Acadiens et par les paroissiens comme objet du patrimoine culturel et historique.

La cloche représente les Acadiens qui ont perdu leur langue dans les années passées. Ça représente leur famille, les Chaisson, les Daigle, ces gens qui ont perdu leur langue, mais qui sont toujours dans la région.

Une citation de Tina Peters-White, directrice par intérim du Comité acadien de l’Est
La cloche avait été placée à l’église de Saint-Alexis, à Rollo Bay, qui est située devant l’école La-Belle-Cloche. En 2015, l’église a fermé ses portes.
PHOTO : RADIO-CANADA

Membre de la communauté et directrice par intérim du Comité acadien de l’Est (CAFE), Tina Peters-White souligne que l’anniversaire de la cloche représente une occasion de faire connaître l’histoire des Acadiens aux membres de la communauté.

C’est un processus d’éducation pour les paroissiens, pour les plus jeunes et même les générations plus vieilles, car ce n’est pas tout le monde qui connaît l’histoire de la cloche, ajoute-t-elle.

Un récit acadien

La cloche en bronze aurait été fabriquée en Belgique en 1723 pour être installée, un an plus tard, dans une église du village de Havre-Saint-Pierre, ou en anglais, Saint-Peters Harbour à l’île, selon l’historien Georges Arsenault.

Durant la Déportation, entreprise en 1755, les Acadiens ont enterré la cloche afin d’empêcher sa destruction par les Anglais.

Les Acadiens savaient que les Anglais s’en venaient et ils avaient peur de perdre la cloche. Ils la considéraient comme quelque chose de précieux qu’ils voulaient garder.

Une citation de Judy Chaisson, membre de la paroisse de Saint-Mary’s
Judy Chaisson était membre de l’ancienne paroisse de Saint-Alexis de Rollo Bay qui a été incorporée à la paroisse de Saint-Mary’s de Souris en 2015. Elle travaillait au sein du CAFE lorsque les paroissiens ont voté pour que l’église la conserve.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Auteure d’un livre pour enfants sur l’histoire de la cloche et membre de la paroisse de Saint-Mary’s, Judy Chaisson, rappelle que l’artefact a été retrouvé par hasard à Morell, une municipalité voisine.

En 1870, la cloche a été retrouvée par un fermier qui l’a frappée avec sa charrue, et elle est devenue notre trésor. Nous, membres de la paroisse, nous nous sommes dit que la cloche appartenait à nos ancêtres, et nous aimerions avoir cela dans notre église, explique-t-elle.

La cloche a été donnée à l’église catholique de Morell qui l’a échangée pour une neuve à la paroisse de Saint-Alexis, à Rollo Bay.

À l’époque, la grande majorité des paroissiens de Saint-Alexis était d’origine acadienne.

Pour Judy Chaisson, la cloche est le plus important artefact retrouvé dans l’histoire de l’Acadie de l’île.

On n’a rien trouvé d’autre. Cela représente la foi des gens et leur lutte. […] La cloche a été mise de côté pour être oubliée, mais elle est revenue et pour moi, c’est incroyable, ajoute-t-elle.

La cloche est actuellement à l’église Saint-Mary’s, à Souris.
PHOTO : RADIO-CANADA

À qui appartient la cloche?

Lorsque l’église de Saint-Alexis a fermé ses portes en 2015, la communauté acadienne et francophone a tenté de rapatrier la cloche au sein du centre scolaire communautaire de la région, mais sans succès.

En 2017, la communauté a voté en majorité pour que la cloche soit placée au cimetière de l’église Saint-Alexis.

Quelques années plus tard, la cloche a été transférée à l’église de Saint-Mary’s, à Souris.

Depuis, la paroisse et la communauté acadienne et francophone sont parvenues à un compromis.

La cloche demeure pendant l’année à l’église de Saint Mary’s, mais elle est installée au centre scolaire communautaire pour des célébrations des fins d’année et des collations de grade.

C’est leur cloche, mais c’est aussi une cloche acadienne. Cela appartient aux Acadiens. Mais je suis vraiment contente qu’ils puissent partager la cloche avec nous, indique Tina Peters-White.

Les paroissiens reconnaissent, de leur côté, la valeur de l’artefact tant pour l’Église que pour les Acadiens.

La cloche a été le témoin de cérémonies, d’enterrements, de naissances, de baptêmes, de mariages et de messes. […] Elle a sonné longtemps ici et, pour les occasions spéciales, nous la faisons sonner ici, à l’école, ajoute Judy Chaisson.

Les célébrations des 300 ans de la belle cloche auront lieu au cours de l’année.

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RADIO-CANADA – Publié le 10 janvier 2024 et mis à jour le 11 janvier 2024

Le gouvernement du Manitoba créera, à partir de ce printemps, 36 nouveaux lits de soins à l’Hôpital Saint-Boniface, dans le but de réduire les temps d’attente à l’urgence et la pression sur le système de santé.

L’Hôpital Saint-Boniface, à Winnipeg, pourra commencer à disposer de nouveaux lits de soins au printemps. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVIANE LANTHIER

Uzoma Asagwara, ministre de la Santé du Manitoba, indique que les premiers nouveaux lits seront créés en mars. Les autres seront implantés par phase tout en respectant la capacité du réseau de la santé.

Ces lits signifient que les patients qui devront rester à l’Hôpital Saint-Boniface seront transférés du département de l’urgence vers un lit plus tôt et qu’il y aura plus de places dans les salles d’urgence. Ils recevront les soins exactement quand ils en ont besoin, a affirmé Uzoma Asagwara en conférence de presse, mercredi.

Notre engagement est donc de nous assurer que nous investissons dans le personnel de notre système de santé dans toute la province et que nous adoptons une approche systémique, ce qui n’a pas été fait depuis de nombreuses années, a ajouté Uzoma Asagwara.

La province espère que tous ces lits seront mis en place d’ici un an et qu’il y aura le personnel requis pour s’occuper des patients.

Le premier ministre, Wab Kinew, indique que le recrutement de personnel est un problème pour la prestation de services en français, mais que la province collabore avec l’Université de Saint-Boniface en ce qui a trait à l’embauche d’employés bilingues.

Uzoma Asagwara est optimiste quant au recrutement de personnel, déclarant : Les infirmières qui obtiennent leur diplôme ici veulent travailler au Manitoba, mais elles veulent voir un engagement du gouvernement à changer la culture. et c’est ce que nous faisons.

Uzoma Asagwara, ministre de la Santé du Manitoba, en conférence de presse, mercredi, à l’Hôpital Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Pour sa part, l’Association des professionnels de la santé du Manitoba (MAHCP), un syndicat qui représente 7000 travailleurs de la santé, affirme qu’il n’y a pas assez de personnel en ce moment pour s’occuper des nouveaux lits.

Selon son président, Jason Linklater, la province doit redoubler ses efforts afin de pourvoir les postes vacants et recruter davantage d’inhalothérapeutes, de radiologues et de techniciens de laboratoire, de pharmaciens et de nombreux autres professionnels de la santé spécialisés nécessaires afin d’accroître les capacités du réseau de la santé.

Cet ajout de lits à l’Hôpital Saint-Boniface représente un investissement provincial de 13 millions de dollars.

Le Nouveau Parti démocratique a pris le pouvoir en octobre après avoir mené une campagne électorale axée sur l’amélioration du système de santé.

En novembre, le nouveau gouvernement s’est engagé à créer 31 nouveaux lits de soins à l’Hôpital Grace de Winnipeg et à débloquer des fonds pour embaucher plus de personnel afin d’aider le réseau de la santé à donner les congés d’hôpital aux patients tous les jours de la semaine, plutôt que sur une période de cinq jours.

Uzoma Asagwara affirme que ces promesses et la création d’une soixantaine de lits sont le fruit de l’écoute des commentaires des travailleurs de première ligne.

Par ailleurs, la tournée destinée à écouter les travailleurs de la santé, entamée le 8 décembre, se poursuit jeudi matin à l’Hôpital Saint-Boniface.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 janvier 2024

Prévu au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse à Clare et Argyle du 10 au 18 août 2024, le Congrès mondial acadien (CMA) 2024 offrira une pléthore de rassemblements, de conférences, et d’activités pour célébrer la culture acadienne.

Gracieuseté du CMA

Le grand rassemblement planétaire des acadiens sera de retour durant la prochaine saison estivale pour une 7e édition du CMA en Nouvelle-Écosse. Une édition très attendue par la diaspora acadienne après les tracas de la pandémie.

« Avec de grands spectacles en plein air, des expériences culinaires, des conférences thématiques ou des rassemblements familiaux, les activités du CMA 2024 vous permettront de « Vivre votre Acadie«  et de la partager avec la parenté ou de nouveaux amis », promettent les organisateurs de l’événement.

Située à proximité de la ville de Yarmouth, l’Acadie du Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse sera la région hôtesse du CMA 2024. Elle est composée des régions de Clare et d’Argyle. Gracieuseté.

Une programmation pour tous les goûts

Les passionnés de la scène seront choyés avec plusieurs gros spectacles en plein air et événements avec au menu les grands noms de la scène musicale acadienne. À commencer par le spectacle de la journée d’ouverture (10 août), le party du samedi soir (17 août) et le spectacle de clôture (18 août) et surtout le spectacle de la Fête nationale de l’Acadie (15 août).

Gracieuseté du CMA

Activité à la fois unique et très appréciée depuis la première édition du CMA en 1994, les réunions de familles permettront – comme à l’accoutumée – de rencontrer des cousins et cousines venant de partout dans le monde.

Gracieuseté du CMA

N’étant pas en reste, les amoureux de la gastronomie auront également l’embarras du choix durant le CMA 2024. Démonstrations culinaires, party de cuisine et dégustation de mets traditionnel et des fruits de mer de la région seront au menu de l’événement.

Gracieuseté du CMA

Par ailleurs, le CMA 2024 sera aussi l’occasion d’aborder des sujets importants aux yeux de la communauté acadienne à travers de nombreuses conférences, y compris une conférence économique, un sommet des femmes, des conférences thématiques et de grandes discussions sur le futur de l’Acadie.

Signe de l’importance de la relève et à la transmission du patrimoine aux jeunes générations, les organisateurs du CMA prévoient également un volet jeunesse.

« Les jeunes francophones de 18 à 35 ans auront l’occasion de participer à des ateliers qui les aideront à développer leur leadership, de s’outiller pour devenir des citoyens engagés dans leur milieu, d’être sensibilisés aux enjeux de la francophonie des Amériques et de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de tisser des liens durables », peut-on lire sur le site web du Congrès.

Enfin, des activités communautaires seront au programme de l’édition 2024 dans la région hôtesse pour mettre en valeur les traditions, les talents et le savoir-faire local de la région hôtesse.

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