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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

Québécois d’origine française, Cédrick Pipitone a décidé d’organiser plusieurs voyages au Canada pour aller à la rencontre des francophones en milieu minoritaire. Féru de culture et de patrimoine, le jeune voyageur publie sur Francité une série d’articles de blogue pour revenir sur chacune de ses aventures et ses trouvailles avec ses cousins lointains d’Amérique.

Cédrick Pipitone pose à coté du 18e monument francophone de l’Ontario – Gracieuseté

Ce fut un grand plaisir de participer à l’inauguration du nouveau monument de la francophonie dans la magnifique petite ville d’Alfred à l’Est de l’Ontario.

Il était important pour moi de participer à cet événement dans le sillage de mes virées dans les communautés francophones et acadienne du Canada. Aussi bien en participant à la campagne de financement qu’en allant à la découverte d’Alfred et ses habitants, ce samedi 16 septembre 2023 lors du dévoilement du monument.

Écriteau de la localité d’Alfred dans la région francophone de Prescott et Russell dans l’Est Ontarien

18 monuments francophones en Ontario

Pour rappel, une campagne de financement a été lancée, depuis deux ans, par le Comité du Monument de la Francophonie d’Alfred et de la région pour y construire un monument de la Francophonie à l’instar d’autres villes comme Prescott-Russell, Ottawa et d’autres villes. Ce nouveau monument vient s’ajouter aux 17 autres édifiés en Ontario au fil des années.

Une question s’impose toutefois. Un monument de la Francophonie en Ontario, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit tout simplement d’un monument érigé pour célébrer la francophonie et rappeler la présence ainsi que les contributions des Franco-Ontariens au développement des communautés où ils vivent.

Au programme de cette magnifique journée : discours des principaux donateurs, des dignitaires, de l’organisatrice France Lamarche et d’autres personnalités politiques ainsi que la levée du drapeau Franco-Ontarien sur fond de la chanson « Mon beau drapeau » interprétée par Brian St-Pierre.

J’ai eu des frissons à voir ce magnifique drapeau se lever, de quoi me rappeler l’importance des générations actuelles et futures à continuer de promouvoir la culture Franco-Ontarienne.

Après la levée de drapeau, je me suis amusé à découvrir de plus près le monument et ses composantes. À commencer par un globe terrestre qui fait référence à la francophonie mondiale.

Vient ensuite un panneau girouette, représentant les liens entre les différents villages et villes francophones environnants. Le cœur quant à lui représente l’amour de la langue, la culture francophone et les racines Franco-Ontariennes. Enfin, des plaques avec le nom des principaux donateurs ainsi qu’une plaque principale contenant un texte présentant le monument.

Cet événement fut pour moi un moment mémorable partagé avec une communauté fière sous une journée magnifiquement ensoleillée.

Je donne rendez-vous à mes chers amis Franco-Ontariens pour le prochain monument de la francophonie de l’Ontario.

Natif de la France, Cédrick Pipitone est ingénieur confirmé des TI dans une compagnie aérienne. Après des études à l’École de technologie supérieure à Montréal, le jeune québécois d’adoption a décidé de rester au Québec pour en faire sa terre d’accueil. À la veille de sa demande de citoyenneté canadienne, Cédrick part à la découverte des francophones des milieux minoritaires lors d’événements culturels partout au Canada. « Ma réflexion m’a fait réalisé que ce qui me poussait à vouloir devenir citoyen, c’était ce lien indescriptible que je ressens avec la culture, l’histoire, les valeurs et les traditions canadiennes-françaises ».

FRANCITÉ

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RADIO-CANADA – Benjamin Vachet, publié le 1er octobre 2023

L’Association du Barreau canadien (ABC) presse le gouvernement fédéral d’adopter, une bonne fois pour toutes, la version française de la Constitution. Même si cette cause pourrait connaître des avancées devant les tribunaux en 2024, plusieurs intervenants jugent que le dossier progresse trop lentement.

L’Association du Barreau canadien presse le gouvernement fédéral d’adopter, une bonne fois pour toutes, la version française de la Constitution. La cause pourrait connaître des avancées d’ici peu, mais plusieurs jugent que le dossier progresse trop lentement.
PHOTO : REUTERS / CHRIS WATTIE

L’ABC, qui représente quelque 36 000 avocats, juges, notaires, professeurs et étudiants en droit au Canada, a publié cette semaine une vidéo du groupe d’improvisation franco-ontarien Improtéine. La capsule, enregistrée en français et sous-titrée en anglais, relance un dossier qui traîne depuis des décennies.

La vidéo […] cherche non seulement à conscientiser le public concernant la réalité selon laquelle la majeure partie de la Constitution du Canada n’est pas officielle en français mais aussi à inviter les gens à contacter leurs députés pour leur demander de faire en sorte que la Constitution du Canada soit officiellement bilingue, explique la présidente de la Section des juristes d’expression française de common law de l’ABC, Me Naaila Sangrar, dans une déclaration écrite.

Ce n’est pas la première fois que l’ABC intervient dans ce dossier, rappelle Me Sangrar. Une résolution sur cette question a été adoptée en 2018 et l’Association a présenté plusieurs documents au gouvernement et aux parlementaires.

En 2019, dans une lettre adressée au ministre de la Justice de l’époque, David Lametti, l’ABC soulignait une contradiction frappante.

Alors que la Constitution garantit l’égalité de statut du français et de l’anglais et affirme que le Parlement doit promulguer les lois dans les deux langues officielles, la majorité des textes constitutionnels du Canada sont unilingues, écrivait l’Association.

71 % de la Constitution n’est pas bilingue

Parmi les 31 textes déclarés comme faisant partie de la Constitution du Canada, 22 textes, soit 71 %, ont été adoptés uniquement en anglais et n’ont toujours pas d’équivalent français officiel. Cela signifie qu’à ce jour, ils n’ont force de loi qu’en anglais.

L’article 55 de la Loi constitutionnelle de 1982 prévoyait pourtant que tous les textes constitutionnels devaient être rédigés en français dans les meilleurs délais et que toute partie suffisamment importante de la Constitution devait être déposée pour adoption dès qu’elle est prête.

Cette obligation est restée lettre morte, regrette le sénateur indépendant et leader adjoint du groupe des progressistes au Sénat, Pierre Dalphond.

Ça fait 41 ans! Il y a eu plusieurs gouvernements qui se sont succédé, des partis différents, des premiers ministres différents, et on attend toujours. Pour moi, c’est inacceptable!

J’aimerais que les parlementaires et le gouvernement respectent leurs engagements constitutionnels.

Une citation de Pierre Dalphond, sénateur

En mars 2022, à l’initiative du sénateur Dalphond, la Chambre haute a adopté une motion rappelant au gouvernement son engagement d’avoir une Constitution entièrement bilingue.

Le sénateur indépendant et leader adjoint du groupe des progressistes au Sénat, Pierre Dalphond
PHOTO : X / @DALPHONDPIERRE

Quelques mois plus tard, en mai, le sénateur a apostrophé Ginette Petitpas Taylor, alors ministre des Langues officielles, lors de son passage devant le Sénat.

Il souhaitait que la nouvelle Loi sur les langues officielles comprenne l’obligation pour le gouvernement de faire rapport chaque année des efforts déployés pour obtenir une Constitution bilingue.

Son souhait n’a finalement pas été exaucé, même si la ministre avait assuré que le ministre Lametti reconnaissait son devoir de préparer et de proposer aux fins de communication une version française des lois constitutionnelles qui n’ont pas encore été officialisées dans cette langue et que le travail se poursuivait au ministère de la Justice.

Crainte politique

L’immobilisme politique a convaincu Serge Joyal, un ancien collègue du sénateur Dalphond, et François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa, de saisir les tribunaux.

Quand le politique manque au rendez-vous, quand les élus ont trop peur de donner suite à une obligation juridique claire, il revient aux tribunaux de se prononcer, justifie M. Larocque.

Si le Canada est un pays réellement bilingue, il faudrait que la Constitution le reflète.

Une citation de François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa

Une partie du travail a déjà été faite, souligne-t-il. Une version française a été soumise par le Comité de rédaction constitutionnelle française en 1990, mais elle n’a jamais été déposée devant le Parlement, malgré des discussions entamées avec les provinces au cours de ces années-là.

Les années 1990 ont eu leur impact. Il y a eu une certaine fatigue constitutionnelle qui s’est installée après le référendum de 1995, après les accords échoués du lac Meech et de Charlottetown, analyse le professeur de droit. On dirait que tout ce qui ressemblait, touchait ou se rapprochait de la Constitution, personne ne voulait en parler.

Le sénateur Dalphond ne comprend pas cette crainte.

La réalité, c’est qu’on ne modifie pas la Constitution. On ne fait qu’ajouter une version française qui aura valeur [juridique] comme la version anglaise, dit-il, applaudissant la démarche de MM. Joyal et Larocque devant la Cour supérieure.

Le nouveau ministre de la Justice, Arif Virani, ne s’est pas prononcé dans ce dossier. (Photo d’archives),PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PATRICK DOYLE

Joint par Radio-Canada, le bureau du nouveau ministre de la Justice, Arif Virani, a redirigé les questions vers le Ministère lui-même.

Dans une réponse écrite, ce dernier explique que le dépôt pour adoption par proclamation du gouverneur général relève autant des gouvernements provinciaux et des assemblées provinciales que du gouvernement fédéral, du Sénat et de la Chambre des communes.

Cependant, pour le sénateur Dalphond, puisqu’une partie de la Constitution ne concerne que le Parlement fédéral, elle pourrait directement être adoptée par les deux chambres sans passer nécessairement par les provinces.

Du nouveau en 2024?

Entamée en 2019, cette cause juridique pourrait bientôt connaître des avancées, selon M. Larocque.

Dans l’année qui vient, on va voir du mouvement.

La situation actuelle n’empêche pas le système judiciaire de fonctionner, souligne le sénateur Dalphond, qui, avant d’entrer à la Chambre haute, a été juge à la Cour supérieure du Québec, puis juge à la Cour d’appel du Québec. Mais dans son travail, M. Larocque en constate les effets.

Lorsque j’enseigne les textes constitutionnels à mes étudiants, je dois leur dire : « On ne peut pas se fier à la version française officieuse qui est disponible sur le site web du gouvernement du Canada. On doit malheureusement s’en remettre uniquement à la lecture du texte anglophone », raconte-t-il.

François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa (Photo d’archives)
PHOTO : VALÉRIE CHARBONNEAU/UNIVERSITÉ D’OTTAWA

Le ministère souligne que depuis le 24 mars 2021, une nouvelle version française des lois constitutionnelles de 1867 à 1982, fondée sur les recommandations du rapport de 1990, se trouve sur le site Web de la législation du ministère de la Justice.

Il ne s’agit pas d’une version française « définitive », mais on trouve à un seul endroit des documents constitutionnels en français à titre de référence pour les avocats et les juristes, indique Ian McLeod, de la Direction des communications du ministère de la Justice du Canada.

Nous espérons que cette publication saura susciter un intérêt pour cette question importante et encourager la poursuite des échanges entre interlocuteurs en vue de l’adoption de la version française des textes constitutionnels, conclut le Ministère.

En attendant, M. Larocque salue la démarche de l’ABC pour sensibiliser le public face à une situation qui, selon lui, devient de plus en plus gênante et indéfendable.

Cette démarche est d’autant plus utile, ajoute-t-il, que beaucoup de ses collègues, avocats comme juges, ignorent eux-mêmes qu’en 2023, cette question n’est toujours pas réglée.

Pour sa part, le sénateur Dalphond promet qu’il n’en a pas terminé avec ce dossier.

C’est un projet sur lequel je travaille par petites doses. Ça prend quand même un certain niveau de préparation. Mais j’ai du temps, il me reste encore plusieurs années au Sénat.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 30 septembre et mis à jour le 2 octobre 2023

TORONTO – Ce samedi, Journée nationale de la vérité et réconciliation, pour la première fois, l’hymne national canadien sera chanté en algonquin, français et anglais à un match des Blue Jays de Toronto. La voix de la policière franco-algonquine Chantal Larocque, de la région de Nipissing dans le Nord ontarien, résonnera devant près de 49 000 spectateurs.

Chantal Larocque marquera l’histoire en chantant l’hymne en algonquin, français et anglais. Montage ONFR. Crédit image: Media/Recruitment. Anishinabek Police Service et Rudy Chabannes.

Ce fut tout un cocktail d’émotions pour la sergente Chantal Larocque, du service de police Anishinabek de la Première Nation Nipissing, au moment où elle a reçu l’appel, un mois plus tôt, lui indiquant la nouvelle.

«La première fois quand j’ai reçu le message, je n’y ai pas cru», confie-t-elle. C’est grâce à une vidéo propulsée sur les réseaux sociaux et dans laquelle la policière chantait, dans les trois langues, l’hymne du pays que la proposition est arrivée sur la table.

Diffusée en 2021 et réalisée par le réalisateur de North Bay, Ed Regan, la vidéo a fait le tour des écoles et des équipes sportives et a rencontré un certain succès sur la toile.

«Quelqu’un des Blue Jays a vu la vidéo et a pensé que ce serait une bonne idée pour la journée de vérité et réconciliation de retrouver cette policière-là», raconte-t-elle.

Et de la difficulté, il y en a eu, car celle-ci explique qu’il y a eu un petit moment avant qu’ils puissent la rejoindre. Pour donner une réponse à la proposition, en revanche, ça n’a pas été long: «J’ai dit oui, tout de suite», indique-t-elle.

Depuis, la réponse de la communauté est unanime et les messages de félicitations ne cessent de lui être adressés.

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RADIO-CANADA – Joëlle Bouchard, publié le 25 septembre 2023

Seule candidate à la présidence de l’Association canadienne-française de l’Alberta (AFCA), Nathalie Lachance a été élue par acclamation. Ayant travaillé au Campus Saint-Jean ainsi qu’au Conseil scolaire Centre Nord, Mme Lachance a plusieurs années d’expérience avec la communauté francophone de l’Alberta.

Nathalie Lachance a travaillé plusieurs années avec des communautés francophones et autochtones.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAXIME LAMACHE

Elle s’en dit très fière. « C’est une communauté qui est vibrante, qui fait un paquet de belles choses. »

Depuis 1996, Nathalie Lachance travaille également avec différentes communautés autochtones et considère qu’elle a beaucoup d’expérience en matière de collaboration. On ne peut pas travailler dans le monde dans lequel j’ai travaillé sans chercher, sans établir des consensus tout le long, affirme-t-elle.

Nathalie Lachance veut bâtir à partir des bases que ses prédécesseurs ont laissées. Elle souligne le travail important accompli, alors que l’ACFA, fondée en 1926, approche de ses 100 ans d’existence.

La croissance phénoménale du système d’éducation et des développements en matière de santé sont, selon elle, des avancements importants. Elle veut répondre aux besoins de la communauté au fur et à mesure qu’ils émergent. Elle considère que les défis sont plutôt des occasions.

Je pense qu’il y a un travail à faire pour s’assurer de l’inclusion, s’assurer qu’on crée un sentiment d’appartenance et que ça soit une façon de célébrer notre diversité et tous nos accents franco-albertains.

Une citation de Nathalie Lachance, future présidente de l’ACFA

Le poste est actuellement occupé par Pierre Asselin, qui avait pris la relève après la démission de Sheila Risbud, en 2022.

Huit postes sont également ouverts au conseil d’administration. Une personne s’étant désistée, il reste huit candidats qui seront aussi élus lors du congrès en octobre.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 23 septembre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

VANIER – Kimberley Paradis est une jeune francophone de Vanier. Le 15 septembre dernier, elle a reçu le Prix David C. Onley, une récompense offerte par la lieutenante-gouverneure de l’Ontario, Elizabeth Dowdeswell, qui termine bientôt son mandat. Depuis son entrée à l’université, Kimberley Paradis s’est battue pour des politiques d’accessibilité. Elle a entre autres dirigé des programmes de science, de technologie et d’ingénierie d’une façon qui aborde des questions sur l’équité, la diversité et l’inclusion. Aujourd’hui étudiante en droit, elle travaille à l’analyse des politiques et évalue l’impact de la législation sur les communautés LGBTQ+.

Kimberley Paradis est la récipiendaire du Prix David C. Onley, pour le leadership en matière d’accessibilité. Ce prix récompense le travail de ceux qui ont fait preuve de leadership et qui se sont surpassés pour défendre l’accessibilité et améliorer la qualité de vie des personnes handicapées. Gracieuseté

« Le 15 septembre dernier, vous avez reçu un prix lors de la Journée de l’héritage des lieutenants-gouverneurs, le Prix David C. Onley pour le leadership en matière d’accessibilité. Cette journée récompense des personnes qui luttent pour améliorer la vie des Ontariens. Quelle est votre lutte ? 

Quand j’ai étudié en génie informatique à l’Université d’Ottawa, j’ai adoré. J’adore la technologie. Par contre, je trouvais qu’on faisait avancer l’innovation de façon très rapide, pour avoir des technologies plus rapides et meilleures. Mais qu’en faisant ça, on causait beaucoup de dommages envers la société, les personnes et l’environnement. Je trouvais qu’on n’avait pas assez de régulation envers la technologie pour quand même préserver l’innovation, tout en pensant aux gens. Alors, j’ai voulu étudier en droit pour vraiment combiner les deux.

Quelle a été votre réaction en recevant cette reconnaissance ? 

Quand j’ai eu l’appel et que la personne m’a dit, « félicitations, vous avez gagné un prix », je pense que ma première réaction, c’était : « Vraiment ? » 

Lors de la cérémonie, je ne comprenais toujours pas. J’écoutais les biographies des autres récipiendaires, ce sont des gens incroyables. Puis, quand ça a été mon tour, j’étais tellement concentrée par la procédure, j’ai reçu le prix des mains de la lieutenante-gouverneure et du ministre Raymond Cho, alors je n’écoutais pas du tout ma biographie. Finalement, dans une entrevue avec CBC, on m’a fait réécouter un bout de ma biographie et je me suis dit : « Attends minute, peut-être que je comprends pourquoi j’ai gagné, maintenant. »

Dans le cadre de la cérémonie inaugurale de la Journée de l’héritage des lieutenants-gouverneurs, 15 personnes ont reçu un prix pour leur travail sur la lutte contre le racisme, les arts, l’accessibilité et la recherche sur la santé mentale. Crédit image: Bureau de la lieutenante-gouverneure

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RADIO-CANADA – Victoria Kopiloff, publié le 28 septembre 2023

Le 42e Festival international du film de Vancouver (VIFF) débute le 28 septembre au Vancouver Playhouse. L’événement qui se tient jusqu’au dimanche 8 octobre présentera 230 films, dont de nombreuses productions en français ou francophones.

Le film de Justine Triet, Anatomie d’une chute, qui a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes en 2023, fait partie de la programmation de cette année.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : TIFF

Le Festival de Cannes à l’honneur

Cette année, le VIFF présente la quasi-totalité du palmarès du jury du Festival de Cannes 2023.

En ouverture, les organisateurs ont choisi de projeter le film récompensé par le Prix du jury, Fallen Leaves d’Aki Kaurismäki.

Pour son 21e long métrage, le réalisateur finlandais évoque des thèmes universels comme la solidarité, l’espoir ou encore l’amour.

Le spectateur découvre le destin de deux personnes solitaires qui rêvent de trouver l’amour de leur vie. Un unique et dernier amour qu’ils pensent chacun avoir trouvé lors de leur rencontre à Helsinki. La vie mettra toutefois des obstacles sur leur route du bonheur.

Le film Fallen Leaves du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki inaugurera le festival.
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VANCOUVER

Il sera également possible de voir d’autres vainqueurs du Festival de Cannes comme Anatomie d’une chute de Justine Triet, qui a gagné la Palme d’or, La zone d’intérêt de Jonathan Glazer (Grand prix) ou encore Monster de Hirokazu Kore-eda (prix du meilleur scénario).

La passion de Dodin Bouffant de Trân Anh Hùng, sacré meilleur réalisateur lors du Festival de Cannes, clôturera le VIFF, le dimanche 8 octobre au Vancouver Playhouse.

Nombreux films francophones

Une cinquantaine d’œuvres en français et de productions francophones sont prévues cette année. Parmi les films franco-canadiens, on peut noter Les jours heureux de Chloé Robichaud et le bouleversant Richelieu de Pier-Philippe Chevigny qui se penche sur le quotidien difficile des travailleurs étrangers dans les fermes du Québec.

Le film Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck a reçu le Prix SACD à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2023.
PHOTO : MACT PRODUCTIONS

Du côté français, en dehors des films primés par le Jury de Cannes, Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck est à découvrir.

Pour son premier long-métrage, la réalisatrice a su raconter tout en finesse et délicatesse l’histoire d’une jeune sage-femme parisienne quittée par son petit-ami alors que sa meilleure amie lui annonce sa grossesse. Une situation qui l’amène à faire une série de mauvais choix jusqu’à faire l’impensable.

Sélection de films locaux

Comme chaque année, le VIFF propose une large sélection de films tournés en Colombie-Britannique. L’occasion de découvrir des talents locaux comme la réalisatrice originaire de Vancouver, Meredith Hama-Brown.

Son film Seagrass est présenté dans la catégorie Northern Lights du festival.

Le drame canadien Seagrass, réalisé par Meredith Hama-Brown, est centré sur une famille en retraite suite au décès de la grand-mère maternelle.
PHOTO : SOUMIS PAR NICOLA PENDER/PENDER P

Lauréat du prix FIPRESCI, récompense décernée par la Fédération internationale de critiques de films lors du Festival international du film de Toronto, le long métrage raconte l’histoire d’une Canadienne d’origine japonaise, Judith, qui emmène sa famille dans une retraite de développement personnel après le décès récent de sa mère.

Lorsque Judith et son mari se lient d’amitié avec un autre couple interracial qui semble avoir le mariage parfait, Judith commence à reconnaître à quel point sa relation est irrémédiablement fracturée.

Autre film très attendu, le documentaire I’m Just Here for the Riot de Kathleen S. Jayme et Asia Youngman.

Les deux réalisatrices reviennent sur les émeutes qui se sont déroulées après la défaite des Canucks de Vancouver lors du septième et dernier match de finale de la Ligue nationale de hockey en 2011.

Elles se sont notamment intéressées aux conséquences des images filmées par des centaines de téléphones cellulaires lors de cette nuit de violence. Des images qui ont servi de support pour démasquer et parfois humilier ceux qui y ont participé jusqu’à changer à jamais la vie de certains émeutiers.

I’m Just Here for the Riot explore à la fois la période précédant les émeutes et leurs conséquences.
PHOTO : TIJANA MARTIN

Les deux Vancouvéroises soulèvent des questions profondes sur la violence et le pouvoir qui a pu habiter cette foule en colère, mais aussi nourrir la vengeance démesurée qui a mené une chasse en ligne des responsables.

Tous les horaires des projections du VIFF sont disponibles sur le site internet de l’évènement.

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RADIO-CANADA – Publié le 29 janvier 2023

Le Centre d’apprentissage des langues du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) lance le microcertificat national en enseignement du français langue seconde.

Souhaël Bouallagui (directeur de la Formation continue et du campus de Halifax de l’Université Sainte-Anne), Nicole Poirier (doyenne associée du Centre d’apprentissage des langues du CCNB) et Pierre Bourgoin (doyen associé, CCNB).
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CCNB

Le programme national bénéficie de l’expertise d’un comité composé de centres de formation, d’universités et de collèges situés à travers le pays.

« C’est un programme qui peut se faire à temps partiel », exprime la doyenne associée au Centre d’apprentissage des langues du CCNB, Nicole Poirier. « Ce sont des modules flexibles et accessibles. »

Le logo du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cette formation fait figure de pionnière dans le domaine au Canada. Elle vise le développement des compétences chez les personnes instructrices de français langue seconde en milieu minoritaire.

Selon Mme Poirier, l’intérêt est manifeste et depuis mercredi, plusieurs personnes se sont renseignées sur cette formation.

« On aimerait recevoir au moins une centaine d’enseignants », précise-t-elle.

Offert à distance, le programme national comprend 18 modules et la durée maximale de la formation est de 135 heures.

Il y a actuellement une pénurie de plus de 10 000 enseignants de français langue seconde à travers le Canada, indique dans un communiqué la coordonnatrice aux formations linguistiques du Centre d’apprentissage des langues du CCNB, Hélène Rochon. Ce manque de travailleurs fait donc en sorte que l’intérêt pour ce type de formation en enseignement est grand, dit-elle.

Ce programme s’adresse aux personnes, situées à travers le Canada, qui possèdent un diplôme postsecondaire et manifestent de l’intérêt pour l’enseignement du français.

Le microcertificat national en enseignement du français langue seconde va soutenir l’immigration francophone dans toutes les provinces canadiennes, a assuré la doyenne associée au Centre d’apprentissage des langues du CCNB, Nicole Poirier.

La mise sur pied du microcertificat est rendue possible grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Avec des informations de La matinale

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 septembre 2023

Alliance importante de concertation des communautés francophones et acadienne du Canada, le Forum des leaders se tient à Ottawa du 28 au 29 septembre 2023, en présence de 60 représentants d’organismes provinciaux, territoriaux et nationaux.

Forum des leaders – Archives de la FCFA

« Une francophonie où on peut vivre toutes ses identités ». Tel est le thème de l’édition 2023 du Forum des leaders, une alliance regroupant 50 organismes francophones du Canada.

Pas moins de 60 représentants et représentantes d’organismes francophones se donnent rendez-vous dans la capitale fédérale.

« Les participants et participantes auront l’occasion de mieux comprendre comment nos francophones peuvent vivre différents obstacles selon la combinaison d’identités qui est la leur. Au terme de la rencontre, les membres du Forum seront outillés et prêts à prendre des engagements pour cheminer, individuellement et collectivement, sur le parcours de l’équité et de l’inclusion », indique un communiqué de la FCFA.

Affiche de l’édition 2023 du Forum des leaders

Plusieurs activités auront lieu durant les deux jours de l’événement. À commencer par une séance de réflexion sur les appels à l’action de la Commission Vérité et Réconciliation, offerte par l’Institut Ashukan, un organisme autochtone de recherche et de conseil basé à Wendake au Québec.

De plus, la pièce théâtrale TROIS – version CEAO sera présentée par la troupe du Bunker du Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO) à l’École secondaire De La Salle à Ottawa. Inspirée de la pièce Trois par Mani Soleymanlo, l’œuvre explore les thèmes propres à l’identité.

Enfin, des ateliers sur les perspectives intersectionnelles des communautés minoritaires ( femmes, communautés 2ELGBTQIA+, personnes racisées, personnes issues de l’immersion, etc.) seront animés respectivement par Zakary-Georges Gagné (Réseau Enchanté), Rachel Décoste (consultante en équité, diversité et inclusion) et Kim Dubé (Université de Moncton).

Pour rappel, le Forum des leaders vise à unir les efforts des organismes d’un océan à l’autre pour concrétiser une vision commune pour l’essor de la francophonie canadienne.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 28 septembre 2023

OTTAWA – Le Bloc québécois veut forcer le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à consulter le gouvernement du Québec et les minorités francophones lors de sa prise de décisions et de réglementations.

Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet en compagnie du député Martin Champoux. Crédit image: La Presse Canadienne / Sean Kilpatrick

La formation politique a déposé le projet de loi C-354 qui modifierait à même la mission du CRTC en ajoutant une couche de consultation supplémentaire. Cela protégerait «la spécificité culturelle du Québec et les marchés francophones», est-il écrit dans le projet de loi.

Ça complète une demande tardive du gouvernement du Québec au projet de loi C-11 adopté au printemps dernier. Ce dernier modernise la Loi sur la radiodiffusion, avec pour but d’obliger le financement et la promotion du contenu canadien par les plateformes comme Netflix, Spotify et YouTube. Elle donne des pouvoirs accrus au CRTC en plaçant les plateformes de diffusion en ligne sous l’autorité réglementaire de l’organisme.

Le député bloquiste Martin Champoux estime que la modification que souhaite apporter son parti permettra aux minorités francophones d’avoir «un droit de regard supplémentaire» que de ce qui est actuellement dans la Loi. Ceux-ci pourront par la suite participer de manière active au processus en faisant connaître leurs revendications auprès de leurs gouvernements provinciaux, plaide-t-il.

«Honnêtement, c’est un projet de loi qui ne fait pas de mal à personne. Il n’y a personne qui va faire de compromis. Ça satisfait le Québec et les francophones hors Québec, du moins c’est le but. Alors je pense que ça sera une démonstration de mauvaise foi si ça ne passe pas», dit-il en entrevue.

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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 28 septembre 2023

En entrevue avec Radio-Canada au sujet de questions francophones lors de l’élection provinciale, Heather Stefanson s’est dite prête à examiner un retour possible du poste de sous-ministre adjoint attitré au Bureau de l’éducation française.

Heather Stefanson est la cheffe du Parti progressiste-conservateur du Manitoba et candidate dans Tuxedo.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO DE CICCIO

Radio-Canada s’est entretenue avec les chefs des principaux partis politiques du Manitoba sur des enjeux spécifiquement francophones. Les questions ont largement été élaborées en réaction aux revendications de la Société de la francophonie manitobaine (SFM). Les mêmes questions ont été posées à Heather Stefanson (Parti progressiste-conservateur), Wab Kinew (Nouveau Parti démocratique), Dougald Lamont (Parti libéral) et Janine Gibson (Parti vert). Nous avons décidé de publier une entrevue par jour au cours de cette semaine, selon un ordre alphabétique.

Comment voyez-vous le français au Manitoba?

Je vois le français comme une langue très importante et les francophones manitobains sont une part très très importante de notre province. Je vois cela comme une partie de notre futur aussi, ce qui est très excitant.

Est-ce que vous vous engageriez à rétablir un poste de sous-ministre adjoint attitré au Bureau de l’éducation française (BEF)? Pourquoi?

Je pense que nous pourrons examiner cela. Je pense que c’est très important. Je ne suis pas sûre de ce qui s’est passé en premier lieu, mais je sais que cela a été une question très importante pour les Manitobains francophones. Et donc je pense que nous allons regarder.

Pourquoi maintenant et pas les années précédentes?

Parce que vous me le demandez maintenant. Je me souviens que d’autres m’en ont parlé également, et donc je pense que s’il y a une opportunité d’explorer cela, je pense que nous le ferons.

Comment comptez-vous répondre à la pénurie de personnel francophone en éducation et en santé?

Eh bien, ça passe évidemment par la formation, mais je pense qu’on peut également ajouter la langue française à cela.

Que voulez-vous dire?

Si nous avons plus de personnes formées en français ou si nous cherchons simplement à embaucher plus de personnes qui parlent français, eh bien nous avons alors du français offert au sein de notre système de santé.

Est-ce que vous seriez prêt à rétablir une cible d’immigration francophone?

Je pense que nous avons certainement des objectifs en matière d’immigration et c’est certainement quelque chose que nous pouvons explorer. Je n’y ai pas trop réfléchi, mais c’est pourquoi nous avons cette conversation, afin que nous puissions commencer à explorer quelles sont ces opportunités pour l’avenir. Je veux dire que la langue française est très, très importante au Manitoba et nous voulons nous assurer qu’on attire des gens qui parlent français aussi.

À combien la fixeriez-vous?

Je ne suis pas sûre. Je veux l’immigration elle-même. C’est une question fédérale, mais nous voulons que nos cibles soient beaucoup plus élevées qu’elles ne le sont et nous sommes également en train de négocier cela avec le gouvernement fédéral. On veut que plus de gens viennent au Manitoba, en général, mais aussi des personnes qui parlent français.

Pourriez-vous nous expliquer pourquoi la cible concernant l’immigration francophone a été abandonnée?

Je ne savais pas qu’il y en avait eu une. Je n’étais pas au courant. C’est bien, c’est pour ça que nous avons ces échanges.

Comment est-ce que vous vous y prendriez pour attirer plus d’immigrants francophones dans la province?

Je pense que vous savez que nous avons des communautés francophones au Manitoba. Je pense que nous devons également travailler avec ces communautés. Les gens dans ces communautés ont peut-être des parents et d’autres connaissances dans des pays francophones qu’ils connaissent. Peut-être qu’ils viendraient ici, que ce soit de la France ou d’autres pays.

Je pense donc que nous travaillons en étroite collaboration avec ces municipalités, mais encore une fois, c’est une question fédérale, mais je pense qu’il est très important que nous ayons également des immigrants francophones ici.

Comment est ce que vous y prendriez pour améliorer l’offre de services en français de la province?

Je pense que nous avons également commencé à nous engager dans cette voie. Je pense qu’il y a toujours des améliorations que nous pouvons apporter et je pense que nous devons travailler en très étroite collaboration avec la communauté francophone pour voir ce qu’elle aimerait en tirer.

Vous savez, nous sommes un pays bilingue et je souhaite vraiment que ces services soient offerts dans les deux langues officielles dans notre province.

Pour la série de questions suivante, Heather Stefanson devait répondre rapidement par oui ou non.

Êtes-vous prête à financer les rénovations que souhaite faire le Centre culturel franco-manitobain?

Eh bien, nous avons le Fonds communautaire pour les arts, la culture et le sport et donc s’il y a une demande à travers ce processus, nous l’examinerons absolument parce que c’est exactement la raison pour laquelle nous avons créé ce fonds, pour financer des organisations comme celle-ci.

Donc oui, mais c’est ainsi qu’il faut faire.

Est-ce que vous appuyez la création d’un plan stratégique pluriannuel pangouvernemental sur les services en français pour assurer une cohérence à travers tous les ministères?

Oui.

Appuyez-vous la modernisation de la partie 9 de la Charte de la Ville de Winnipeg pour assurer l’offre de service en français dans tous les quartiers?

Je ne suis pas familière avec ce dossier, je vais devoir regarder ça. Mais globalement, on veut plus de services en français. Je pense que c’est une bonne chose.

Seriez-vous prête à appuyer financièrement le rachat du 219, Provencher par la Société de la francophonie manitobaine?

Encore une fois, je devrais regarder cela, mais je ne suis pas sûr de ce que c’est. Nous devrons donc avoir d’autres discussions à ce sujet.

Cette entrevue a été synthétisée à des fins de clarté. L’ensemble des réponses est disponible dans la vidéo.

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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 septembre et mis à jour le 27 septembre 2025

SUDBURY – Le Prix de la francophonie de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) du grand Sudbury revient cette année à la militante Germaine Paquette, qui se voit remettre cette distinction au courant du fameux Banquet de la francophonie, tradition sudburoise de retour après plusieurs années de pandémie.

Germaine Paquette se dit particulièrement émue de recevoir cette reconnaissance de la communauté de Sudbury pour laquelle elle œuvre depuis plus de 30 ans. Crédit image: Inès Rebei

«Pourquoi moi ?» réagit celle qui est devenue la 41e récipiendaire du Prix avant d’ajouter avec un trémolo dans la voix: «Ça m’a vraiment touchée que ma communauté, ma famille francophone, me reconnaisse.» Elle succède ainsi à Amélie Hien, première femme noire à avoir remporté le trophée.

Originaire de Hallébourg, au nord de Cochrane, et installée à Azilda, celle qui est la maman du populaire chanteur et comédien sudburois Stéphane Paquette, a enseigné durant 35 ans en plus de ses implications bénévoles au sein de plusieurs organismes.

Parmi les expériences qui l’ont le plus marquée, son passage de deux ans à Wawa où elle venait de débuter sa carrière d’enseignante. C’est là, dit-elle, qu’elle a réalisé le fossé existant entre les anglophones, très majoritaires, de la région et les francophones, qui à l’époque ne maîtrisaient pas la langue de Shakespeare.

Elle a décidé d’offrir gratuitement en soirée, sans grande attente, des cours de français pour adultes. «J’ai été agréablement surprise, ça a été un grand succès», se souvient-elle.

Une résistante des premiers temps

Retraitée depuis 23 ans, elle a fait longtemps partie du conseil d’administration (CA) du Centre de santé communautaire du Grand Sudbury.

Un autre incident, comme elle l’appelle, l’a amenée sur le premier plan de la résistance franco-ontarienne: Une lettre du ministre de la Santé et des Soins de longue durée, ministre de l’Énergie et de l’Infrastructure et vice-premier ministre de l’Ontario, George Smitherman, envoyée au CA du centre, au sein duquel elle siégeait, et qui obligeait ce dernier à devenir bilingue sous peine de voir son financement coupé.

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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 27 septembre 2023

En entrevue avec Radio-Canada au sujet de questions francophones dans le cadre de l’élection provinciale, le chef du Parti libéral Dougald Lamont a insisté sur le fait que le français est un droit au Manitoba et doit être encouragé et développé au sein du gouvernement.

Dougald Lamont est le chef du Parti libéral du Manitoba et candidat dans la circonscription de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY


Radio-Canada s’est entretenue avec les chefs des principaux partis politiques du Manitoba sur des enjeux spécifiquement francophones. Les questions ont largement été élaborées en réaction aux revendications de la Société de la francophonie manitobaine (SFM). Les mêmes questions ont été posées à Heather Stefanson (Parti progressiste-conservateur), Wab Kinew (Nouveau Parti démocratique), Dougald Lamont (Parti libéral) et Janine Gibson (Parti vert). Nous avons décidé de publier une entrevue par jour au cours de cette semaine, en les présentant selon l’ordre alphabétique.

Comment voyez-vous le français au Manitoba?

Le français, c’est un droit. Je dis toujours que c’est un droit. C’est très, très important et essentiel, non seulement depuis le début du Manitoba, mais quelque chose qui est essentiel à promouvoir, à encourager.

Quand je regarde la culture française au Manitoba, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire aujourd’hui aussi. Les histoires, le théâtre, la musique, tout ça est tellement, tellement fort. C’est quelque chose que j’aimerais encourager et développer vraiment. Mais comme toutes les choses, il faut de l’investissement pour le faire et dans notre plateforme, c’est quelque chose où on veut faire des investissements pour s’assurer que ces droits sont respectés.

Est-ce que vous vous engageriez à rétablir un poste de sous-ministre adjoint attitré au Bureau de l’éducation française (BEF)?

Oui, absolument. Dans notre plateforme, on a des politiques spécifiques pour la communauté francophone au Manitoba, et l’une d’elles est de rétablir le BEF, d’investir dans le BEF et d’avoir un sous-ministre adjoint bilingue francophone.

Pourquoi, selon vous, est-il important d’avoir un sous-ministre adjoint attitré au BEF?

J’ai parlé avec les gens dans l’éducation. Ce qu’ils ont expliqué, c’est que s’il n’y a pas quelqu’un là pour leur rappeler qu’il y a du français au Manitoba, alors même qu’il y a plus que 50% des élèves qui sont en immersion, c’est oublié. 

Alors, c’est essentiel d’avoir quelqu’un à la table pour exprimer le point de vue de la communauté, ainsi que d’exprimer les enjeux et les défis qu’on a.

Il y a tellement d’endroits dans le gouvernement du Manitoba, dans les municipalités aussi, où il faut améliorer les services en français… Mais ce qu’on a vu, c’est un grand recul. Alors, il faut avancer et investir.

Comment comptez-vous répondre à la pénurie de personnel francophone en éducation et en santé?

On a un plan pour éduquer plus de gens. Il faut investir dans l’Université de Saint-Boniface (USB). L’USB a la capacité d’éduquer beaucoup plus de gens si elle a l’argent, alors on va faire en sorte qu’il y ait des partenariats entre l’USB et d’autres établissements postsecondaires.

Par exemple, le Red River College s’est déjà lié avec l’Université du Manitoba, mais il faut s’assurer qu’il y ait des services en français en éducation, et investir pour avoir plus de gens pour la formation des enseignants à l’USB.

Il faut aussi travailler plus fort pour attirer les gens non seulement du Manitoba, mais aussi ceux hors du Manitoba. C’est tout un plan parce qu’il y a tellement de manque de personnel, mais c’est tout dans notre plateforme.

Justement, vous parliez d’attirer des gens. Donc, on parle potentiellement d’immigration. Est-ce que vous seriez prêt à rétablir une cible d’immigration francophone?

Oui, on veut augmenter la cible d’immigration francophone au Manitoba, mais pas seulement. Maintenant, on est en train d’attirer les gens, mais il faut les garder ici, aussi.

On sait qu’il y a des gens qui viennent ici comme médecins et ils partent pour Ottawa, ils partent au Québec, parce qu’il n’y a pas de place pour eux ici. Ça n’a aucun sens!

Il faut s’assurer non seulement que, quand on attire les gens pour travailler ici en français, ils puissent travailler en français avec leur formation propre. C’est quelque chose qui est essentiel.

Pour faire en sorte que ça se passe, on a aussi des plans pour aider les gens. S’il y a quelqu’un qui a eu une formation professionnelle ailleurs, il faut s’assurer qu’il puisse avoir son diplôme reconnu et travailler ici avec son éducation.

À combien fixeriez-vous la cible d’immigration francophone?

C’est dans la plateforme, et je pense que c’est 15 %. La Société de la francophonie manitobaine a fait une recommandation et on accepte la recommandation de la SFM.

Comment vous y prendriez-vous pour atteindre cette cible?

Il faut faire l’effort d’attirer les gens. On a déjà un bureau au Manitoba qui fait des voyages dans des pays francophones, mais il y a beaucoup de gens qui veulent arriver ici. On a de la difficulté avec l’immigration, on veut améliorer notre système pour réunir les familles.

Mais je pense que l’une des plus grandes choses, c’est de s’assurer que, quand les gens arrivent ici, il y a des services en français et il y a aussi des boulots en français.

Pour les services en français, il faut investir dans le gouvernement. On a proposé un plan pour une banque de développement d’entreprises du Manitoba qui investira dans les entreprises francophones. On veut créer une économie francophone, aussi, avec le tourisme, ainsi qu’avec toutes sortes d’autres entreprises.

Comment est-ce que vous vous y prendriez pour améliorer l’offre de services en français de la province?

C’est une question de priorité et c’est une question d’investissement. Il faut avoir les services en français en éducation et en santé, surtout parce qu’on sait qu’il y a des gens [âgés] qui parlaient anglais et français, mais, maintenant, ils perdent l’anglais. Ces gens peuvent seulement recevoir des soins en français. Alors, c’est essentiel d’avoir ces services en français.

Mais l’autre chose, c’est l’investissement en éducation, en formation, et s’assurer qu’il y a des postes bilingues, qu’on demande qu’il y ait des postes bilingues au gouvernement du Manitoba parce qu’il n’y en a pas assez. Il faut s’assurer que le français fasse partie du gouvernement du Manitoba.

Pour la série de questions suivante, Dougald Lamont devait répondre rapidement par oui ou non.

Êtes-vous prêt à financer les rénovations que souhaite faire le Centre culturel franco-manitobain?

Oui. Ça fait partie de notre plateforme. On va non seulement faire des rénovations, mais aussi augmenter son budget d’opération parce qu’il est gelé depuis des décennies.

Est-ce que vous appuyez la création d’un plan stratégique pluriannuel pangouvernemental sur les services en français pour assurer une cohérence à travers tous les ministères?

Oui.

Appuyez-vous la modernisation de la partie 9 de la Charte de la Ville de Winnipeg pour assurer l’offre de service en français dans tous les quartiers?

Oui, absolument.

Seriez-vous prêt à appuyer financièrement le rachat du 219, Provencher par la Société de la francophonie manitobaine?

Oui.

Cette entrevue a été synthétisée à des fins de clarté. L’ensemble des réponses est disponible dans la vidéo.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 septembre 2023

Dévoilés hier par le Commissariat aux langues officielles (CLO), ces portraits, qui s’appuient sur le plus récent Recensement de 2021, illustrent la place des langues officielles à l’échelle du pays selon différents contextes.

Ci-après la déclinaison des populations canadiennes dans chaque province et territoire selon trois sous groupes : les unilingues anglophones, les unilingues francophones et les bilingues.

Cette deuxième infographie présente les chiffres et les pourcentages des locuteurs de chaque langue, en plus de détailler l’usage fait de la langue à la maison et au travail ou l’instruction ainsi que le statut de langue maternelle.

Quant à elle, cette troisième infographie précise la première langue officielle parlée au Canada et au Québec. Fait important à noter, le français est la première langue officielle parlée pour 3,5% de canadiens en dehors du Québec, soit 992 305 canadiennes et canadiens.

Historique des langues officielles

  • Depuis les temps immémoriaux, les peuples autochtones sont établis sur le territoire que l’on appelle aujourd’hui le Canada. Leurs langues, les premières parlées sur le territoire, se chiffrent aujourd’hui à plus de 70.
  • Années 1400 et 1500 : avec l’arrivée de pêcheurs, de commerçants et d’explorateurs européens, on parle le français, l’anglais et d’autres langues européennes sur la côte est du territoire.
  • 1599-1608 : établissement d’une présence française durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Tadoussac (1599), en Acadie (1605) et à Québec (1608).
  • 1610-1670 : établissement d’une présence anglaise durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Terre-Neuve (1610) et dans la baie d’Hudson (1670).
  • 1763 : au terme de la guerre de Sept Ans, la Nouvelle-France est cédée à la Grande-Bretagne.
  • 1774 : l’Acte de Québec reconnaît la foi catholique et le Code civil français dans la colonie.
  • 1791 : l’Acte constitutionnel autorise la tenue d’une assemblée élue dans le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec), et le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature du Bas-Canada.
  • 1848-1849 : le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature de la province du Canada-Uni (Québec et Ontario) et du conseil d’Assiniboia (Manitoba).
  • 1867 : adoption de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues du Parlement et des tribunaux de la nouvelle fédération du Canada.
  • Fin du XIXe siècle : le système de pensionnats, qui visait à assimiler les peuples autochtones en éliminant leurs langues et leurs cultures, prend de l’ampleur partout au Canada. Ces écoles, opérées principalement en anglais, mais aussi en français, auront un effet dévastateur sur les langues autochtones à travers le pays.
  • Début du XXe siècle : un nombre de plus en plus important d’immigrants parlant d’autres langues viennent s’établir au Canada.
  • 1920-1930 : des mesures modestes sont adoptées en reconnaissance du bilinguisme fédéral, y compris des timbres et de la monnaie bilingues.
  • 1969 : à la suite de la Commission royale d’enquête sur le bilin­guisme et le biculturalisme, le gouvernement canadien adopte la Loi sur les langues officielles, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues officielles du pays, affirme leur égalité au Parlement et dans les tribunaux fédéraux, donne le droit aux fonctionnaires de travailler dans la langue officielle de leur choix et crée le poste de commissaire aux langues officielles, entre autres. Le Nouveau-Brunswick adopte une loi similaire.
  • 1982 : rapatriement de la constitution canadienne à laquelle est enchâssée une charte des droits et libertés, qui reconnaît constitutionnellement le français et l’anglais comme langues officielles du Canada et qui affirme les droits linguistiques en matière d’éducation pour les francophones et les anglophones à travers le pays. La nouvelle constitution affirme également les droits autochtones et le multiculturalisme.
  • 1988 : la Loi sur les langues officielles fédérale est modernisée.
  • Années 1990 : à la suite du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Mahe c Alberta, des minorités de langue officielle à travers le pays se voient confier la gestion de leurs écoles.
  • 2003 : premier Plan d’action pour les langues officielles, une stratégie quinquennale du Gouvernement du Canada en matière de langues officielles.
  • 2019 : adoption de la Loi sur les langues autochtones, qui vise à maintenir, à revitaliser et à promouvoir les langues autochtones, notamment par la création du poste de commissaire aux langues autochtones. La nouvelle loi affirme également que les droits des peuples autochtones énoncés dans la constitution de 1982 comprennent les droits reliés à leurs langues.
  • 2023 : le gouvernement fédéral modernise à nouveau la Loi sur les langues officielles.

Source : Commissariat aux langues officielles du Canada

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 26 septembre 2023

En entrevue avec Radio-Canada au sujet de questions francophones lors de l’élection provinciale, le chef du Nouveau parti démocratique au Manitoba a déclaré qu’il voit un rôle important pour le français dans l’avenir de la province.

Wab Kinew est le chef du Nouveau Parti démocratique du Manitoba et candidat dans Fort Rouge.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO DE CICCIO

Radio-Canada s’est entretenue avec les chefs des principaux partis politiques du Manitoba sur des enjeux spécifiquement francophones. Les questions ont largement été élaborées en réaction aux revendications de la Société de la francophonie manitobaine (SFM). Les mêmes questions ont été posées à Heather Stefanson (Parti progressiste-conservateur), à Wab Kinew (Nouveau Parti démocratique), à Dougald Lamont (Parti libéral) et à Janine Gibson (Parti vert). Nous avons décidé de publier une entrevue par jour au cours de cette semaine, en y allant par ordre alphabétique.

Comment voyez-vous le français au Manitoba ?

C’est une des langues qui étaient là au début de notre province. M. Riel a créé le Manitoba avec une vision d’une province bilingue, une province qui respectait les droits des langues minoritaires, et puis les droits des langues autochtones et les peuples autochtones. Alors, pour moi, c’est une partie de notre patrimoine et c’est aussi une partie de notre avenir, notre futur.

Comment ça, notre avenir ?

Il y a beaucoup de gens qui habitent au Manitoba qui font partie de la francophonie et qui créent des emplois, qui travaillent dans notre système de santé et travaillent dans les universités et partout dans la province. Il y a beaucoup de nouveaux arrivants qui viennent ici pour participer à la francophonie.

Je crois que la vision de Louis Riel est encore une vision pour notre province pour réaliser et essayer de continuer le travail qui a commencé depuis 150 ans. Pour moi, un des messages de notre campagne électorale, c’est de rassembler tout le monde qui habite ici ensemble pour créer notre avenir, c’est-à-dire que la francophonie a une partie très importante dans le futur de notre province, avec plein d’autres gens qui habitent ici maintenant.

Est-ce que vous vous engageriez à rétablir un poste de sous-ministre adjoint attitré au Bureau de l’éducation française (BEF)? Pourquoi?

Oui. On devrait créer un poste de sous-ministre adjoint pour le BEF dans le département d’éducation et puis embaucher plus de monde dans le département.

On pourrait créer un environnement où les francophones pourraient travailler dans leur langue natale, pour créer l’éducation pour la communauté, soit dans les écoles françaises ou les écoles d’immersion. Ça n’existe pas maintenant. Avec les conservateurs, il est demandé aux francophones de faire leur travail sur la langue française en anglais.

Pour moi, si on est vraiment une province bilingue, nous devons créer le poste de sous-ministre adjoint pour le BEF, mais aussi créer le milieu où la francophonie pourrait travailler en français.

Comment comptez-vous répondre à la pénurie de personnel francophone en éducation et en santé?

Je pense que notre province est toujours dans une période où on devrait embaucher beaucoup plus de monde pour le système de santé et on devrait ajouter des exigences dans ces politiques qu’on lance vis-à-vis des autres pays ou des autres provinces, et trouver les infirmières, les médecins qui pourront travailler dans notre système de santé, mais aussi livrer des services de santé dans la langue française.

En même temps, je crois qu’il y a aussi besoin de nommer, au niveau des conseils d’administration dans les offices régionaux de santé, des membres de la francophonie, c’est-à-dire qu’on devrait avoir des sièges pour les francophones à l’Office régional de la santé de Winnipeg, à Santé sud, etc.

Donc, pas seulement dans le processus d’embauche, mais aussi dans le processus de livrer des services en santé pour avoir les perspectives des communautés.

Est-ce que vous seriez prêt à rétablir une cible d’immigration francophone?

Oui, je suis prêt à rétablir une cible pour l’immigration francophone.

À combien la fixeriez-vous?

En ce qui concerne le chiffre, je pense que je voudrais travailler avec la communauté pour comprendre les besoins et les buts pour le futur.

Comment est-ce que vous vous y prendriez pour attirer plus d’immigrants francophones dans la province?

L’économie, c’est très important. La culture est aussi très importante et je pense que nous, comme province, pourrons offrir une perspective globale qui dit : « Regarde, nous avons une culture unique ici où les francophones sont très importants, où la francophonie était là quand la province a été établie. » 

Mais nous sommes aussi en train d’avancer la réconciliation avec les peuples autochtones. Et puis, nous sommes en train de lancer de nouvelles approches dans le monde de la technologie. Alors aujourd’hui, le Manitoba est vraiment une province très excitante.

Comment est-ce que vous vous y prendriez pour améliorer l’offre de services en français de la province?

Je crois que la représentation, c’est toujours important. Nous avons déjà des membres de la francophonie dans notre équipe. Et puis, j’espère que nous aurons des candidats et candidates qui seront élus cet automne et on pourrait travailler ensemble avec eux et les leaders de la francophonie, de la communauté, pour établir un plan pour l’avenir.

Pour la série de questions suivante, Wab Kinew devait répondre rapidement par oui ou non.

Êtes-vous prêt à financer les rénovations que souhaite faire le Centre culturel franco-manitobain ?

Oui.

Est-ce que vous appuyez la création d’un plan stratégique pluriannuel pangouvernemental sur les services en français pour assurer une cohérence à travers tous les ministères ?

Oui.

Appuyez-vous la modernisation de la partie 9 de la Charte de la Ville de Winnipeg pour assurer l’offre de service en français dans tous les quartiers ?

Oui, mais je pense qu’on doit travailler avec la Ville aussi en même temps.

Seriez-vous prêt à appuyer financièrement le rachat du 219, Provencher par la Société de la francophonie manitobaine ?

Oui.

Cette entrevue a été synthétisée à des fins de clarté. L’ensemble des réponses est disponible dans la vidéo.

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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, Lila Mouch-Essers, Inès Rebei et Rudy Chabannes, publié le 25 septembre et mis à jour le 26 septembre 2023

La communauté a célébré le Jour des Franco-Ontariens ce lundi à travers l’ensemble de la province. La cérémonie qui avait lieu à Sudbury était la première depuis le refus du financement de l’université. À Toronto, c’était aussi une première pour la mairesse Olivia Chow et le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert.

À Queen’s Park, fait rare, la cérémonie s’est déroulée sans la ministre des Affaires francophones. Crédit image : Jackson Ho

Sous un ciel estival à Queen’s Park, le lever de drapeau a été marqué par l’absence de Caroline Mulroney, la ministre des Affaires francophones, pour cause d’un conflit d’agenda. C’est le directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) Peter Hominuk qui a officié la cérémonie devant une foule enthousiaste de francophones et de francophiles.

Tour à tour, Ted Arnott, le président de l’Assemblée législative, la députée progressiste-conservatrice de Newmarket-Aurora et adjointe à la ministre de la Santé Dawn Gallagher Murphy, la députée libérale d’Ottawa-Vanier Lucille Collard, le chef du Parti vert Mike Schreiner et le président de l’AFO Fabien Hébert se sont exprimés sur l’importance de la célébration de la communauté franco-ontarienne.

La cérémonie devant l’Assemblée législative de l’Ontario a été l’occasion de souligner les 25 ans d’existence des conseils scolaires franco-ontariens. Crédit image : Jackson Ho

Guy Bourgouin, porte-parole néodémocrate des Affaires francophones et député de Mushkegowuk-Baie James, a donné à son tour un discours édifiant sur le symbole de ce Jour des Franco-Ontariens: «Ce drapeau vert et blanc est bien plus qu’un simple symbole. Il incarne notre identité et notre histoire, fière de plus de 400 ans de présence française en Ontario.»

Et d’ajouter: «Aujourd’hui marque le 48ᵉ anniversaire du premier lever de drapeau franco-ontarien, le 25 septembre 1975, qui représente un sentiment d’appartenance et de fierté. Au fil des siècles, notre communauté a célébré plusieurs victoires, a participé à la construction de l’Ontario, mais au fil des siècles, notre communauté a été confrontée à de nombreux défis. Notre histoire est une histoire de résilience. Plus de 400 ans plus tard, les francophones sont toujours en Ontario. Plus de 1,5 million d’Ontariens parlent le français couramment, dont une communauté vibrante de 795 760 Franco-Ontariens.»

Près de 500 élèves ont chanté l’hymne Notre Place à l’hôtel de ville de Toronto. Crédit image: Rudy Chabannes

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