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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 9 janvier 2024

Mardi soir, la pièce de théâtre alterIndiens prend l’affiche au Théâtre Cercle Molière, à Saint-Boniface.

Le comédien Étienne Thibeault interprète le rôle de Angel dans la pièce de théâtre alterIndiens.
PHOTO : MARIE-ANDREE LEMIRE

Imaginez un souper de couples où trois Autochtones et trois Québécois tentent de discuter de différents enjeux de société. C’est ce que la pièce alterIndiens veut faire vivre au public, dans un spectacle ponctué d’humour et de malaise.

En gros, c’est tous les malaises qui peuvent arriver dans une soirée entre amis quand les amis ne sont pas conscients des bagages culturels des autres, explique la comédienne Natalie Tannous.

Cette dynamique doit permettre aux comédiens d’illustrer à quel point il est important de créer des liens entre les personnes autochtones et allochtones

Je pense qu’elle est importante parce que tout le monde qui vont aller voir la pièce vont sortir avec quelque chose de différent, il y a personne qui sort de cette pièce-là pas écorché. Chaque personnage, on va pouvoir en rire, mais à un moment donné dans la pièce on va faire rire de soi aussi, indique le comédien Xavier Watso.

De gauche à droite, Natalie Tannous, Lesly Velázquez et Xavier Watso, interprètes dans la pièce de théâtre alterIndiens présentée au TCM jusqu’au 20 janvier.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

On pourrait parler de choses sérieuses d’une façon très sérieuse, ça, ça se peut pis on va tous finir par pleurer, puis aller à un psychologue tout de suite après, renchérit la comédienne Lesly Velázquez.

La comédie ouvre des portes pour s’ écouter. Il faut être intelligent pour être capable de se moquer de nous-mêmes pour mettre en valeur les choses dont il faut parler, mais avec beaucoup de respect en passant par l’humour.

Une citation de Lesly Velázquez, comédienne dans alterIndiens.

AlterIndiens est une production de la troupe montréalaise Menuentakuan sur la base d’un texte de Drew Hayden Taylor, un auteur canadien avec des origines ojibwées.

La pièce a été originalement montée dans les années 2000 dans des théâtres de Toronto.

Charles Bender, qui interprète aussi un personnage dans la présente mouture, a fait la traduction française de la pièce. Elle est mise en scène par Xavier Huard.

Geneviève Pelletier, directrice artistique et générale du Théâtre Cercle Molière (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

La directrice artistique et générale du Théâtre du Cercle Molière, Geneviève Pelletier, se réjouit d’accueillir cette pièce au Manitoba, alors que la thématique de cette saison est le dialogue.

On peut aussi parler encore de réconciliation et de volonté d’être dans une démarche. Qu’est-ce que ça implique et comment on aborde cette question-là, explique-t-elle. Des spectacles de cette saison, c’est celui le plus fusionnel. Dans le sens qu’on a vraiment des gens qui discutent, des personnages qui parlent sur scène et dans des contextes où on peut se reconnaître vivement.

La pièce s’adresse à un public de 15 ans et plus. Le TCM avertit qu’une brève scène de nudité est jouée en début de spectacle.

La pièce sera présentée au TCM jusqu’au 20 janvier.

Avec des informations de Natalia Weichsel et de Patricia Bitu Tshikudi.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 9 janvier 2024 et mis à jour le 10 janvier 2024

HAMILTON – La deuxième saison de la série franco-ontarienne Paris Paris débute sur les ondes d’Unis TV ce soir, le 9 janvier, à 19 h 30. ONFR a eu l’occasion de visionner les deux premiers épisodes, en plus de s’entretenir avec la comédienne Maxim Roy et les scénaristes Rayne Zukerman et Dominic Desjardins.

Des comédiens de Paris Paris lors du tournage de la deuxième saison. Crédit image: Luke Fillion, Zazie films

Dans la première saison de Paris Paris, Philippe (Benoît Mauffette), un professeur de français malheureux, découvrait un mystérieux tunnel dans son sous-sol de Paris, Ontario. Ce dernier lui permettait de voyager en quelques minutes entre sa petite ville monotone et son homonyme trépidante, en France. Dans la deuxième saison, c’est la femme de Philippe, Jenny (Maxim Roy) qui emprunte le tunnel dans le but de vivre ses propres aventures. Mais, pour elle, l’élément perturbateur la mène plutôt vers un autre Paris, au fin fond du Texas.

Maxim Roy explique que, dans la première saison, son personnage servait à soutenir son partenaire. « Elle voulait vraiment le sauver de lui-même. Mais là, elle va se rendre compte qu’elle ne peut pas tout contrôler, et elle va avoir de la misère à se sauver elle-même. »

Jenny Landry a la surprise de sa vie lorsque le tunnel la mène vers Paris, Texas. Gracieuseté Zazie Films

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 9 janvier 2024

Organisé par le Centre de la francophonie des Amériques, en collaboration avec le Congrès mondial acadien (CMA) et de la Société Nationale de l’Acadie (SNA), la 7e édition du Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques se déroulera du 9 au 15 août 2024 à Halifax et à Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse.

L’appel à candidatures est lancé pour la 7e édition du Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques.

Une quarantaine de francophones de 19 à 35 ans seront rassemblés pour une formation de haut niveau sur le leadership et l’innovation sociale du 9 au 15 août 2024 à Halifax et à Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse.

Issus du Québec, du Canada et des Amériques, les participantes et participants sélectionnés rejoindront ensuite le Réseau des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques qui regroupe déjà plus de 300 personnes engagées activement au développement de la francophonie sur le continent.

Les candidats respectant les critères d’éligibilité auront jusqu’au 31 janvier 2024 à 23 h 59 (HNE) pour déposer leur candidature.

Qu’est-ce que le Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques ?

Le Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques est l’un des programmes phares du Centre de la francophonie des Amériques.

C’est une formation axée sur le leadership, l’engagement et l’identité francophone qui s’adresse aux jeunes adultes âgées de 19 à 35 ans habitant dans les Amériques.

Cette formation intensive est entièrement offerte en français. Elle conduit à l’obtention du titre de jeune ambassadrice et ambassadeur de la francophonie des Amériques.

Le Centre de la francophonie des Amériques

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 9 janvier 2024

Organisé par le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), le concours Slame tes accents invite le personnel enseignant et leurs élèves âgés de 12 à 18 ans à rédiger un slam de classe et à le présenter dans une vidéo de 60 à 90 secondes.

Allier apprentissage du Français et plaisir, tout en boostant la fierté d’appartenir à la grande famille de la francophonie. Tels sont les objectifs du concours Slame tes accents dont la 4e édition s’est déroulée du 15 septembre au 30 novembre 2023.

Au total, le jury du concours a reçu pas moins de 72 vidéos provenant de 21 régions des Amériques. De plusieurs régions du Canada, en passant par les États-Unis, Cuba, Haïti, Venezuela, et plus encore. Le tout en deux catégorie d’âges, à savoir : de 12 à 14 ans et de 15 à 18 ans.

Deux classes gagnantes du Manitoba et de l’Ontario

Les membres du jury international ont déterminé huit vidéos gagnantes dont quatre pour la catégorie 12 à 14 ans et quatre autres pour la catégorie 15 à 18 ans.

Chacune des classes a reçu un prix de 1 000 $ CA pour l’achat de matériel pédagogique en français. En outre, deux classes ont reçu une mention spéciale recevant un prix de 500 $ CA chacune pour l’achat de matériel pédagogique en français.

Les dix vidéos gagnantes proviennent du Canada (Ontario, Québec et Manitoba), des États-Unis (Oregon et Massachusetts), d’Haïti, du Mexique, de la République Dominicaine, du Salvador et du Venezuela.

Par ailleurs, chaque enseignante ou enseignant qui a participé au concours recevra des Éditions David un livre numérique Les Voies du slam de Claudia Lahaie, autrice franco-ontarienne.

Classe de Valérie Talbot
École régionale Notre-Dame
Division scolaire franco-manitobaine
Manitoba, Canada 
Classe de Brigitte Beaudry-Pépin
École secondaire catholique Franco-Cité
Ontario, Canada

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 4 janvier 2024 et mis à jour le 9 janvier 2024

Présentation de projets d’envergure sur lesquels des élus Franco-Ontariens des trois principaux partis politiques de la province se focaliseront en 2024. En ligne de mire : de nouvelles normes de sécurité routière, l’aide aux victimes de la traite des personnes, la santé et l’éducation en français ou encore l’énergie et le logement abordable.

De gauche à droite : le député néo-démocrate Guy Bourgouin (Mushkegowuk—Baie James), la députée libérale Lucille Collard (Ottawa-Vanier) et le député progressiste-conservateur Stéphane Sarrazin (Glengarry-Prescott-Russell). Montage ONFR

Le député de Mushkegowuk-Baie James Guy Bourgouin a présenté son projet de loi, la Loi Chad de 2023 pour des dépassements plus sécuritaires, qui vise à rendre illégal le dépassement d’un autre véhicule sur deux lignes jaunes continues et à le pénaliser.

C’est déjà le cas dans les autres provinces canadiennes, à l’exception de l’Ontario. Adopté en première lecture le 21 novembre dernier, il constituera un axe de travail important en 2024.

« Nous ne pouvons pas nous permettre que l’Ontario soit la seule province à ne pas pénaliser cette manœuvre potentiellement mortelle. Ce gouvernement doit en faire davantage pour protéger les conducteurs de tous types de véhicules et ce, dans toute la province », exprime le député néo-démocrate dans un communiqué. 

La loi Chad porte le nom d’un résident de sa circonscription qui a échappé de peu à une fin tragique lors d’une grave collision impliquant un camion commercial qui tentait dangereusement de dépasser un autre véhicule dans une montée, sur une route comportant les deux lignes jaunes continues.

La loi de Chad est pour moi une évidence. La majorité des Ontariens ne comprennent pas pourquoi ce n’est pas déjà complètement illégal et pensait que ce l’était.

— Guy Bourgouin

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 janvier 2023

La Colombie-Britannique se dote enfin d’une politique de services en Français qui entrera en vigueur à partir du 1er avril 2024.

Le drapeau francophone de la Colombie-Britannique (à droite) flottant devant l’édifice de l’Assemblée législative de la province à Victoria – Gracieuseté

« Un pas engageant ». C’est en ces termes que la FFCB, l’organisme porte-parole des francophones de la Colombie-Britannique, a qualifié l’annonce de l’adoption d’une politique de services en Français par le gouvernement provincial, le vendredi 5 janvier.

Une nouvelle très attendue par les Franco-Colombiens puisque leur province était jusque-là la seule à n’avoir aucune politique ou loi concernant les langues officielles.

Adoptée suite à un processus interne couplé à une consultation des représentants de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), la politique entrera en vigueur le 1er avril 2024 et sera régulièrement réévaluée.

Une portée modeste à renforcer dans le futur

« C’est sûr qu’à la lecture du document, on trouve que la portée reste modeste, c’est sûr qu’on aurait aimé un engagement plus fort avec des mesures plus contraignantes. Mais nous restons convaincus que c’est un premier pas engageant, qui nous emmène sur une route que nous sommes prêts à prendre ensemble », a réagi Marie-Nicole Dubois, présidente par intérim de la FFCB dans un communiqué de l’organisme.

« Nous sommes rassurés de voir qu’il y a des balises avec des échéances régulières, pour mesurer l’impact de cette politique et aller vers des engagements de plus en plus importants avec le temps », a-t-elle poursuivi.

En définitive, la FFCB estime que « la nouvelle politique des services en français devrait apporter du changement et une amélioration à la communauté francophone de la Colombie-Britannique, tant à l’échelle des organismes que sur le plan individuel ».

Pour ce faire, l’organisme provincial qui rassemble 45 organismes provinciaux attend la sortie du plan de mise en œuvre annoncé dans le communiqué de la province pour mesurer son impact.

Selon les données les plus récents de la province, plus de 328 000 personnes de la Colombie-Britannique, soit 6,6 % de la population de la province, peuvent tenir une conversation en français. Ce qui fait de la Colombie‑Britannique la troisième province comptant le plus de personnes qui parlent français, après le Québec et l’Ontario.

Par ailleurs, plus de 76 000 personnes, soit 1,5 % de la population de la province, parlent régulièrement français à la maison.

Fait encourageant à noter : les inscriptions au cours d’immersion française ont augmenté de 7 % et les inscriptions au Conseil scolaire francophone ont augmenté de 23,6 % au cours des 10 dernières années.

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RADIO-CANADA – Publié le 7 janvier 2023

La grande diva du disco originaire de Campbellton, Patsy Gallant, fête cette année ses 70 ans de carrière. Un anniversaire qu’elle va souligner lors d’une tournée qui débutera cet été.

Patsy Gallant sur la scène d’une émission de télévision en 2019.
PHOTO : LA PRODUCTION EST ENCORE JEUNE INC. / KARINE DUFOUR

La musique a toujours fait partie de la vie de Patsy Gallant, aujourd’hui âgée de 75 ans. Elle a commencé le chant à 3 ans, les spectacles à 5 ans, date à laquelle elle marque le début de sa carrière.

Patsy Gallant a connu un succès international avec son tube « Sugar Daddy ».
PHOTO : ARCHIVES TÉLÉVISÉES

Avec deux de ses sœurs, elle forme un groupe, Les sœurs Gallant, qui enchaînent les concerts.

À 19 ans, elle sort son premier album solo puis au cours des années 1970, sa carrière explose avec l’engouement pour le disco.

Ses succès From New York to L.A. et Sugar Daddy font d’elle une vedette à l’étranger. À la fin des années 1970, elle est sacrée meilleure chanteuse de l’année. Ses albums en français et en anglais se vendent comme de petits pains.

Entre deux chansons, Patsy Gallant participe à toutes sortes de projets. Elle anime sa propre émission de télé, The Patsy Gallant Show, sur les ondes de la télévision anglophone CTV.

Elle apparaît dans plusieurs publicités et joue même au théâtre. Au début des années 1990, elle intègre la distribution d’une nouvelle version de Starmania. Pendant huit ans, elle interprète Stella Spotlight sur la scène du théâtre Mogador à Paris.

La carrière de la grande dame, c’est plus de 30 albums et 3 millions d’exemplaires vendus. C’est aussi un prix Félix et un trophée aux Victoires de la musique, en France, ainsi que plusieurs prix Juno.

En 2018, elle est décorée de l’Ordre du Canada. Deux ans plus tard, elle sort une autobiographie, Ma vie en technicolor.

En 2019, Patsy Gallant a officiellement reçu sa médaille de l’Ordre du Canada de la part de la gouverneure générale du Canada de l’époque, Julie Payette.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

Elle se produit même en première partie du légendaire James Brown.

Retour sur scène cet été

L’été dernier, elle a sorti un nouvel album, après sept ans d’absence, et cet été, elle remontera sur scène pour célébrer sa grande carrière bien remplie.

Patsy Gallant sur la scène des East Coast Music Awards en 2022.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / KELLY CLARK

À partir du 18 août, elle va présenter, jusqu’en mai 2025, sa tournée Patsy Gallant : 70 ans de carrière lors d’une trentaine de dates à travers le Québec.

Sa seule représentation prévue au Nouveau-Brunswick aura lieu le 13 août sur la scène du Festival acadien de Caraquet.

D’après un reportage de Jérémie Tessier-Vigneault

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 6 janvier 2023

L’Épiphanie est célébrée tous les 6 janvier. Cette fête catholique passe notamment par la dégustation d’un dessert : la galette des Rois. Si la tradition est bien connue en Europe ou au Québec, elle est moins connue en Nouvelle-Écosse, mais quelques boulangeries la font découvrir aux résidents.

La tradition veut que le plus jeune de l’assemblée désigne à l’aveugle à qui reviendra la part qui vient d’être coupée. Celui ou celle qui trouve la fève porte la couronne. PHOTO : AUTRE BANQUES D’IMAGES / LA BEL-FRANCE

Deux pâtes feuilletées, une crème pâtissière mélangée à une crème d’amande, voilà la recette de la galette des Rois d’Élodie Nasone. La trentenaire originaire du sud de la France a ouvert sa boulangerie, La Bel-France Pantry à Sydney au Cap-Breton, il y a trois ans.

Quand on a commencé en janvier 2021, on a d’ailleurs commencé par les galettes, indique Élodie Nasone, qui ne dérogerait à la tradition pour rien au monde.

Chaque année pour le 6 janvier, plusieurs pays en Europe et en Amérique du Sud célèbrent cette tradition. La galette frangipane, c’est-à-dire aux amandes, est la star en France, alors que les pays hispaniques dégustent plutôt une brioche aux fruits confits.

La galette des Rois avant cuisson dans la boulangerie La Bel-France Pantry à Sydney.
PHOTO : AUTRE BANQUES D’IMAGES / LA BEL-FRANCE

Une fève, aujourd’hui une petite figurine en porcelaine, est glissée à l’intérieur du dessert. Celui qui la découvre lors de la dégustation devient le roi ou la reine. La galette est d’ailleurs normalement vendue avec une couronne en carton.

La période de la galette des Rois commence début janvier et continue jusqu’à la fin du mois. Au Canada, le Québec porte de plus en plus cette tradition et dans le reste du pays, ce sont les boulangeries françaises qui la font découvrir.

On ne peut pas se passer de galette des Rois pendant l’Épiphanie.

Une citation de Élodie Nasone, propriétaire d’une boulangerie à Sydney, La Bel-France Pantry

La boulangerie du Cap-Breton prépare une vingtaine de galettes par semaine durant tout le mois de janvier. Les Français et ceux qui viennent du Québec, bien sûr, ils connaissaient, mais sinon, ce n’était pas connu du tout ici en Nouvelle-Écosse et au Cap-Breton. La première année, ils ont adoré et ils nous en demandaient à l’année, et je leur ai dit que ce n’était qu’en janvier.

Un gâteau qui se mérite

Préparer une galette des Rois en Nouvelle-Écosse n’est pas si simple. Pour réaliser le dessert traditionnel, il faut de l’extrait d’amandes pures et une fève à glisser à l’intérieur. Des produits rares en Nouvelle-Écosse.

La recette originale de la frangipane est composée d’une crème à l’amande
PHOTO : AUTRE BANQUES D’IMAGES / LA BEL-FRANCE

C’est très compliqué de trouver de l’extrait d’amande pure dans la province, je ne sais pas pourquoi. Et les fèves, je suis contente d’en avoir, je les commande au Québec, je n’en trouve pas ici, ajoute la propriétaire de la seule boulangerie française du Cap-Breton.

Autre complication cette année, le prix des matières premières qui gonfle en raison l’inflation. Le beurre et la farine ont beaucoup augmenté récemment. On essaie de garder les prix les plus raisonnables qu’on peut, mais on ne sait pas jusqu’à quand on pourra faire ça, poursuit Élodie Nasone.

Une autre boulangerie française proposera aussi de la galette frangipane dès ce samedi à Halifax. Pour ceux qui veulent devenir roi ou reine cette année, il va donc falloir faire un peu d’effort ou se lancer soi-même derrière les fourneaux pour faire sa propre galette.

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Cédrick Pipitone – Publié le 8 janvier 2023

Il y a quelques semaines de cela à eu lieu la reconnaissance officielle de ma citoyenneté canadienne. Ce moment riche en émotions s’accompagne aussi d’une introspection que j’aimerais vous partager.

Lorsque je suis arrivé au Canada il y a une dizaine d’années, ce fut comme vivre une nouvelle vie. Il m’a fallu réapprendre l’histoire, les mœurs, les valeurs, la culture…tout un travail à refaire qui nécessite ouverture, humilité, curiosité, sacrifices et surtout patience.

À terme, et aussi par choix, j’ai fini par tout naturellement me sentir Canadien français. L’obtention officielle de la citoyenneté, elle, n’est que la reconnaissance finale d’un changement qui s’est opéré depuis bien longtemps déjà.

De la communauté à la citoyenneté

Pourquoi utiliser le terme canadien-français ? Pourquoi ne pas parler de Canadien ? Laissez-moi partager avec vous mon raisonnement.

Il est important de rappeler que le peuple canadien tel qu’on le connait a été et sera toujours la composition de trois nations distinctes, à savoir : les autochtones, les Canadiens français, les Canadiens anglais.

En voyageant à la rencontre des communautés francophones à travers le pays, j’ai réalisé que chaque communauté possédait ses propres spécificités qui les rendaient uniques.

J’ai aussi constaté que dans leur diversité, ces communautés ont tout de même beaucoup de choses en commun : histoire, gastronomie, valeurs, langue, culture musicale..etc.

Et je pense que c’est ça être Canadien français au Canada : des communautés distinctes, mais dont les valeurs prennent leur source au même endroit : une ascendance Canadienne française.

De par mes valeurs, ma langue, mes traditions, mon histoire, ma culture, mon appartenance à la nation Canadienne française est sans équivoque.

Et c’est pourquoi j’utilise ce terme.

Quelle identité ?

Parfois, on demande à des gens de décrire leur identité. Pendant longtemps, j’ai pensé à cette question.

Suis-je Québécois ? Absolument. Le Québec est ma terre d’accueil et ma nouvelle vie est au Québec. C’est le Québec qui m’a aidé et accompagné dans mon intégration. Comme le disait Jean Lesage : le Canada c’est mon pays, le Québec c’est ma patrie.

Je n’oublie pas non plus mon origine française, bien au contraire. C’est la France et ses institutions qui m’ont donné les bases pour devenir ce que je suis aujourd’hui. Et pour cela je lui en serais toujours reconnaissant.

Alors à cette question je répondrais : « Je suis Canadien français, Québécois de branche, et Français de souche ! »

C’est une richesse identitaire dont je suis très fier et que j’ai plaisir à partager chaque jour avec mon entourage.

Un merci tout particulier à mes amis et ma famille sans qui tout cela n’aurait jamais pu être possible.

Pour conclure, je suis très conscient que c’est un chemin unique pour chacun, facile pour certains, difficile pour d’autres.

Ce chemin est le mien et je tenais le partager avec vous.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 3 janvier 2023

Considéré comme la plus haute distinction au Yukon, l’Ordre du Yukon sera décerné, le 13 janvier 2024, à Yan Herry, une figure notoire de la francophonie yukonnaise dans le secteur de l’histoire et du patrimoine, entre autres.

Yann Herry a participé à la création de nombreux organismes francophones au Yukon – Gracieuseté

« Sa contribution significative à la vitalité de la communauté Franco-Yukonnaise est une source d’inspiration pour plusieurs ». C’est en ces termes flatteurs que le gouvernement territorial a qualifié l’œuvre inspirante du Franco-Yukonnais Yann Herry, l’un des trois récipiendaires de l’ordre du Yukon.

Un bénévole infatigable

« Yann Herry a contribué au développement et à la promotion de l’histoire et du patrimoine francophone du Yukon. Son engagement communautaire a été remarquable dans divers domaines, tels que l’éducation et les relations internationales », lit-on dans le communiqué d’annonce des récipiendaires de la plus haute distinction du territoire nordique.

Parmi ses nombreuses initiatives au sein de la communauté francophone du Yukon figure la fondation d’une société historique francophone en 2021 afin de préserver le patrimoine entourant le fait Français dans le territoire.

Le récipiendaire de l’ordre du Yukon a été également co-fondé et présidé l’Association Franco-Yukonnaise (AFY), l’organisme porte-parole des francophones du territoire.

De plus, Yann Ferry a contribué à la création du seul journal francophone du territoire L’aurore boréale, de la garderie du petit cheval blanc et de l’école Émilie-Tremblay. Un parcours exceptionnel qui lui a valu le titre de personnalité influente de la francophonie canadienne en 2021 en figurant dans le Palmarès Francopresse 2021.

Avec plus de 10% de francophones parmi sa population, le Yukon est un territoire où le Français est bel et bien vivant.

Les données du dernier recensement de statistique canada en 2021 placent ce territoire du Grand nord comme un exemple à suivre en matière de croissance de l’usage du Français.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 1er janvier

Deux nouvelles écoles ouvriront leurs portes cette année, trois autres en 2025. Tour d’horizon des principaux chantiers scolaires dans le nord, l’est et le sud de la province.

Crédit image: Conseil scolaire catholique MonAvenir

Dans l’Est ontarien, une nouvelle école élémentaire publique ouvrira ses portes à la rentrée prochaine, à Ottawa, dans le secteur Barrhaven-Manotick, au 110 avenue Robin Easey.

Géré par le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CÉPEO) et financé à hauteur de plus 12 millions de dollars par la province et un apport du fédéral, l’établissement pourra accueillir jusqu’à 475 élèves de la maternelle à la 6e année, ainsi que d’une garderie d’une capacité de 10 poupons, 15 bambins et 24 enfants d’âge préscolaire.

Le CÉPEO est en passe, entretemps, d’achever les travaux de rénovation de l’École élémentaire et secondaire publique L’Équinoxe, à Pembroke, incluant la construction d’un nouvel espace pour le centre éducatif et le service de garde ainsi que la rénovation de la cour d’école et de l’espace réservé à l’administration de l’école.

Une maquette de la future école de Barrhaven-Manotick, au 110 avenue Robin Easey. Source : CÉPÉO

L’autre projet scolaire attendu cette année se trouve dans la région du Grand Toronto. Dépendante du Conseil scolaire MonAvenir, l’École secondaire catholique de Vaughan pourra accueillir plus de 400 élèves de la 7e à la 12e année et comprendra une garderie capable de recevoir 49 enfants, soit 10 poupons, 15 bambins et 24 préscolaires.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 20 décembre 2023

Les musiciens franco-ontariens ont été très actifs en 2023, particulièrement au mois d’octobre, où les sorties d’albums se succédaient. Albums pleine longueur ou mini-albums (EP), les mots et les notes s’arrangent en styles variés témoignant de la vitalité de la culture francophone. Voici la première partie d’une liste non exhaustive de musique à ajouter aux listes de lecture de 2024.

Les artistes mentionnés dans cet article. Crédits images: Rachel Crustin (Squerl Noir, Abel Maxwell), Stéphane Bédard (Sophie Grenier, Joly, Mclean), Maxime Delaquis (Mehdi Cayenne, Geneviève et Alain), Gracieuseté (Mimi O’Bonsawin) et Chelsee Taylor (Philippe Mathieu)

Animal Chic – Mehdi Cayenne

Mehdi Cayenne a transposé son énergie contagieuse sur Animal Chic, le premier album que l’artiste a entièrement réalisé. Sorti en octobre, l’opus propose des rythmes entraînants sur lesquels se posent des paroles existentielles. Mehdi Cayenne aborde nos contradictions, nos démons intérieurs et les masques qu’on porte en société, avec des titres comme L’enfer à l’endroit ou Invisible, entre autres.

Il écorche au passage l’individualisme et le capitalisme dans Le système est normal et son propre besoin de reconnaissance dans Nobody et la pièce-titre, Animal chic. L’artiste « pseudo maghrébin, pseudo français, pseudo franco-ontarien, pseudo-québécois » (L’un et l’autre) utilise beaucoup la métaphore de la scène et du monde du spectacle pour parler de la vie.

J’arrive comme un accident d’char. Chanteur de charme avec un drum machine. Couvert de paillettes comme une bête de foire. Animal chic, yeah you know what I mean.

— Extrait de la chanson Animal chic

Sur son compte Bandcamp, Mehdi Cayenne invite chaque personne à l’écoute à s’approprier le sens des paroles.

« J’ai besoin d’écrire des chansons parce qu’elles sont une manière sacrée pour moi d’exprimer ce qui m’est autrement indicible (…) Parce que je me sens comme un véhicule pour quelque chose qui m’échappe. »

Dans les derniers jours, Mehdi Cayenne a également lancé sur ses réseaux sociaux et son compte Bandcamp Bye mon bébé bye ma belle, qu’il qualifie avec raison de « chanson de Noël la plus inconsolable au monde ». Les paroles déchirantes rappellent le sort des enfants victimes de la guerre et la futilité de notre société de consommation.

Pochette d’Animal Chic. Gracieuseté Mehdi Cayenne

Mclean – Anonyme

Le Sudburois Simon Jutras, alias Mclean, a lancé un album court de 7 titres en octobre. Le résultat final est lié à un événement perturbateur, un accident de la route dont le musicien a été victime alors qu’il s’en allait travailler sur l’album. Le musicien éclectique s’est alors concentré sur les chansons qui étaient déjà bien avancées, donnant un son plus cohérent qui est, finalement, efficace. À la sortie d’Anonyme, Mclean a affirmé sur sa page Facebook : « Il y a donc autant de dit que de non-dit, mais de toute façon c’est plus souvent comme ça la vie. »

Et parfois, quand tu me réveilles au milieu de la nuit, c’est comme si t’avais tout compris.

— extrait de la chanson Picaroon

L’album s’écoute bien en toutes circonstances, mais mérite qu’on se donne le temps de porter attention à la fois à la musique et aux paroles.

Pochette d’Anonyme. Gracieuseté Groupe JKB

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 décembre 2023

En partenariat avec l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), la Fédération culturelle canadienne française (FCCF) présente une liste d’écoute festive de chansons 100% franco à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Pas moins de 48 titres produits par des artistes canadiens francophones d’un océan à l’autre. Telle est la composition de la liste d’écoute de Chansons festives 100% franco.

Disponible sur la plateforme Spotify, la liste a été conçue par la FCCF, en partenariat de l’APCM pour vous faire découvrir le patrimoine musicale actuel de la francophonie canadienne à l’aube de l’année 2024.

On y retrouve de nombreux artistes représentant différents genre musicaux et différentes régions du Canada, le tout sous un ton festif et à la hauteur de la scène musicale franco-canadienne.

Bonne découverte !

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 20 décembre 2023

La dernière année littéraire a été riche en Acadie et plusieurs sorties se sont démarquées du lot. Le temps des Fêtes est l’occasion idéale d’offrir un roman, un essai, une bande dessinée ou un livre de photos concoctées par les auteurs locaux.

Le journaliste culturel Jérémie Tessier-Vigneault propose ses coups de cœur littéraire pour vos idées de cadeaux de dernière minute.
PHOTO : PIXABAY

C’est le moment parfait pour se détendre devant le feu de foyer avec un livre à la main. On vous propose donc des suggestions littéraires acadiennes.

1.Tous les tapis roulants mènent à Rome, Paul Bossé aux éditions Perce-Neige

Paul Bossé lancera son nouvel essai « Tous les tapis roulants mènent à Rome » le 16 septembre.
PHOTO : RADIO-CANADA / EMMANUELLE ROBINSON

Le poète et cinéaste Paul Bossé aborde avec brio les questions et les enjeux environnementaux. Un bilan poétique de la crise climatique d’hier a aujourd’hui, accompagné des illustrations de Paul Bordeleau.

2. Moncton Mentor : géocritique d’une ville, Benoit Doyon Gosselin, éditions Perce-Neige

L’essai Moncton Mentor, géocritique d’une ville de l’auteur Benoît Doyon-Gosselin.
PHOTO : ÉDITIONS PERCE-NEIGE

Dans cet essai, Benoit Doyon-Gosselin pose un regard sur sa ville d’adoption, Moncton et sur la place des francophones dans la métropole.

3. Les rafales du Carême, Zachary Richard, Libres Expression

La couverture du premier livre de Zachary Richard, « Les rafales du carême ».
PHOTO : RADIO-CANADA / EMMANUELLE ROBINSON

Les rafales du carême se situe à mi-chemin entre la fiction et la fresque historique, le récit entremêlant l’histoire de la famille de Zachary Richard à celle de la Louisiane, dans les décombres de la guerre de Sécession, aux États-Unis. Il s’agit du premier roman de l’auteur-compositeur-interprète louisianais.

4. Mélanine Méduse, Jonathan Roy, éditions Perce-Neige

Jonathan Roy, poète officiel de la ville de Caraquet.
PHOTO : GRACIEUSETÉ / DAVID CHAMPAGNE

Dans Mélanine Méduse, le poète acadien met en mots les vertiges anxiogènes qui l’habitent lorsqu’il réfléchit à la société de consommation et de faux-semblants qui l’entoure. Entre poésie et philosophie, Jonathan Roy traite élégamment de plusieurs sujets qui lui font courir le petit hamster , comme le désastre écologique et les enjeux climatiques.

5. Rivières-aux-Cartouches : Histoires à se coucher de bonne heure, Sébastien Bérubé, éditions Perce-Neige

Le recueil d’essais Rivières-aux-Cartouches, de Sébastien Bérubé, remporte le concours Combat national des livres 2023, de Radio-Canada.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LACELLE

Un livre qui a fait énormément jasé dans la dernière année, notamment par sa victoire au Combat national des livres 2023 de Radio-Canada. Des histoires authentiques, touchantes, drôles qui mettent en premier plan l’humanité du Restigouche et du Madawaska.

6. Cap sur les pêches/Portraits of fisheries, Julie D’Amour-Léger, La Grande Marée

La photographe Julie d’Amour-Léger lors de ses cinq jours en mer avec l’équipage du Kara-Matt.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE JULIE D’AMOUR-LÉGER

Julie D’Amour-Léger a fait de nombreux voyages en mer pour capturer l’univers des bateaux de pêche. Ce livre de photos donne un regard unique et humain sur le monde des pêches.

7. La créature de la Petitcodiac, Paul Roux & Denis M. Boucher, Bouton d’or Acadie

Couverture du roman jeunesse La créature de la Petitcodiac.
PHOTO : ÉDITIONS BOUTON D’OR ACADIE

Une magnifique bande dessinée pour les 8 à 12 ans, où de mystérieux monstres jaillissent de la rivière chocolat. Une aventure qui proposera un voyage épique aux jeunes lecteurs.

8. Amadou et le 15 août, Samira Farhoud & Jean-Luc Trudel, Bouton d’or Acadie

Couverture du livre Amadou et le 15 août.
PHOTO : GRACIEUSETÉ BOUTON D’OR ACADIE

Un ouvrage pour les petits « boutchous » permettant d’ouvrir la discussion face aux enjeux de la diversité et de l’immigration, le tout de façon ludique dans un contexte de fête du 15 août.

9. SOS sorcières, Camille Perron-Cormier, Bouton d’or Acadie

La première BD de Camille Perron Cormier
PHOTO : GRACIEUSETÉ BOUTON D’OR ACADIE

Une première expérience de bande dessinée réussie pour la jeune bédéiste de Dieppe. Camille Perron-Cormier est d’ailleurs finaliste dans la catégorie révélations pour les prochains prix Éloizes à Shediac.

10. Prendre Racine, Sonya Malaborza, Éditions Prise de parole

Le nouveau récit de Sonya Malaborza « Prendre racine ».
PHOTO : RADIO-CANADA / JÉRÉMIE TESSIER-VIGNEAULT

Celle que l’on connaît surtout pour ses talents et sa plume de traductrice, propose dans Prendre racine, un récit touchant et poétique qui mets en lumière les oubliés. Jonché de recherches archivistiques et de chroniques familiales, le premier roman en tant qu’autrice de Sonya Malaborza, offre un moment de douceur et de réflexion.

11. Mayday, Dyane Léger, Éditions Prise de parole

Le dernier roman de Dyane Léger
PHOTO : GRACIEUSETÉ ÉDITIONS PRISE DE PAROLE

Dans Mayday, Dyane Léger écrit sur la vie d’une femme, d’une mère en parallèle avec sa propre vie d’autrice. Une autrice sensible qui a évolué dans la création, dans la poésie. Une écrivaine qui a navigué dans différentes couches sociales et dans un univers linguistique ambivalent.

12. Capitaine Acadie – Attaque à Shediac, Dany & Daniel Bouffard, Bédécomics

Le premier volume de Capitaine Acadie
PHOTO : BÉDÉCOMICS

Le superhéros acadien reviendra en mars prochain à la rescousse de Caraquet dans un nouvel opus. En attendant, il est possible de se plonger dans l’aventure des 6 tomes déjà parus en commençant par le premier numéro : Attaque à Shediac.

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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 16 décembre et mis à jour le 17 décembre 2023

[CHRONIQUE]

Chaque samedi, ONFR propose une chronique sur l’actualité et la culture franco-ontarienne. Cette semaine, l’historien et spécialiste en patrimoine Diego Elizondo.

Le temps des Fêtes est une occasion rêvée pour offrir (ou même s’offrir!) des livres et se plonger dans la lecture. Pourquoi ne pas en profiter pour le faire avec des livres franco-ontariens sur l’histoire et le patrimoine? Voici dix suggestions. Disponibles en librairie.

Crédit images: gracieuseté

Création du Centre d’excellence artistique pour les jeunes francophones de l’Ontario : une œuvre communautaire

La fermeture définitive en 1983 de l’École secondaire Belcourt à Vanier provoque un dangereux précédent : pour la première fois depuis l’ouverture des écoles publiques de langue française à Ottawa, une école secondaire disparait. La communauté franco-ontarienne réclame qu’une forme de compensation leur soit accordée en raison de la fermeture de l’école par le conseil scolaire bilingue (c’était avant la gestion scolaire).

Le livre retrace les débuts du Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO), une institution toujours bien active. Crédit image : les Éditions de la francophonie

Ils obtiendront tout un prix de consolation (à la grande stupéfaction entre autres de Claudette Boyer, conseillère scolaire à l’époque et militante franco-ontarienne dont c’est le 10e anniversaire de décès cette année) : le Conseil scolaire leur accorde un Centre d’excellence artistique et une concentration en douance à une autre de leurs écoles secondaires, De La Salle, dans la Basse-Ville Est, à Ottawa. Unique en son genre, le Centre d’excellence artistique devient rapidement une institution franco-ontarienne dont la renommée dépasse largement les frontières de la Basse-Ville.

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