Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 novembre 2023

À l’issue de l’assemblée générale annuelle de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador qui a eu lieu en fin de semaine dernière, Tony Cornect devient le nouveau président de l’organisme provincial.

Du sang neuf à la tête de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL). L’organisme porte-parole a élu à sa présidence le vice-président sortant au conseil d’administration Tony Cornect. Ce dernier prend le relais de Sophie Thibodeau qui été présidente pendant trois mandats.

Un politicien aguerri

Avant de devenir président de la FFTNL, Tony Cornect a à son actif plusieurs expériences politiques au niveau local comme maire de Cap Saint-Georges et au niveau provincial comme député de Port au Port de 2007 à 2015.

Le Franco-Terre-Neuvien a été également ministre de la culture, ce qui fait de lui un connaisseur des rouages de la politique provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador.

Tony Cornect, ancien député et ministre devient le président de la FFTNL – Gracieuseté

Tenue à Port au Port dans la côte Ouest de Terre-Neuve, l’Assemblée générale annuelle a été également l’occasion de souligner les 50 ans du mouvement communautaire dans la province.

Parti de rien, ce mouvement a pu grandir et se développer au fil des années avec la création de plus d’une dizaine d’organisations locales et sectorielles actives dans les quatre coins de la province.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 5 novembre 2023

Des gens des communautés acadiennes et autochtones côtoyaient des nouveaux arrivants, francophones en grand nombre.

Le festival interculturel Monde en fête était de retour vendredi, samedi et dimanche à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, pour sa deuxième année.

Angèle Losier, directrice générale du CAFi, le Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est, n’était pas peu fière du succès de l’événement.

On avait 300 personnes qui représentaient différentes nationalités. On avait l’Algérie, le Maroc, le Congo, a-t-elle raconté dimanche.

Les communautés acadiennes et autochtones côtoyaient des nouveaux arrivants francophones.

Angèle Losier est directrice générale du CAFi.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Tout ce brassage culturel de plus en plus visible au Nouveau-Brunswick se remarquait à travers les costumes au Centre des arts et de la culture de Dieppe.

Mon pays, l’Algérie, il est vraiment riche en culture, en tradition. On a beaucoup de tenues qui représentent notre pays et, voilà, j’en ai choisi une, dit Hidayet Zerga.

J’ai mis cette tenue traditionnelle, explique-t-elle. En arabe, on appelle ça blouza.

Hidayet Zerga au festival Monde en fête, dimanche à Dieppe.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Ce qu’on porte dans notre culture c’est le regalia, un habit culturel traditionnel, dit Shelly-Ann Robichaud, de la communauté mi’kmaw d’Esgenoôpetitj.

C’est un habit qui représente qui nous sommes. On le porte pour des célébrations, des cérémonies, des moments de prière, des moments importants, explique-t-elle.

Shelly-Ann Robichaud au festival interculturel Monde en fête, dimanche.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Les objets d’art exposés et les comptoirs gastronomiques ont transporté les festivaliers dans des pays lointains, sans quitter Dieppe.

J’aimerais bien faire découvrir aux Canadiens c’est quoi l’artisanat de Madagascar et, surtout, mon savoir-faire, explique Hony Raminosoa.

Hony Raminosoa montre fièrement un chapeau en raphia de Madagascar qu’elle a fabriqué.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Elle fabrique des objets à partir des fibres d’un palmier de son pays. Ce sont mes oeuvres que j’ai créées, ce sont des sacs et des chapeaux faits en raphia, faits main, naturels, faits avec de l’amour!, dit-elle.

Je viens du Sénégal donc je suis venu présenter les plats sénégalais. J’ai apporté du thiébou guinar. C’est du riz avec des épices et puis du poulet, avec une petite sauce à côté, raconte Awa Sow. J’ai aussi apporté du akara, c’est fait à base de haricots aux yeux noirs.

Awa Sow, dimanche, devant les plats qu’elle a cuisinés.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

De nombreux participants, comblés par cette édition de Monde en fête, ont exprimé leur gratitude.

Ça nous a permis de représenter chacun son pays, de faire connaitre son pays aux autres, confie Hidayet Zerga.

J’apprécie vraiment cette initiative de la part du CAFi, ajoute-t-elle. Je trouve que c’est une initiative qui nous permet aussi de nous intégrer.

Les invités qui ont visité le festival au cours de la fin de semaine semblaient aussi ravis. Justin Gauvin est venu satisfaire sa curiosité encore cette année. Il s’est régalé des plats sénégalais d’Awa Sow, qu’on lui avait recommandé. C’est très bon, lance-t-il sans hésitation.

Ça fait du bien de goûter à autre chose que des carottes-patates, plaisante-t-il.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 3 novembre 2023

La firme torontoise Voilà Learning, spécialisée dans l’éducation virtuelle en français, annonce le lancement immédiat de «MetaLingo», une expérience immersive d’enseignement en français pour les enfants de 3 à 6 ans. Cette initiative, totalement gratuite, pourrait séduire les conseils scolaires francophones du Nord, où la pénurie d’éducateurs se fait plus durement ressentir.

« L’idée de créer ces salles de classe virtuelles où nos enseignants sont ici pour les préparer aux vraies salles de classe avec le vocabulaire qui y est rattaché », raconte Hosni Zaouali, président de Voilà Learning.

Selon le père de famille franco-ontarien, l’idée derrière le projet vient en partie du fait qu’il serait de plus en plus difficile pour des parents anglophones d’aider leurs enfants à faire des devoirs. « À travers des situations réelles dans une classe virtuelle et basée sur des avatars, les enfants deviennent des personnages et se lancent dans une aventure virtuelle, guidée par des enseignants en direct utilisant également des avatars. »

Celui qui a aussi été enseignant à la maternelle au Conseil scolaire Viamonde de Toronto dit être en discussion avec des conseils scolaires francophones du Nord afin de faire partie du projet. L’expérience est présentement disponible de 11h à 15h tous les jours et il est question de l’étendre prochainement pour le Nord de l’Ontario.

Avec une pénurie de personnel de l’éducation, à fortiori quand il s’agit de francophones, et le manque de ressources plus importante dans le Nord, ce type de projet pourrait s’avérer être une solution pertinente.

Hosni Zaouali rappelle qu’un autre enjeu de taille est que le tutorat n’est pas très accessible dans ces régions isolées : « Et même si tu as de quoi te payer un tuteur, encore faut-il le trouver dans le Nord. »

Hosni Zaouali anime trois cours à l’Université Stanford et est conseiller en entrepreneuriat auprès de la Banque africaine de développement et des Nations Unies. Archives ONFR

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 novembre 2023

Du 5 au 11 novembre 2023, les communautés francophones et acadienne du Canada vibreront au rythme d’une pléthore d’activités festives, culturelles, artistiques, d’information et de débat sous le thème «Terre accueillante».

«Terre accueillante». C’est le thème de l’édition 2023 de la semaine nationale de l’immigration francophone organisée du 5 au 11 novembre par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).

« Cette thématique encourage à valoriser les cultures réciproques et pousse à la réflexion sur ce que signifie être une terre accueillante pour chacun et chacune », précise les organisateurs.

Cette édition sera aussi l’occasion de renforcer les connaissances sur les peuples autochtones du territoire canadien, de réfléchir à l’environnement, et à l’importance de préserver notre “terre accueillante” pour les générations futures, incluant les personnes immigrantes.

Une pléthore d’évènements

Dans chacun des douze provinces et territoires où existent des communautés francophones, une pléthore d’évènements seront organisés au cours de la semaine.

Concours provincial de création littéraire au Nouveau-Brunswick, Tournée antiracisme en Alberta, Potluck Multiculturel au Yukon, Webinaire national sur le Maroc… Ce sont là quelques exemples d’événements au programme de la Semaine nationale de l’immigration francophone.

De la culture, en passant par l’art, la gastronomie ou l’information et la sensibilisation, les participants auront l’embarras du choix d’assister à des événements en présentiel ou en virtuel selon leurs goûts et centres d’intérêt.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Isabelle Bourgeault-Tassé, publié le 28 octobre et mis à jour le 31 octobre 2023

[CHRONIQUE]

Chaque samedi, ONFR+ propose une chronique sur l’actualité et la culture franco-ontarienne. Cette semaine,  la blogueuse et activiste du Nord de l’Ontario, Isabelle Bougeault-Tassé.

Louis Riel, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Crédit image : Louis Riel, carte de visite de 1884, I. Bennetto & Co., Domaine Public

Je suis l’héritière d’arrière-arrière-grands-oncles canadiens-français du Québec qui auraient peut-être prêté main-forte à Louis Riel et la Nation métisse lors de leur résistance dans l’Ouest canadien au 19e siècle. Qu’ils aient réellement osé prendre les armes pour Louis Riel ou qu’ils aient simplement rêvé de le faire, cette légende d’ancêtres revendicateurs m’inspire.  

Mes ancêtres se seraient « battus pour Louis Riel », racontait autrefois mon grand-père, Eugène Bourgeault. Canadien français et Franco-Ontarien, il allait partager cette légende avec sa fille et ma mère. 

Louis Riel, père du Manitoba et grand leader politique des Métis. L’homme qui recevra bientôt le titre honorifique de premier ministre du Manitoba, un geste qui fera de lui le premier dirigeant de l’histoire de la province. 

Un leader politique qui, au Canada anglais, avait été reconnu coupable de trahison après avoir mené la résistance de la rivière Rouge au Manitoba (1869-1870) et du Nord-Ouest en Saskatchewan et en Alberta (1885). Et que l’on reconnaissait, au Canada français, comme un « frère » franco, un patriote et combattant pour les droits des minorités, plus particulièrement des Métis. Un homme qui allait nourrir la lutte de toutes communautés en quête d’équité. 

Un homme à la source d’une humble légende familiale canadienne-française.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 29 octobre et mis à jour le 31 octobre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Port-au-Prince, Montréal, Toronto, Cornwall… Marlène Thélusma Rémy a fait plusieurs escales dans son périple universitaire qui l’a éloignée de son Haïti natal, perclu de secousses naturelles, sécuritaires et politiques qui déchirent sa population. L’implication communautaire de cette bénévole lui a valu ce samedi le Prix Florent-Lalonde remis au congrès annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.

Chercheuse, professeure, écrivaine et fondatrice d’un organisme à but non lucratif, Marlène Thélusma Rémy a travaillé durant plus de 20 ans au Collège Boréal. Crédit image : Inès Rebei

« Que représente ce prix Florent-Lalonde qui récompense vos efforts pour la francophonie?

J’en suis honorée. C’est un prix que j’accepte avec beaucoup d’humilité. Ça me fait chaud au cœur car je suis très impliquée dans la collectivité francophone depuis que je suis arrivée au Canada. Que ce soit à Montréal, puis à Toronto, Hamilton et maintenant Cornwall, le français m’a toujours tenu à cœur.

Vous vous investissez notamment dans la francophonie plurielle à travers la Coalition des Noirs francophones de l’Ontario (CNFO). Pourquoi ce choix?

J’en suis la scerétaire générale. Je trouve que la CNFO est un vecteur intéressant pour atteindre et faire une percée dans la communauté noire francophone hors Québec. Porter la voix de ces minorités passe par la motivation, la sensibilisation et une certaine prise de conscience, un éveil, des francophones noirs. On veut les inciter à prendre leur place. La Coalition a le potentiel de polariser cet élan. Beaucoup d’immigrants francophones d’ascendance africaine choisissent à leur arrivée en Ontario de vivre en anglais. Un de nos objectifs est de les aider à s’accrocher à la langue française.

Vous portez en partie votre attention sur la communauté haïtienne, très présente en Ontario. Avez-vous gardé des attaches avec votre pays d’origine? Comment soutenez-vous vos proches sur place dans le chaos sécuritaire actuel?

J’ai encore de la parenté en Haïti, dont un frère et ma plus jeune sœur. Grâce à Dieu, ils sont épargnés et peuvent vivre en sécurité, même si personne n’est vraiment à l’abri. C’est la foi qui nous permet de continuer à vivre. Mon mari et moi soutenons notre famille mais aussi d’autres personnes qui vivent en Haïti, par des transferts d’argent ou des containers de biens alimentaires.

Marlène Thélusma Rémy a reçu ce samedi le prix Florent-Lalonde remis par l’AFO à Richmond Hill. Crédit image: Inès Rebei

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 3 novembre 2023

L’événement annuel qui vise à rassembler la communauté fransaskoise, le Rendez-vous fransaskois, débute officiellement vendredi à l’hôtel Ramada Plaza de Regina. Des ateliers, des discussions et des activités seront inclus à la programmation de ce rassemblement qui dure jusqu’au 5 novembre.

Le Rendez-vous fransaskois 2023 s’articule autour de la thématique « Bonheur, bien-être et plaisir communautaire.» (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATT HOWARD

Organisé par l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), le Rendez-vous fransaskois de cette année est centré sur le thème Bonheur, bien-être et plaisir communautaire.

L’événement commencera vendredi à 13 h avec un exercice de sensibilisation collective animé par la Société historique de la Saskatchewan. Les places étant limitées, la priorité sera accordée selon l’ordre d’arrivée, précisent les organisateurs..

L’exercice des couvertures est une expérience d’apprentissage interactive qui enseigne l’histoire des droits et perspectives des Autochtones, indique le site web de l’événement.

Cet exercice sera suivi d’une session de partage, offrant ainsi aux participants l’occasion d’échanger et de discuter de leur expérience d’une manière collective.

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) présentera un concert, vendredi, dans le cadre de la tournée des Coups de cœur francophones, en compagnie de la formation Beau Nectar et la nouvelle voix sur la scène musicale fransaskoise, ONYINYE.

La rencontre traditionnelle avec Radio-Canada, un cocktail dînatoire ainsi que la célébration du 40e anniversaire de Vitalité 55+ et la présentation du prix Lys d’Argent sont également inscrits au programme du 3 novembre.

Une conférence, intitulée Hubu, sera animée par Daniel Renaud, samedi à 9 h. L’événement explorera les trois piliers du bonheur, du bien-être et du plaisir communautaire.

À travers le jeu TeamTalk, nous apprendrons à mieux nous connaître de façon ludique et profonde, tout en favorisant l’esprit communautaire, indiquent les organisateurs. Les participants auront l’occasion de découvrir et d’évaluer les quatre types d’énergie et de faire une auto-évaluation de leur propre énergie individuelle.

Le Banquet traditionnel, animé par Zoé Clin de Radio-Canada, se tiendra à 18 h. Les nouveaux députés de l’ACF prêteront également serment à la suite de leur élection.

Par ailleurs, la comédienne franco-manitobaine Micheline Marchildon présentera un spectacle d’humour dans le cadre du banquet festif.

Des performances d’artistes tels qu’Alexis Normand et Matiu, sont également programmées lors du spectacle Coup de cœur francophone, samedi. La soirée se clôturera par le disco silencieux de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF).

D’autres activités sont prévues pour la journée du 5 novembre, dont une conférence sur l’Impact socio-économique du Réseau associatif fransaskois qui sera présenté par le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).

La programmation complète de l’événement est accessible sur le site web du Rendez-vous fransaskois.

Avec les informations de Raphaële Frigon

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 2 novembre 2023

Qu’ils soient de Toronto, Windsor ou Ottawa, les cinéphiles franco-ontariens ont de quoi se réjouir ces jours-ci. Trois festivals de films, trois endroits où découvrir de nombreuses œuvres francophones. Les programmations du Festival international du film de Windsor (WIFF), d’Objectif cinéma et de Cinéfranco se croisent, présentant des sélections semblables, avec quelques particularités à chaque endroit.

La salle de cinéphiles lors d’une édition précédente de Cinéfranco. Gracieuseté cinéfranco

Le WIFF bat son plein jusqu’à dimanche. En tout, 55 œuvres, en partie ou totalement en français, font partie de la programmation qui a débuté le 26 octobre. Parmi celles-ci, on retrouvait la série de Philippe Falardeau Lac-Mégantic : ceci n’est pas un accident, présentée en deux séances de deux épisodes chacun. Le réalisateur a été honoré d’un prix Spotlight du WIFF, soulignant l’ensemble de sa carrière.

La réalisatrice gatinoise Ariane Louis-Seize a également ajouté un nouveau prix (et 25 000$) à la collection de Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, sacré meilleur film canadien. Cette nouvelle récompense s’ajoute au prix de la découverte Jean-Marc Vallée de la Guilde canadienne des réalisateurs, remporté le 21 octobre, ainsi qu’à plusieurs autres titres reçus à la Mostra de Venise, au Cinéfest de Sudbury, et dans des événements au Canada, en France et en Espagne. Vampire humaniste cherche suicidaire consentant a aussi été vendu dans plus de 30 pays.

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant raconte l’histoire de Sasha, une vampire qui refuse de tuer des humains, par empathie. Crédit image: Shawn Pavlin

Près d’une trentaine de films francophones sont toujours à l’affiche du WIFF d’ici dimanche.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 2 novembre 2023

Le président sortant de l’Assemblée communautaire Fransaskoise a été réélu pour un troisième mandat à l’issue d’une élection à laquelle ont participé des centaines de francophones dans 12 villes et collectivités rurales de la Saskatchewan pour choisir entre lui et Edgard Assoua.

Réélu pour un mandant jusqu’en 2026, Denis Simard est président de l’ACF depuis 2018. Gracieuseté

463 votes contre 249 votes. Tel est le score confortable qui a permis à Denis Simard, président actuel de l’Assemblée communautaire Fransaskois (ACF) de briguer un troisième mandat à la tête de l’organisme porte-parole des francophones de la Saskatchewan.

Contrairement à la plupart des communautés francophones et acadienne du Canada dont les présidents d’organismes porte-parole sont élus durant des assemblées générales composées de membres, la communauté Fransaskoise élit ses représentants de façon directe lors d’élections générales.

Les élections ont eu lieu dans 12 villes et collectivités rurales de la Saskatchewan. Gracieuseté ACF

Durant tout au long du mois d’octobre, la campagne électorale battait son plein dans les milieux francophones de la Saskatchewan. La concurrence était à son comble entre le président sortant Denis Simard et son adversaire Edgard Assoua, enseignant de profession et bénévole francophone de Ponteix, un village francophone au Sud de la Saskatchewan.

Un engagement de longue date

Depuis son jeune âge, Denis Simard s’est engagé pour la vitalité de la francophonie en Saskatchewan.

C’est en 1991 qu’il débute son implication communautaire au sein de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF).  Il a été par la suite comédien dans les Franskataires et membre de l’équipe d’athlétisme du Collège Mathieu, le seul institut francophone de formation collégiale en Saskatchewan.

En plus de la fonction de président de l’ACF qu’il occupe depuis 2018, il est également président d’un regroupement de 38 logements à prix modique dans son quartier, directeur administratif pour la Sclérose Latérale Amyotrophique de la Saskatchewan et directeur du Centre communautaire Eastview de son quartier et du Centre communautaire Al Ritchie.

La passion de Denis Simard pour l’engagement communautaire et la défense des droits de la minorité francophone de la Saskatchewan est inspirée entre autres par sa mère Annette Labelle. Une figure notoire des mouvements communautaires francophones en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 2 novembre 2023

Le duo formé de l’artiste acadienne Annie Blanchard et de l’artiste québécois Maxime Landry sera de passage au Nouveau-Brunswick, dimanche. Ils présenteront au Théâtre Capitol leur spectacle Jolene and the Gambler : Le country de nos idoles.

L’album « Le Country de nos idoles » est en nomination dans la catégorie Album de l’année — Réinterprétation au Gala de l’ADISQ qui a lieu le 5 novembre.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : LES COMMUNICATIONS NARIMANE

Dolly Parton, Kenny Rogers, Johnny Cash, Paul Daraîche, Renée Martel, Patrick Norman : les chansons qui seront jouées et chantées au Théâtre Capitol ont la particularité d’être issues des deux albums du duo.

En 2022, Maxime Landry et Annie Blanchard ont lancé leur premier projet de reprises musicales, l’album Jolene and the Gambler, en hommage à Kenny Rogers et Dolly Parton. On a pratiquement pris tous les gros hits de ces deux artistes-là pour faire un album de 14 chansons, explique Maxime Landry.

Un an plus tard, le duo récidive et lance Le country de nos idoles, un album qui fait revivre les succès country qui ont forgé leur amour pour ce style musical.

C’est ce style-là qu’on écoute depuis qu’on est tout jeune, dit Maxime Landry. On se dit souvent qu’on a l’impression d’avoir grandi dans le même salon, elle en Acadie et moi en Beauce.

Annie Blanchard et Maxime Landry. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS FORTIER

Dans Le Country de nos idoles, Annie Blanchard et Maxime Landry reprennent par exemple les chansons bien connues des amateurs de country Mille après mille, Nous, Je m’envolerai, C’est mon histoireC’est plus axé sur les artistes d’ici, sur les gens avec qui on a partagé la scène, précise Annie Blanchard.

À prédominance francophone, l’album contient aussi des chansons en anglais.

On voulait faire un petit clin d’œil aux versions originales aussi. Ça a donné un bel album, rempli de nostalgie, dit Annie Blanchard. Ce sont des chansons que tout le monde connaît, en général.

Moncton nous porte bonheur

Maxime Landry et Annie Blanchard se disent enjoués de monter sur scène à Moncton, en partie car c’est la ville où leur projet de duo est né.

Tous deux présents lors du tournage de l’émission télévisée Le grand ménage des Fêtes en 2021, Maxime Landry avait soufflé à Annie Blanchard qu’il souhaitait faire quelque chose pour rendre hommage à l’artiste défunt Kenny Rogers.

Son acolyte lui aurait répondu Si tu fais cela, moi, je veux être ta Dolly.

Si tu avais vu les étoiles dans nos yeux s’allumer à ce moment-là. On venait de trouver notre projet commun, à Annie et moi. Ce projet-là qu’on cherchait depuis tant d’années.

Une citation de Maxime Landry

Pour nous, c’est de retourner à la source. De retourner où tout s’est passé. Pour nous, c’est spécial. Je pense que Moncton nous porte bonheur, dit Annie Blanchard. [Le Théâtre Capitol] c’est tellement un bel endroit, c’est magique.

La chanteuse Annie Blanchard est originaire de Maisonnette, au Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives) PHOTO : GRACIEUSETÉ

À coup de paillettes, de jeux de lumière et d’un décor unique, le duo a mis le paquet pour le spectacle à grand déploiement.

On voulait que ce soit beau, que ce soit chic à l’image de Kenny et Dolly, et, la musique country mérite cela aussi, s’enthousiasme Maxime Landry.

Jolene and the Gambler : Le country de nos idoles débute à 19 h 30 au Théâtre Capitol de Moncton, le 5 novembre.

La tournée du duo se poursuit ensuite au Québec et en Ontario, jusqu’à novembre 2024.

Avec les informations de Kristina Cormier

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Richard Sabeh, publié le 2 novembre 2023

L’ancien président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Léo Robert, recevra finalement son insigne de l’Ordre du Canada jeudi près de 3 ans après sa nomination, pour son engagement dans la communauté franco-manitobaine.

«J’étais très honoré et aussi en même temps un petit peu fier.» a déclaré Léo Robert
PHOTO : RADIO-CANADA

La cérémonie d’investiture se déroulera dès 17 h à la résidence de la lieutenante-gouverneure du Manitoba, Anita Neville.

Léo Robert sera le seul honoré lors de cette cérémonie qui est habituellement présidée par la gouverneure générale du Canada à sa résidence officielle de Rideau Hall à Ottawa.

Il fait partie des 135 nominations au sein de l’Ordre du Canada qui avaient été annoncées en 2021 par la gouverneure générale du Canada, Mary Simons.

Le communiqué indique que ces personnes sont des exemples dans leur domaine respectif sur le plan social, environnemental, scientifique, économique et culturel ou sur celui de la santé mentale.

Créé en 1967, l’Ordre du Canada rend hommage aux personnes qui ont apporté une contribution extraordinaire à la nation canadienne.

Jamais de ma vie, j’aurais pensé même la possibilité de recevoir l’Ordre du Canada.

Une citation de Léo Robert, membre de l’Ordre du Canada

En entrevue, Léo Robert se remémore sa surprise lorsqu’il a reçu l’appel l’informant de sa nomination. J’ai trouvé ça exceptionnel!

J’étais très honoré et aussi en même temps un petit peu fier. 

Artisan de l’éducation francophone

Grand défenseur des droits linguistiques, il a été tour à tour président de la SFM de 1982 à 1984, directeur de l’École Lagimodière à Lorette et du Collège Louis-Riel à Saint-Boniface puis directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine de 1997 à 2003.

M. Robert est également l’un des membres fondateurs de l’Association des directeurs et des directrices des écoles franco-manitobaines dont il fut aussi président.

Le document de nomination de l’Ordre du Canada indique que Léo Robert a été nommé en reconnaissance de sa contribution à l’éducation francophone au Manitoba et pour sa détermination à préserver et à promouvoir le français dans toute la province.

M. Robert attribue spécifiquement sa nomination aux négociations menées sous sa gouverne par la SFM auprès du gouvernement provincial et fédéral en vue d’obtenir un amendement constitutionnel forçant le Manitoba à traduire toutes ses lois et règlements dans les deux langues officielles du Canada.

S’il reconnaît l’importance des avancées réalisées dans les dernières décennies pour la minorité francophone de la province, il estime que du travail reste à faire notamment au niveau [de la prestation] des services en français.

Il souhaite également qu’un effort soit déployé afin de soutenir plus adéquatement les organismes de la communauté et surtout les organismes culturels qui souffrent de sous-financement depuis trop longtemps à son avis.

Il invite aujourd’hui la francophonie manitobaine à continuer de se tenir debout, puis dire nous aussi on a une place ici.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er novembre 2023

Parmi les cinq nouveaux sénateurs nommés hier figure Réjean Aucoin, avocat de profession et chef de file apprécié par les membres de la communauté acadienne de Chéticamp et de la Nouvelle-Écosse.

L’Acadie et la francophonie canadienne peuvent compter désormais sur un nouvel allié au Sénat.

Nommé parmi cinq sénateurs des provinces maritimes le mardi 31 octobre, Réjean Aucoin est une figure connue et reconnue des milieux acadiens en Nouvelle-Écosse et ailleurs.

Le natif de Chéticamp est un avocat qui a à son actif plus de trente ans d’expérience. Avant de pratiquer le droit, Réjean Aucoin a été tour à tour journaliste, réalisateur radio, écrivain et agent de développement communautaire.

De 2004 à 2007, il a également siégé en tant que commissaire à temps partiel à la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

« Son plus grand atout est qu’il connait très bien les communautés acadiennes de la Nouvelle-Écosse », commente Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).

Au chapitre de l’engagement bénévole, Réjean Aucoin est infatigable. Il fonde en 1994 l’Association des juristes d’expression française de la Nouvelle-Écosse, où il agit actuellement comme président sortant.

Il est également le président fondateur du Conseil économique de Chéticamp.

« Ces deux organismes ont beaucoup aidé au développement et à la vitalité de la communauté acadienne de la région », lit-on dans une biographie publié par le cabinet du premier ministre Justin Trudeau.

À l’échelle nationale, la ferveur de Réjean Aucoin pour la francophonie est tout aussi forte puisqu’il a été vice-président de la Fédération des associations de juristes d’expression française de common law, vice-président de la Société nationale de l’Acadie, vice-président de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, vice-président du Fonds canadien de la radio communautaire et président de l’Alliance des radios communautaires du Canada.

Son travail et son implication lui ont valu de nombreuses distinctions, dont le Prix du juriste de l’année 2017 de l’Association des juristes d’expression française de la Nouvelle-Écosse, le Prix de développement communautaire de l’Association du barreau canadien, division Nouvelle-Écosse, et le Prix intervenant communautaire de l’Alliance des radios communautaires du Canada.

Il a également été désigné bénévole de l’année par la Société Saint-Pierre de Chéticamp et récipiendaire du certificat du mérite Léger-Comeau de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse. Réjean Aucoin a été nommé conseiller du Roi en 2014. Il détient un baccalauréat spécialisé en service social et un baccalauréat en droit de l’Université de Moncton.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er novembre 2023

En prévision de son assemblée générale annuelle le samedi 4 novembre 2023, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) dresse le bilan 2022-2023 de ses réseaux dans plusieurs secteurs incluant la culture, l’immigration, la santé, la justice, les ainés et l’éducation postsecondaire.

Drapeau de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne dessiné sur une pierre – Gracieuseté

Le mouvement communautaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador soufflera sa 50e bougie à Grand’Terre, son fief historique situé dans la Côte Ouest de Terre-Neuve dans la péninsule de Port-au-Port.

À l’occasion de sa 50e assemblée générale annuelle, la FFTNL dressera le bilan de ses réseaux sectoriels pendant l’année 2022-2023.

Des capsules vidéos ont été produites et publiées par l’organisme provinciale afin de faire les points sur les réalisations de chaque réseau.

Dans le secteur de la santé, la directrice Jacqueline Higgins indique le Réseau santé en Français de la province s’est penché en 2022-2023 sur la recrutement et la rétention du personnel bilingue dans la province.

Un plan d’action a été mis en place pour faciliter le recrutement des professionnels de santé formés à l’étranger en réduisant les barrières à l’entrée. De plus, le Réseau a mis en place un système d’adhésions pour les professionnels bilingues de la santé de Terre-Neuve-et-Labrador afin de mieux organiser la formation continue et le développement des compétences linguistiques.

Capsule du Réseau santé de Terre-Neuve-et-Labrador

En ce qui concerne la culture, un secteur vital pour la visibilité des francophones, la coordinatrice du réseau culturel précise que le projet vedette était l’organisation du festival littéraire de Terre-Neuve-et-Labrador. Une première dans la province puisqu’il s’agit de la première édition.

Capsule du Réseau culturel de Terre-Neuve-et-Labrador

De son coté, le coordonnateur du réseau justice Étienne Vuillaume cite l’organisation d’une première formation en Français juridique pour les avocats de la province.

Considérée comme une ressource importante pour les nouveaux arrivants, le guide en Français du droit de la famille à Terre-Neuve-et-Labrador a été mis à jour durant l’année 2022-2023.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 1er novembre 2023

C’est mercredi que les Fransaskois de partout dans la province éliront le prochain président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF). Les Réginois et les habitants de Saskatoon voteront également pour leur prochain député communautaire.

Les Fransaskois de toute la province doivent élire le prochain président de l’organisme.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

Les bureaux de scrutin sont ouverts de midi à 20 h. Les électeurs doivent s’assurer d’avoir sur eux une pièce d’identité officielle avec photo et adresse.

Où aller voter?

Battleford : Centre francophone des Battlefords, à North Battleford

Bellegarde : Salle paroissiale (au bureau de l’Association communautaire francophone de Bellegarde), à Bellegarde

Bellevue : Centre culturel de Bellevue, à Bellevue

Debden : Centre communautaire de Debden, à Debden

Gravelbourg-Willow Bunch : Centre culturel Maillard, à Gravelbourg

La Trinité : Centre communautaire, à Saint-Denis, et École Providence, à Vonda

Moose Jaw : Bureau de l’Association communautaire fransaskoise de Moose Jaw, à Moose Jaw

Ponteix : Centre culturel Royer, à Ponteix

Prince Albert : bureaux de la Société canadienne-française de Prince Albert, à Prince Albert

Regina : Auditorium du Carrefour Horizons et rotonde de la Cité universitaire francophone à l’Université de Regina, tous deux à Regina

Saskatoon : Relais et Pavillon Gustave Dubois de l’École canadienne-française, à Saskatoon

Zenon Park : Pavillon de l’Association fransaskoise de Zenon Park, à Zenon Park

Critères à satisfaire pour voter aux élections de l’ACF

  • Résider en Saskatchewan depuis au moins six mois;
  • Être âgé d’au moins 16 ans;
  • Comprendre le français;
  • Vouloir promouvoir le fait français;
  • Respecter les buts fondamentaux de l’ACF

Les Fransaskois de partout en province doivent élire le prochain président de l’ACF. Ils ont le choix entre Denis Simard, le président sortant, et Edgard Assoua, enseignant et président actuel de l’Association des parents fransaskois.

Les Fransaskois de Regina et de Saskatoon doivent également voter pour leurs futurs députés communautaires.

Dans la Ville des Ponts, Geoffrey Carter, Monique Ramage et Thomas Pomerleau tentent de se faire élire pour l’un des deux postes vacants.

Du côté de la capitale provinciale, les électeurs ont le choix entre Sylvestre Sinizanye et Christiane Soucy pour occuper le seul poste vacant de député communautaire.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 octobre 2023

Tenu à Toronto du 27 au 29 octobre, le Congrès de l’Assemblée de la francophonie ontarienne a été l’occasion présenter un projet-pilote pour appuyer les organismes francophones.

De gauche à droite : Peter Hominuk, DG de l’AFO, Mona Fortier – députée d’Ottawa-Vanier et Fabien Hébert, président de l’AFO -Gracieuseté

La fragilité des organismes est un vrai casse-tête pour les communautés francophones en milieu minoritaire. À ce sujet, l’Ontario ne fait pas l’exception.

« La situation économique actuelle met beaucoup de pression sur les organismes. La rétention d’employés est difficile, surtout dans les organismes offrant des services directs », précise Peter Hominuk, Directeur général de l’Assemblée de la francophonie ontarienne (AFO).

D’ailleurs, cette problématique était l’une des plus abordées par les participants au Congrès de l’AFO, tenu à Toronto du 27 au 29 octobre, en présence de 300 personnes venues des quatre coins de l’Ontario.

Point positif, l’événement a été aussi l’occasion d’annoncer une piste de solution, ne serait-ce qu’à travers un projet-pilote. Il s’agit d’un financement de 330 000$ accordé à l’AFO pour élaborer une feuille de route pour créer un carrefour communautaire centralisé ainsi que des plans régionaux de développement.

Objectif visé : permettre aux membres et organismes de la communauté d’accéder plus facilement aux ressources dont ils ont besoin. Ce projet-pilote concernera trois communautés Franco-Ontariennes dans trois régions du Sud de la province, à savoir : Cornwall, Windsor-Essex-Kent et Hamilton-Niagara.