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RADIO-CANADA – Mélinda Trochu, publié le 20 novembre 2023

Alors que l’Association historique francophone de Victoria était en voie de dissolution au printemps, notamment à cause du manque d’implication de bénévoles, elle a désormais un nouveau conseil d’administration (CA). Elle a également plusieurs projets en cours dont un sur les Métis.

Pour l’instant, les membres du conseil d’administration font un point sur les finances et envisagent de recruter une directrice « même à temps partiel ». (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

L’idée, c’est de faire revivre l’Association historique, explique Denise Branter, une nouvelle membre du CA, qui assure que cette dernière avait été laissée en très bon état. Trois, quatre personnes font désormais partie du conseil d’administration et l’équipe continue [d’]essayer de trouver des personnes qui sont intéressées à faire partie de l’Association, ajoute-t-elle.

L’Association prévoit d’organiser une assemblée générale annuelle et espère que l’élan ressenti en juin pour la préserver se concrétisera avec l’arrivée de nouveaux bénévoles prêts à s’investir.

L’avenir en suspens de l’Association historique francophone de Victoria.

Pour l’instant, les membres du CA font le point sur les finances et aimeraient possiblement recruter une directrice même à temps partiel. Pour Denise Branter, il était important de faire perdurer cette association pour mieux connaître les ancêtres de la région et enseigner cet héritage aux enfants.

Le directeur général de la Société historique francophone de la Colombie-Britannique, Maurice Guibord, a hâte de travailler avec cette nouvelle équipe : On est là pour eux, pour faire en sorte que cela perdure.

Il veut essayer de travailler avec l’Association pour peut-être rendre certaines archives publiques. C’était avec grande peine qu’on a été témoin de problèmes vécus au courant de la dernière décennie pour obtenir des bénévoles; [ce n’est] pas toujours évident pour des communautés.

Un projet sur les Métis
L’un des projets de l’Association qui se termine s’intitule Portraits et mémoires de Métis à Victoria.

L’anthropologue sociale Carole Masure vit depuis 16 ans à Victoria et a pu, grâce à ses relations avec des amis autochtones, trouver cinq Métis qui ont accepté de parler de leurs ancêtres. Ce projet avait pour but d’enrichir les archives de l’Association de perspectives autochtones.

Carole Masure est anthropologue sociale et professeure de français, et vit à Victoria depuis 16 ans. PHOTO : FOURNIE PAR CAROLE MASURE

Carole Masure a aussi pu participer au repas-partage de la Métis Nation of Greater Victoria, fermé au public, ce qui lui a permis de développer un réseau. Pour raconter les histoires des ancêtres métis, Carole Masure a photographié des objets représentant l’histoire familiale des participants, afin de rendre cela vivant.

Parmi les objets, il y a notamment une ceinture fléchée, un calendrier avec Jésus représentant le lien avec la chrétienté, des coquillages et une plume d’aigle, autant de représentations d’attachements de ces Métis à leur culture.

Au fur et à mesure des échanges, des thèmes récurrents ont émergé : la rivière Rouge, le traumatisme intergénérationnel dû aux pensionnats pour Autochtones et la question de savoir qui a le droit de se définir comme Métis. Carole Masure a inclus un Métis de l’est dans ses portraits, car elle ne pense pas que c’est à elle d’exclure, ou non, un témoignage.


Celle qui est aussi professeure de français a fait des recherches avec ses élèves sur la première milice de Victoria du milieu du 19e siècle qui était en grande majorité composée de Métis.

L’un des portraits est celui de l’arrière-petite-fille d’Isabella Ross, une Métisse, la première femme ayant été propriétaire terrienne en Colombie-Britannique. Il n’y a eu qu’un seul témoignage en français, mais tout sera traduit en français et publié sur le site de l’Association historique, précise Carole Masure.

[Il y a] la honte [d’être Métis] qui se transforme en fierté maintenant, petit à petit, très lentement […] c’est une fierté qui se construit, qui se bâtit.

Grâce à ce projet, l’anthropologue sociale explique qu’elle en a appris davantage sur les coureurs des bois, dont l’image s’est ternie avec des témoignages d’abandon, de mauvais soins, de maltraitances, et espère que les résultats de ses recherches deviendront un outil pédagogique.

Raconter l’histoire sans lunettes roses est bien le sens de ce projet, comme le précise Denise Branter.

La suite pourrait être la création d’un programme scolaire sur l’histoire des Métis à Victoria en collaboration avec le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique. Denise Branter estime que cela permettrait de remettre les pendules à l’heure, avec comme objectif la vérité, et sûrement une démarche de réconciliation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 novembre 2023

La plateforme francophone de diffusion numérique WebOuest a diffusé un reportage vidéo sur les 50 ans de carrière de la formation musicale Franco-Manitobaine Les Louis Boys.

Photo des archives des Louis Boys – reprise par Radio-Canada

« Ce sont les Rolling Stones de Saint-Boniface! Leurs chansons rendent hommage à Louis Riel et au patrimoine franco-manitobain ».

C’est en ces termes flatteurs que la plateforme numérique WebOuest présente Les Louis Boys, un groupe musical qui a célébré 50 ans de carrière en 2022.

Diffusé le 16 novembre dernier et animé par Laura Lussier, le reportage vidéo d’environ 20 minutes a donné la parole aux membres de la formation musicale dont le membre fondateur Edwin Prince.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 novembre 2023

À l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a produit une rétrospective en format vidéo, en donnant la parole à des leaders communautaires qui ont contribué au développement de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne.

Capture d’écran – chaîne Youtube de la FFTNL

Initiés dès 2003, en marge du 30e anniversaire de la FFTNL, ces témoignages ont été complétés avec les personnes ayant été présidentes jusqu’en 2023, ainsi que du regretté Paul Charbonneau, directeur général de la FFTNL durant une période importante du mouvement.

« Ce sont de superbes témoignages que mes prédécesseurs nous ont laissés dans cette vidéo », mentionne Tony Cornect, président de la FFTNL dans un communiqué publié le 17 novembre.

« C’est un legs important qui est ainsi fait à nos communautés actuelles et futures. Il était important que soit rendus à la postérité ces témoignages, qui évoquent les grandes étapes du développement de notre mouvement et de nos communautés, et décrivent ô combien cela ne se fut pas sans difficulté. », a-t-il ajouté.


Fondée en 1973 dans la péninsule de Port au Port, fief historique de la francophonie de la province, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est l’organisme porte-parole des communautés francophone et acadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.

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RADIO-CANADA – Publié le 19 novembre 2023

C’était l’occasion d’exposer des produits typiquement acadiens et de dénicher des cadeaux uniques.

Il s’agissait de la deuxième édition du marché de Noël de la région Évangeline.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

La région Évangéline, à l’Île-du-Prince-Édouard, tenait en fin de semaine son marché de Noël.

C’était l’occasion d’exposer des produits typiquement acadiens et de dénicher des cadeaux uniques.

Plus de 500 visiteurs ont dévoré les nombreux kiosques que les artisans avaient préparés à leur intension Ce n’était pas seulement les vendeurs de la région. On en a qui viennent d’en dehors, a précisé Claudette Arsenault, l’une des organisatrices de l’événement.

Ce deuxième marché acadien de Noël a rallié celles et ceux qui y étaient l’an dernier. Edna Gallant ne s’est pas fait prier : J’aime beaucoup ça, parce qu’on les voit souvent ailleurs dans d’autres communautés. On a un bel espace, une belle terrasse, dit-elle.

Colinne Arsenault vendait les cabanes à oiseaux qu’elle bâtit elle-même.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

C’était tellement le fun l’année passée. J’adore le social, dit Colinne Arsenault, qui fabrique des cabanes à oiseaux et les vend sur place.

Si qu’on en vend, c’est beau. Si qu’on n’en vend pas, c’pas grave, lance-t-elle en riant.

Colette Aucoin voit le marché de Noël de la région Évangéline comme une vitrine pour ses produits.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Ça me donne la chance de m’exposer et aussi de supporter les autres petites entreprises, explique la couturière Colette Aucoin, qui propose des créations faites à la main à sa Boutique à Point, située à Summerside.

Pourquoi pas un rendez-vous toute l’année?

Face à cette réussite, organisateurs, exposants et visiteurs se demandent s’il ne faudrait pas en faire un rendez-vous plus fréquent, comme c’est le cas avec les marchés des fermiers de Charlottetown et de Summerside.

Une fois par mois, ce serait idéal. C’est quelque chose qu’on pourrait regarder, avance Claudette Arsenault.

Il s’agissait de la deuxième édition du marché de Noël de la région Évangeline.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Les produits locaux, on en a ici dans la région. Ça fait qu’on pourrait essayer un marché des fermiers Évangéline, ça pourrait marcher, dit Colette Aucoin.

Il y a tellement de talents ici que les gens seriont là, déclare Colinne Arsenault.

C’est bon pur les artisans, c’est plus de ventes pour les artisans aussi, conclut Colette Aucoin.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 20 novembre 2023

Wab Kinew a demandé à son ministre des Affaires francophones de faire du Manitoba une province « véritablement bilingue ». À la veille de la reprise parlementaire, cette tâche s’annonce autant vague qu’ardue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans la lettre de mandat qu’il a adressée à son ministre du Sport, de la Culture et du Patrimoine et responsable des Affaires francophones Glen Simard, Wab Kinew lui donne comme troisième objectif de reconnaître le rôle fondateur de la communauté francophone de notre province, protéger ses droits et améliorer l’accès à l’éducation, aux soins et aux services en langue française afin que nous soyons véritablement une province bilingue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa.

Le Manitoba a des obligations constitutionnelles sur le plan linguistique en matière législative et en matière judiciaire, mais la loi, au Manitoba, ne garantit pas la prestation de services et des communications dans les deux langues, poursuit-il.

À l’heure actuelle, les services doivent être légalement offerts en français uniquement dans les régions désignées bilingues dans la province.

Enchâsser dans la constitution, une solution?

La formulation vague de la lettre de mandat de Glen Simard laisse cependant place à toute sorte d’interprétation. Selon François Larocque, une lecture optimiste pourrait voir, dans le mandat du ministre Simard, l’ouverture [du gouvernement] d’explorer la possibilité de modifier la constitution pour préserver les droits des francophones.

Une telle démarche est relativement simple, puisqu’il suffirait d’une entente entre Ottawa et Winnipeg. L’exemple du Nouveau-Brunswick nous démontre que tout ce que ça prendrait, c’est une entente bilatérale entre le parlement [fédéral] et la législature du Manitoba. Il s’agit donc d’une résolution prise par consensus bilatéral entre la législature du Manitoba et le Parlement. C’est l’article 43 de la loi constitutionnelle de 1982 qui prévoit cette formule d’amendement constitutionnel, poursuit-il.

De son côté, Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, estime que la lettre fixe un objectif ambitieuxFaire d’une province de l’ouest une province vraiment bilingue, malgré l’ancrage historique des francophones au Manitoba, qui sont un groupe fondateur, peut-être, mais pas un groupe dominant non plus, c’est très ambitieux, estime-t-il.

Par ailleurs, il relève que la lettre mentionne l’objectif d’améliorer les services, mais il pointe le fait qu’on n’est pas obligé pour ça de dire que le Manitoba doit devenir une province vraiment bilingue.

Risque politique

En réalité, le problème sous-jacent qui se cache derrière l’utilisation des termes véritablement bilingue dans la lettre de mandat est qu’ils peuvent créer des espoirs et des attentes tellement élevées qu’on est pratiquement certains qu’on n’arrivera pas à les atteindre, analyse Frédéric Boily.

Je ne crois pas que ça soit vraiment réaliste dans un mandat de 4 ans. Si vraiment on voulait réaliser cet objectif-là, il faudrait déjà se donner un horizon temporel plus long parce qu’on ne peut pas changer une dynamique qui s’est installée depuis des décennies en seulement un mandat.

Une citation de Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta

De cela découle un fort risque politique pour le nouveau gouvernement néo-démocrate de susciter déception et mécontentement au sein d’une partie des électeurs. C’est quelque chose qui peut se retourner contre le gouvernement lorsque viendra la prochaine élection, prévient M. Boily. C’est une lourde responsabilité [qui repose] sur les épaules du ministre.

Glen Simard reste prudent

En entrevue avec Radio-Canada, le nouveau ministre responsable des Affaires francophones, Glen Simard, joue la prudence quand il s’agit de préciser ce que signifie l’ordre indiqué dans sa lettre de mandat.

Pour lui, l’élément essentiel est l’offre de service dans les deux langues officielles : il s’agit, [qu’on soit] anglophone ou francophone, [de pouvoir] trouver les services [gouvernementaux dont on a] besoin en français, affirme-t-il.

Mais lorsqu’on lui demande si faire du Manitoba une province véritablement bilingue implique d’aller plus loin et de potentiellement modifier la constitution canadienne, il déclare laconiquement : En ce moment, je ne peux rien répondre [par rapport à] cela.

Du côté de la Société de la francophonie manitobaine, on ne s’oriente pas vers une telle demande. Son vice-président, Derek Bentley, voit dans la volonté du gouvernement de faire du Manitoba une province véritablement bilingue une incitation à rêver où on veut être dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans et de commencer à mettre des choses en place [qui ne sont pas juste] temporaires mais qui sont aussi protégées.

Le gouvernement pourrait donner quelques éléments de réponses quant à ses intentions envers la francophonie dans son premier discours du Trône, qui sera prononcé mardi.

Avec des informations de Mario De Ciccio

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

Alors qu’on entre dans la deuxième moitié du mois de novembre, certains proposent déjà d’installer une ambiance du temps des fêtes. Les clochettes commenceront à sonner dès cette semaine, entre autres à Lafontaine. Pendant ce temps, des comédiens qui veulent refaire le monde et un chanteur qui en interprète la beauté se partagent les scènes de la capitale canadienne. Pour leur part, les Torontois pourront assister à des solos de danse… entre leurs mains.

Le virus et la proie sera présenté au Théâtre français du CNA du 22 au 25 novembre. Crédit image: Marlène Gélineau Payette

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Musique

L’amour en baryton

Le baryton Luc Lalonde offrira un concert bilingue rempli de grandes chansons d’amour au Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO) ce samedi. Le spectacle Simplement, Love se veut une lettre d’amour aux arts et au public, a-t-il mentionné en entrevue à la radio ottavienne Unique FM. L’artiste y a également expliqué qu’il a lui-même profité du programme d’art à l’École secondaire publique De La Salle et souhaite maintenant redonner aux jeunes. C’est pourquoi il a créé la bourse Luc Lalonde, un montant de 1500$ avec la fondation Jean-Claude Bergeron, qui donnera un coup de pouce à un artiste qui termine l’école secondaire, afin qu’il puisse s’autoproduire.  Lors de son spectacle de samedi, le baryton originaire de Bourget sera accompagné du pianiste Anthony Lampron.

Luc Lalonde est un chanteur baryton originaire de Bourget, dans l’Est ontarien. Crédit image : Ricardo Boreka

Ottawa, le 18 novembre. Détails et billets sur la plateforme Le point de vente. https://lepointdevente.com/billets/dl8231118001

Théâtre

Brûlot politique

Les amateurs de discours enflammés dénonçant les injustices seront servis avec Le virus et la proie, présenté au Théâtre français du Centre national des arts (CNA) du 22 au 25 novembre. Le texte de Pierre Lefebvre a remporté le prix de l’essai LQ, créé par Lettres québécoises en collaboration avec Les correspondances d’Eastman. La version sur scène se situe entre l’essai et le théâtre. Les comédiens Tania Kontoyanni, Alexis Martin, Ève Pressault et Madani Tall le portent comme un manifeste, dans lequel ils s’adressent à « Monsieur, » personnage représentant les puissants de la Terre. La représentation du 24 novembre sera surtitrée en anglais et suivie d’une discussion d’après spectacle. Le soir de la première, Pierre Lefebvre sera l’invité de Mani Soleymanlou, directeur artistique du Théâtre français du CNA dans le cadre des Grandes rencontres du théâtre français. Les spectateurs peuvent également arriver plus tôt pour prendre le temps de découvrir l’installation sonore Les voix de la génération Z en complément de la pièce. Le slameur D-Track a offert des ateliers d’écriture à des jeunes dans les écoles afin de leur faire écrire un manifeste poétique. Les textes de 10 d’entre eux ont été enregistrés par Transistor Média et pourront être entendus dans le lobby du Studio Azrieli.

Alexis Martin et Tania Kontoyanni dans Le virus et la proie. Crédit image : Marlène Gélineau Payette

Ottawa, du 22 au 25 novembre. Détails et billets sur le site du CNA. https://nac-cna.ca/fr/event/33686

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 novembre 2023

Rendez-vous majeur du 7e art francophone en Atlantique, le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) a lieu cette année du 16 au 24 novembre 2023 à Moncton.

Promouvoir et rendre accessible le cinéma de la Francophonie aux francophones et aux francophiles de l’Atlantique tout en faisant connaître le cinéma acadien en Acadie et dans la Francophonie canadienne et internationale.

Telle la mission du FICFA, le rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma francophone au Nouveau-Brunswick et dans toute la région de l’atlantique.

Lancé en 1987 à l’occasion du Sommet de la francophonie de Québec, ce festival est devenu au fil des ans une véritable vitrine du cinéma francophone dans la seule province officiellement bilingue du Canada.

Plus de 500 films y ont été projetés devant plus de 10 000 festivaliers depuis le lancement.

Au menu de la 37e édition : plus d’une vingtaine de longs métrages et plus d’une cinquantaine de courts métrages ainsi qu’une pléthore d’activités ouvertes au grand public. Parmi les films projetées, quelques-uns seront en compétition pour décrocher 8 prix.

France, Sénégal, Acadie, Québec, Tunisie, Belgique, Cameroun, Qatar sont autant de nations représentées dans la programmation de l’édition 2023.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Après le dévoilement du thème de l’édition 2024 « Découvrir aux éclats ! », les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) présentent LeFLOFRANCO et Micheline Marchildon, les deux porte-paroles de l’événement qui aura lieu en mars.

Un Franco-Ontarien et une Franco-Manitobaine. C’est le duo d’artistes qui seront porte-paroles de l’édition 2024 des Rendez-vous de la Francophonie (RVF). Un grand événement de promotion de la francophonie au Canada, qui a lieu tout au long du mois de mars d’un océan à l’autre depuis 25 ans déjà.

Un rappeur et une humoriste

La figure masculine des RVF sera représentée cette année par le rappeur Franco-Ontarien LeFLOFRANCO. Né à Paris, le porte-parole est d’origine haïtienne et a grandi dans la région d’Ottawa-Gatineau.

« Sa musique en français transcende et captive de multiples auditoires, anglophones comme francophones, jeunes et moins jeunes. », lit-on dans une biographie publiée dans le site officiel de l’événement.

En 2019, il lance son premier album Force inhérente. Depuis, il monte sur scène d’un bout à l’autre du Canada, et même aux États-Unis. C’est en janvier 2022 que LeFLOFRANCO revient en force en faisant paraître cinq nouveaux titres dont quatre accompagnés d’un vidéoclip.

Du coté de la figure féminine, la comédienne Micheline Marchildon jouera le rôle de porte-parole.

Franco-Manitobaine de Saint-Boniface, Micheline Marchildon mène une longue et fructueuse carrière en tant que comédienne, humoriste et animatrice. Elle compte une quinzaine de saisons de télé, pour un total de plus de 300 épisodes.

« Comme humoriste, on l’a vue dans les émissions Le Prochain stand-upTrait d’humourD’un rire à l’autreLe sens du punchÇa fait la jobLe Hé Ho ShowTFO 24.7 ainsi que dans le gala Rire en français, produit par Juste pour rire », indique les organisateurs dans biographie.

Comme animatrice et comédienne, la porte-parole des RVF a animé Viens voir ici! à TVA, où elle explorait la francophonie canadienne hors Québec. Elle a aussi joué dans le sitcom franco-ontarien culte Météo +, diffusée sur TFO. On peut découvrir ses 1001 voix dans des dessins animés : Canot cocasse sur Unis TV, La Brigade sur Tou.tv et Fééli tout sur TFO.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 novembre 2023

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

La viabilité financière de l’Université de Hearst a été remise en question dans le rapport Harrison. Crédit image : Inès Rebei

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

« Le premier effet de la surprise passé, il faut maintenant gérer la suite et revenir dans le rationnel », a déclaré à ONFR Luc Bussières, le recteur de l’Université de Hearst, dont la viabilité, comme celle de l’Université de l’Ontario français (UOF), est remise en question par le rapport paru mercredi.

M. Bussières dit avoir hâte de connaître la position du ministère des Collèges et Universités (MCU) concernant les propositions du comité qui recommande, entre autres, de fédérer l’Université de Hearst et celle de l’Ontario français (UOF) avec l’Université d’Ottawa. Néanmoins, celui-ci reconnaît ne pas comprendre les propositions du groupe d’experts qu’il juge malvenues après l’autonomie récente de son établissement.

« Ces recommandations ne correspondent pas du tout à notre lecture de la réalité, ni à celui du discours du « par et pour » qui est complètement évacué de la lecture que le comité a faite », déclare-t-il.

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RADIO-CANADA – Publié le 17 novembre 2023

Le nombre de services du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard qui doivent être offerts en français, il y en a 19 à l’heure actuelle, va bientôt augmenter à 31.

Gilles Arsenault, ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, prévoit que son gouvernement va bientôt une douzaine de services de plus en français. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Ce sont des services publics en matière de santé, d’éducation, de transports et d’infrastructures, indique le ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones, Gilles Arsenault, sans préciser lesquels pour le moment.

Alors vous allez voir dans les prochaines semaines d’autres services désignés en français pour ces secteurs-là, affirme Gilles Arsenault au cours d’une entrevue accordée vendredi à l’émission Le réveil Île-du-Prince-Édouard, d’ICI Acadie.

Jusqu’à 377 fonctionnaires à l’heure actuelle sont capables de desservir le public dans les deux langues, selon M. Arsenault, et beaucoup d’autres s’inscrivent à la formation en langue française.

Le rapport annuel 2022-2023 des Affaires acadiennes et francophones, qui vient d’être publié, précise que le nombre de fonctionnaires qui parlent français est passé de 230 en 2015 à 377, ce qui est une hausse de 64 %.

Le rapport fait état de deux plaintes quant à l’absence du français dans le service de télémédecine 811, qui relève d’un fournisseur du secteur privé.

On offre un service de traduction qui est disponible pour répondre aux besoins lorsqu’on fait un appel à 811. Alors, on encourage les gens à vraiment se prévaloir de ce service-là et du service de traduction, affirme Gilles Arsenault.

La Saf’Île espère plus de détails financiers

Isabelle Dasylva-Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (Saf’Île), est contente que le gouvernement valorise la langue française et le bilinguisme, mais elle juge que le rapport annuel devrait être plus détaillé.

Nous ne voyons pas de rapport détaillé sur le financement qu’ils reçoivent du gouvernement fédéral pour la communauté francophone acadienne, déplore Mme Dasylva-Gill.

Isabelle Dasylva-Gill est la directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Bien sûr, ils pourront peut-être embaucher plus de personnes ou payer pour quelque chose dans la structure gouvernementale, mais peut-être que cela passera par la communauté et les programmes, mais nous n’avons pas cette information. Il n’y a aucun moyen de demander des comptes au gouvernement. C’est ce que nous demandons, ajoute-t-elle.

Le rapport annuel indique que le gouvernement fédéral donne 1,2 million de dollars à la province pour appuyer ses programmes et services en français, mais sans préciser à quoi sert exactement cet argent.

L’importance des services en français

La population francophone de la province n’est pas entièrement bilingue, souligne Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone.

Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone, est aussi un auteur et un dramaturge. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

L’offre de services en français est particulièrement importante pour les personnes âgées et les besoins sont plus prononcés dans les domaines de la santé et de la justice, selon M. Gallant.

On peut dire que quelqu’un est fonctionnellement bilingue, mais quand vous parlez de quelque chose comme la justice, il y a un langage à cela. Et en santé, même si c’est votre langue première, ça peut toujours être un défi, explique Paul Gallant.

Il conclut que c’est un exercice d’équilibre entre les besoins de la communauté francophone et la capacité du gouvernement d’offrir des services en français.

D’après les renseignements de l’émission Le réveil et de George Melitides de CBC

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Une équipe d’experts s’est penchée sur la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones en Ontario, en proposant trois options pour favoriser la pérennité des établissements de petite taille à l’instar de l’Université de l’Ontario Français et l’Université de Hearst.

Quelles pistes de solution pour assurer la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones en Ontario ? Un groupe d’experts mandaté par le gouvernement ontarien ont tenté de répondre à cette question épineuse.  

Dans le rapport de 83 pages, une partie est consacrée aux institutions francophones dont entre autres l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université de Hearst avec trois options recommandées par les experts afin de garantir leur viabilité financière.

Trois options

Avant d’aller plus loin dans leur analyse, les auteurs du rapport rappellent que l’Université d’Ottawa l’Université d’Ottawa est de loin le plus grand établissement d’enseignement postsecondaire bilingue en Ontario à l’heure actuelle, avec 365 programmes en français de premier cycle et de niveau maîtrise et doctorat, et plus de 14 700 apprenantes et apprenants de langue française.

Si cette université est du fait de sa taille capable d’assurer une certaine pérennité, c’est loin d’être le cas pour l’UOF et l’Université de Hearst, lesquelles accueillent respectivement 29 étudiants et 271 étudiants qui sont majoritairement des étudiants internationaux.

La première option pour assurer la viabilité financière des deux petites institutions postsecondaires est, selon les experts, de faire fédérer l’UOF et l’Université de Hearst autour de l’Université d’Ottawa.

L’objectif est de faire profiter les deux institutions de petite taille de la capacité de planification, d’élaboration d’analyses et d’étude de marché de l’emploi pour la main d’œuvre bilingue de l’Université d’Ottawa.

La deuxième option recommandée par les experts est un projet d’association de l’UOF et l’Université de Hearst à deux collèges francophones, à savoir le Collège Boréal et le Collège La Cité.

Malgré les défis que peut poser cette option, elle mérite d’être explorée d’après les experts. Selon eux, celle-ci pourrait être l’occasion d’inventer une option université-collège offrant des programmes axés sur la carrière et la possibilité pour les diplômés du collège d’obtenir un grade universitaire, tout en servant la francophonie.

Les auteurs du rapport citent l’exemple du partenariat entre l’Université de Guelph et le Collège Humber en Ontario ainsi que celui liant l’Université Thompson Rivers et l’Institut de technologie de la Colombie-Britannique.

Enfin, la troisième option propose la création d’un réseau intégré ou d’un consortium favorisant la collaboration entre toutes les institutions francophones et bilingues de l’Ontario. Le développement de ce projet devra être guidé les priorités du marché de travail francophone en Ontario.

Dans ce scénario, c’est à l’Université d’Ottawa que reviendra le leadership du projet à en croire les experts.

« Quelle que soit l’option choisie, la province doit avoir pour objectif stratégique d’obtenir une part appropriée et équitable du soutien financier octroyé par le gouvernement fédéral par l’intermédiaire de l’enveloppe de financement pour le français au Canada », concluent le groupe d’experts présidé par Alan Harrison.

Notons, par ailleurs, que le groupe d’experts ne s’est pas prononcé sur le cas de l’Université de Sudbury dont le projet de développement est très attendu par les Franco-Ontariens depuis la crise l’Université Laurentienne.

Contacté par Francité, l’Université de Sudbury a précisé qu’elle « étudie présentement le contenu du rapport du comité d’experts afin d’évaluer les options présentées ».

À suivre.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

C’est une véritable onde de choc qui a déferlé sur le Québec à la suite de l’annonce du décès de Karl Tremblay. Le chanteur des Cowboys fringants se battait contre un cancer depuis 2020, mais c’est dans les derniers mois que le public a vraiment vécu le combat avec lui. Si, depuis 1997, les Cowboys fringants ont su s’imposer comme groupe culte de la belle province, ils ont aussi marqué les communautés francophones à travers le monde. Plusieurs personnalités franco-ontariennes ont tenu à rendre hommage à Karl Tremblay sur les réseaux sociaux.

Karl Tremblay lors du spectacle des Cowboys fringants au Festival d’été de Québec en juillet dernier. Crédit image: Jacques Boissinot, la Presse canadienne

« C’est si triste… Doux voyage, Karl » a exprimé Luce Dufault. La chanteuse native d’Orléans est arrivée dans le paysage musical à la même époque que les Cowboys fringants et s’est aussi imposée comme l’une des grandes de la chanson franco-canadienne.

L’artiste de Sudbury Stef Paquette a choisi de partager des paroles de la chanson Les étoiles filantes, une pièce emblématique des Cowboys fringants sur la vie et le temps qui passe.

Le propriétaire de la microbrasserie Cassel Brewery de Casselman, Mario Bourgeois, a promis de « continuer à crinquer (la) musique » du groupe culte.

Les Cowboys fringants. De gauche à droite : Marie-Annick Lépine, Jérôme Dupras, Karl Tremblay et Jean-François Pauzé. Source : page Facebook des Cowboys fringants

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RADIO-CANADA – Publié le 15 novembre 2023

La radio étudiante de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a remporté le prix de la Station de radio universitaire et collégiale de l’année — Marchés central et régional à l’ADISQ.

De gauche à droite : la directrice musicale Clémence Langlois, le directeur général de la radio universitaire Cédric Ayisa, le président des Médias acadiens universitaires inc. et responsable des partenariats Alain Lavoie et la responsable des communications Manon Ménoret.
PHOTO : CODIAC 93.5 FM

La remise du prix a eu lieu le 10 novembre à Québec, lors des rencontres de l’ADISQ, un événement en marge du gala qui regroupe les gens de l’industrie.

Le directeur général de cette radio universitaire et communautaire, Cédric Ayisa, se réjouit de cette victoire.

C’est une grosse surprise pour nous surtout quand l’on sait qu’on était en nomination avec des radios avec des marchés plus importants, dit-il. On était très fiers parce que justement, on venait de loin.

La remise du prix à Codiac 93.5 FM lors des Rencontres de l’ADISQ, le 10 novembre, à Québec.
PHOTO : ARC DU CANADA

Selon lui, Codiac 93,5 FM a réussi à se démarquer entre autres grâce à sa direction musicale, qui a été revisitée cette année.

On a mis un peu plus de focus sur les artistes francophones et locaux, pour la plupart immergés, souligne Cédric Ayisa.

On s’était dit dans les deux dernières années qu’il nous fallait remplir notre mandat universitaire et communautaire et notre positionnement communautaire était d’être le plus souvent dans les festivals et les événements culturels de la région pour en parler, explique Cédric Ayisa.

Codiac FM est en ondes depuis plus 50 ans. La radio a déjà gagné ce prix de l’ADISQ, en 2005. Elle a également été nommée en 2019 et en 2022.

Avec les informations de Pascale Savoie-Brideau

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 novembre 2023

Face à une demande croissante, certaines écoles francophones en Saskatchewan sont désormais obligées de constituer des liste d’attentes. Une situation « outrageante », selon l’Association des parents Fransaskois qui n’exclut pas l’option d’un recours judiciaire contre la province.

Devanture de l’École Canadienne-Française – Pavillon Monique Rousseau

Le système scolaire francophone en Saskatchewan est désormais victime de son succès. C’est notamment le cas à Saskatoon, la plus grande ville de la province, où le pavillon élémentaire de l’École Canadienne-Française est surpeuplé.

En effet, 439 élèves y sont inscrits alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas 380 élèves, d’après les données du Conseil des écoles Fransaskoises (CÉF).

Une situation qui a poussé la direction de l’école à constituer une liste d’attentes d’élèves, faute d’espaces et à cause d’une demande de plus en plus croissante.

Un recours judiciaire

« L’Association des parents fransaskois (APF) est outrée d’apprendre qu’il y a dorénavant une liste d’attente pour les inscriptions au Pavillon Monique-Rousseau de l’École canadienne-française de Saskatoon », peut-on lire dans un communiqué, publié le mardi 14 novembre par l’APF, l’organisme qui représente les parents francophones de la Saskatchewan.

Son président se montre très critique envers le gouvernement de la province.

« Il y a déjà une dizaine de classes portatives qui ont été greffées à cet édifice vétuste où le toit coule. Comment le gouvernement de la Saskatchewan peut-il justifier le délai qu’il impose aux parents fransaskois de Saskatoon au lieu de donner le feu vert dès aujourd’hui pour construire une nouvelle école élémentaire ? Quel manque de respect envers les parents de la minorité francophone de la plus grande ville de la province! Pourquoi le gouvernement de la Saskatchewan néglige-t-il de la sorte ses obligations constitutionnelles en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés? », déplore Edgard Assoua.

De ce fait, l’APF demande au gouvernement provincial de remédier à la situation et d’ouvrir des écoles de transition. Faute de quoi, l’organisme appuiera le CÉF dans l’éventualité d’un recours devant les tribunaux contre la province.

Unique commission scolaire francophone en Saskatchewan, le CÉF accueille plus de 2 000 élèves de la prématernelle à la 12e année dans 16 écoles élémentaires et secondaires à travers la province.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 14 novembre 2023

Dominic Mailloux s’est rendu en Côte d’Ivoire en quête d’opportunités commerciales pour les gens d’affaires franco-ontariens. Gracieuseté

[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :

Dominic Mailloux est le président de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario, une organisation qui représente près de 5 000 personnes à travers la province.

LE CONTEXTE :

Une délégation franco-ontarienne a mené, en octobre, une mission d’exploration commerciale à Abidjan, en Côte d’Ivoire, visant à identifier des opportunités d’affaires pour les entrepreneurs de la province.

L’ENJEU :

À l’heure où l’Ontario tente d’attirer de nouveaux investisseurs et de développer son économie, l’Afrique apparaît comme un continent à fort potentiel dans l’essor des échanges commerciaux, sur fond de création de la zone de libre-échange africaine.

« Comment s’est fait le choix de la Côte d’Ivoire pour cette mission en Afrique de l’Ouest? 

On avait pour objectif d’élargir les occasions de commerce en utilisant la francophonie. On regardait du côté du continent africain. Pourquoi la Côte d’Ivoire s’est imposée? Car sur le territoire de l’Ontario, on est à même de rencontrer des gens qui viennent de Côte d’Ivoire ou qui font partie de la diaspora ivoirienne ici au Canada. La diaspora est maintenant assez importante et bien regroupée pour avoir mis sur pied des organismes communautaires comme Akwaba Community, ayant pour objectif de redonner à leur communauté.

Avec les réseaux de contacts établis par Akwaba Community, on a vu que c’était une belle opportunité de faire une première tentative du côté du continent africain, parce qu’on avait déjà créé une relation de confiance avec eux. C’est un peu comme ça que la destination Côte d’Ivoire s’est présentée à nous. 

Quels étaient les objectifs de cette mission? 

On avait entendu parler du Salon Afrique-Canada Immigration Investissement dont la première édition a eu lieu en 2022. On nous avait envoyé un courrier à ce moment-là et on avait signé une entente avec une chambre de commerce locale. On avait aussi entendu beaucoup de bien de cette première édition, qui a eu un succès phénoménal avec plus de 4 000 participants. Quand on a eu vent de cette deuxième édition, on a poursuivi les discussions et on a confirmé notre partenariat cette année. J’ai pris la décision d’être présent au salon avec pour mission d’explorer s’il n’y avait pas des opportunités d’affaires, des liens à créer entre l’Ontario et la Côte d’Ivoire. C’était vraiment ça l’intention.

Il faut mentionner que nous sommes membres de l’Alliance des patronats francophones (APF) qui regroupent des représentants de neuf pays dont la Côte d’Ivoire. C’était aussi une opportunité pour nous d’utiliser notre liste de contacts des gens de l’APF de là-bas pour essayer d’élargir notre réseau. 

Le salon a représenté une occasion de rencontre entre de potentiels futurs partenaires d’affaires. Gracieuseté

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