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RADIO-CANADA – Janique LeBlanc, publié le 12 novembre 2023

Depuis son arrivée à Terre-Neuve, il y a près de sept ans, Navel Sarr s’est donné une mission : faire vibrer la culture africaine en organisant des événements pour pousser la communauté à rester et ouvrir les horizons des autres résidents.

Navel Sarr est le président et fondateur du St. John’s African Roots Festival qui fait résonner la musique africaine à Terre-Neuve.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

Navel Sarr reproduit les mouvements de la professeure de danse africaine en suivant le rythme endiablé de la musique. Le gaillard d’1 m 95 participe à cet atelier en plein air, l’une des premières activités du cinquième St. John’s African Roots Festival (SARFEST).

Ce Canadien d’origine mauritanienne est le président et fondateur de l’événement. L’idée lui est venue peu après son déménagement de Montréal à Terre-Neuve en 2017.

Je voyais que beaucoup de (gens) de la communauté africaine et afro-descendante ne voulaient pas rester à Terre-Neuve-et-Labrador, explique-t-il en ajoutant que les Terre-Neuviens étaient peu exposés aux cultures africaines et afro-descendantes.

Vu que les Africains aiment beaucoup la musique et danser, et les Terre-Neuviens aussi aiment beaucoup la musique, je me suis dit pourquoi ne pas faire un festival pour pouvoir réunir ces deux communautés ensemble?

La musique évocatrice de son pays natal

Dès sa première édition en 2019, le St. John’s African Roots Festival a déclenché de fortes émotions. Des spectateurs ont pleuré, émus par la musique venant de leur pays lointain.

Il y a des gens, quand ils ont entendu certains chants ou certains instruments, ça leur a rappelé leur enfance. C’était vraiment émotionnel. Les gens n’arrêtaient pas de nous remercier.

Une citation de Navel Sarr, président et fondateur du St. John’s African Roots Festival

Le musicien burkinabè Mamadou Diabaté est venu d’Autriche pour jouer au SARFEST 2023. Le balafoniste apprécie le message d’unité de l’événement musical.

L’importance de SARFEST, c’est pour montrer qu’on peut vivre ensemble dans une maison, qu’on est frère et sœur, qu’on soit rouge, noir et puis blanc, ça revient à la même chose. On doit échanger nos cultures, affirme-t-il.

Mamadou Diabaté joue du balafon avec son groupe de musique au St. John’s African Roots Festival.
PHOTO : YOUTUBE

Un festival qui fait des petits

En plus de faire venir des artistes établis au SARFEST, Navel Sarr se fait un devoir d’encourager les artistes locaux émergents. Les jeunes étudiants qui n’ont même pas d’album, qui n’ont même pas de single, c’est pas évident qu’ils puissent être invités dans des festivals, précise-t-il.

Plusieurs artistes ont fait leurs premières armes sur une scène devant public au St. John’s African Roots Festival. Baraka, un jeune auteur-compositeur-interprète terre-neuvien d’origine tanzanienne, s’est fait remarquer grâce à sa prestation au SARFEST.

Ça a changé beaucoup de choses. Presque tout honnêtement. Jouer en public, savoir qu’il existe un lieu où le fait d’être Africain est célébré, encouragé et mis en valeur, c’est un honneur!

Une citation de Baraka, auteur-compositeur-interprète
Baraka a réalisé un rêve en jouant sur la grande scène du Newfoundland Folkfest en juillet 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

Baraka a réalisé un rêve l’été dernier en jouant sur la grande scène du plus important festival musical de Terre-Neuve, le Newfoundland Folkfest. Ce spectacle, il le doit aussi à Navel Sarr, qui assure depuis trois ans la programmation africaine du Folkfest.

Ils me disent : on veut avoir des musiciens qui ont performé l’année passée pour SARFEST. Ils nous donnent les noms. Lui, il est vraiment bon, explique Navel pour illustrer les retombées positives de son festival pour les artistes locaux d’origine africaine.

La directrice générale du Newfoundland Folkfest, Julie Vogt, apprécie la vision ouverte sur le monde que Navel Sarr apporte au Folkfest.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

La directrice du Newfoundland Folkfest, Julie Vogt, apprécie la vision de Navel, très ouverte sur le monde. Des musiciens de partout au monde, y compris nos musiciens terre-neuviens, s’inspirent les uns les autres, affirme-t-elle.

Navel est heureux de voir le public du Newfoundland Folkfest, majoritairement terre-neuvien, accueillir, encourager, applaudir et même chanter avec un musicien africain. C’est vraiment un pont qu’on est en train de bâtir entre les communautés à travers la musique, dit l’énergique organisateur bénévole du St. John’s African Roots Festival.

Navel Sarr félicite Baraka pour sa prestation sur la grande scène du Newfoundland Folkfest.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

Navel Sarr entend poursuivre sa double mission de faire connaître la culture africaine aux Terre-Neuviens et de l’offrir aux Africains de Terre-Neuve pour les inciter à rester. Avec son équipe de bénévoles, il a déjà mis sur pied un festival de cinéma africain, qui comme son pendant musical, grandit à chaque année.

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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 14 novembre 2023

La Franco-Ontarienne Édith Dumont devient officiellement mardi la 30e lieutenante-gouverneure de l’Ontario. Elle doit être assermentée comme représentante du roi Charles III, lors d’une cérémonie d’installation dans l’enceinte de l’Assemblée législative à Queen’s Park.

Édith Dumont devient la première Franco-Ontarienne à occuper les fonctions de lieutenante-gouverneure. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GRACIEUSETÉ CEPEO

Philippe Chartrand, président de la section d’Ottawa de la Ligue des monarchistes du Canada rappelle que même si la lieutenante-gouverneure occupera la fonction la plus élevée de la province, le rôle d’Édith Dumont sera principalement symbolique.

Elle a le rôle de promouvoir un sentiment d’identité, d’être la représentante du roi dans la province, de soutenir des causes sociales et de reconnaître les citoyens remarquables.

Une citation de Philippe Chartrand, Ligue des monarchistes du Canada

Carole Nkoa, vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal, estime que Mme Dumont a toutes les qualités requises pour exceller dans son rôle.

Mme Dumont a toute la noblesse des qualités humaines qu’on recherche pour occuper ce poste avec brio pour les communautés ontariennes, grâce à l’amour qu’elle a pour la francophonie ontarienne, affirme Carole Nkoa.

Humaine avant tout

Carole Nkoa, la vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal, soutient la nomination d’Édith Dumont comme lieutenante-gouverneure. (Photo d’archives)
PHOTO : GRACIEUSETÉ CAROLE NKOA

Carole Nkoa dit connaître Édith Dumont depuis presque une décennie, ayant travaillé avec elle au conseil d’administration de la Télévision française de l’Ontario (TFO).

Elles ont ensuite travaillé ensemble à l’Université de l’Ontario français (UOF). Je trouve qu’Edith était cette femme qui sait vraiment faire la part des choses entre ce qui est important et l’humain; le cœur. Et au travail, c’était un peu pareil, affirme-t-elle.

C’est une dame qui sait s’appuyer sur les compétences autour d’elle, qui ne prend pas la place dans des dossiers où elle ne se sent pas experte. Au contraire, elle sait laisser la place aux gens.

Une citation de Carole Nkoa, vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal

Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, est du même avis.

Je la connais comme une personne toujours souriante. J’ai eu des interactions avec elle qui ont été très plaisantes. C’est toujours constructif, dit-il.

Une femme de conviction

Or, si son humanité lui a permis de tisser bien des liens avec des gens, c’est son ambition qui a fait prendre à sa carrière en éducation un tel essor.

Après avoir obtenu un baccalauréat en psychologie, un autre en orthopédagogie et une maîtrise en sciences de l’éducation, elle a cumulé plus de 30 ans de travail au sein du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO).

Entamant sa carrière comme orthopédagogue, elle a gravi les échelons pour devenir plus tard directrice de l’éducation et secrétaire-trésorière du Conseil.

C’est une personne ambitieuse, une dame de conviction. Mais ce ne sont pas juste ses convictions à elle. Elle fait aussi partie activement de la société dans laquelle elle vit, précise Carole Nkoa.

L’ancien conseiller municipal Mathieu Fleury croit qu’Édith Dumont représentera bien la francophonie ontarienne comme lieutenante-gouverneure. (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ADRIAN WYLD

Mathieu Fleury, un ancien conseiller municipal du quartier Rideau-Vanier, a connu Édith Dumont à l’époque où elle travaillait pour le CEPEO.

C’est une personne calme et posée, qui est capable d’exprimer son point de vue avec beaucoup de clarté, mais aussi qui n’a pas peur de se retrousser les manches pour amener une résolution.

Une citation de Mathieu Fleury, ancien conseiller municipal du quartier Rideau-Vanier

Il se souvient surtout de sa façon innovante de gérer les affaires du conseil scolaire.

Elle a vraiment élevé les attentes au niveau du conseil durant cette période. On a vu un impact réel, dit-il, ajoutant qu’elle pensait souvent à augmenter la participation des parents, de nouveaux arrivants, et surtout à promouvoir la langue française dans l’est de la province.

En avril 2020, Édith Dumont a accepté le poste de vice-rectrice aux partenariats, aux collectivités et à l’international à l’UOF.

Dyane Adam, l’ancienne présidente du conseil de gouvernance de l’UOF, est celle qui a recruté Mme Dumont à l’époque.

Édith, qui est reconnue pour son leadership, pour son enthousiasme, pour son énergie, est forte en relations publiques et en communications. C’est une des raisons pour lesquelles nous l’avions recrutée, dit Dyane Adam.

Une victoire pour la francophonie ontarienne

Fabien Hébert, le président de l’Assemblée législative de l’Ontario, a aimé toutes ses interactions avec Mme Dumont. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Sa nomination est une victoire pour la francophonie ontarienne, qu’elle a soutenue tout le long de sa carrière, selon plusieurs.

On peut voir dans les interactions avec Mme Dumont qu’elle a la francophonie à cœur. Je crois qu’elle va vraiment faire honneur au poste de lieutenante-gouverneure.

Une citation de Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

M. Fleury ajoute que sa présence en milieu politique servira de symbole de la pérennité de la francophonie en Ontario.

Il y a quelque chose de puissant dans tout ça. D’être en position minoritaire et d’être capable d’escalader pour se rendre au top la pyramide, maintient Mathieu Fleury.

Pouvoirs et responsabilités de la lieutenante-gouverneure :

  • Veiller à ce que l’Ontario ait toujours un premier ministre capable de gagner la confiance de l’Assemblée législative;
  • Nommer les membres du Conseil exécutif (ministres du Cabinet) sur les conseils du premier ministre;
  • Convoquer, proroger et dissoudre l’Assemblée législative sur les conseils du premier ministre;
  • Lire le discours du Trône au début d’une session parlementaire;
  • Accorder la sanction royale, dernière étape du processus législatif, aux projets de loi adoptés par l’Assemblée législative;
  • Ordonner les élections à l’Assemblée législative sur l’avis du Cabinet, conformément à la Loi électorale;
  • Approuver les affaires du gouvernement, comme les règlements et les mises en candidature publiques, en signant des décrets sur l’avis du Cabinet.
  • Source : site web du lieutenant-gouverneur (Nouvelle fenêtre) de l’Ontario

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22

La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a remis le Prix Roger-Champagne 2023 à Bernard Félix, artiste basé dans la péninsule de Port au Port et ambassadeur de la culture francophone à l’échelle de la province.

Bernard Félix jouant à l’accordéon avec comme arrière plan le drapeau de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne – Gracieuseté

« Le 42e récipiendaire est considéré par certains, comme un fier ambassadeur de la francophonie et un passeur culturel sans égal. Il a la langue française et la musique dans le cœur ».


C’est en ces termes élogieux que la FFTNL a décrit Bernard Félix, le récipiendaire de l’édition 2023 du Prix Roger-Champagne.


Assurer la relève
Élevé dans une famille attachée à son patrimoine français et acadien – comme disait sa mère dans un français très typique de la région « le français ça nous appartenait et j’voulions pas le perdre! », Bernard Félix a fait honneur à ses parents en continuant à parler la langue et à jouer le patrimoine musical de ses ancêtres. Un choix qui est loin d’être évident puisque l’assimilation a frappé fortement la région par le passé.


« Digne héritier de son oncle (Émile Benoît) a, comme lui, appris la musique seul, sans classe et sans professeur, en écoutant les disques de musique populaire française chez ses parents, et en jouant de l’orgue électrique, passant ensuite à l’accordéon et au folklore de notre province », peut-on lire dans un communiqué de la FFTNL.


Amoureux de ses racines, Bernard Félix s’est investi sans compter dans la préservation de celles-ci avec un engagement à vouloir assurer la relève qui force l’admiration. Depuis de nombreuses années, il enseigne ainsi l’accordéon aux jeunes de la péninsule de Port-au-Port et aura ainsi formé des générations de nouveaux passeurs culturels.

Bernard Felix avec la présidente sortante de la FFTNL lors de la remise du prix, en marge de la 50e AGA de l’organisme provincial qui a lieu à Port au Port – Gracieuseté


Les nouveaux musiciens de sa communauté, et qui émergent aujourd’hui, le doivent en grande partie aux connaissances qu’il leur a transmises. Toujours disposé à donner généreusement de son temps et de sa musique.

Accompagné d’abord de Monsieur Formanger, et aujourd’hui de son frère, il s’est produit et continue de se produire dans sa région et d’encourager les vocations musicales. Il accompagne souvent des jeunes moins expérimentés pour leur donner l’expérience de la scène et du public, tout cela de manière bénévole.


« Félix est ainsi un représentant infatigable et fier de sa communauté franco-terre-neuvienne-et-labradorienne à travers les festivals de la province, mais aussi des festivals nationaux et internationaux, où il partage aussi souvent la scène avec des musiciens anglophones, se faisant à l’occasion, et de nouveau, un passeur culturel », conclut la FFTNL.


Nommé en hommage à ex-président de la FFTNL et fervent défenseur de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne des années 80, le prix Roger-Champagne a été crée en 1983 pour récompenser un citoyen francophone ou acadien qui s’est démarqué par sa contribution au développement de la communauté.

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RADIO-CANADA – Julien Lecacheur, publié le 10 novembre 2023

Le dépanneur d’Abram-Village avait fermé ses portes en 2014. En 2023, deux sœurs jumelles font revivre le magasin de leur père et la petite communauté acadienne en même temps.

Le magasin acadien est le seul dépanneur à Abram-Village. Il a ouvert ses portes le 23 octobre 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Pendant des années, Eric Richard, un résident d’Urbainville a fréquenté le dépanneur d’Abram-Village. Neuf ans après sa fermeture en 2014, il y a repris ses bonnes habitudes. Il y vient régulièrement pour prendre un café, un repas et déposer ses feuilles de bingo.

On avait l’habitude de l’avoir ouvert pendant un bon bout de temps puis il a fermé. C’est bon de le voir ouvert de nouveau et d’avoir cela aux alentours, explique Éric Richard.

Et il n’est pas le seul dans ce cas. Depuis le 23 octobre, les clients affluent vers le magasin acadien, situé non loin de l’aréna Évangéline. Un soutien de la communauté qui réjouit les propriétaires, Janelle et Janique Arsenault, heureuses d’avoir réouvert le magasin autrefois détenu par leur père.

Les résidents de la région savent bien qu’on ne deviendra pas millionnaire avec cette entreprise, mais cela fait du bien à la communauté, à nos enfants. En plus, on crée des emplois. C’est juste un bon service et nous sommes excitées.

Une citation de Jannelle et Janique Arsenault, propriétaires, le Magasin Acadien Inc
Janelle et Janique Arsenault voulaient redonner vie au magasin ouvert en 2004 et fermé en 2013 par leur père.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Un dépanneur ouvert 365 jours par an

Janelle et Janique Arsenault n’ont pas hésité longtemps avant de se lancer. En moins d’un mois, elles ont transformé leur maison pour redonner vie au dépanneur.

C’était une grande maison parce qu’ici [où se trouvent les rayons NDLR], il y avait deux chambres. On a décidé de les enlever, explique Janique Arsenault. Je voulais rouvrir le magasin que l’on aimait tant et que l’on a pas pu conserver ouvert à cause de nos enfants et de nos carrières.

Une renaissance qui attire des résidents, des travailleurs, mais aussi des élèves de l’école Évangéline. Ici, on vient chercher un café, un breuvage, des croustilles ou encore un repas.

C’est vraiment chouette d’avoir une épicerie juste à côté de l’école. Comme cela, quand tu n’as pas ton repas et que tu as besoin de quelque chose à manger ou à grignoter tu peux juste venir ici et prendre des collations.

Une citation de Louai Hadjadj, 16 ans
Des dizaines d’élèves de l’école Évangéline viennent au dépanneur à pied ou en voiture pour y chercher des collations.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

D’autres projets en préparation?

Face au succès, les deux sœurs jumelles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Et même si elles préfèrent rester discrètes, elles réfléchissent déjà à l’agrandissement du magasin. On a d’autres plans, déclarent-elles en rigolant.

À terme, elles espèrent que d’autres magasins ouvriront dans les alentours.

Pour notre communauté, cela serait beau de voir d’autres petites entreprises. On pourrait tous s’entraider. En plus, cela amènera des touristes.Une citation deJanelle et Janique Arsenault, propriétaires, le Magasin Acadien Inc

Une nécessité pour redévelopper une région où la population est de plus en plus vieillissante.

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RADIO-CANADA – Pascale Savoie-Brideau, publié le 4 novembre 2023

Un coup de publicité du Home Hardware de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, s’est répandu comme une traînée de poudre dans la région Chaleur. Des dizaines d’entreprises de la région utilisent, elles aussi, le prénom Paul dans leurs communications, un clin d’œil au mystérieux client de la quincaillerie.

L’administration de la ville a partagé cette photo sur ses médias sociaux, le 3 novembre 2023.
PHOTO : FACEBOOK : VILLE DE BATHURST

Depuis vendredi (3 novembre, NDLR), le prénom Paul figure dans des dizaines de publications sur les réseaux sociaux de citoyens de la région de Bathurst.

Qui est ce mystérieux Paul? Selon la gérante du Home Hardware de Bathurst, Louise Doiron, l’homme existe bel et bien et il a acheté une souffleuse dans cette quincaillerie en 2022.

L’idée d’inscrire le nom du client sur l’enseigne du Home Hardware de Bathurst remonte à l’hiver dernier.

Le propriétaire du magasin, Daniel Doiron, avait alors demandé à sa gérante de trouver une phrase drôle et accrocheuse pour le panneau publicitaire extérieur.

Elle décide alors d’y inscrire « Paul, ta souffleuse est arrivée. »

Le Home Hardware à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, est l’instigateur de cette campagne loufoque.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ça n’a rien fait de plus que cela, personne n’en parlait, se remémore-t-elle. Après cela, on a essayé à l’été avec Julie, ton ensemble patio est arrivé, ça n’a pas fait fureur non plus.

Il y a un peu plus d’une semaine, Louise Doiron a voulu retenter la blague, afin de faire la promotion de ses souffleuses.

Le panneau bilingue avec le message Paul, ta souffleuse est arrivée, a donc été installé à nouveau.

Cette fois, un cliché de la publicité pris par un client est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.

Depuis ce temps-là, ça a fait boule de neige, c’est incroyable, affirme Louise Doiron.

BO-STYLE Decor est l’une des nombreuses entreprises de Bathurst à s’être prêtée au jeu.
PHOTO : FACEBOOK : BO-STYLE DECOR IN

Une campagne qui fait boule de neige

À la suite d’une entrevue sur le sujet à la radio locale vendredi, le fou rire général gagne la ville et de nombreuses entreprises reprennent la formule.

Paul est populaire dans la ville de Bathurst, plaisante Louise Doiron.

Grange Design invite les résidents de Bathurst à « être comme Paul ».
PHOTO : FACEBOOK : GRANGE DESIGN

Parmi les établissements qui ont partagé des photos sur les médias sociaux, on compte la garderie Le Club des Amis.

L’éducatrice Jillian Marie Duscharme qualifie le mouvement d’hilarant.

Beaucoup d’entreprises locales y ont participé. Nous avons donc décidé de prendre le train en marche et de faire de la publicité pour notre garderie, en même temps, explique-t-elle.

L’équipe du Club des Amis a aussi voulu participer à la blague.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : JILLIAN MARIE DUSCHARME

Jillian Marie Duscharme a aussi montré aux jeunes du programme de garde d’enfants d’âge scolaire les multiples publications partagées par les entreprises locales.

Ils ont trouvé hilarantes toutes les autres photos et ça leur a permis de constater l’engagement de la communauté, avance-t-elle.

La Clinique Médicale Nepisiguit profite du mouvement pour sa campagne de vaccination.
PHOTO : FACEBOOK : CLINIQUE MÉDICALE NEPISIGUIT

On vient de vivre une pandémie. Ça fait du bien de voir que la communauté a encore un sens de l’humour et que tous les gens participent. Il n’y a personne qui a donné de commentaires négatifs.

Une citation de Louise Doiron, gérante du Home Hardware de Bathurst

Louise Doiron se réjouit que Paul apporte de la joie aux gens.

« Allô Paul, pouvez-vous venir à la station de la police de Bathurst? Plusieurs entreprises vous recherchent », a écrit à la blague la police de Bathurst sur une publication Facebook le 3 novembre 2023. PHOTO : FACEBOOK : FORCE POLICIÈRE DE BATHURST

L’administration municipale et la police de Bathurst ont elles aussi partagé des photos faisant allusion à Paul sur leurs médias sociaux.

Le mouvement humoristique semble également gagner du terrain dans le nord-est de la province. À Tracadie, le centre Multi-Fitness a utilisé le gag pour la promotion de ses classes sportives, vendredi après-midi.

L’équipe du Home Hardware indique qu’elle révélera l’identité de Paul la semaine prochaine.

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 9 novembre 2023

Le réalisateur acadien a reçu l’ordre de la Nouvelle-Écosse, jeudi. Une distinction qui met à l’honneur son travail de réalisateur et de documentariste sur le passé et le présent des Acadiens.

Le portrait du Père Comeau a été installé il y a deux mois dans la Maison du Gouverneur
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Après avoir été distingué par le Canada, le Nouveau-Brunswick et même la France comme chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, Phil Comeau a reçu la reconnaissance de sa province natale.

Je suis super content, je suis le 6e Acadien à recevoir la reconnaissance en 20 ans. C’est extraordinaire d’être capable de recevoir ça dans la province où je suis venu au monde, où j’ai appris à faire des films  a réagi l’artiste, qui était accompagné pour l’occasion de membres de sa famille.

L’insigne a été remis par un autre acadien, le Lieutenant-Gouverneur Arthur J. LeBlanc
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Le prix lui a été remis des mains du lieutenant-gouverneur Arthur Joseph LeBlanc, lui-même acadien lors d’une cérémonie à sa résidence.

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L’Ordre de la Nouvelle-Écosse symbolise les contributions à la vie et à l’essence de la province. Nous pouvons être inspirés par vos succès et en tirer de la fierté, a déclaré le représentant du Roi en Nouvelle-Écosse lors de son discours aux cinq récipiendaires du jour.

Une carrière au service de l’Acadie

Phil Comeau a réalisé une centaine de productions sur l’Acadie, que ce soit son histoire ou sa culture. C’est d’ailleurs, la Société acadienne de Clare qui a proposé son nom pour recevoir cette distinction.

Je sens qu’il y a un rapprochement de la communauté anglophone envers la culture acadienne pour reconnaître ce que l’on a fait dans la construction de la province indique Phil Comeau.

Et comme un symbole, la cérémonie s’est déroulée sous le portrait du révérend Père Léger Comeau, l’oncle de Phil Comeau. La peinture a été installée il y a tout juste deux mois dans cette salle de la maison du lieutenant-gouverneur.

Le portrait du Père Comeau a été installé il y a deux mois dans la Maison du Gouverneur
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

C’est lui qui a fondé la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse en 1967. C’est un grand patriote, c’est un mentor et je suis fier de lui ajoute le nouveau membre de l’Ordre.

Cette distinction ne clôture en rien la carrière du réalisateur. J’ai encore des choses à dire. Il y a beaucoup de sujets acadiens qui n’ont pas été explorés conclut Phil Comeau.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 novembre 2023

Fief historique des Franco-Terre-Neuviens, la municipalité de Stephenville qui fut un village acadien par le passé ambitionne de renouer avec son héritage et sa culture francophone.

En effet, le maire de la petite ville d’un peu plus de 6000 habitants Tom Rose a annoncé, début novembre, la décision du conseil municipal de revitaliser la francophonie sur son territoire lors des festivités du 50e anniversaire du mouvement communautaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador.


Plusieurs mesures ont été proposées par la municipalité dont la plus importante demeure l’identification d’un terrain pour la construction d’une école et d’un centre communautaire francophones.


S’il est concrétisé, ce projet de premier centre scolaire et communautaire dans la petite ville permettra à de nombreux ayants-droits de réapprendre la langue française après plusieurs générations assimilées. Une assimilation favorisée non seulement par l’influence de la majorité anglophone de la province, mais également par la présence d’une grande base aérienne américaine construite lors de la deuxième guerre mondiale.


Autres mesures, et non des moindres : le conseil municipal veut également promouvoir la formation en français et renforcer sa collaboration avec la Fédération des francophones de Terre-neuve et du Labrador (FFTNL).


« La Fédération applaudit des deux mains la décision du Conseil municipal de Stephenville, de redonner des couleurs francophones et acadiennes dans ce haut lieu de l’histoire de nos communautés », se félicite l’organisme porte-parole des francophones de TNL.


Cerise sur le gâteau : la municipalité de Stephenville entamera une transition vers des panneaux de signalisation bilingues dans tout le territoire.


« C’est une très grande nouvelle pour notre communauté francophone et acadienne de Stephenville et de ses environs » commente Tony Cornect, élu la fin de semaine dernière comme président de la FFTNL.

« Après des décennies de recul, il est aisément observable que notre communauté locale reprend peu à peu son dynamisme, dans cette localité qui fut historiquement un village acadien, et où la plupart des résidents ont des racines françaises ou acadiennes. C’est donc un geste positif très important que porte ici la municipalité et nous tenons à le saluer. », se réjouit l’ancien ministre et député provincial Franco-Terre-Neuvien Tony Cornect.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 9 novembre 2023

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Cette semaine, non seulement il y a du choix d’activités à faire en français en Ontario, mais il y a des choix au sein même des lieux de diffusion. La visite d’un seul endroit vous donne accès à deux, parfois trois disciplines artistiques. Des vernissages, des concerts, un classique québécois revisité… Voici quelques suggestions pour consommer la culture francophone dans les prochains jours.

Scène de l’opéra Albertine en cinq temps. Crédit image: Véronique Duplain

Musique

Chanson et vernissage dans la mire du MIFO

La programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) comporte trois activités dans trois disciplines différentes cette semaine. Vendredi, le chanteur Ludovick Bourgeois sera de passage au Centre des arts Shenkman. Depuis sa victoire à l’émission La Voix en 2017, l’artiste a réussi à se faire un prénom, lui dont la voix et le nom de famille évoquent toujours aux Québécois son père, le regretté Patrick Bourgeois. Le fils a d’ailleurs récemment annoncé qu’il préparait un spectacle hommage aux BB pour 2024. En attendant, c’est la tournée de son troisième album original, Rêveur, qui s’arrêtera à Orléans.

Ludovick Bourgeois est le gagnant de la cinquième saison du concours télévisé La Voix, en 2017. Source : MIFO

Pendant ce temps, directement à la bâtisse du MIFO sur la rue Carrière, il est possible de visiter une nouvelle exposition de Dominique C. Habib. L’artiste sera présente jeudi soir pour rencontrer le public lors du vernissage de Créatures intérieures.  Les œuvres lui ont permis d’apprivoiser et de représenter ses émotions à la suite d’une fausse couche. D’abord incertitude et accablement, les tableaux et sculptures se succèdent dans un parcours qui mènera éventuellement à la sérénité.  

L’exposition Créatures intérieures mêle les éléments figuratifs et abstraits pour exprimer des émotions complexes. Tableau : Sortir de soi, Acrylique et plâtre sur panneau de bois, Dominique C. Habib.

Ottawa. Exposition de Dominique C. Habib jusqu’au 3 décembre. Spectacle de Ludovick Bourgeois le 10 novembre. Détails et billets sur le site du MIFO.

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RADIO-CANADA – Mehdi Jaouhari, publié le 9 novembre 2023

Alors que le Canada se dote d’objectifs plus élevés pour l’immigration francophone au pays, la Nouvelle-Écosse se taille une place de choix comme terre d’accueil.

La Nouvelle-Écosse s’est donné une première cible d’immigration francophone en janvier 2023.
PHOTO : REUTERS / MARK BLINCH

J’ai le plaisir de vous dire que l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse est en constante évolution, dit Baharak Nazari, la chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse

En fait, l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse se dresse une nouvelle courbe.

Les nouveaux arrivants font face à toutes sortes de défis surtout pour trouver un logement, et s’adapter, mais cette semaine l’heure est d’abord à la célébration des victoires entourant l’immigration francophone.

Cette année, on célèbre la 11e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone, explique Baharak Nazari.

Les célébrations de la Semaine nationale de l’immigration francophone se tiennent du 5 au 11 novembre 2023.
PHOTO : SITE WEB DU RÉSEAU EN IMMIGRATION FRANCOPHONE (RIF-SK)

Le thème c’est : une terre accueillante. Pour la chef de projet, ce thème encourage la valorisation des cultures et pousse à la réflexion sur ce qu’est une terre accueillante pour chacun et chacune. 

Cette édition sera une belle occasion pour mettre en valeur et renforcer les connaissances des peuples autochtones, ajoute-t-elle de passage à l’émission Le Réveil N.-É et T.-N.-L.. Ça permet aussi de réfléchir à l’environnement et à l’importance de préserver notre terre accueillante pour les générations futures!

Baharak Nazari est chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse.
PHOTO : RADIO-CANADA / LISA REVIL

En plus des forums, des discussions et des tables rondes sur le choc culturel, cette semaine est aussi une célébration qui met en lumière la contribution exceptionnelle des immigrants francophones à la richesse culturelle et économique de la province. C’est l’occasion pour les communautés acadiennes, francophones et francophiles de se rassembler et de célébrer la diversité culturelle qui fait la force de nos communautés.

Les activités ont commencé à Sydney, le lundi 6 novembre et doivent se terminer avec une cérémonie de clôture le dimanche 12 novembre à la Salle du café-théâtre de l’école secondaire du Sommet.

Il s’agit d’une soirée festive destinée aux immigrants et spécialement aux immigrants nouvellement arrivés, indique la chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse.

Baharak Nazari invite les gens à visiter le site internet d’immigration francophone de la Nouvelle-Écosse et de s’inscrire aux infolettres pour suivre tous les évènements de la semaine.

D’après une entrevue de Marc Babin, animateur de l’émission Le Réveil N.-É et T.-N.-L.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 8 novembre 2023

TORONTO – L’Ontario investit 800 000 $ dans le cadre de la Stratégie de développement économique francophone, soit une hausse de 60 % par rapport à l’année dernière, dont 500 000 $ pour des organisations de soutien aux entrepreneurs francophones.

Créée en 2019, la Stratégie de développement économique francophone vise à élargir l’empreinte économique francophone en Ontario.

Elle s’appuie notamment sur l’entrepreneuriat et l’innovation francophones, une main-d’œuvre qualifiée bilingue et la promotion de la francophonie ontarienne comme atout économique.

Cette année, le gouvernement provincial investit 800 000 $, dont 500 000 $ qui seront alloués à des organisations de soutien aux entreprises francophones.

La Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) se voit ainsi attribuer 250 000 $ pour mener une étude sur les besoins des entreprises et entrepreneurs francophones dans la province.

Elle devra également fournir des services de référence à des groupes-clés, comme les nouveaux arrivants, les femmes ou encore les minorités visibles.

« Les fonds alloués permettront de mieux comprendre l’écosystème d’affaires francophone et d’identifier clairement les besoins des entreprises dans les divers secteurs d’activités », estime Richard Kempler, directeur général de la FGA.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 novembre 2023

Afin de briser l’isolement, le Réseau Aînés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador (RAFTNL) a développé un outil pour aider les aînés à identifier les services pouvant leur être utiles.

Pexels.com

Vieillir est une étape de vie qui apporte son lot de défis, surtout lorsque l’individu est issu d’une minorité linguistique.

C’est le cas des aînés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador qui doivent composer parfois avec une faible offre de services en Français.

Afin d’améliorer leur condition, l’organisme provincial francophone des ainés RAFTNL a crée un répertoire de services.

Rédigé en Français, cet outil présente de manière simple et succinct les services gouvernementaux reliés à la santé, les services sociaux et la justice.

Mieux encore, le répertoire indique si les services sont disponibles en français et comment y accéder en ligne ou par téléphone.

Ce faisant, le RAFTNL souhaite briser l’isolement des personnes aînées en leur facilitant l’accès à ces services.

Le projet a été rendu possible grâce au soutien financier du programme de Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 7 novembre 2023

KINGSTON – Fruit de longues conversations avec la communauté, l’Association canadienne-française de l’Ontario à Kingston (ACFO Mille-Îles), et plusieurs acteurs de la communauté francophone, comme l’enseignant Maxime Grégoire, ont proposé au conseil municipal de créer un comité francophone au sein de l’appareil municipal.

L’Hôtel de Ville de Kingtson. Crédit image : Yana Pigot

La Ville de Kingston a mené une consultation en ligne auprès des francophones cet été. De nombreux citoyens y ont participé, répondant à la question : « Quelles suggestions feriez-vous pour améliorer les programmes, les services et/ou les établissements municipaux pour la communauté francophone ? »

Par exemple, les habitants de Kingston ont demandé à ce que la municipalité offre des leçons de natation ou d’autres activités en français, puisqu’il n’y a pas d’activités parascolaires en français. 

Il est demandé de soutenir la mise sur pied d’un « centre multiservice pour la population tel qu’une maison de la francophonie de Kingston ».

« Augmenter la présence de livres francophones dans les bibliothèques », ou encore, « plus de services de garde en français ».

Laurianne Montpetit, directrice générale de l’ACFO de Kingston. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 7 novembre 2023

La 27e FrancoFête en Acadie commence mardi soir et rassemble une cinquantaine d’artistes des diverses disciplines des arts de la scène sous le thème « provoquer le frisson ».

La directrice générale de RADARTS, Jacinthe Comeau, décrit les activités à l’horaire de la 27e FrancoFête en Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans le cadre de l’ouverture officielle, on a laissé une place de choix aux lauréats d’Accros de la chanson qui vont présenter un extrait de leur spectacle. Donc, ce soir, on va accueillir Bérénice et le groupe 3Dimensions. Je pense que ça va bouger, affirme la directrice générale de l’organisme RADARTS, Jacinthe Comeau.

La FrancoFête est avant tout une occasion de réseautage pour les artistes et les acheteurs de spectacles. Les gens ont aussi l’occasion de voir les artistes se produire sur la scène.

C’est plus d’une trentaine d’extraits de spectacles qui vont être accessibles au grand public, souligne Jacinthe Comeau.

La chanteuse Sylvie Boulianne est originaire de la baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse.
PHOTO : NORMAND POTHIER

Les gens pourront voir les artistes canadiens Émile Bilodeau, Sylvie Boulianne et Joseph Edgar ainsi que l’artiste française Adélys et bien d’autres.

Les extraits de spectacles que les organisateurs appellent vitrines sont principalement présentés au Centre des arts et de la culture de Dieppe et au Théâtre Capitol de Moncton. Les salles Empress et Bernard-LeBlanc, à Moncton, accueillent aussi des activités.

Un réseautage international

Les acheteurs de spectacles proviennent des quatre coins du Canada, dont l’Atlantique et le Québec, et d’autres pays. Huit délégués cette année proviennent de l’étranger, principalement de l’Europe.

L’artiste québécois Émile Bilodeau est un auteur-compositeur-interprète.
PHOTO : PARCE QUE FILMS / BENOIT ROUSSEAU

Les artistes présentent des extraits de leur spectacle respectif qui durent environ 20 minutes chacun. Les délégués assistent à ces présentations et peuvent conclure des ententes avec les artistes pour les inclure dans leur propre programmation l’année suivante.

Pour les artistes, c’est vraiment une plateforme de promotion. Ils apprennent à se faire connaître. Ils ont une couverture médiatique extraordinaire également grâce à l’événement, affirme Mme Comeau.

L’artiste acadien Joseph Edgar est un auteur-compositeur-interprète originaire de Moncton. PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-MARIE PARENTEAU

La remise des prix aux artistes de l’Acadie aura lieu samedi dans le cadre du banquet de clôture. La FrancoFête appuie la diffusion de spectacles d’artistes acadiens à l’étranger et l’accueil en Acadie d’artistes d’autres pays.

D’après les renseignements de Kristina Cormier

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Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 7 novembre 2023

En partenariat avec plusieurs organismes francophones du Canada, l’organisme montréalais ATSA produit un balado qui met la lumière sur le parcours d’immigrants et d’intervenants communautaires francophones au Québec et ailleurs au Canada.

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Inédit. C’est le moins que l’on puisse dire sur ce projet de collaboration entre plusieurs acteurs francophones de la société civile au Québec et au Canada autour d’un balado en Français.

Nommé « Cuisine ton quartier », ce dernier met la lumière sur le parcours d’immigrants et d’intervenants communautaires, non seulement au Québec à Montréal, mais dans plusieurs autres villes à l’extérieur de la belle province.

Il s’agit de Sudbury en Ontario, Winnipeg au Manitoba, Regina au Saskatchewan, Edmonton en l’Alberta et de Vancouver en Colombie-Britannique.

Lancement en Saskatchewan

Lancé en plusieurs étapes, « Cuisine ton quartier » a atterrit ce lundi 6 novembre 2023, en Saskatchewan avec cinq épisodes consacrés à des figures de la communauté Fransaskoise de Regina.

« Ce balado sera l’opportunité de connaître divers parcours à saveurs humaines de Vancouver, Edmonton, Calgary et de Regina. Parmi les invités francophones de la Saskatchewan, vous pouvez retrouver Art Babayants, M. Vénérand Harimenshi, M. Jean de Dieu Ndayahundwa, M. Napoléon Hatungimana, Mme Bassant Elayek, Mme Marie Lou Bernatchez, Mme Fatuma Tshiswaka, Mme Esperanza Sanchez Espitia et M. Denis Simard », annonce l’Assemblée communautaire Fransaskoise, l’organisme porte-parole des francophones de la Saskatchewan.

En plus de la collaboration d’une pléthore d’organismes partout au Canada, ATSA a été appuyé par le gouvernement du Québec et la ville de Montréal pour produire la série de balados « Cuisine ton quartier ».

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 6 novembre et mis à jour 7 novembre 2023

TORONTO – La première femme franco-ontarienne à occuper le poste de commissaire aux langues officielles fait partie de la liste des 26 nouvelles nominations à l’Ordre de l’Ontario pour l’année 2022.

Dyane Adam lors d’un discours à Université de l’Ontario français à Toronto. Crédit photo : UOF

Dyane Adam recevra le 27 novembre prochain la plus haute distinction civile de la province de l’Ontario. La nouvelle a été annoncée ce lundi 6 novembre par l’honorable Elizabeth Dowdeswell, lieutenante-gouverneure de l’Ontario et présidente honoraire de l’Ordre de l’Ontario qui a dévoilé les 26 noms qui rejoindront l’Ordre pour l’année 2022. 

Fervente avocate de la langue française en Ontario, Dyane Adam avait notamment été à l’origine du rapport qui a servi au gouvernement pour légiférer sur la création de l’Université de l’Ontario français à Toronto, lorsqu’elle était commissaire aux langues officielles en 2018. Elle a par la suite été présidente du Conseil de gouvernance de l’Université jusqu’en 2022. Elle a quitté ses fonctions en juin dernier avec le sentiment du devoir accompli.

« Son leadership audacieux et sa détermination lui ont permis de relever des défis extraordinaires », souligne l’Ordre. 

Plus tôt dans sa carrière, elle avait déjà cotoyé le milieu universitaire à travers son poste de vice-rectrice adjointe à l’Université Laurentienne de Sudbury et celui de principale du Collège Glendon de l’Université York, à Toronto.

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