Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 octobre 2023

La troisième édition de Mobilisation franco aura lieu les 13 et 14 mai 2024 à Montréal.

De droite à gauche : Jean-François Roberge, ministre de la Langue Française et des relations canadiennes, Liane Roy, président de la FCFA et Michel Robitaille – Gracieuseté

Après deux éditions à Québec, Mobilisation Franco se tiendra à Montréal en 2024.

L’événement pancanadien est une occasion unique de rencontres des organismes francophones du Canada avec la société civile du Québec. 

Un appel d’intérêt sera lancé à la mi-novembre 2023 pour les organismes désirant participer à l’édition 2024.

Pour rappel, l’événement favorise les échanges et le partage d’expertises pour la réalisation de projets conjoints favorables au développement des communautés francophones, permet de faire avancer des idées sur des enjeux communs et contribue à créer des liens durables. 

Mobilisation franco est organisé conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA). 

Soutien aux projets déjà en marche ou à des idées ayant un impact pour renforcer les francophonies canadiennes, incluant le Québec ; facilitation du réseautage des partenaires en personne et des discussions sur des idées et des enjeux communs ; Promotion et valorisation de la langue française… sont autant d’objectifs que se sont fixés les organisateurs.

Notons, enfin, que la deuxième rencontre annuelle de Mobilisation franco s’est déroulée à Québec les 8 et 9 mai 2023 réunissant plus de 70 participantes et participants provenant d’organisations francophones des provinces canadiennes et du Québec. 

Mobilisation Franco est une plateforme unique d’échanges, de réseautage et de collaboration entre les organismes francophones en milieu minoritaire et la société civile québécoise – Gracieuseté

Mobilisation Franco est le fruit du Plan d’action de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne. 


Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 24 octobre 2023

OTTAWA – Confrontée à des enjeux aigus de recrutement de personnel et de virage numérique dans un contexte d’effritement de revenus publicitaires, la presse francophone canadienne est en outre, depuis presque trois mois, coupée d’une partie de son lectorat sur Facebook et Instagram à cause du blocage de Meta, tandis que plane la menace Google.

L’Acadie Nouvelle a lancé une nouvelle application quelques semaines après le blocage de Meta. Crédit image: Rudy Chabannes

L’ambiance était à la célébration au Centre national des arts d’Ottawa, vendredi dernier. L’Acadie Nouvelle a été élu journal de l’année lors de l’anti-gala des Prix d’excellence de la presse francophone. L’hebdomadaire Le Voyageur (Sudbury) a reçu deux récompenses, tout comme l’Aurore boréale (Whitehorse) et l’Aquilon (Yellowknife), tandis que le quotidien Le Droit (Ottawa) s’est adjugé le Prix de la meilleure chronique, un hymne à la militante Gisèle Lalonde signé Denis Graton.

De quoi faire un peu oublier les multiples défis que traversent les médias locaux, au premier rang desquels Meta qui barre l’accès à leurs contenus à tous les internautes canadiens sur Facebook et Instagram, depuis le début du mois d’août, suite à l’adoption du projet de loi fédéral C-18.

Composer avec le blocage de Meta et le risque Google

« Les réseaux sociaux font partie de notre écosystème. On compte sur eux pour diffuser nos nouvelles. Aujourd’hui, on est obligé de réfléchir à de nouvelles stratégies pour garder le lien avec nos lecteurs et comprendre comment les rejoindre », confie Marie-Claude Lortie, rédactrice du Droit.

Une stratégie, Julien Cayouette en a trouvé une : le rédacteur en chef du Voyageur a créé une page Facebook intitulée Les amis du Voyageur pour informer ses lecteurs du Nord.

« On n’a plus autant de vues, mais ça maintient une certaine présence appuyée par la communauté qui repartage nos contenus », dit-il. Et de nuancer : « Depuis août, on a surtout perdu du trafic tacite, c’est-à-dire des gens qui nous regardaient seulement sur Facebook, tandis que notre public habitué au site web est resté fidèle. »

Francis Sonier, éditeur-directeur général de l’Acadie Nouvelle. Crédit image : Rudy Chabannes

Si Google emboîtait Meta, « l’impact serait encore plus important »

— Francis Sonier, éditeur-directeur général de l’Acadie Nouvelle

Du côté de l’Acadie Nouvelle, tous les moyens sont bons pour compenser la perte liée à Meta : « On développe les ventes, la qualité des contenus et les infolettres », énumère Francis Sonier, éditeur-directeur général de la publication néo-brunswickoise.

Hasard du calendrier, son titre a lancé une nouvelle application mobile trois semaines après le blocage des nouvelles. « Ça nous a permis de rejoindre les gens de façon plus directe avec des notifications, par exemple. »

Si le journal acadien a réussi à atténuer en partie la perte de lecteurs occasionnée par le barrage de Meta (10 à 15% du trafic vers le site web provenait de Facebook), la crainte aujourd’hui est que Google emboîte le pas. « L’impact serait encore plus important », s’alarme le patron de presse néo-brunswickois.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 23 octobre 2023

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a décerné des prix de reconnaissance à des acteurs de la francophonie ontarienne, les récompensant pour leur implication au sein de la communauté à travers la province.

Archives ONFR

Le prix Paulette-Gagnon, qui récompense en quelque sorte le francophone de l’année, a été remis à Lucie Hotte, une chercheuse à la tête à la tête du Centre de recherche sur les francophonies canadiennes (CRCCF). Professeure au département de français de l’Université d’Ottawa, elle a notamment élaboré des cours sur la littérature franco-ontarienne et supervisé plus d’une trentaine d’étudiants en maîtrise et en doctorat, assurant ainsi la formation de littéraires franco-ontariens.

La professeure titulaire au Département de français de l’Université d’Ottawa Lucie Hotte. Gracieuseté

Le Prix Florent-Lalonde, qui récompense le bénévole de l’année, a été remporté par Marlène Thélusma Rémy. Elle s’est impliquée au sein des communautés immigrantes francophones, tant par le bénévolat que par le biais de son organisme, Kay Créole d’entraide et de services professionnels, qu’elle a fondé en 2007.

La lauréate du prix Jeunesse est Geneviève Thomas, qui s’est impliquée au sein de l’organisme Leadership féminin Prescott-Russell.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 octobre 2023

Pour tenter de gagner un voyage au Salon du livre de l’Outaouais en février 2024, les jeunes francophones de 12 à 18 ans sont invités à créer un Balado sous le thème « Lire l’avenir ».

Pexels.com

Belle opportunité pour les jeunes francophones et francophiles. L’organisme français pour l’avenir, le Salon du livre de l’Outaouais et l’Ambassade de France au Canada organisent la 2e édition du concours «Lance ton Balado».

Après le succès de la première édition, les organisateurs souhaitent reconduire l’expérience.

En 2023, ce sont Sophia Nazari et Maria Oprena du Lycée Richmond Hill de York en Ontario qui ont gagné le concours, en produisant le Balado «Vivre livre avec Angèle!».

Selon les organisateurs du concours, les deux jeunes élèves ont eu la chance de participer au Salon du Livre de l’Outaouais en février 2023 et finaliser leur œuvre avec le soutien de Transistor Média.

Les deux gagnantes de l’édition 2023 du concours «Lance ton Balado» avec les organisateurs – Gracieuseté

Ouvert gratuitement aux jeunes de 12 à 18 ans qui résident au Canada, le concours acceptera des équipes participantes de 3 personnes maximum pour créer leur Balado en français sur le thème «Lire l’avenir».

« À quoi ressemblera le monde littéraire de demain? Comment les gens vont-ils lire? Les livres peuvent-ils influencer l’avenir, le prédire ou simplement l’imaginer? Dis-nous quelle sera la place des livres dans le monde de demain ou parle-nous d’un livre très proche du futur… », peut-on lire dans le communiqué des organisateurs.

Le premier prix du concours consistera en un voyage tout inclus au Salon du livre de l’Outaouais, un atelier de post-production avec des experts, une présentation du Balado gagnant au Festival de la radio numérique de Transistor Média au printemps 2024, et une paire d’écouteurs Bluetooth pour chaque membre de l’équipe.

Le deuxième prix sera sous la forme d’une paire d’écouteurs Bluetooth et un livre pour chaque membre de l’équipe.

Enfin, les gagnants du 3e prix recevront un livre pour chaque membre de l’équipe.

Un webinaire est disponible sur la page du concours pour aider les jeunes à apprendre les bases techniques de production de Balados.

À noter que la date limite de soumission d’un Balado est le 12 janvier 2024.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Bassirou Bâ, publié le 21 octobre 2023

Une famille franco-marocaine de Casablanca a découvert des particularismes de la langue française dont elle ne soupçonnait pas l’existence lors d’une traversée d’est en ouest du Canada en autocaravane pendant trois mois.

Leila, Alexandre, Gabriel et Ines Goudin.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Cette découverte fait partie d’un voyage que la famille entreprend à travers les Amériques pendant deux ans.

Composée d’Alexandre, Leila et leurs deux enfants Gabriel et Ines, la famille Goudin a entamé son odyssée à Halifax vers la mi-juillet, où elle a réceptionné sa caravane motorisée convoyée d’un port belge. Elle a alors traversé la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, puis le Québec en passant par la Gaspésie.

Les étapes néo-brunswickoise et québécoise ont permis aux membres de la famille, en tant que francophones, d’atterrir en douceur, notamment au Québec, explique Leila Goudin. Ça nous a permis de nous acclimater de façon assez progressive, surtout pour les enfants, ajoute Alexandre.

La famille Goudin a entrepris un voyage de deux ans qui la mènera de l’Amérique du Nord en Amérique du Sud, notamment en Patagonie, en passant par l’Amérique centrale.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

La famille Goudin a entrepris un voyage de deux ans qui la mènera de l’Amérique du Nord en Amérique du Sud, notamment en Patagonie, en passant par l’Amérique centrale.

PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

D’une francophonie…

Le couple explique avoir découvert dans la Belle Province un français un tantinet différent, du fait de tournures de phrases, ou encore de mots « du vieux français de l’époque de nos grands-parents ».

Une fois, on a visité un zoo avec les enfants et pour leur dire de caresser les animaux, [les guides] leur disaient de les « flatter ». On n’a pas réalisé tout de suite ce que cela voulait dire.

Une citation de Leila Goudin

Elle parle aussi de ce camionneur qui, pour signifier à des voyageurs français qu’il allait se serrer pour les laisser passer, disait qu’il allait se « tasser »

On comprend bien ce que le mot veut dire, dit Leila Goudin, mais on ne l’utilise pas dans le même contexte.

Le séjour des Goudin au Québec (ici à Percé) a surtout permis aux enfants, qui ne parlent que français, de commencer le voyage en douceur avant de se retrouver en milieu anglophone.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Le séjour des Goudin au Québec (ici à Percé) a surtout permis aux enfants, qui ne parlent que français, de commencer le voyage en douceur avant de se retrouver en milieu anglophone.

PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

… à une autre

Cependant, c’est surtout en terre acadienne, au Nouveau-Brunswick, où le couple dit avoir été surpris de trouver pas mal de francophones et dont la différence linguistique est le plus marquée. C’était une tout autre expérience linguistique.

C’était un dialecte [le chiac] complètement différent du français que l’on parle et qu’on a eu du mal à comprendre.

Une citation de Alexandre Goudin
Les enfants Gabriel et Ines Goudin découvrent l’Acadie où, comme leurs parents, ils ont été déconcertés par le chiac, une variété de français ponctuée d’emprunts à l’anglais.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Alexandre Goudin cite un exemple au parc de l’Île-aux-Foins. Un monsieur en compagnie de sa conjointe, interpellé par la plaque d’immatriculation française de l’autocaravane de la famille Goudin, s’approche et explique avec passion qu’il est acadien et que ses ancêtres étaient français.

On voyait qu’il avait vraiment envie de partager quelque chose avec nous, dit Leila. Mais le couple ne comprenait pas un mot de ce qu’il disait. Devant l’air embrouillé de ses interlocuteurs, le monsieur a dû se retourner vers sa femme pour lui demander de l’aider à se faire comprendre.

Grâce à cette rencontre, la famille Goudin a découvert ce que c’était le chiac et la culture acadienne, au point que, en route, elle se met à écouter des chansons acadiennes.

Une fois la traversée du Québec terminée, la famille s’est rendue en Ontario avant de rejoindre les provinces des Prairies.

Au Manitoba, les Goudin ont réalisé qu’il existait une importante communauté francophone, notamment à Saint-Boniface. Selon Leila, les enfants, qui ne parlent que français, ont pu suivre des visites guidées dans des parcs et musées où ils ont interagi avec les guides, sans que leurs parents viennent jouer les interprètes.

La famille Goudin a choisi de nommer son aventure «Rolling Babouche». La babouche est une pantoufle typique du Maroc, où elle habite, et «rolling», un mot anglais signifiant ici « roulante ».
PHOTO : FACEBOOK

Des différences enrichissantes

Même si le couple dit avoir trouvé marrante l’évolution du français à travers des contextes géographiques différents, Leila estime qu’il s’agit de cultures qui ne sont pas si lointaines que cela, car il y a toujours cette passerelle de la langue.

Les enfants nous sortent parfois des expressions [typiques] qu’ils ont entendues au Québec et qui les ont marqués. Par exemple, « tu veux-tu faire ceci, tu veux-tu faire cela?

Une citation de Leila Goudin
De l’Alberta, la famille Goudin garde le souvenir d’une province dotée d’une nature exaltée.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Dans les autres provinces, notamment en Alberta, les Goudin n’ont pas rencontré la communauté francophone. On nous avait indiqué que les villages francophones en Alberta étaient plus au nord, vers Edmonton, alors que notre itinéraire, c’était les Rocheuses, Banff et Jasper notamment, explique Leila.

Après une vingtaine de jours en Alberta, les Goudin ont mis le cap vers le Montana, en passant par le parc national des Lacs-Waterton. Leur autocaravane roulera à travers les États-Unis, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.

L’itinéraire de la famille Goudin. En date du 5 octobre 2023, elle se trouvait au Colorado.
PHOTO : MAPBOX / ROLLING BABOUCHE

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 23 octobre 2023

Plusieurs librairies néo-brunswickoises ont mis la clé sous le paillasson ces dernières années. Malgré ce constat, les acteurs du monde littéraire présents au Salon du livre de Dieppe ce week-end restent optimistes quant à la survie de leur industrie.

Le Salon du livre de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, a lieu du 19 au 22 octobre 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans un monde de plus en plus virtuel, la survie du livre physique se pose avec acuité, selon le Dr Léonard Goguen, auteur.

On peut aller chez l’éditeur, les gens achètent des versions numériques de livre, on achète en ligne, souligne-t-il.

Alors que les livres prennent de l’espace physique, le numérique permet d’avoir des livres sans avoir besoin de bibliothèque extérieure parce qu’à l’intérieur de mon iPad, j’ai une multitude de livres, dit-il.

Le Dr Léonard Goguen est auteur du livre « Le bonheur vous appartient », publié aux Éditions de la Francophonie.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Pour la propriétaire des éditions Bouton d’or Acadie, Louise Imbeault, il ne faut pas sonner le glas trop vite.

On a dit ça autrefois quand la télé et la radio sont arrivées que le livre allait mourir, rappelle-t-elle. Rien qu’à regarder ici au salon, il y a des dizaines et des dizaines de titres différents, donc les gens continuent d’acheter.

Louise Imbeault, propriétaire des éditions Bouton d’or Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Il y a beaucoup de gens qui attendent les salons du livre pour acheter ou quand ils vont en voyage ils vont en profiter pour acheter en ce moment, croit pour sa part la propriétaire de la librairie La Grande Ourse, Annie Bourdages.

Annie Bourdages, propriétaire de la librairie La Grande Ourse.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Lecture et écoresponsabilité

Plusieurs lecteurs écoresponsables tentent de réduire leur empreinte carbone.

Dans cet esprit, est-ce qu’acheter un livre en ligne ou une version numérique est plus profitable à l’environnement que d’opter pour des ouvrages imprimés?

Si on commande nos livres ailleurs, on utilise encore plus d’énergie que de juste aller le chercher à la librairie du coin, estime l’autrice Cindy Roy.

Cindy Roy est autrice jeunesse. Elle a aussi créé le personnage de la bien connue fée conteuse Féeli tout.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une opinion que partage l’auteur Paulin Ngweth. Si je prends le cas de Bezos, [Amazon] pollue plus que tout le monde parce que ses avions décollent presque chaque seconde pour aller distribuer des livres dans le monde, lance-t-il.

Paulin Ngweth, auteur du livre « Nouveau-Brunswick est en état de mort cérébrale : un coma arrive très bientôt. »
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

S’il est indéniable que le numérique a modifié les habitudes de lecture chez plusieurs, l’industrie du livre en Acadie demeure confiante quant à l’avenir du livre papier.

De l’avis des personnes interrogées au Salon du livre de Dieppe, de façon unanime, seule la culture de lecture est essentielle, au final.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 octobre 2023

La France et l’Acadie ont renouvelé, le jeudi 19 octobre 2023, leur convention bilatérale afin de poursuivre la coopération dans différents domaines d’intérêt commun.

En tant que nation distincte au Canada, l’Acadie s’efforce d’être visible à l’international de façon autonome.

Si au Québec, le rayonnement international de la nation québécoise est du ressort de son gouvernement, l’Acadie – quant à elle – compte sur la Société nationale de l’Acadie (SNA). Un organisme à but non lucratif dont la création remonte à 1881 et qui fédère les quarte organismes porte-parole des acadiens et des francophones dans les provinces de l’Atlantique.

La France, un allié incontournable de l’Acadie

Le Gouvernement français, représenté par Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État auprès de la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, et la Société Nationale de l’Acadie, représentée par son Président Martin Théberge, ont procédé le 19 octobre 2023 au renouvellement de l’accord qui lie la France et l’Acadie.

Selon la SNA, cet accord donne une nouvelle impulsion à la coopération entre la France et l’Acadie en travaillant sur le développement socio-économique, particulièrement les jumelages entre municipalités, régions, et institutions d’éducation.

« Cette convention reflète le caractère singulier de la relation qui lie la France à l’Acadie. Je me réjouis de l’ambition qu’elle réaffirme et des perspectives positives qu’elle ouvre. La France est attentive – comme elle l’a toujours été – aux défis auxquels font face les Acadiens », a déclaré la Secrétaire d’État dans un communiqué publié par la SNA.

L’organisme acadien se réjouit pour sa part de la relation étroite qui lie l’Acadie à la France.

« Sous l’impulsion d’une mobilisation générale portée par la SNA et appuyée du Consulat général de France dans les provinces atlantiques, les échanges avec la France ont été relancées avec vigueur. La visite à l’Élysée en 2021 en était un exemple fort et le renouvellement de cette entente en est un autre » a précisé le Président de la SNA Martin Théberge.

Notons, enfin, que la SNA est reconnue depuis juillet 2005 comme étant une ONG accréditée du statut consultatif auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Un statut qui confère à la SNA une certaine influence à l’international.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 14 octobre et mis à jour le 17 octobre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR]
SUDBURY – Juriste, avocat, conférencier, musicien, sexologue, chroniqueur : Jacques Babin est l’exemple même de la versatilité. Originaire de Kapuskasing, mais Sudburois d’adoption, ce discret infatigable a siégé au sein de plusieurs comités de la ville, et vient tout juste d’être annoncé le gagnant du Mérite Horace-Viau remis par les Clubs Richelieu du Grand Sudbury.

Jacques Babin est le gagnant du Mérite Horace-Viau pour son implication dans le milieu franco-ontarien de Sudbury. Gracieuseté

«Vous venez de recevoir le Prix Mérite Horace-Viau, était-ce une surprise pour vous? 

Oui, j’étais surpris quand je regarde les gens qui ont le mérite par le passé surtout que je travaille toujours en arrière-plan. Souvent les gens réalisent après coup que je suis impliqué dans tel ou tel projet parce que je suis une personne introvertie. Ce qu’on m’a dit c’est qu’on a vu toute l’étendue de tout ce que j’ai accompli dans la région de Sudbury et que c’était impressionnant. Mais oui, définitivement, j’étais agréablement surpris.  

Vous êtes originaire de Kapuskasing mais habitez depuis 1988 à Sudbury : qu’est-ce qui vous a amené dans la capitale du Nickel?

À la base, c’était pour enseigner au niveau postsecondaire, pour enseigner des cours de droit. À ce moment-là je pratiquais le droit à Hearst et Kapuskasing donc on m’a proposé une offre à Sudbury et j’ai accepté. 

Que retenez-vous de vos longues études universitaires qui ont touché à plusieurs domaines?   

Beaucoup de chance et de fierté. Le droit m’avait toujours intéressé, une chose dont je suis très fier c’est que j’ai pu faire toutes mes études en français. J’ai dû aller au Nouveau-Brunswick, à l’Université de Moncton, pour étudier le droit en français, car c’était la seule université où on pouvait le faire et la seule au monde pour le Common law en français. Je trouvais ça dommage qu’on ne puisse pas étudier en français avant et même à l’Université d’Ottawa c’était uniquement en anglais jusqu’à un certain moment.

En 2022, Jacques Babin s’est vu remettre un prix de reconnaissance par le Club Richelieu de la Vallée dont il est le président. Crédit image : Le Voyageur.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 octobre 2023

La radio communautaire francophone du Manitoba fondée en 1991 a plutôt cette semaine l’embauche d’un nouveau directeur général.

Pexels.com

La nouvelle recrue est Louis Gauthier, un Franco-Manitobain originaire du Québec.  Celui qui connait bien le Manitoba pour y avoir vécu depuis 42 ans dans la province, connait tout autant Radio Envol 91 FM pour avoir été son bénévole.

« Louis Gauthier nous vient avec une expérience riche et diversifiée de gestionnaire, d’entrepreneur, de journaliste et plus récemment chroniqueur depuis plusieurs années à Envol démontrant ainsi son engagement continu à la radio communautaire », déclare Blandine Tona, présidente du conseil d’administration de la radio dans un communiqué.

Louis Gauthier – Gracieuseté

De son côté, Louis Gauthier a précisé que ce nouveau défi lui permet de rendre à sa communauté de cœur ce qu’elle lui a donné à un moment important de sa vie.

50 bénévoles

Entrée en ondes le 21 octobre 1991, Envol 91 FM est l’une des radios communautaires francophones les plus en vue dans l’Ouest canadien.

À l’instar de toutes les radios en milieu minoritaire, elle compte beaucoup sur les bénévoles. En effet, une cinquantaine de bénévoles contribuent à la production d’Envol 91 FM

Sa programmation est variée puisqu’elle renferme différents styles musicaux et émissions dont une matinale de 7h à 9h.

Situé à Saint-Boniface au cœur du quartier francophone de Winnipeg, le studio d’Envol 91 FM porte le nom de Denise Lécuyer. Une bénévole qui s’est dévouée bénévolement au projet de la radio dès ses débuts.

Notons, enfin, que plusieurs dizaines de radios communautaires francophones émettent sur les ondes en milieu minoritaire. L’Alliance des radios communautaires du Canada, un organisme pancanadien francophone, regroupe 28 stations d’expression française dans 7 provinces et 2 territoires.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 19 octobre 2023

La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) salue l’élection d’un député représentant plusieurs communautés francophones à la tête du Parti progressiste-conservateur de la province.

Tony Wakeham, le nouveau chef du Parti progressiste-conservateur de Terre-Neuve-et-Labrador, répond aux questions des médias, jeudi, devant la Chambre d’assemblée.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER

Tony Wakeham, élu chef de la formation samedi dernier, est député dans Stephenville-Port au Port et connaît très bien nos communautés, selon le directeur général de la FFTNL, Gaël Corbineau.

C’est parfois difficile de se faire entendre, de se faire reconnaître. Ce n’est pas toujours la priorité du moment.Une citation deGaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador

Donc, nous, on se réjouit d’avoir quelqu’un à la tête du Parti conservateur qui […] connaît très bien la communauté francophone de sa région, ajoute-t-il, tout en précisant que la FFTNL est un organisme apolitique.

Gaël Corbineau indique que la province doit s’attaquer à plusieurs dossiers chauds touchant l’éducation et les familles francophones, dont les infrastructures scolaires, le déficit en services à la petite enfance et l’absence de centre de ressources familiales en français à Terre-Neuve-et-Labrador.

Gaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador.
PHOTO : RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER

Il souligne aussi que selon les données les plus récentes de Statistique Canada, seulement 16 % des enfants admissibles fréquentent les écoles francophones de la province.

C’est le cas en particulier dans la région de M. Wakeham, puisqu’on considère, du côté des francophones, que dans cette région-là, presque 100 % de la population est ayant droit, rappelle-t-il.

Il y a la clause grand-père dans la Loi scolaire provinciale qui donne les droits à toute personne ayant des racines francophones ou acadiennes de fréquenter nos écoles et dans cette région-là, c’était extrêmement francophone et acadien, par le passé.

Jeudi, devant la Chambre d’assemblée, Tony Wakeham s’est engagé à s’attaquer à la pénurie d’enseignants dans les écoles de la province. Depuis des années, il existe une pénurie d’enseignants francophones à l’échelle nationale.

[Les électeurs] doivent s’attendre à un gouvernement qui se penche sur leurs préoccupations et qui connaît bien leur réalité, a soutenu Tony Wakeham.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 19 octobre 2023

TORONTO – Inauguré ce jeudi, le nouveau campus torontois du Collège Boréal a ouvert ses portes en septembre dans le quartier historique de La Distillerie. Une page se tourne après 11 ans passés au 1, rue Yonge. Voici neuf chiffres à retenir sur ce projet.

Le président du Collège Boréal Daniel Giroux et la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney coupent le ruban inaugural. Crédit image: Rudy Chabannes

« On peut être fier de notre histoire », a lancé Daniel Giroux. Avant de couper le ruban rouge inaugural, le président du Collège a mis en exergue les aspects qui rendent son institution unique.

« Nous sommes la seule institution à garantir un emploi, a-t-il pris pour exemple. Si un étudiant diplômé du Collège Boréal ne trouve pas d’emploi un an plus tard dans son domaine, il peut venir nous voir et obtenir n’importe quel autre programme gratuitement. »

La ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a salué cette spécificité et le rôle joué par le collège face à pénurie de travailleurs : «Beaucoup d’employeurs ontariens recherchent une main-d’œuvre bilingue qualifiée pour combler des emplois dans des domaines diversifiés et le Collège Boréal joue un rôle déterminant établissant un pont entre l’apprentissage et le marché du travail »

Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, a pour sa part souligné un « moment marquant de l’histoire de l’éducation postsecondaire ». Tour du campus en neuf chiffres…

3

Initialement prévu d’être achevé en 2020, le chantier a été retardé de près de trois ans par une annonce optimiste, puis la pandémie. ONFR révélait dès l’annonce officielle que l’échéancier serait impossible à tenir. Les restrictions d’approvisionnement provoquées par la pandémie anti-COVID-19, les mesures sanitaires et la conception tenant compte du caractère historique du bâtiment ont ensuite ajouté au délai de livraison final.

445

Cette première rentrée concerne 445 étudiants, dont près du tiers suivent leurs cours en ligne, et 17 professeurs à temps plein. À l’échelle de l’Ontario, près de 1 600 étudiants sont inscrits dans un des huit campus du Collège Boréal. Ils proviennent principalement du Canada mais aussi de 28 autres pays étrangers. Entre 2022 et 2023, le nombre des demandes d’admission aux programmes postsecondaires de Boréal a bondi de 48 %.

Daniel Giroux au moment de l’inauguration ce jeudi. Crédit image: Rudy Chabannes

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 octobre 2023

Pour souligner ses 25 ans d’existence, le Conseil scolaire francophone provincial (CSFP) a lancé un Balado en Français pour revenir un quart de siècle d’éducation francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.

Peter Smith est le premier invité

« Il fallait bâtir le système éducatif de zéro », se remémore Peter Smith, directeur général adjoint du CSFP, qui est le premier invité de de la série de Balado nommée « 25 ans & 1 podcast » .

L’invité a démarré sa carrière au seul conseil scolaire francophone de la province dès sa création en 1998. D’une durée d’un peu moins de dix minutes, le Balado invitera à chaque épisode une figure de l’éducation francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.

Pour rappel, la première école francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a été fondée au village de la Grand’Terre en 1984 dans la cote-Ouest de l’Île.

Au terme d’une longue lutte, les francophones de la province ont dû patienter jusqu’à 1998 pour que leur province soit dotée d’un conseil scolaire francophone.

Aujourd’hui, la province la plus à l’Est du Canada compte six écoles francophones, fréquentées par quelques centaines d’élèves dans les quatre coins de son territoire.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Antoine Brière, publié le 18 octobre 2023

Deux francophones font partie du Cabinet de Wab Kiew, le nouveau premier ministre du Manitoba. 

Wab Kinew, au centre, pose avec son Cabinet après son assermentation.
PHOTO : RADIO-CANADA / PRABHJOT LOTEY

Adrien Sala occupe désormais les postes de ministre des Finances et de ministre responsable d’Hydro-Manitoba et des services publics du Manitoba. Glen Simard a, quant à lui, été nommé en tant que ministre des Sports, de la Culture et du Tourisme et ministre responsable des Affaires francophones.

Par ailleurs, Glen Simard est aussi ministre responsable de la Société manitobaine des alcools et des loteries

Il est le député de la circonscription Brandon-Est pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba. Il a battu le député progressiste-conservateur sortant, Len Isleifson.

Glen Simard a été professeur à l’École Harrison, de Brandon. Il a aussi été entraîneur et bénévole avant de se voir propulser à l’Assemblée législative du Manitoba après sa victoire dans sa circonscription.

Bien qu’il ait peu d’expérience dans le domaine de la politique provinciale, il s’efforce de se préparer à assumer ses nouvelles fonctions grâce à une formation offerte aux nouveaux élus provinciaux.

Le député de Brandon Est, Glen Simard, devient ministre des Sports, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme. Il est aussi ministre responsable des Affaires francophones et responsable de la Société des alcools et des loteries du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO DE CICCIO

Adrien Sala est le député néo-démocrate de la circonscription St.James depuis 2019.

Avant d’occuper ses nouvelles fonctions comme ministre, il a été le porte-parole de son parti pour les finances et Hydro-Manitoba.

Adrien Sala a aussi travaillé dans le secteur financier, notamment dans le domaine des logements sociaux et des programmes communautaires visant à prévenir la criminalité et à soutenir les jeunes marginalisés.

Son travail au sein de sa circonscription a donné lieu à l’installation de services culturels gratuits pour la jeunesse et la communauté, à la construction de jardins communautaires et à l’instauration de programmes préventifs autour de la criminalité en collaboration avec la Première Nation de Long Plain.

14 nouveaux ministres

Lors de la cérémonie d’assermentation des ministres du gouvernement du Manitoba, 14 nouveaux ministres ont été introduits dans leurs fonctions. Cela exclut le premier ministre Wab Kinew, qui occupe également le poste de ministre des Affaires intergouvernementales, ainsi que celui de ministre responsable de la Réconciliation autochtone, selon une traduction libre de Radio-Canada, la traduction officielle de la province n’étant pas disponible au moment de publier ces lignes.

Les nouveaux ministres

  • Uzoma Asagwara, député de la circonscription de Gare-Union, est désormais vice-premier ministre, ministre de la Santé, des aînés et des soins à long terme.
  • Ron Kostyshyn, député néo-démocrate de la circonscription de Dauphin, prend le titre de ministre de l’Agriculture.
  • Matt Wiebe, député de la circonscription de Concordia, assume le rôle de ministre de la Justice, procureur général, gardien du grand sceau du Manitoba et ministre responsable de la Société de l’assurance publique du Manitoba.
  • Nahanni Fontaine, députée de St Johns, a été confirmée dans le rôle de ministre des Familles, ministre responsable de l’Accessibilité et ministre responsable de l’Égalité des genres.
  • Bernadette Smith, députée de Point Douglas, devient ministre du Logement, des Dépendances et du Sans-abrisme, et ministre responsable de la Santé mentale.
  • Nello Altomare, le député de la circonscription de Transcona, occupe désormais le poste de ministre de l’Éducation et de la Petite enfance.
  • Ian Bushie, député de la circonscription de Keewatinook, devient ministre des Affaires municipales et du Nord ainsi que ministre et du Développement économique autochtone.
  • Malaya Marcelino, députée de Notre-Dame, prend le titre de ministre du Travail et de l’Immigration et ministre responsable de la Commission des accidents du travail.
  • Jamie Moses, député de Saint-Vital, est nommé à titre de ministre du Développement économique, de l’Investissement et des Ressources naturelles.
  • Lisa Naylor, députée de la circonscription de Wolseley, assume le rôle de ministre des Transports et de l’Infrastructure et ministre de la Protection des consommateurs et des services gouvernementaux.
  • Adrien Sala, député de St.James, devient ministre des Finances, ministre responsable de la Régie des services publics, ministre responsable d’Hydro-Manitoba et ministre responsable des Services publics du Manitoba.
  • Renée Cable, députée de Southdale, est ministre de l’Éducation postsecondaire et de la Formation.
  • Tracy Schmidt, députée de la circonscription de Rossmere, est désormais ministre de l’Environnement et des Changements climatiques et ministre responsable d’Efficacité Manitoba.
  • Glen Simard, député de Brandon-Est, est ministre des Sports, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme. Il est également le ministre responsable des Affaires francophones et de la Société des alcools et des loteries du Manitoba.

Alors que le précédent gouvernement comptait 18 ministres, plusieurs portefeuilles ont été combinés au sein du Cabinet néo-démocrate.

Une cérémonie symbolique

La cérémonie d’assermentation du nouveau Cabinet du Manitoba a eu lieu en anglais, en français et en langue autochtone au Leaf, dans le parc Assiniboine, à Winnipeg, mercredi, et l’événement a été présidé par Anita Neville, lieutenante-gouverneure du Manitoba.

Le thème était axé autour de la culture des Premières Nations manitobaines et a rendu hommage aux origines du premier ministre Wab Kinew et à l’aspect historique de son élection.

Glen Simard signe les documents faisant de lui un ministre au Manitoba, lors de l’assermentation du Cabinet de Wab Kinew.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / MARIO DE CICCIO

Au début de la cérémonie, Samuel Knott, chef de la Première Nation de Red Sucker Lake, a dit une prière en langue autochtone, puis en anglais.

Les membres du Norman Chief Memorial Dancers ont par la suite interprété une danse intitulée The Red River Gig , avant l’assermentation officielle du premier ministre Wab Kinew, qui s’est déroulée au son des tambours traditionnels.

Wab Kinew a ensuite demandé avec émotion à son oncle de venir sur scène pour placer la coiffe traditionnelle sur sa tête, qu’il a conservée jusqu’à la fin de la cérémonie.

Puis, une fois l’assermentation du nouveau Cabinet terminée, Wab Kinew a conclu la cérémonie par un discours, très ému.

Il a réitéré les priorités gouvernementales de son parti dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du coût de la vie.

J’ai toute confiance dans l’équipe de personnes compétentes et passionnées qui ont répondu à l’appel du Cabinet. […] Je me réjouis des perspectives variées qu’elles apporteront et qui représenteront la diversité de notre province dans son ensemble.

Une citation de Wab Kinew, premier ministre du Manitoba

Il a finalement remercié ses proches et sa famille qui étaient présents à la cérémonie.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 18 octobre et mis à jour le 19 octobre 2023

Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il reconduisait partiellement le financement accordé à la Fête nationale de l’Acadie pour 2024, quelques mois après un cri de cœur des organisateurs.

Archives ONFR+

En août, les promoteurs de l’événement annuel avaient levé le drapeau rouge au moment où le gouvernement Trudeau avait mis fin à ce financement pour 2024. Ces derniers demandaient au fédéral de rectifier le tir, et ce rapidement en raison des mois de préparatifs nécessaires en vue du 15 août.

Depuis 2019, le fédéral investit 500 000 $ annuellement pour la Fête nationale acadienne. Patrimoine canadien a annoncé ce mercredi qu’une somme de 250 000 $ serait allouée pour la tenue d’une dizaine d’activités gratuites dans le cadre des célébrations, est-il indiqué dans le communiqué de l’annonce.

« Et donc aux 500 000 $, on confirme aujourd’hui le 250 000 $ qui est destiné aux fêtes communautaires pour la journée de la Fête nationale de l’Acadie… On sait que c’est important pour les communautés locales, donc je suis très contente de faire cette annonce-là », a commenté au Parlement la ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, entourée de certains de collègues libéraux acadiens et de l’Atlantique.

S’il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction, la Société nationale de l’Acadie (SNA) souligne que la moitié manquante est ce qui permet d’assurer le financement du spectacle télévisé le jour de la Fête nationale de l’Acadie.

« La fête de la Saint-Jean-Baptiste, elle est diffusée chaque année », compare son président Martin Théberge. Il y a donc une inquiétude que ce financement ne revienne pas et c’est une de nos grandes questions.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 17 octobre 2023

Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) aimerait qu’une nouvelle école secondaire francophone soit incluse dans les plans de développement des plaines LeBreton à Ottawa.

Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario aimerait construire une nouvelle école au centre-ville d’Ottawa.
PHOTO : FACEBOOK / CONSEIL DES ÉCOLES PUBLIQUES DE L’EST DE L’ONTARIO

Notre conseil est en croissance, explique le vice-président du CEPEO, Pierre Tessier, en entrevue sur les ondes de l’émission Sur le vif, mardi après-midi. De trouver un emplacement, de trouver un terrain, c’est quasi impossible.

Le vice-président du CEPEO, Pierre Tessier. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / FIONA COLLIENNE

Le besoin de construire une nouvelle école secondaire francophone dans le centre-ville est criant aux yeux de M. Tessier. Le centre-ville d’Ottawa, c’est vraiment un problème pour les conseils scolaires, surtout les conseils francophones.

Les plaines LeBreton sont accessibles et centrales, poursuit ce dernier. Il s’agit d’un emplacement idéal pour une nouvelle école secondaire, selon lui.

Une décision de la CCN

M. Tessier indique que le conseil scolaire n’a pas encore obtenu l’approbation du ministère de l’Éducation pour ce projet, mais a déjà démontré au ministère le besoin d’une école dans le secteur.

Le CEPEO se tourne maintenant vers la Commission de la capitale nationale (CCN) puisque le terrain est géré par cette entité. On peut planifier tant qu’on veut c’est pas nous autres qui décidons à la fin, c’est la CCN, rappelle M. Tessier.

Les plaines LeBreton pourraient déjà accueillir la future bibliothèque d’Ottawa, de nouveaux logements, et potentiellement le nouvel aréna des Sénateurs d’Ottawa.

Au moment de publier ces lignes, Radio-Canada n’avait pas obtenu de réponse de la part de la CCN quant à leur point de vue sur cette requête.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original