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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 5 octobre et mis à jour le 6 octobre 2023

OTTAWA – Dans le but d’encourager le gouvernement Ford, le fédéral veut sortir la carotte au lieu du bâton concernant l’Université de Sudbury. Le ministre des Langues officielles Randy Boissonnault se dit prêt à mettre des millions de dollars sur la table dans le dossier de l’établissement du Nord de l’Ontario en guise d’invitation à son homologue ontarien à venir négocier.

L’Université par et pour les francophones est attendue depuis deux ans. Crédit image : Inès Rebei

À la fin juin, Queen’s Park a annoncé qu’il n’irait pas de l’avant avec le projet de l’Université de Sudbury, citant que la programmation offerte par l’établissement « ne correspond pas à la demande actuelle et aux tendances relatives aux inscriptions » au niveau du postsecondaire en Ontario français.

À la suite de la décision, Ottawa demandait à la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney et sa collègue aux Collèges et Universités Jill Dunlop d’entamer un dialogue. Aujourd’hui, le fédéral va plus loin pour convaincre le gouvernement Ford en sortant le chèque.

« On a pas seulement la volonté, mais nous avons de l’argent sur la table pour la province de l’Ontario, s’ils veulent », envoie comme message le ministre des Langues officielles au fédéral, Randy Boissonnault.

Il entend jeter les bases prochainement avec les deux ministres du gouvernement Ford.

La ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney a refusé notre demandes d’entrevue. Quant au bureau de Mme Dunlop, ministre des Collèges et Universités, il n’a pas voulu répondre à savoir si cette nouvelle information pourrait être un facteur déterminant dans le dossier. L’attachée de presse de la ministre, Liz Tuomi, déclare ne pas avoir eu de demande officielle de la part du fédéral et que celui-ci « n’a fourni aucun détail concernant le financement fédéral de l’Université de Sudbury ».

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RADIO-CANADA – Émile Lapointe, publié le 8 octobre 2023

À Winnipeg, le Musée de Saint-Boniface veut récolter des fonds pour financer d’importants travaux de rénovation. Selon la directrice générale du musée, Cindy Desrochers, certaines réparations doivent être faites « plus vite que tard ».

Les travaux de rénovation au Musée de Saint-Boniface sont évalués à 1,4 million de dollars. (Photo d’archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER


On a le toit, les fenêtres, les volets et les revêtements en bois à l’extérieur du musée à rénover, soit à réparer ou à remplacer, tout dépendant de l’état à mesure que le travail se fait
, explique-t-elle.

Or, selon la directrice, les travaux sont évalués à 1,4 million de dollars pour l’édifice de près de 175 ans, l’un des plus anciens de Winnipeg.

Cindy Desrochers, directrice générale du Musée de Saint-Boniface. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / RADJAA ABDELSADOK

Cindy Desrochers s’inquiète entre autres du toit qui coule, puisque l’eau pourrait endommager les objets gardés à l’intérieur, mais aussi pour l’édifice lui-même, qu’elle considère comme l’objet le plus précieux au musée.

C’est quelque chose qui doit se faire plus vite que plus tard, vu les conditions.

Une citation de Cindy Desrochers, directrice générale du Musée de Saint-Boniface

Selon le conseiller de Saint-Boniface, Mathieu Allard, la préservation du bâtiment historique a été discutée lors de la dernière réunion du conseil municipal.

La Ville de Winnipeg va octroyer 13 000 $ pour faire les travaux nécessaires. […] C’est une bonne chose qui augure bien pour le futur du Musée de Saint-Boniface.

La directrice Cindy Desrochers précise également que l’organisme Les Amis du Musée de Saint-Boniface tente d’obtenir une plus grande somme auprès de la Ville afin de pouvoir assurer le bon déroulement des travaux.

Refléter l’histoire

Selon le président des Amis du Musée de Saint-Boniface, Jean-Paul Gobeil, l’édifice est un symbole qui doit être préservé. « Le musée lui-même, l’édifice, est un patrimoine, alors il y a une responsabilité, évidemment, de le maintenir », souligne-t-il.

Le rôle du musée, c’est de refléter à la fois l’histoire, la culture franco-manitobaine et métisse, mais en même temps la rendre disponible aussi à d’autres communautés pour qu’ils nous connaissent mieux, qu’ils nous apprécient davantage.

C’est un miroir pour les francophones

Une citation de Jean-Paul Gobeil, président des Amis du Musée de Saint-Boniface
Le président des Amis du Musée de Saint-Boniface, Jean-Paul Gobeil.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans les mois et les années à venir, Jean-Paul Gobeil note également que son organisme prévoit organiser des levées de fonds pour financer les travaux.

Il précise que l’objectif est entre autres de ne pas se fier uniquement aux gouvernements pour préserver le Musée de Saint-Boniface.

On veut certainement faire notre part pour s’assurer qu’il est disponible, qu’il est toujours ici en bonne santé pour les générations futures.

Avec les informations de Arouna Sissoko

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 octobre 2023

Formé par des artistes québécois et acadiens, le groupe Salebarbes s’est vu décerné le Prix Acadie-Québec 2023, le vendredi 6 octobre 2023 à la fin d’un concert du groupe à l’Assomption dans la région de Lanaudière.

« Acadie ou Québec, c’est la même aventure française dans les Amériques et la même volonté d’affirmer la fierté de la langue française, en plus du goût de fêter en français ».

C’est en ces termes élogieux, que le ministre de la Langue française Jean-François Roberge a commenté la remise du prix Acadie-Québec au groupe Salebarbes à la fin d’un concert organisé dans la soirée du vendredi à l’Assomption dans la région de Lanaudière.

Pour rappel, Salebarbes a impressionné, dès la sortie de son premier album en 2019, le public francophone au Québec, en Acadie et un peu partout au Canada.

La valorisation de la langue française et de la culture francophone est au cœur de l’œuvre du groupe qui a sorti récemment son troisième album « À boire deboutte ». Sur son site officiel, Salebarbes ne s’en cache pas.

« Le groupe s’est harnaché l’énergie brute et festive du répertoire cadien, avec une dose d’humour teintée d’espoir. L’espoir de redonner un peu de fierté et le goût de fêter en français. Une sorte de réappropriation culturelle. Une déportation à l’envers. », peut-on lire dans la présentation du projet musical mené par Éloi et Jonathan Painchaud, Kevin McIntyre, George Belliveau et Jean-François Breau.

La chanson Good lord a franchi la barre de 2 millions de vues sur Youtube

« Le choix du lauréat est tout à fait naturel. Le groupe Salebarbes représente, selon nous, l’ultime personnification de l’Acadie, du Québec, de l’Acadie au Québec et du Québec en Acadie. », a déclaré pour sa part Martin Théberge, président de la Société Nationale de l’Acadie (SNA).

Créé en 2006 par la Commission permanente de concertation Acadie-Québec, le prix Acadie-Québec reconnaît l’apport remarquable de personnes et d’organismes de l’Acadie et du Québec à l’établissement et à la consolidation des relations entre les deux peuples.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 30 septembre et mis à jour le 4 octobre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR]


NIPISSING OUEST – Daniel Stevens est un ex-enseignant passionné qui a à cœur le bien-être et le développement personnel de ses élèves. Anishnabe, francophone et anglophone, il est depuis plus d’un an, le directeur d’éducation de l’école secondaire de la Première Nation de Nipissing, laquelle met la culture autochtone au cœur de ses enseignements.

Daniel Stevens est le directeur d’éducation de l’école de la Première Nation de Nipissing depuis 2022. Gracieuseté

«Comment définiriez-vous vos racines?

J’ai grandi à Sturgeon Falls, j’ai toujours vécu dans la région jusqu’à ce que j’aie l’âge d’aller à l’université, quand je suis parti à London. Mon père est citoyen de Nipissing First Nation et ma mère est francophone de Sturgeon Falls. Mon père travaillait pour les chemins de fer, ma maman travaillait à North Bay comme hygiéniste dentaire. Comme le travail de mon père le forçait à partir hors de la ville souvent, j’ai grandi dans un environnement principalement francophone. J’ai fait l’école francophone catholique jusqu’à la 8e année et au secondaire, j’ai fait l’école anglaise de Northern.

Parlez-vous la langue ojibwée?

Non, mais je l’apprends. Dans la réserve, je communique principalement en anglais avec les membres de la communauté. C’est vraiment un rêve que nous avons, d’avoir la langue autochtone comme première langue. On est très chanceux d’avoir de plus en plus de familles qui apprennent le langage traditionnel à leurs enfants. Dans notre Constitution, on a avoué que notre langage est la première langue même si on ne s’en sert pas tout le temps.

On a seulement 10 aînés, sur 6 000 membres dans notre Première Nation, qui ont le langage comme langue maternelle. Alors, aujourd’hui, on fait beaucoup d’efforts pour revitaliser et propager notre langue. Même sur nos autobus on peut voir des affichages en langage traditionnel. Plus tu le vois dans la langue dans la vie quotidienne, plus tu vas l’utiliser.

Daniel Stevens, à gauche, a été un des conseillers du Conseil de la Première Nation de Nipissing de 2021 à 2022 jusqu’à sa nomination à la direction de l’éducation de l’école de la nation. Crédit image : Première Nation de Nipissing.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 octobre 2023

Incontournable pour les éditeurs et les lecteurs acadiens, le Salon du livre de la péninsule acadienne revient pour une 20e édition du 5 au 8 octobre à Shippagan au Centre Rhéal Cormier.

La romancière québécoise Gabrielle Filteau-Chiba au Salon – Gracieuseté

« 20 ans… ça fait secousse ». Tel est le thème de la 20 édition du Salon du livre de la péninsule acadienne qui s’est ouvert hier à Shippagan au Nouveau-Brunswick.

Selon le conseil d’administration du Salon, présidé par Lisette Cormier Noël, cet évènement littéraire réitère l’importance de promouvoir la lecture et la littératie comme outil de développement individuel et collectif.


Une armada composée de plus d’une vingtaine d’autrices et d’auteurs de l’Acadie, du Québec et de la francophonie canadienne seront à l’honneur de cette 20 édition avec une programmation variée.

Affiche du Salon

Comme il est crucial pour la communauté acadienne de la péninsule de transmettre la passion pour les lettres et la langue française aux jeunes générations, le Salon aura un grand volet jeunesse autour duquel les auteurs rencontreront des élèves et enseignants francophones de la région.


De plus, une multitude d’activités se dérouleront dans plusieurs lieux de la Péninsule acadienne et plusieurs conférences auront lieu à l’Université de Moncton, campus de Shippagan. Entre autres, la communauté est invitée à participer à une rencontre d’inspiration Louise Portal à La P’tite Église de Shippagan ou encore d’une grande entrevue avec la comédienne Marina Orsini.

Les participants pourront aussi prendre part à des ateliers d’écriture, des réflexions sur le sens donné à sa vie ou encore en connaître plus sur le FBI avec Marc Ruskin, agent spécial du FBI à la retraite.

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RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 5 octobre 2023

Jean Claude Roy, le peintre français qui a sillonné Terre-Neuve-et-Labrador, peignant chacune de ses communautés, dont plusieurs villages qui ont depuis disparu, reçoit l’Ordre de Terre-Neuve-et-Labrador.

L’artiste visuel, Jean Claude Roy, a reçu l’Ordre de Terre-Neuve-et-Labrador, mercredi, à Saint-Jean.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER

L’artiste a été parmi sept personnes qui ont reçu cet honneur, mercredi, à la résidence de la lieutenante-gouverneure, à Saint-Jean, pour leur contribution extraordinaire à la province.

La médaille ne devrait pas être à moi. Elle devrait être à la province de Terre-Neuve-et-Labrador, explique celui qui a peint 808 communautés depuis son premier séjour dans la province, en 1966, en tant que marin. C’est toutes les personnes qui viennent me parler, ils m’ont permis de continuer à travers ma carrière.

Préserver les paysages

Les œuvres de Jean Claude Roy, qui a émigré à Terre-Neuve en 1971, ont permis de préserver l’histoire et les paysages de la province, selon la lieutenante-gouverneure, Judy Foote, dont le bureau est décoré d’un des tableaux de l’artiste. Elle rappelle que plusieurs communautés peintes par Jean Claude Roy, dont Grand-Bruit, sur la côte sud de l’île, n’existent plus.

L’artiste Jean Claude Roy peint à quelques mètres de la mer, au Cap Bonavista, en 2014.
PHOTO : GRACIEUSETÉ – R. STACK

Chaque petite cove [anse], c’est un paradis pour les artistes.

Une citation de Jean Claude Roy, peintre

Moi, j’aurais voulu avoir un studio dans chaque cove. J’en parlais avec mon ami, [le peintre] Gerry Squires. On disait, à chaque fois qu’on allait peindre quelque part, « Ce serait bien d’avoir un studio là ». Il n’y a pas d’endroit où ce n’est pas beau à Terre-Neuve. Il suffit de regarder, affirme le peintre, dont les toiles sont exposées dans des galeries locales depuis 1973.

Je n’aime pas les lignes droites

[Terre-Neuve], c’est sauvage, déchiqueté. Je n’aime pas les lignes droites, alors il y a tout ce qu’il faut, soutient-il.

Je n’ai jamais dit quelque chose de mal sur Terre-Neuve, même pas le brouillard. Le brouillard, et ça vous dit quelque chose, je peux le peindre rose. Mais en France, je dirais beaucoup de choses contre les Français!Une citation deJean Claude Roy, peintre

Jean Claude Roy a publié deux livres. Entre 2004 et 2010, il a aidé à créer une tapisserie à Conche, pour raconter l’histoire de la French Shore, dans l’ouest de Terre-Neuve. En 2013, il a voyagé au parc national des Monts-Torngats, il y a créé une murale avec des jeunes inuit. Au total, il dit avoir peint 8000 paysages terre-neuviens et labradoriens au cours du dernier demi-siècle.

On me demande toujours quel est l’endroit préféré, ou le tableau préféré, raconte l’artiste autodidacte. Je dis que c’est celui que je ferai demain.

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RADIO-CANADA – Publié le 5 octobre 2023

Le village de Saint-Isidore, au Nouveau-Brunswick, voit sa population rebondir grâce aux familles de travailleurs issues de l’immigration.

Redouane Jabli et Mohamed Amine Moubarik se sont installés dans le village de Saint-Isidore.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Cette petite communauté, qui comptait près de 800 personnes avant la réforme municipale, a accueilli 38 nouveaux arrivants.

Ils arrivent tous de l’Afrique francophone, mais la plupart viennent du Maroc, de l’Algérie, du Mali, du Togo, du Cameroun, du Congo et une famille de l’Ukraine, indique Myriam Léger, agente de développement économique à la municipalité des Hautes-Terres.

Saint-Isidore, l’endroit idéal

Redouane Jabli est arrivé du Maroc avec sa famille, il y a plus d’un an. Il dit y avoir trouvé l’endroit idéal pour vivre.

Redouane Jabli, immigrant marocain dans le village de Saint-Isidore.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

J’ai choisi Saint-Isidore parce que c’est un petit village. Il y a le calme et la sécurité pour mes enfants, contrairement aux grandes villes comme Montréal, soutient-il.

Cet ancien employé d’Oxford Frozen Food dit être intégré dans la communauté.,C’est une interaction qui n’existait pas il y a deux ans. Aujourd’hui c’est normal et c’est plaisant de les accueillir dans notre région, affirme Denis Landry, maire de la municipalité des Hautes-Terres.

La municipalité leur fournit une assistance pour remplir les formalités administratives et se déplacer.

Les employeurs s’efforcent aussi de leur offrir un hébergement.

Quinze mini maisons ont été construites à cet effet, par la compagnie Oxford Frozen Food en appui avec la municipalité des Hautes-Terres. Un deuxième lotissement de cinq mini maisons est en cours de construction.

Toutes ces maisons sont en plein centre-ville ou à proximité pour faciliter l’accès aux services et aux entreprises qui les emploient.

Des défis demeurent

Ces nouveaux arrivants viennent pour la plupart de pays francophones, mais cela semble insuffisant pour faciliter la communication dans un village pourtant francophone.

Les gens s’expriment en mélangeant le français et l‘anglais, déplore Mohamed Amine Moubarik, arrivé à St-Isidore, il y a trois mois.

Face à l’incertitude, Mohamed Amine Moubarik a préféré venir tout seul à Saint-Isidore et préparer l’arrivée de sa famille. PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Il trouve que le coût des aliments est plus élevé qu’au Maroc. Il se prépare aussi à vivre les températures froides du Canada.

Tout le monde me parle de l’hiver. On a aussi de la neige chez nous, mais on n’arrive pas à -40, lance-t-il.

S’ils sont à des milliers de kilomètres de leurs origines, ces immigrants devraient au moins pouvoir retrouver les mêmes aliments dans leurs assiettes. Une épicerie internationale a ouvert ses portes à Saint-Isidore pour leur fournir des produits de leurs pays respectifs.

Avec les informations de la Matinale et de Mario Mercier

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 octobre 2023

À la suite d’une campagne virtuelle qui dénonce la culture du viol dans son campus, l’Université Sainte-Anne prend le taureau par les cornes, en adoptant une nouvelle politique plus musclée en matière de prévention et de lutte contre les violences sexuelles.

La seule institution postsecondaire francophone de la Nouvelle-Écosse a annoncé hier la révision de sa politique de prévention et de lutte contre les violences sexuelles.


« Notre engagement commun pour le maintien de campus sécuritaires et respectueux est la meilleure garantie afin que tout notre monde puisse étudier, travailler et s’épanouir en toute liberté, sans menace et sans contrainte », a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université, Allister Surette.


« Nous avons en place une nouvelle politique contre la violence sexuelle, avec des processus de traitement précis et adaptés, ce qui contribue à affirmer la tolérance zéro à l’endroit de comportements dégradants ou irrespectueux. » a-t-il poursuivi dans un communiqué publié le mercredi 4 octobre.


Adoptée le 23 septembre 2023, la nouvelle politique est le produit d’une série de discussions « franches et importantes » qui ont réuni toutes les parties prenantes de l’établissement postsecondaire.


D’après l’Université, cette nouvelle politique répond aux recommandations de la communauté, telles que la prise en charge d’une plainte par une équipe d’enquête externe et des échéanciers de traitement précis.

Cerise sur le gâteau : le nouveau site Internet de l’Université, dont le lancement est prévu cet automne, comptera une page sur les violences sexuelles.


Institution clé de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université Sainte-Anne offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

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RADIO-CANADA – Publié le 4 septembre 2023

L’organisme qui représente les aînés francophones de la Saskatchewan, Vitalité 55+, célèbre son 40e anniversaire avec une série d’événements, un concours et des festivités.

Selon Vitalité 55+, la population des aînés francophones représente plus de 52 % de la communauté fransaskoise. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

La journée nationale des aînés et la Semaine des aînés en Saskatchewan sont des événements annuels pour célébrer le rôle important que jouent, chaque jour, les aînés dans nos communautés, affirme l’organisme dans un communiqué.

Le directeur de Vitalité 55+, Éric Lefol, souligne que la population des aînés francophones représente plus de 52 % de la communauté fransaskoise.

Pendant les rendez-vous fransaskois, le 3 novembre, on va vous présenter une petite vidéo qu’on a faite sur nos 40 ans. Vous pouvez y reconnaître plein de personnes qui se sont impliquées dans les différents groupes d’aînés dans la province depuis les 40 dernières années, confie M. Lefol lors d’une entrevue accordée à l’émission Pour faire un monde.

Ça sera très intéressant de revoir tous ces visages, de revoir tous ces gens-là qui ont eu tellement d’énergie pour présenter toutes ces activités, ajoute-t-il.

Lors des rendez-vous fransaskois, l’organisme décernera également le prix du Lys d’Argent à Marie-Jeanne Will.

Originaire de Zenon Park, Mme Will a enseigné à Saskatoon dans la première école d’immersion francophone de la ville, l’École St. Paul, puis elle a enseigné à Regina et à Moose Jaw, indique le site web de l’organisme.

Le 1er octobre, l’association a lancé un concours permettant de remporter un séjour de deux nuits pour deux personnes au Spa de Moose Jaw.

Une question sera posée chaque mois, pendant 9 mois, dans nos infolettres, sur notre page Facebook et sur notre site internet. Pour chaque question répondue correctement, les participants obtiendront une entrée au concours. Ceux qui répondent à plusieurs questions et auront davantage de chances de gagner, écrit Vitalité 55+ sur son site web.

La scène pour les aînés

Entre le 28 novembre et 10 décembre, une pièce de théâtre intitulée C’est à nous d’y voir, en collaboration avec la Troupe du jour, sera présentée au grand public à Saskatoon.

M. Lefol précise qu’un enregistrement de la pièce sera présenté à travers la province de février à mai de l’année prochaine, en collaboration du Conseil culturel fransaskois (CCF).

L’organisme en profitera ainsi pour rencontrer les aînés des différentes communautés en province, note-t-il.

C’est une pièce écrite par Madeleine Blais-Dahlem. […] En ce moment, la Troupe du jour a commencé à faire des recrutements pour des artistes. […] On a proposé cette vidéo à toutes les communautés francophones dans la province, affirme Éric Lefol.

Selon le site web de l’organisme, la pièce en question sera dédiée à la fondatrice de la Fédération des aînés, aujourd’hui connue sous le nom Vitalité 55+, Jeanne Leblanc.

Avec les informations de Doris Labrie

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 octobre 2023

Une tournée de spectacle-causerie se tiendra dans cinq régions de la Saskatchewan, du 18 au 27 octobre 2023, pour sensibiliser la communauté Fransaskoise à l’intimidation.

Pexels

L’intimidation est très souvent un désastre pour les victimes. Ses effets néfastes sur la santé peuvent être plus prononcés dans le contexte de milieux minoritaires où presque tout le monde connait tout le monde.

C’est pour cette raison qu’un collectif d’organismes fransaskois organise une activité itinérante du 18 au 27 octobre pour contre le fléau de l’intimidation en milieu scolaire et communautaire.

Le spectacle-causerie aura lieu dans les régions de Moose Jaw, Regina, Gravelbourg, Prince Albert et Saskatoon. Selon le collectif regroupé autour du Partenariat provincial interculturel, l’événement représente une opportunité pour découvrir les différents aspects de l’intimidation sous forme de monologue théâtral.

L’objectif est d’explorer des pistes de solutions possibles pour jouer un rôle actif et avoir un impact positif face à une situation d’intimidation.

Le spectacle-causerie sera aussi présentée au sein des établissements scolaires du Conseil des écoles fransaskoises pour sensibiliser les élèves dans plusieurs localités de la province.

Il sera animé par Alain Pelletier, conférencier spécialisé sur les thématiques de l’intimidation et de la violence qui a à son actif plusieurs années d’expériences.

« Ces conférences destinées à nos écoles et à nos communautés, s’inscrivent dans les actions du Plan de développement global ( PDG) dans la lutte contre l’intimidation et la violence. Ces spectacles-causeries nous sensibilisent, nous touchent et nous permettent de bien réfléchir afin de créer une communauté bienveillante, inclusive, saine et sécuritaire », a déclaré le coordonnateur du projet Mieux-vivre ensemble, Napoléon Hatungimana.

Notons, enfin, que le Partenariat provincial interculturel est composé de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), du Conseil culturel fransaskois (CCF) et du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 4 octobre 2023

Après une longue route de plus de 400 km, Inès arrive dans la grande région de Hearst, où la journaliste s’initie à une activité exigeante, mais essentielle: la plantation d’arbres.

Accompagnée de deux employées de la Hearst Forest Management, l’une des entreprises les plus influentes de la région, Inès apprend la bonne technique pour planter des épinettes. Ses nouveaux collègues l’aident à mieux comprendre l’importance de la reforestation dans cette région du nord, mais aussi les défis de recrutement dans cette industrie pourtant si capitale. Inès Rebei aura-t-elle le physique de l’emploi?

Ce reportage représente le deuxième épisode de notre série Micro & Boussole.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 octobre 2023

L’élection d’un nouveau gouvernement néo-démocrate au Manitoba apportera son lot de changements pour les Franco-Manitobains les mois et les années à venir, à en croire les promesses électorales du NPD en matière de francophonie.

Le leader du NPD au Manitoba lors d’un meeting électoral – Gracieuseté / Facebook

Le Manitoba devient désormais sous la gouverne des néo-démocrates avec comme premier ministre Wab Kinew. En évinçant Heather Stefanson du parti progressiste-conservateur (PC), le leader du NPD devient ainsi le premier autochtone à être à élu premier ministre dans une province au Canada.

Autre détail intéressant à savoir : le nouveau premier ministre est bilingue puisqu’il avait fréquenté une école d’immersion. Le fait qu’il parle couramment le Français est un atout, selon Daniel Boucher, DG de la Société de la francophonie manitobaine joint par ONFR+.

Mieux encore, Wab Kinew et son parti se sont montrés attentifs aux enjeux francophones lors de plusieurs sorties médiatiques durant la campagne électorale. D’ailleurs, le NPD a répondu par écrit à un questionnaire envoyé par la SFM aux partis politiques du Manitoba.

Ce document synthétise de manière claire et précise les positions des différentes formations politiques quant aux enjeux et priorités de la Francophonie-Manitobaine.

Une pléthore de promesses

Au chapitre de l’éducation, le NPD a promis de restaurer le poste de sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française (BÉF) comme l’a recommandé la SFM dans sa campagne de démarchage politique.

Plus encore, le NPD a promis de bonifier le financement du système éducatif francophone de la petite enfance jusqu’au secondaire. En ce qui concerne les garderies, le NPD a promis l’augmentation du financement pour la création de places supplémentaires et le recrutement davantage d’éducatrices et éducateurs. Pareil pour le postsecondaire à l’Université Saint-Boniface, en augmentant à la fois le recrutement d’étudiants internationaux et celui de professeurs universitaires.

Quant à la santé, le secteur sur lequel le NPD a centré sa campagne électorale, les néo-démocrates ont promis une réforme profonde du système de santé manitobain au profit de toute la population.

Pour les Franco-Manitobains, l’équipe Wab Kinew s’est engagé à développer les services bilingues en santé physique et mentale, en misant sur le recrutement et la rétention du personnel. De même, le parti social-démocrate a promis de relancer le caractère bilingue du service provincial Info Santé.

Pour ce faire, le NPD compte augmenter la capacité d’accueil de l’Université Saint-Boniface. D’ailleurs, l’établissement postsecondaire offre déjà des programmes en sciences infirmières, en travail social et une voie vers la médecine en partenariat avec d’autres universités.

En outre, le parti veut aussi miser sur le recrutement international de professionnels de santé en provenance de pays francophones.

Autre secteur prioritaire pour les francophones, et non des moindres : l’immigration. À ce sujet, les néo-démocrates ont promis d’appuyer la francophonie manitobaine dans ses ambitions d’attraction et de rétention de talents francophones de l’international.

« Notre population francophone et bilingue donne au Manitoba un avantage compétitif dans l’économie mondiale, mais cet avantage peut facilement disparaître si la province n’appuie pas la communauté francophone », expliquent les néo-démocrates dans leur réponse au questionnaire de la SFM. Concrètement, un gouvernement dirigé par Wab Kinew fixera une cible pour l’immigration francophone, en concertation avec les organismes Franco-Manitobains.

Si la SFM a recommandé une cible de 15% d’immigrants francophones, le parti à la couleur orange n’est pas allé jusqu’à promettre ce pourcentage.  Pour ce qui de l’accueil et la rétention, le NPD a promis de renforcer les services d’établissement francophones.

Une chose est sure, la SFM aura du pain sur la planche pour s’assurer que l’ensemble de ces promesses seront tenues. Il s’agit aussi de chiffrer ces engagements et négocier des améliorations significatives dans tous les secteurs, car comme le dit bien l’adage, le diable est dans les détails.

Les autres promesses du NPD

Les arts, la culture, le sport et le tourismeBonification du financement du Centre culturel Franco-Manitobain
Affaires francophonesAmender les règlements du secrétariat des affaires francophones et bonifier la Politique sur les services français
Les Services municipauxModernisation de la Partie 9 de la Charte de la ville de Winnipeg
Offrir plus de services municipaux en Français

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 3 octobre 2023

WINNIPEG – La situation est inédite au Canada: Wab Kinew devient le premier autochtone issu d’une Première Nation à gouverner une province. Ainsi en ont décidé les électeurs manitobains appelés aux urnes ce mardi. La première ministre sortante a quant à elle échoué à reconduire au pouvoir le camp progressiste-conservateur pour un troisième mandat consécutif.

Wab Kinew est le premier premier ministre d’une province issu des Premières Nations au pays. Crédit image: The Canadian Press

Après sept ans d’absence aux commandes de la province, le Nouveau Parti démocratique (NPD) revient aux affaires au Manitoba et formera un gouvernement majoritaire. Son chef, Wab Kinew, a fait tomber la sortante progressiste-conservatrice Heather Stefanson.

Selon les résultats non officiels, à l’heure où nous écrivions ces lignes, le NPD s’adjugeait 33 sièges (contre 18 avant la dissolution) à l’Assemblée législative du Manitoba, les progressistes-conservateurs 23 sièges (contre 35), les libéraux se contentant d’un député (contre 3), pour un total de 57 sièges en jeu au Parlement.

«Regardez ce que notre petite province a fait de grand !» a réagi Wab Kinew dans son discours de victoire. Il s’est ensuite adressé en premier lieu aux travailleurs de la santé, à la jeunesse et au monde des affaires.

«Vous qui travaillez dans la santé, on a besoin de vous pour construire quelque chose de spécial ici au Manitoba. Aux jeunes, je vous dis qu’on m’a donné une deuxième chance dans la vie et je veux croire que vous pourrez faire pareil. Ma vie est devenue meilleure quand j’ai cherché des raisons. Il y a une condition pour que ça marche: vous devez vouloir le faire.»

Et de conclure: «Il n’y a pas de défis que nous ne puissions surmonter quand on se présente unis, comme un seul Manitoba.»

Le NPD n’avait pas dirigé le Manitoba depuis la période 1999-2016 sous les gouvernements Gary Doer et Greg Selinger, un règne auquel Brian Pallister avait mis fin en 2016.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 3 octobre 2023

Comme l’ensemble des Manitobains, les Franco-Manitobains vont aux urnes aujourd’hui pour élire un nouveau gouvernement provincial. L’occasion pour Francité de revenir sur cette importante communauté francophone de l’Ouest Canadien.

Gracieuseté – SFM

Elle remonte à plus de 200 ans. La francophonie manitobaine demeure l’une des communautés et des espaces francophones les plus importants dans l’Ouest Canadien. Celle-ci compte, d’après les données les plus récents de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), environ 110 000 Manitobains et Manitobaines francophones et francophiles.

Au-delà de ce poids démographique, certes non négligeable dans une province qui compte un peu plus de 1,3 millions d’habitants, la francophonie manitobaine a résisté et évolué depuis l’arrivée des colons européens jusqu’à nos jours.

« Pour bien comprendre la ténacité franco-manitobaine, il faut se rappeler l’histoire de la francophonie au Manitoba. Le français était la langue des voyageurs canadiens venus du Bas-Canada dès le XVIIIe siècle. Elle fut ensuite la langue des Métis, les enfants de ces voyageurs devenus « hommes libres » et de leur conjointe amérindienne », peut-on lire sur le site web de la SFM.

De plus, le français était la langue des religieux et des religieuses catholiques qui œuvrèrent à la colonie de la Rivière-Rouge et dans l’Ouest canadien dès 1818.

Le drapeau franco-manitobain fut dévoilé en 1980 à la suite d’un concours organisé par le Conseil jeunesse provincial. Issu d’un scrutin populaire, le choix des Franco-Manitobains et des Franco-Manitobaines s’est alors porté sur la proposition du graphiste franco-manitobain Cyril Parent. Gracieuseté.

Toujours selon la même source, le français est encore la langue des Canadiens français venus du Québec et de la Nouvelle-Angleterre et de nombre d’immigrants qui parviennent de populations francophones variées depuis cent ans.

Fait important à rappeler : l’ancrage historique du Manitoba Français remonte à bien avant la création de la confédération canadienne et la fondation de la province par Louis-Riel.

Exemple : le Collège Saint-Boniface – encore opérationnel aujourd’hui sous le nom de l’Université de Saint-Boniface – a été crée en 1855.

Autre exemple frappant : l’hôpital Saint-Boniface – le premier hôpital de l’Ouest Canadien – a été fondé en 1871 par les Sœurs Grises, deux religieuses originaires de Montréal.

Malgré cela, cet ancrage historique n’a pas épargné la francophonie manitobaine de longues années sombres durant lesquels le français, les droits linguistiques et culturels des métis et des francophones sont pris pour cible.

Des lois inconstitutionnelles adoptées par le Parlement manitobain en 1890 jusqu’aux graffitis anti-francophones sur des édifices de Saint-Boniface en 1983, la francophonie manitobaine est toujours restée vent debout.

Si, des dizaines de milliers de francophones et francophiles y compris les immigrants les plus récents, peuvent aujourd’hui s’épanouir en Français au Manitoba, c’est bien grâce à la ténacité des Franco-Manitobains. Un caractère qui résume le passé et le présent les francophones du Manitoba selon la SFM.

Notons, enfin, que les prochaines heures révéleront le prochain gouvernement du Manitoba à l’issue d’élections provinciales durant lesquelles les Franco-Manitobains n’ont pas ménagé d’efforts pour se faire entendre.

À suivre sur Francité.

Histoire du Manitoba français

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RADIO-CANADA – Raphaëlle Laverdière, publié le 2 octobre 2023

L’École Précieux-Sang, à Winnipeg, a souligné la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation lundi. Au total, 471 enfants de la maternelle à la 8e année se sont rassemblés pour un moment de réflexion au son du tambour.

Des élèves de l’École Précieux-Sang se sont rassemblés dans le gymnase pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, lundi. PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLLE LAVERDIÈRE

Les enfants ont entonné des chants, battu la mesure et écouté un conte de l’aînée métisse Dolorès Gosselin. D’après elle, aborder le sujet de la réconciliation doit commencer dès l’enfance.

Si on leur donne l’enseignement maintenant, ils n’auront pas les préjugés comme nous autres, les plus vieux, remarque-t-elle. Si on commence et qu’ils ont 2 ans, 3 ans, 5 ans, ils reçoivent la beauté de la culture, pas juste le négatif.

L’aînée métisse Dolorès Gosselin s’est adressée aux élèves de l’École Précieux-Sang, lundi.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLLE LAVERDIÈRE

Pendant un moment de silence, les élèves ont été invités à réfléchir aux enfants autochtones qui ne sont pas revenus des pensionnats, une histoire qui doit être enseignée selon Dolorès Gosselin.

Elle espère que davantage de questions liées aux peuples autochtones, dont celui des droits territoriaux, seront abordées dans les classes dans l’avenir.

Je pense qu’on doit quand même leur raconter certaines choses qui sont arrivées. […] Ils doivent savoir la vérité parce que si on ne connaît pas la vérité, on peut reproduire ce qui s’est passé.

Une citation de Dolorès Gosselin, aînée métisse

Élisa, une élève de 5e année, a particulièrement aimé le son du tambour. Je pense que c’est comme une chanson et c’est comme une histoire, illustre-t-elle.

Pour Charlo, un élève de 8e année, pouvoir jouer de l’instrument avec plusieurs de ses camarades a été le moment fort de sa journée. Quand on changeait de rythme, ça prenait quelques tours avant que tout le monde l’ait, mais on l’avait! raconte-t-il.

Nicolas Bonin, qui enseigne la quatrième année à l’École Précieux-Sang, affirme avoir hâte de faire un retour sur l’événement en classe avec ses élèves. Ça nous donne la chance de faire des liens avec ce qu’on a vécu aujourd’hui pendant longtemps, affirme-t-il.

Dans le contexte de la vérité et de la réconciliation, on a tous un rôle à jouer. Et je pense que les élèves dans nos classes sont des citoyens futurs.

Une citation de Nicolas Bonin, enseignant de quatrième année à l’École Précieux-Sang

L’enseignant espère que l’école multipliera les activités, notamment des ateliers en petits groupes, pour approfondir la notion de réconciliation.

M. Bonin espère que les élèves de l’École Précieux-Sang continueront leur réflexion tout au long de l’année scolaire.

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