Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 25 septembre 2023
L’édition 2023 de l’un des plus grands événements francophones de la Saskatchewan aura lieu à Regina du 3 au 5 novembre 2023 sous le thème « Bonheur, bien-être et plaisir communautaire ! », en présence d’une représentante du Québec.
Après deux années de pandémie, les Francophones de la Saskatchewan se donnent rendez-vous – en chair et en os – pour la deuxième fois du 3 au 5 novembre 2023. Si l’édition précédente a eu lieu à Saskatoon, la plus grande ville de la Saskatchewan, cette année ce sera au tour de la capitale provinciale à l’hôtel Ramada Plaza. En effet, le Rendez-vous Fransaskois aura pour thème « Bonheur, bien-être et plaisir communautaire ! ». Un thème léger, qui s’inscrit dans la continuité de celui de l’année 2022 autour de la santé mentale, et qui revisite les bienfaits de la vie communautaire en Français en milieu minoritaire.
Le Québec sera de la partie
Fait important à noter : le Québec sera représenté lors de cette édition 2023 par Aude Aprahamian, attachée à la francophonie au Bureau du Québec à Toronto. La fonctionnaire québécoise animera dès le premier jour de l’événement une conférence sous le thème « Comment le Québec appuie-il la francophonie canadienne ? ». Un thème d’actualité puisque le gouvernement du Québec a renouvelé son engagement envers les francophones et les acadiens du Canada en 2022, en mettant en place une nouvelle politique en matière de francophonie canadienne.
Autres activités au menu, et non des moindres : rencontre avec Radio-Canada, conférences, activités de groupe autour du bien être, célébration des 40 ans de l’organisme des ainés fransaskois Vitalité 55+, spectacles et ateliers artistiques, activité jeunesse, consultation communautaire, et plus encore.
Il faut dire que les trois jours seront très riches en activités exclusivement en Français. Un fait rare en dehors des écoles et des organismes francophones de la Saskatchewan. En milieu francophone minoritaire, ce sont ce genres d’événements qui continuent de donner vie au Français malgré la prédominance de l’anglais.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
Une quarantaine de propriétaires côtiers se sont rencontrés à Bas Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick, pour discuter des façons d’affronter les ouragans et autres tempêtes de plus en plus fréquentes dans cette région. Un groupe est né : Côte Vivante Cap-Acadie.
Ces citoyens, qui ont donné samedi un nom à leur groupe, sont nombreux à avoir vu leurs berges lourdement endommagées et ont connu des inondations lors du passage de la tempête post-tropicale Fiona en 2022.
Malgré tout, ils décident de rester et de faire face aux éléments, dans un esprit de solidarité entre voisins côtiers.
La retraitée Andréa Leblanc est l’une des personnes qui étaient à la rencontre samedi.
Je suis ici parce que j’essaye de protéger nos berges et de se protéger contre le climat qui va devenir de pire en pire, clame-t-elle. Je me suis établie à Cap-Acadie, à Grand Barachois, et j’ai vécu les deux ouragans [Dorian 2019 et Fiona 2022] depuis.
L’Ouragan Fiona a causé des infiltrations d’eau dans le sous-sol d’Andréa Leblanc en 2022, causant des dommages se chiffrant à 15 000 $. Si ses assurances ont aidé à payer la note, elle appréhende maintenant ce qu’il en sera si une tempête encore plus forte frappe la région.
On veut protéger notre mur de pierre qu’on a fait refaire deux fois en quatre ans. On avait déjà consulté quelqu’un en Nouvelle-Écosse qui est experte en ça, elle nous avait conseillé de planter des rosiers sauvages et des herbes de dune pour essayer de retenir et solidifier le sol, partage Andréa Leblanc.
Première petite victoire, Andréa Leblanc a trouvé lors de la rencontre un voisin qui va lui donner des rosiers qu’elle pourra planter.
Se préparer et s’entraider
L’entraide est un des grands objectifs du groupe Côte Vivante Cap-Acadie. D’ailleurs, un projet de serre de plantes indigènes déjà en gestation dans la région avec le Centre culturel de Cormier Village a été présenté aux propriétaires, samedi.
Ce qu’on veut faire c’est établir une serre régionale et une pépinière qui se spécialise dans les plantes natives […] pour les projets de restauration des berges, explique Charles Thibodeau, résident de Cormier-Village et président du Centre culturel et sportif de Cormier Village.
C’est quelque chose qui est très difficile à trouver. Il n’y a pas d’expertise au Nouveau-Brunswick, donc, c’est ça qu’on essaye aussi d’établir à Cormier Village, poursuit-il.
Ce projet pourrait voir le jour d’ici 2025 et produire annuellement de 5000 à 10 000 plantes dites anti-érosion.
Les membres du groupe souhaitent aussi utiliser les réseaux sociaux pour permettre aux propriétaires de communiquer entre eux en cas de besoin.
[Si] une madame toute seule qui a besoin d’aide pour aller chercher des sacs de sable, là il va y avoir avec un groupe Facebook pour donner l’information, et si on a une heure ou deux aller pour donner de l’aide, donne en exemple Andréa Leblanc.
Par ailleurs, un grand nombre des participants de la rencontre de samedi ont aussi voulu parler de l’aménagement du territoire. Paul Landry, l’instigateur de Côte Vivante Cap-Acadie, s’est dit surpris par l’ampleur de l’intérêt que ce dossier a suscité.
Ils veulent que la municipalité prenne un rôle de leadership pour avoir plus de restrictions associées à l’aménagement du territoire. La question des arbres est revenue constamment, les propriétaires disent qu’il n’y a absolument aucune restriction et les gens peuvent couper tout ce qu’ils veulent, relate-t-il.
D’autres idées, comme d’appeler les gouvernements à instaurer des allègements fiscaux pour encourager les propriétaires à investir dans des barrières naturelles plus résistantes, sont aussi ressorties lors des échanges de samedi. La prochaine rencontre de Côte Vivante Cap-Acadie est prévue au printemps.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 septembre 2023
C’est le Jour des Franco-Ontariens ce lundi et de nombreux événements se dérouleront partout en province pour souligner le fait français en situation linguistique minoritaire. Entre les levers de drapeau et les spectacles festifs, toutes les occasions sont bonnes pour se rassembler. Voici quelques endroits où souligner notre fierté franco-ontarienne dans les prochains jours.
Ottawa et l’Est
Dans la capitale, la communauté se rassemble dès ce soir pour l’Apéro franco du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO). Les portes ouvrent dès 16h30 pour un rassemblement gratuit incluant le lever du drapeau franco-ontarien à 17h50. Toute la soirée, les visiteurs pourront participer à la création d’une œuvre collective, supervisés par l’Ottavienne Carole Ince, dont le travail est présentement exposé à la galerie Eugène Racette du MIFO.
La Ville d’Ottawa procédera à une cérémonie de lever du drapeau dès 9h lundi matin, devant l’entrée de l’édifice historique situé sur la rue Elgin. Le drapeau vert et blanc flottera aussi sur les terrains de plusieurs édifices municipaux pour la journée du 25 septembre. Les fameuses lettres géantes OTTAWA du Marché By s’illumineront de vert et de blanc pour l’occasion.
Une vitrine hommage à Gisèle Lalonde sera inaugurée lundi à l’école secondaire publique portant son nom. Des membres de sa famille seront présents pour cet événement qui débutera à 11h15. La militante franco-ontarienne est décédée en juillet 2022.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 septembre et mis à jour le 20 septembre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Il y a cinq ans, Suzanne Kemenang a fondé Terre d’accueil, la seule maison d’édition canadienne à publier uniquement des auteurs immigrants. Une véritable mission de vie pour celle qui a grandi au Cameroun et qui a fait de la région de Durham sa nouvelle maison.
« Qu’est-ce qui vous a menée à étudier en édition à l’Université de Sherbrooke (UdS)?
Je suis arrivée au Canada en 2007. J’ai étudié à l’université Concordia, mais ma formation très théorique ne me permettait pas de trouver facilement du travail. Je voulais quelque chose de concret qui allait englober mes acquis.
Pourquoi avoir choisi le Canada?
Je suivais mon mari. J’avais entendu beaucoup de préjugés, surtout par rapport au célèbre froid canadien. Je n’avais pas d’attentes. Je partais de mon pays, je laissais ma famille, mais j’étais ouverte à recommencer une nouvelle vie, tout simplement. Mon mari était surpris. Il disait que pour quelqu’un qui venait directement d’Afrique (il est Africain aussi, mais a grandi en France), je ne semblais pas émerveillée par l’Occident. C’était une transition normale.
Et pourquoi l’Ontario?
Au Québec, il y a une sélection rigoureuse pour les immigrants économiques. On nous fait venir avec de belles promesses de travail dans notre domaine. J’ai vécu une grosse désillusion. J’ai travaillé pour des centres d’appels, j’ai été réceptionniste… ça ne correspondait pas aux compétences que j’avais. On me disait : tu devrais t’estimer heureuse et ne pas te plaindre.
On sort de nos pays la crème de la crème. Ce n’est pas pour venir se faire dire qu’on nous rend un service en nous embauchant au salaire minimum. Si le Québec n’est pas en mesure de reconnaître ma valeur, j’irai ailleurs.
Un programme de littératie financière fait son entrée dans les écoles de la Division scolaire franco-manitobaine. « Bons comptes, bons amis ! » a été développé pour initier ses jeunes élèves aux réalités économiques qui les attendent plus tard.
L’initiative a été créée en partenariat avec le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba, la Caisse Groupe Financier et Apprentissage Illimité, un éditeur de matériels éducatifs.
La maison d’édition franco-manitobaine a développé une série d’ouvrages pour sensibiliser les élèves de 9 à 12 ans.
Le directeur général de la DSFM Alain Laberge était présent jeudi matin à l’école Noël-Ritchot pour le lancement du programme. Il se réjouit de sa valeur éducative.
C’est quelque chose de jamais vu auparavant parce que ces ressources-là n’existaient pas en français et là on a accès à des outils qui vont devenir un complément pour les enseignants, affirme-t-il.
Alain Laberge ajoute que les ressources financières sont souvent délaissées en raison de la plus grande priorité accordée à d’autres matières comme le français ou les mathématiques, mais elles restent un enjeu important.
On se rend compte que lorsque nos élèves arrivent à 14 ou 15 ans ont des difficultés avec le balancement du budget, faire des impôts, tenir leurs propres budgets, et le crédit aussi. Alors on pense que ce début de cours pour les élèves de 4, 5 et 6e année va être un bon coup de pouce.
Une citation de Alain Laberge, directeur général de la DSFM
Alain Laberge écarte l’idée de faire du programme Bons comptes, bons amis ! un cours à part entière. La DSFM souhaite plutôt l’intégrer dans le cadre des cours existants.
Il se félicite de voir sa division scolaire offrir ce programme alors que les divisions anglophones n’en sont pas encore à ce point.
Apprendre à épargner à un jeune âge
La présidente et directrice du développement chez Apprentissage Illimité, Carole Freynet-Gagné, est à l’origine de ce nouveau programme de littératie financière.
Venant du monde de l’entrepreneuriat, c’est une évolution naturelle pour nous. On fait de la littératie et maintenant de la littératie financière, ce qui est important pour le développement personnel de nos communautés.
Pour elle, les élèves de 9 à 12 ans sont à une période idéale de leur vie pour apprendre des notions essentielles qui leur serviront plus tard. Carole Freynet-Gagnet dissipe les craintes entourant le manque de connaissances des enfants en expliquant que les livres de littératie financières ont été mises au point par des pédagogues.
Chacun étant adapté au niveau scolaire et individuel des élèves afin de faciliter leur apprentissage des notions économiques.
On échafaude les connaissances et on axe cela sur des valeurs et des compétences liées au programme d’étude, explique-t-elle. C’est sûr qu’on ne parle pas d’une carte de crédit à 18 % d’intérêt à des [élèves de] quatrième année. Mais ils savent très bien ce que c’est la notion d’emprunter de l’argent et la responsabilité qui vient avec.
Les livres ont été écrits par l’autrice jeunesse franco-manitobaine, Janine Tougas et raconte les aventures de personnages confrontés à un concept économique comme l’achat local, les impôts et les taxes entre autres.
De plus, pour Carole Freynet-Gagné, il était important de situer les histoires dans un contexte de développement durable et de citoyenneté.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 21 et mis à jour 2023
OTTAWA – Une rencontre extraordinaire a eu lieu ce jeudi 21 septembre et un nouveau conseil d’administration est sur le point de faire son entrée. Les membres de la Société franco-ontarienne de l’autisme ont remué ciel et terre depuis l’annonce de la fermeture de l’organisme la semaine passée.
Depuis le 14 septembre, les parents, le conseil d’administration et l’ancienne direction de la Société franco-ontarienne de l’autisme (SFOA) se mobilisent pour trouver des solutions et sauver l’organisme d’aide aux familles et aux enfants atteints d’autisme.
Sur un groupe Facebook, Statégies pour sauver la SFOA, plusieurs membres et amis de l’organisme franco-ontarien s’affairent chaque jour à contacter des politiciens, la Ville d’Ottawa et la communauté afin de contribuer à la survie de la SFOA.
Ce jeudi soir, près de 50 personnes se sont jointes à une assemblée générale extraordinaire présidée par Alain Vachon de la firme Discitus, lui-même étant accrédité en gouvernance avec la Gouvernance Professionals of Canada.
Lisa LeBlanc et Salebarbes sont les artistes acadiens les plus souvent nommés au 45e Gala de l’Association du disque, de l’industrie et du spectacle du Québec, l’ADISQ.
C’est un plébiscite pour Lisa LeBlanc et son album Chiac Disco. L’auteure-compositrice-interprète de Rogersville est nommée dans huit catégories.
On la retrouve en lice pour album de l’année – succès populaire, artiste de l’année, spectacle de l’année, artiste féminine de l’année, chanson de l’année avec Dans l’jus, conception d’éclairage et projection de l’année, mise en scène et scénographie de l’année et sonorisation de l’année.
Lisa LeBlanc a déjà remporté un Félix pour Chiac Disco l’année dernière dans la catégorie album pop de l’année. En 2012, elle avait également été sacrée révélation de l’année au gala de l’ADISQ.
Le populaire groupe Salebarbes, composé des frères Éloi et Jonathan Painchaud, de Kevin McIntyre, de Georges Belliveau et Jean-François Breau, lorgne sur cinq Félix.
Ils sont sélectionnés dans les catégories spectacle de l’année, spectacle de l’année – variété, album de l’année – succès populaire avec Gin à l’eau salée, chanson de l’année avec Gin à l’eau salée et groupe ou duo de l’année. Une catégorie que le groupe a déjà remporté l’année dernière.
Salebarbes a également obtenu le Félix d’Album traditionnel de l’année en 2020. Parmi les autres nominations d’artistes acadiens, on retrouve Caroline Savoie (album folk avec Bruits blancs), Julie Aubé (album Folk avec Contentement), Laurie LeBlanc (album multilingues avec Long weekend), Julie & Dany (album multilingue avec Julie & Dany), ainsi que Annie Blanchard – en duo avec Maxime Landry – (album réinterprétation avec Jolene and the Gambler).
L’événement principal se tiendra le dimanche 5 novembre, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts de Montréal. L’animation est confiée à l’humoriste Louis-José Houde.
Depuis la semaine dernière, cent résidents de Hearst peuvent s’inscrire pour faire l’achat de l’appareil FoodCycler à prix réduit grâce à un rabais du fournisseur et à des subventions gouvernementales et municipales.
Le directeur des travaux publics et des services d’ingénierie pour la Ville de Hearst, Luc Léonard, souligne qu’on veut réduire la quantité de matières organiques qui se retrouvent au site d’enfouissement.
Il souligne qu’entre 25 % et 50 % des déchets ménagers sont composés de déchets alimentaires.
La matière organique, lors de sa décomposition, contribue 25 fois plus de gaz à effet de serre puisque c’est du méthane plutôt que du dioxyde de carbone, affirme-t-il.
Lundi, nous avions 67 inscriptions, c’est un peu plus bas que ce qu’on espérait. Il reste environ une semaine.
Une citation de Luc Léonard, directeur des travaux publics de la Ville de Hearst
Selon M. Léonard, la Ville de Hearst va ensuite commander les cent appareils. Il y aura deux modèles, un plus petit pour les familles d’une ou deux personnes et un plus grand pour les familles plus nombreuses.
La Ville de Hearst fournit 100 $ à l’achat de chaque appareil, ce qui représente une contribution totale de 10 000 $.
La machine est environ la grandeur d’une machine à pain. Et il faut tout simplement une prise électrique. La durée des cycles est entre 4 et 9 heures, donc c’est très, très rapide. L’appareil peut être placé dans un garage, un sous-sol ou juste sur le comptoir de la cuisine, affirme M. Léonard.
Durant la durée du programme pilote de 12 semaines, les participants sont invités à remplir une fiche d’utilisation quotidienne ainsi qu’un questionnaire à la fin.
M. Léonard ajoute que le projet pourrait être étendu s’il connaît du succès.
Si nous ne sommes pas capables de vendre les 100 unités, je pense que ça va peut-être mettre fin (au programme), mais le conseil municipal aura le dernier mot s’il y a un deuxième volet au projet-pilote, affirme-t-il.
Selon M. Léonard, la taille de la ville de Hearst n’est pas jugée assez grande pour justifier l’investissement pour la mise en place d’une collecte de déchets organiques à domicile, comme on retrouve dans les grands centres.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 21 septembre 2023
OTTAWA – Il est temps de reconnaître le patrimoine historique de l’église Saint-Charles-Borromée. Et pourquoi pas avec des plaques commémoratives? C’est ce qui est ressorti d’une réflexion commune du Comité de la francophonie de l’Association communautaire de Vanier et du Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO).
En entrevue avec ONFR, Diego Elizondo, expert en patrimoine franco-ontarien, déclare que «les organismes veulent unir leurs forces pour faire avancer ce dossier».
Il y a dix ans a eu lieu le sauvetage in extremis de l’église Saint-Charles-Borromée, un lieu qui a marqué l’histoire du pays. Située entre la rue Barrette et l’avenue Beechwood dans le quartier de Vanier à Ottawa, elle est encore un exemple fort de résistance de la communauté franco-ontarienne.
Érigée en 1908, l’église n’accueille plus de fidèle depuis 2010. « Il y a eu une étude qui a été faite par l’archidiocèse d’Ottawa sur la situation financière et la fréquentation de plusieurs paroisses francophones à la fin des années 2000 », raconte Diego Elizondo.
Selon ce rapport, trois paroisses francophones de l’est de la ville devaient mettre la clé sous la porte. Notre-Dame-de-Lourdes-de-Cyrville, Saint-Charles-Boromée à Vanier et Sainte-Anne d’Ottawa, dans la Basse-Ville.
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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 18 septembre et mis à jour le 19 septembre 2023
KAPUSKASING – Une plaque en hommage à l’entrepreneure franco-ontarienne Nicole Guertin a été dévoilée vendredi soir dans sa ville d’origine, Kapuskasing, presque deux ans après son décès.
Le dévoilement a eu lieu en marge de l’ouverture du congrès de l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO), devant sa famille, des personnalités publiques et des citoyens de la ville.
Guylaine Scherer, conseillère municipale de Kapuskasing, explique que les raisons de cette chronologie sont liées à l’influence de la défunte femme d’affaires partout en province. «On se disait que d’avoir des gens d’un peu partout pour assister à cet événement serait apprécié par beaucoup.»
«C’est une belle reconnaissance et venant de Kapuskasing ça vaut beaucoup, car elle a fait beaucoup pour la région», confie de son côté, Jocelyn Blais, partenaire de celle qui a laissé une empreinte durable dans le milieu du tourisme du Nord.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 septembre 2023
Le Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale a annoncé hier, le 19 septembre 2023, l’embauche de Catia Céméus comme directrice générale de l’organisme qui regroupe des entrepreneurs francophones de la région d’Ottawa-Gatineau.
Du sang neuf à la direction générale du Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale (RGA). En effet, l’organisme francophone de développement économique basé à Ottawa a embauché une femme d’affaires connu des milieux d’affaires dans la région de la Capitale nationale.
Biochimiste de formation, Catia Céméus est la patronne de Kimdja, une entreprise spécialisée en gestion d’événements.
Récipiendaire du prix Futurs Templiers du Gala du Regroupement en 2019, elle a été présidente du Regroupement Affaires Femmes, une organisation qui met de l’avant l’excellence des femmes afro-descendantes francophones de partout au pays.
Impliquée également dans la francophonie à l’échelle provinciale, Catia Céméus siège présentement au conseil d’administration de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).
« Le RGA ne pouvait espérer une meilleure candidate pour prendre les rênes de l’organisation. Son approche axée sur les membres, tout comme sa passion pour l’entrepreneuriat féminin et l’éveil entrepreneurial chez la relève font d’elle une directrice générale en parfaite adéquation avec les valeurs et les ambitions de notre regroupement », s’enthousiasme Julie Potvin, présidente du conseil d’administration dans un communiqué publié hier par le RGA.
Le RGA, un modèle de rapprochement entre Québécois et Franco-Ontariens
Fondé le 3 décembre 1983, le RGA se targue d’être le premier Regroupement de gens d’affaires francophones au Canada incluant le Québec.
« Devant une assemblée de plus de 300 personnalités francophones du monde des affaires réunies au Château Laurier, Courville Nicol affirmait que les gens d’affaires francophones du Québec, de l’Ontario et des autres provinces se devaient de trouver une formule qui leur permettrait de bâtir ensemble un meilleur milieu économique et financier pour leur collectivité de langue et de culture française », peut-on lire sur le site web de l’organisme.
Bien que prononcé dans les années 80, cette prise de position en faveur du rapprochement des francophones du Canada, des acadiens et des québécois est encore très d’actualité aujourd’hui.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 septembre et mis à jour le 21 septembre 2023
La campagne électorale bat son plein au Manitoba, en prévision des élections provinciales prévues le 3 octobre 2023. L’occasion pour les Franco-Manitobains de mettre en avant les enjeux francophones auprès des différents partis politiques.
Pour une minorité, se faire entendre durant une campagne électorale est très souvent une tâche ardue. Encore plus, lorsqu’il s’agit d’influencer les différents partis politiques, qui sont plutôt préoccupés par les tendances chez la population majoritaire. En effet, les communautés francophones et acadienne du Canada ne dérogent pas à cette réalité.
Présentement, c’est au tour des Franco-Manitobains de se mobiliser pour interpeller les partis politiques de la province autour des enjeux francophones. Il s’agit également de faire connaitre ces enjeux auprès du plus grand nombre d’électeurs.
Appel à l’action de la SFM
Comme à l’accoutumée, ce sont les organismes porte-parole des communautés francophones et acadienne dans les douze provinces et territoires qui sont au cœur de l’action lors des campagnes électorales. Toutefois, une bonne partie des initiatives et des actions menées nécessitent la mobilisation individuelle des citoyens francophones.
« Nous savons que tous les Manitobains et Manitobaines sont confrontés à de nombreuses questions importantes dans le cadre de ces élections. Après consultation auprès des organismes communautaires, nous avons identifié six priorités qui ont un impact plus précis envers la francophonie », indique la Société de la Francophonie Manitobaine (SFM).
Par ordre de priorité, il s’agit de : l’éducation ; la santé ; l’immigration ; les arts, la culture, le sport et le tourisme ; les affaires francophones ; et les services municipaux.
La SFM a rencontré, dès le printemps de 2023, les trois principaux partis politiques. À commencer par le parti au pouvoir, celui des Progressistes conservateurs (PC) qui a 38 députés dans la législature sortante, le parti néo-démocrate (NPD) avec 18 députés et le parti libéral (LIB) avec seulement 3 députés.
A l’issue de ces rencontres, un document et un questionnaire ont été envoyés à chacun des trois partis. Pour le moment, seuls les néo-démocrates et les libéraux ont répondu au questionnaire pour préciser comment ils comptent prendre en compte les enjeux francophones.
De plus, les deux partis d’opposition ont tenu des promesses électorales spécifiques aux francophones lors d’un débat bilingue des chefs qui a eu lieu récemment à l’Université francophone Saint-Boniface. Là encore, les progressistes conservateurs ne se sont pas prêtés au jeu. Seuls le leader néo-démocrate Wab Nikew et le leader libéral Dougald Lamont ont répondu présents.
Par ailleurs, la SFM suggère aux Franco-Manitobains une série d’actions individuelles pour faire bouger les lignes en faveur de la francophonie dans la province fondée par Louis Riel.
Panneaux de pelouse, questions ciblées aux candidats, concours et trousse en français pour promouvoir la participation… sont autant de cordes dans l’arc de SFM pour mettre en avant les enjeux francophones lors de ces élections provinciales.
Par ailleurs, la course s’annonce très serrée entre le PC et le NPD, à en croire plusieurs sondages datant de l’été. Le dernier datant du 20 septembre donne le NPD en avance sur le PC de six points. Ce qui est pour le moins sur est que, peu importe le résultat, ces élections seront historiques.
Si elle est élue le 3 octobre prochain, Heather Stefanson du PC serait la première femme à remporter des élections provinciales au Manitoba. De son coté, si le néo-démocrate Wab Nikew remporte ce scrutin, il serait le premier autochtone à devenir premier ministre dans cette province.
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RADIO-CANADA – Matisse Harvey, publié le 18 septembre 2023
Au cours de la prochaine année, l’Association des francophones du Nunavut (AFN) a bien l’intention de poursuivre son lobbyisme sur les scènes territoriale et fédérale, particulièrement en ce qui concerne les dossiers linguistiques et l’immigration francophone.
Réuni en assemblée générale annuelle, samedi après-midi, l’organisme a fait part à ses membres de son intention de poursuivre sur sa lancée politique.
La 42e assemblée a réuni une vingtaine de membres au Franco-Centre, qui a récemment fait peau neuve après environ six mois de travaux. L’organisme a présenté ses états financiers de la dernière année et a procédé à l’élection de quatre administrateurs au sein du conseil d’administration : David Abernethy, Marc-Antoine Guay, Cheick Cissé (réélu) et François Ouellette (réélu).
Services en français
Le président de l’AFN, Goump Djalogue, s’estime très satisfait du chemin parcouru au cours des 12 derniers mois. Il évoque une année assez riche au niveau politique, en citant notamment les travaux menés par l’AFN dans le cadre de la réforme fédérale sur la Loi sur les langues officielles.
La question linguistique est d’ailleurs l’un des principaux dossiers sur lesquels l’organisme compte se concentrer cette année, puisque la Loi sur les langues officielles fait aussi l’objet d’une révision à l’échelle territoriale.
Le 27 septembre, l’organisme comparaîtra devant le Comité permanent de la législation, à l’Assemblée législative du Nunavut, pour présenter une série de recommandations. Ses priorités en la matière concernent notamment les services en français dans les systèmes de la santé et de la justice.
Signe qu’il juge que le lobbyisme politique est prioritaire, l’organisme a même créé un poste de gestionnaire des politiques publiques, dont le mandat est surtout de faire le pont avec le gouvernement du Nunavut et d’améliorer les relations gouvernementales de l’AFN, explique le directeur général de l’association, Christian Ouaka.
Avec les avancées qu’on a connues, ce n’est pas le moment de relâcher. Il faut continuer.
Une citation de Christian Ouaka, directeur de l’AFN
Cap sur l’immigration francophone
L’AFN entend aussi s’impliquer dans l’élaboration de la politique en matière d’immigration sur laquelle se penche actuellement le gouvernement du Nunavut. Goump Djalogue souligne que l’immigration francophone contribue grandement à la revitalisation des communautés francophones minoritaires.
Au territoire, il n’existe aucune politique sur l’immigration francophone ou sur l’immigration tout court, précise Christian Ouaka. On souhaite que le gouvernement du Nunavut puisse se mettre à jour de ce côté-là et travailler avec la communauté francophone, entre autres, pour cibler un niveau d’immigration pour que le poids démographique des francophones au territoire soit maintenu.
Centre de formation postsecondaire
Par ailleurs, l’AFN se prépare à amorcer les formations de son centre Qaujimaniq de formation en français pour adultes, un programme annoncé lors de la dernière assemblée générale annuelle.
Le centre offrira des formations générales ou professionnelles dans des domaines allant des langues à l’informatique, en passant par la santé.
À compter du 17 septembre, six ateliers parents-enfants seront offerts à des membres qui s’intéressent à l’action citoyenne et communautaire.
L’AFN a aussi récemment signé des ententes avec des organismes partenaires, dont le Collège de l’Arctique du Nunavut, pour offrir une formation en français dès cet automne.
Le film acadien produit par l’Office national du film (ONF) Croque-mort. C’est beau la vie! a reçu dimanche soir le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société.
Le film était en compétition face au documentaire québecois Je vous salue salope, l’émissionde Radio Canada Laissez nous raconter, l’émission de Noovo Amour sans limite et la deuxième saison de la série de TV5 En marge du monde.
Pour le réalisateur du film, Georges Hannan, la reconnaissance de son travail par ce prix est assez bouleversante. J’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, concède-t-il au lendemain de sa victoire, au micro de l’émission La matinale.
Son film est une plongée avec humour dans une industrie méconnue : celle des pompes funèbres. Le réalisateur suit des croque-morts et leur donne la parole pour démystifier la mort. On ne rit pas de la mort, mais on rit de notre relation avec la mort, explique Georges Hannan.
Ce projet, sur un sujet encore tabou, a vu le jour grâce à la productrice Christine Aubé, de l’ONF. Elle a cru en ce projet. J’ai essayé de vendre ça ailleurs, mais le monde ne le voyait pas ou trouvait ça trop macabre ou ne comprenait pas où je voulais aller avec ça, raconte le réalisateur acadien.
Son documentaire est également l’un des premiers films acadiens à être récompensé aux prix Gémeaux qui célèbrent les meilleures créations télévisuelles du Canada francophone. Pour Georges Hannan, c’est vraiment excitant et un honneur de porter cette chose-là.
Ça me rend triste aussi. Ça a prit 38 ans pour qu’on soit reconnu à Montréal.
Une citation deGeorges Hannan, réalisateur
J’espère que ça ne prendra pas un autre 38 ans avant qu’on soit reconnu de nouveau. Il y a quand même des films incroyables qui sont tournés en Acadie, poursuit le documentariste actuellement en tournage au Québec pour un nouveau projet.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 septembre 2023
Installée depuis 2015 en Nouvelle-Écosse, Hajar Hajhouji a gravi les échelons au sein de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) pour devenir gestionnaire du département immigration.
De plus en plus de francophones issus de l’immigration occupent des postes de décisions au sein de la francophonie en milieu minoritaire. C’est le cas de Hajar Hajhouji, une acadienne d’adoption qui occupe depuis début septembre le poste de gestionnaire d’Immigration Francophone Nouvelle-Écosse au sein de la FANE.
Importante à la fois de par son budget, la taille de son équipe et la nature de son mandat, Immigration francophone Nouvelle-Écosse offre des structure services gratuits d’accueil, d’établissement et d’intégration aux nouveaux arrivants d’expression française.
Originaire du Maroc, Hajar Hajhouji est diplômée en économie sociale de l’Université de Picardie Jules-Verne, en France.
« Arrivée en Nouvelle-Écosse en 2015, madame Hajhouji a rapidement trouvé ses repères dans la francophonie de la Nouvelle-Écosse. Son expérience riche et ses connaissances approfondies en matière d’établissement des nouveaux arrivants francophones et francophiles ont été particulièrement appréciées lorsqu’elle a assumé des responsabilités en tant que coordinatrice de services d’établissement à Immigration Francophone Nouvelle-Écosse. », lit-on dans un communiqué de la FANE.
Dans une province qui connait un boom démographique, tirée à la fois par l’immigration interprovinciale et internationale, la tache de Hajar ne sera pas des plus faciles. Toutefois, la direction de la FANE se veut rassurante quant à sa capacité à faire avancer le dossier de l’immigration francophone dans la province des maritimes.
« Nous sommes ravis d’accueillir madame Hajhouji à la direction d‘Immigration Francophone Nouvelle-Écosse. Ayant un historique prouvé de leadership efficace et une capacité à diriger des équipes vers le succès, madame Hajhouji est bien positionnée pour guider Immigration Francophone Nouvelle-Écosse vers un nouvel horizon de développement », affirme le directeur général de la Fédération acadienne, Jules Chiasson.
« Je suis profondément honorée de cette confiance placée en moi et je m’engage à continuer de servir avec passion et dévouement nos chers nouveaux arrivants d’expression française, ainsi que l’ensemble de la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse », commente pour sa part Hajar Hajhouji.
D’après des statistiques relayées par Radio-Canada – Ici Nouvelle-Écosse, la province a accueilli 795 résidents permanents francophones en 2022 contre seulement 45 en 2014.
Notons, enfin, que la Nouvelle-Écosse compte plus de 27 340 citoyens ayant le Français comme langue maternelle, soit 2,9% de la population totale, selon les données du dernier recensement de Statistiques Canada de 2021. S’agissant de la connaissance des deux langues officielles, plus de 10% des néo-écossais sont bilingues.