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RADIO-CANADA – Emmanuel Masson, publié le 18 septembre 2023

La Société historique de la Saskatchewan (SHS) a choisi le thème de « la radio française en Saskatchewan » à l’occasion des Journées du patrimoine qui sont de retour cette année à Regina.

Les Journées du patrimoine 2023 ont lieu du 19 au 22 septembre, de 10 h à 14 h15.
PHOTO : RADIO-CANADA / CORY HERPERGER

La SHS a lancé les Journées du patrimoine en 2005 dans le but de présenter différents pans de l’histoire de la fransaskoisie aux jeunes et aux moins jeunes.

Le coordonnateur de l’événement Quinn Bell explique que trois lieux adjacents ont été sélectionnés pour les activités de cette année : la galerie Al Johnson de l’édifice des archives provinciales de la Saskatchewan, le campus de l’Université de Regina sur l’avenue College, et le parc Wascana.

Découvrir l’histoire par le théâtre

Le dramaturge Laurier Gareau a rédigé quatre saynètes qui portent sur l’évolution de la programmation radiophonique francophone privée. Chaque saynète met en scène des personnages différents joués par les acteurs Sarah Bergbusch et Cole Gareau.

Personnages, scénario, et époque des quatre saynètes :

  • Émmanuel Lemire et des émissions à CJRM, Moose Jaw en 1932;
  • Gilbert Lessard et Berthe Baril au micro de CBK Watrous en 1942;
  • Fernand Ippersiel, directeur des programmes à CFRG en 1952;
  • Rupert Baudais et la vente du CFRG à Radio-Canada en 1972.

La voix du secrétaire général de l’Association catholique franco-canadienne (l’actuel ACF) Antonio de Margerie, interprété par l’acteur Guy Michaud, fera également une apparition dans une saynète.

« Ces saynètes sont inspirées par mon livre Les défis de la radio française publiée il y a près de 30 ans », explique Laurier Gareau.

La programmation des Journées du patrimoine était autrefois exclusivement des saynètes comme celles-ci. Cette année, Quinn Bell affirme que diverses activités sont proposées par plusieurs autres groupes.

La galerie Al Johnson de l’édifice des archives provinciales de la Saskatchewan accueillera une activité du balado DéCLIC animée par Sylvie Walker.

L’Association jeunesse fransaskoise et la Société historique de la Saskatchewan organisent ensemble un camp d’entraînement radio au parc Wascana. Les participants apprendront les rudiments de l’alphabet radio international, du code morse et du sémaphore.

Deux activités de sciences physiques sont également au menu; l’une d’entre elles est organisée par le camp EYESEducating Youth in Engineering & Science de l’Université de Regina, et l’autre par le Centre des sciences de la Saskatchewan.

Enfin, Radio-Canada Saskatchewan organise une activité de réalité virtuelle et une visite guidée de ses studios.

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ONFR+ – Inès Rebei et Lila Mouch-Essers, publié le 17 septembre et mis à jour le18 septembre 2023

KAPUSKASING – Michelle Boileau, mairesse de Timmins, devient la nouvelle présidente de L’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO) après une course serrée face à la conseillère municipale de Kapuskasing, Mélanie Breton.

Michelle Boileau est la nouvelle présidente de l’AFMO depuis ce dimanche. Gracieuseté

C’est au courant de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme francophone, ce dimanche matin, que s’est tenu le scrutin qui a vu la mairesse de Timmins, élue en octobre dernier, succéder à la présidente sortante et ex-mairesse de Moonbeam, Nicole Fortier Levesque.

«Je me sens très choyée de pouvoir travailler avec une équipe si forte», témoigne Michelle Boileau quelques heures après son élection.

«Après ces deux jours et demi au congrès, je réalise que c’était une chance de passer du temps avec l’équipe, et je suis fière du travail qui a été fait au cours des dernières années. Maintenant, j’ai hâte de pouvoir avancer les dossiers.»

«Je suis très contente de ça, je vais être présente pour l’appuyer en tant que présidente sortante, ça, c’est certain», réagit Nicole Fortier Levesque qui a tenu à reconnaître la qualité des deux candidatures et leur expérience au sein de l’AFMO.

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RADIO-CANADA – Publié le 10 septembre

La province promet de faire du sentier Great Coastal Trail un attrait de classe mondiale.

Terre-Neuve-et-Labrador annonce 7 M$ pour construire le Great Coastal Trail, un sentier de 850 km dans le nord-ouest de Terre-Neuve. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / SWISSMEDIAVISION

Un nouveau sentier de randonnée pédestre et de cyclisme de 850 kilomètres est proposé dans le nord-ouest de l’île de Terre-Neuve.

Le sentier baptisé Great Coastal Trail sera situé dans la Grande Péninsule du Nord.

Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé dimanche par communiqué un engagement de 7 millions de dollars pour sa construction.

Le tracé proposé du sentier Great Coastal Trail, dans la Grande Péninsule du Nord.
PHOTO : RADIO-CANADA

La province ambitionne d’en faire un attrait de classe mondiale. On espère qu’il améliorera la qualité de vie et la santé, en plus de stimuler l’économie, créer des emplois, et stimuler un accroissement de la population en attirant de nouveaux résidents et en retenant ceux qui habitent déjà la région.

Une histoire française

La région comporte par ailleurs un nombre de lieux importants pour l’histoire française dans la province.

Une histoire que l’autrice Françoise Enguehard espère voir valorisée.

Il y avait des endroits merveilleux, des fours à pain, le centre d’interprétation de la pêche française à Terre-Neuve à Conche, la tapisserie du French Shore. Il y a énormément des choses pour valoriser cette histoire dans des lieux qui sont très isolés, a-t-elle dit en entrevue.

La femme de lettres est d’avis que l’on doit faire une place à cette histoire unique.

Selon Gerry Byrne, le ministre de l’Immigration, de la Croissance de la population et des Compétences, la valorisation de l’héritage français de cette région sera une priorité dans le développement du sentier, et les francophones y seront impliqués.

Nous nous engageons à offrir aux francophones des services dans leur langue. C’est une demande raisonnable et nous y répondrons, a déclaré le ministre.

Gerry Byrne dit que le sentier sera développé au cours des 10 prochaines années

D’après le reportage de Kyle Mooney

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 septembre 2023

En partenariat avec le Collège La Cité, l’Université de l’Ontario français (UOF) offrira dès septembre 2024, un baccalauréat en administration des affaires.

 L’Université de l’Ontario Français (UOF) continue d’étoffer son offre académique. Il s’agit cette fois-ci d’un programme très prisé par les jeunes et les employeurs qui sera offert entièrement en Français, à savoir le baccalauréat en administration des affaires.

« Nous nous réjouissons de l’approbation du baccalauréat en administration des affaires par le ministère des Collèges et Universités (MCU) à la recommandation de la Commission d’évaluation de la qualité en enseignement postsecondaire (CÉQEP). Cela représente un bel aboutissement pour nos équipes qui travaillent fort et souvent dans l’ombre pour construire une offre de programmes attrayante pour la relève ontarienne. Grâce à la collaboration, tout au long du développement, avec le Collège La Cité, nous maximisons nos ressources professionnelles francophones pour offrir un programme innovateur. » indique le recteur et vice-chancelier, Pierre Ouellette dans un communiqué publié hier par l’UOF et Collège La Cité.

« Il s’agit du premier programme de la sorte, en français, à avoir été planifié et développé entièrement par un collège et une université », déclare Lise Bourgeois, présidente-directrice générale du Collège La Cité.

« Signature innovante »

D’après les deux institutions postsecondaires Franco-Ontariennes, le nouveau baccalauréat se distingue par sa signature axée sur le leadership responsable. Ce leadership s’appuie sur l’équilibre entre les concepts contemporains de gestion et la responsabilité sociale et éthique nécessaire au développement durable de nos ressources.

« Les étudiantes et étudiants du baccalauréat seront ainsi appelés à acquérir les notions d’administration des affaires tout en développant leur sensibilité aux questions de diversité, d’équité, d’inclusion et les autres enjeux de société afin de devenir une ou un gestionnaire soucieux des besoins individuels dans l’optique du bien-être collectif. », indique conjointement l’UOF et Collège la Cité.

Construits pour les personnes qui souhaitent se trouver dans la gestion d’entreprises, se lancer en affaires, gérer des ressources humaines, s’occuper de planification financière ou du développement organisationnel, ou bien gérer des organisations francophones, les cours du programme ont été pensés, d’après ses concepteurs, pour faciliter leur intégration professionnelle grâce à un enseignement basé sur l’expérientiel.  

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RADIO-CANADA – Publié le 14 septembre 2023

Deux institutions acadiennes ont confirmé jeudi un partenariat qui, espère-t-il, pourra aider à résoudre un problème de manque de main-d’œuvre et de recrutement de travailleurs.

Un point de service d’UNI Coopération financière situé à Eel River Crossing, au Nouveau-Brunswick, le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

UNI Coopération financière et le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) s’associent pour offrir aux étudiants un programme alternant travail et études.

Le président et chef de la direction d’UNI Coopération financière, Camille Thériault, affirme que ce partenariat est un pas vers l’augmentation de la main-d’œuvre disponible. Des jeunes qui pourront faire leurs études, avoir un stage rémunéré chez UNI et ensuite de très, très bonnes possibilités d’avoir une carrière chez nous, a-t-il affirmé.

Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Campbellton. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Il s’agit d’un partenariat de cinq ans en vigueur immédiatement dans tous les campus francophones.

Cette collaboration permettra à des étudiantes et étudiants d’apprendre leur métier dans un environnement de travail dans un contexte réel, suggèrent le CCNB et UNI dans un communiqué commun annonçant l’entente.

Trois succursales d’UNI sont présentement fermées. L’institution financière dit que cette situation est causée par un manque d’employés.

La succursale d’UNI Coopération financière située à Eel River Crossing, au Nouveau-Brunswick, était fermée le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Selon UNI, les points de service fermés en ce moment dans la province devraient rouvrir vendredi.

On sait qu’il y a des défis, on ne se cache pas, on accepte le blâme, a déclaré Camille Thériault Il faut être avant-gardiste il ne faut pas être réactionnaire tout le temps.

D’après le reportage de Mathilde Pineault

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RADIO-CANADA – Publié le 15 septembre 2023

Pour contrer le déclin du poids démographique des francophones au pays, les participants au forum des intervenants en immigration francophone, qui se déroule jeudi et vendredi dans le Grand Sudbury, réclament d’abord qu’Ottawa accroisse sa cible d’immigration francophone.


Il faut du 10 à 12 % annuellement d’immigration francophone,
 explique Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada.

Le forum organisé deux fois par année par la FCFA à une importance particulière cette fois-ci, ajoute M. Dupuis.

On vient d’adopter au fédéral une nouvelle loi sur les langues officielles qui précise que le fédéral doit adopter une politique d’immigration francophone, alors il y a beaucoup de travail à faire, affirme-t-il.

Le ministre [de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté] doit choisir les cibles pour les trois prochaines années dans les prochains jours, donc c’est super important qu’il entende les communautés.

Une citation de Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada

Alors qu’Ottawa jongle avec l’idée de limiter le nombre d’étudiants étrangers, les intervenants demandent que les francophones soient épargnés.

En ce moment, les étudiants étrangers francophones [sont importants] pour le futur économique et démographique de nos communautés francophones, dit Thomas Mercier, le coordonnateur du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario.

On ne peut pas mettre une limite d’un océan à l’autre sans le considérer, ajoute-t-il.

Besoin de financement pour appuyer les étudiants étrangers

Les organismes en immigration réclament par ailleurs le financement de services d’appui aux immigrants francophones qui n’ont qu’un statut temporaire.

La coordonnatrice du Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario, Brigitte Duguay-Langlais, précise que les organismes comme le sien n’ont pas de ressources pour aider les résidents non permanents.

C’est-à-dire que les étudiants internationaux n’ont pas d’appui pour connaître tout ce que le Canada pourrait leur offrir après leurs études. Ça prend des travailleurs d’établissement qui les appuient.

Une citation de Brigitte Duguay-Langlais, coordonnatrice du réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario

Les réseaux de soutien à l’immigration revendiquent aussi un meilleur aiguillage des immigrants francophones vers des services d’appui de langue française, car bien des nouveaux arrivants francophones sont accueillis par des établissements anglophones

Cela accroît le risque d’assimilation, déplore Alain Dobi, coordonnateur du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.

Alain Dobi estime que le risque d’assimilation est particulièrement présent dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA

Je le dis souvent, on vit dans une mer d’anglophones, donc le risque est plus grand que pour nos frères et sœurs, nos collègues qui sont dans l’Est de l’Ontario, à Ottawa, ou ici à Sudbury, confie M. Dobi.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 septembre 2023

Le conseil municipal de Toronto doit choisir les huit membres de la communauté qui siègeront au comité consultatif sur les affaires francophones lors de sa réunion du 11 au 13 octobre selon Radio-Canada. L’occasion pour Francité d’expliquer le rôle de ce comité en rapport avec la francophonie.

Toronto affiche sa volonté d’être à l’écoute de sa communauté francophone. C’est la raison pour laquelle la plus grande ville du Canada est dotée depuis plusieurs années d’un comité consultatif sur les affaires francophones. Présidé par un élu municipal, l’instance est composée à 50% de membres du grand public.

A en croire Radio-Canada, ses huit nouveaux membres seront nommés par le conseil de la ville lors de sa réunion du 11 au 13 octobre 2023. Toutefois, la présidence du comité est déjà connue depuis juillet. Il s’agit de la conseillère municipale bilingue Alejandra Bravo.

A quoi sert ce comité ?

D’après un document de la ville de Toronto, le comité consultatif sur les affaires francophones de Toronto a pour mandat de donner des conseils au conseil municipal dans trois volets.

Premièrement, il s’agit des projets et les initiatives au sein des collectivités francophones de Toronto pouvant contribuer à la vitalité sociale, économique et culturelle de la cité.

Ensuite, le comité consultatif des affaires francophones conseille les décideurs municipaux sur les façons de soutenir la compétitivité économique et la croissance des entreprises francophones et des entreprises qui soutiennent les collectivités francophones.

Enfin, l’instance consultative oriente également le conseil municipal sur les occasions pour la ville de Toronto de travailler avec les collectivités francophones afin de promouvoir l’intensification de leur participation aux initiatives municipales.

Détail important à noter : les comités consultatifs ne fournissent pas de services, ne gèrent pas le personnel de la ville et ne prennent pas de décisions exécutoires au nom de la ville.

Par ailleurs, les membres du comité devraient se réunir au moins deux fois par année. Toujours selon Radio-Canada, la date de la première réunion n’a pas été fixée pour l’instant. Les sujets à l’ordre du jour n’ont pas encore été déterminés non plus.

D’après des données de la province relayés par le Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, il y a près de 63 055 francophones à Toronto, soit 2.3% de la population totale de la métropole.

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RADIO-CANADA – Frédérique Cyr Michaud, publié le 14 septembre 2023

L’auteure-compositrice-interprète fransaskoise Alexis Normand lancera officiellement son troisième album solo, Mementos, ce vendredi à l’occasion d’un spectacle à la salle de spectacle The Bassment de Saskatoon.

Il s’agit de son premier album solo depuis 2016.

La réalisation de cet album bilingue représente un moment marquant dans la quête de la musicienne pour combattre son insécurité linguistique.

Cette fois-ci, je me permets d’écrire en français et en anglais et parfois dans les deux langues pour une chanson, explique-t-elle. [C’est] plus assumé qu’avant.

Conquérir son insécurité linguistique une note à la fois

Alexis Normand explique que son processus de création, dès le départ, lui a permis de réfléchir à la place que prenait l’insécurité linguistique dans sa vie.

La musicienne cherchait à comprendre d’où venait le malaise qu’elle ressentait en français, surtout en présence d’autres francophones. Mementos explore ainsi la dualité que présente une identité francophone en milieu anglophone.

C’est un point tournant dans ma carrière.

Une citation de Alexis Normand, autrice-compositrice-interprète

Le désir de partager des choses plus personnelles et authentiques à permis à la Fransaskoise de mettre le doigt sur la tension ressentie. Je voulais que mon album reflète notre francophonie et notre francophonie est bilingue, explique-t-elle.

Le concert de lancement d’album d’Alexis Normand se tiendra le vendredi 15 septembre, à 20 h 30, à la salle de spectacle The Bassment de Saskatoon. La Fransaskoise sera accompagnée du duo winnipegois Burnstick. La musicienne partira ensuite en tournée au Canada et en France.

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RADIO-CANADA – Magalie Chinchilla Chaput, publié le 13 septembre 2023

Les habitants de Saint-Pierre-Jolys peuvent désormais acheter des vêtements d’hiver à des prix abordables dans leur magasin d’occasion.

Près de 250 personnes se sont rendues à Village Connection mardi, le premier jour où les vêtements d’hiver étaient en vente.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Mardi, les bénévoles de Village Connection se sont mis au travail pour faire la rotation saisonnière, afin de répondre aux besoins de la communauté alors que les températures se rafraîchissent.

Village Connection a comme objectif d’appuyer des familles dans le besoin tout en aidant financièrement d’autres organismes de la communauté.

Pour augmenter la cagnotte, Village Connection invitait la population à faire des achats dans le cadre de sa traditionnelle journée de rotation de marchandises, connue sous le nom de Swap Day. Tout au long de la journée, les clients se succédaient à l’intérieur du commerce pour voir les nouveautés.

[C’est] très occupé, on vient d’échanger et mettre tout le linge de l’automne et de l’hiver, explique une bénévole, Diane Saive. C’est la première journée. Alors il y a beaucoup de gens qui sont venus aujourd’hui.

Joanne Dubois est heureuse d’avoir trouvé des manteaux de bonne qualité et abordables pour les membres de sa famille.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Joanne Dubois vient dans le magasin tous les mardis en raison des prix abordables et de la haute qualité des articles de seconde main. Elle a réussi à trouver des manteaux d’hiver pour répondre aux besoins de sa maisonnée.

Aujourd’hui, tous les prix sont vraiment fous, dit-elle. Puis comme [les enfants] grandissent assez vite, ça n’a pas de sens d’aller à SportChek, à Old Navy. Puis, les prix sont imbattables. [Les manteaux] sont tous vraiment beaux.

Un pilier de la communauté rurale

Depuis sa création, en 1977, le magasin de seconde main a un impact important dans la municipalité rurale De Salaberry.

Le Village Connection supporte une grosse gamme de différentes organisations dans la communauté ainsi que des familles en besoin. Donc, pour nous autres, c’est une organisation très très importante dans la communauté, explique la bénévole Claire Hébert. L’année passée, on a donné tout près de 193 000 $ à la communauté. Alors, c’est très important pour les bénévoles qui travaillent ici.

Pour Claire Hébert, bénévole à Village Connection depuis quatre ans, c’est toujours un « grand plaisir » d’échanger les vêtements en automne et au printemps.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Les fonds ont profité à de nombreux organismes en besoin, par exemple, l’École communautaire Réal-Bérard, la caserne d’incendie de Saint-Malo et la Fondation Hôpital St-Pierre. En moyenne, Village Connection distribue 100 000 $ par année.

Le magasin d’aubaines fonctionne grâce à des dons de vêtements de résidents de la région. Une fois qu’ils sont triés et réparés, les articles sont vendus à des prix abordables. À la fin du mois, tous les profits sont ensuite redistribués aux organismes ou aux familles qui ont besoin d’un appui financier.

Village Connection devenant de plus en plus fréquenté, il a déménagé dans le bâtiment St-Pierre Trading en 2013 pour répondre à la demande grandissante de sa communauté.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Le surplus des articles de qualité adéquate est donné à l’association caritative Centre Flavie, à Winnipeg, ainsi qu’à des colonies huttérites de la région qui envoient les vêtements en Afrique.

Moi, ça me rend heureuse et c’est parce que les gens, je vois qu’ils sont contents, explique la bénévole Diane Saive. Ils ont trouvé de bons achats, et puis on voit que le matériel est recyclé et pas gaspillé. Alors, c’est bien.

L’idée ici, c’est d’aider les autres, pas de faire de l’argent.

Une citation de Diane Saive, bénévole

Dans les coulisses, plus de 60 bénévoles assurent le fonctionnement et le succès de Village Connection. L’ambiance de travail est agréable, selon la bénévole Claire Hébert, qui travaille auprès de l’organisme depuis quatre ans.

De samedi à lundi, une trentaine de bénévoles se sont rassemblés pour finaliser l’échange des articles d’hiver.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Il y a beaucoup de joie ici. Il n’y a pas beaucoup de monde ici qui sont malcommodes ou marabouts, dit-elle en riant. C’est un groupe qui travaille très bien ensemble.

Après des jours de préparation et un Swap Day réussi, les bénévoles de Village Connection peuvent enfin prendre une pause et se préparer à une autre journée à se consacrer à la communauté.

Pour le moment, je pense que je vais aller m’asseoir quelque part, tranquille, dit Mme Saive. Ça a été tellement occupé aujourd’hui, mais ça fait du bien de sortir et d’aider les autres.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 13 septembre et mis à jour le 15 septembre 2023

TORONTO – Francophonie en fête fait son retour du 15 au 17 septembre dans l’amphithéâtre du Bentway, sous l’autoroute Gardiner, boulevard Fort York. Une 18e édition qui fait la part belle aux artistes émergents et qui se poursuivra les 29 et 30 septembre.

L’amphithéâtre Bentway est l’écrin du festival depuis trois ans. L’an dernier Amélie et les Singes bleus s’y étaient produits. Crédit image: Rudy Chabannes

C’est à la poétesse et compositrice Tali de York qu’il reviendra la tâche d’ouvrir le festival ce vendredi dès 15h. Se succèderont ensuite les rythmes gospel de Prisca Benita, les notes de piano d’Anne-Sophie Roy, les classiques slaves du Trio Hassiba et les percussions d’Amadou Kienou.

Cette première journée placée sous le signe de la diversité musicale emmènera le public du Québec à la Russie en passant par le continent africain. De quoi mettre la table pour une deuxième salve de concerts le lendemain.

Le Trio Hassiba est composé d’anciens élèves et lauréats des Conservatoires russes de Minsk et d’Odessa. Crédit image: Rudy Chabannes

Au menu du samedi animé par ONFR, pas moins de huit artistes et groupes. Et pour lancer cette série : Welcome Soleil. Le groupe folk-rock composé de Guy Smagghe (voix, guitares, harmonica), Philippe Lafaury (guitares, mandoline, voix), Richard Morgan (basse, voix) et Paddy Morgan (batterie, percussions, voix) a sorti la tête du studio pour faire le tour des festivals, en attendant un premier album prévu à l’automne.

Puis ce sera le tour de Zilis d’Or, suivi de Fred Boutin qui présentera son nouvel album, puis Noemi & Le Friendless Crew et Suzelle. Après eux, les spectateurs goûteront au rap québécois de Dual-It et à la musique arabo-berbère d’Hassan el Hadi, tandis que Vincent Bishop clôturera cette deuxième journée sur les coups de 18h.

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RADIO-CANADA – Publié et mis à jour le 12 septembre 2023

La journaliste Anne-Marie Parenteau prendra la barre de la nouvelle émission culturelle télévisée La billetterie Acadie sur les ondes de Radio-Canada, dès l’automne.

«La billetterie Acadie» ne sera pas un calendrier d’événements à surveiller : l’émission ira à la rencontre des créateurs.
PHOTO : RADIO-CANADA

Avec ses vastes connaissances des arts et de la culture, la journaliste Anne-Marie Parenteau ira à la rencontre de créateurs de l’Atlantique.

J’ai toujours eu à cœur de mettre en valeur le travail de nos artistes! Il n’y a pas de meilleurs ambassadeurs pour l’Acadie. Je suis choyée et émue de pouvoir continuer de les faire rayonner!

Une citation de Anne-Marie Parenteau

Au programme : des entrevues en profondeur, des capsules, des découvertes ainsi qu’un regard neuf sur les institutions et artisans bien connus du domaine de la culture en Acadie.

Anne-Marie Parenteau prend une pause de son travail comme journaliste à l’émission de radio «L’heure de pointe» pour participer à ce nouveau projet télévisé.
PHOTO : RADIO-CANADA

Réalisée par Alain Arseneau, La billetterie Acadie sera en ondes sur ICI TÉLÉ dès le samedi 30 septembre à 19 h 30 (20 h à Terre-Neuve) et en reprise les lundis sur ICI ARTV à 16 h 30 (17 h à Terre-Neuve).

Elle sera également disponible en rattrapage sur ICI TOU.TV.

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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 12 septembre 2023

Deux ans après avoir ouvert ses portes, l’Université de l’Ontario français affirme que 233 étudiants ont choisi d’y faire leurs études, dont près d’un tiers en éducation, et elle s’en réjouit.

Parmi les étudiants inscrits, 86 ont choisi le baccalauréat en éducation, que l’université a été autorisée à offrir en novembre 2022. Cela représente près d’un tiers des inscriptions. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est vraiment une rentrée fantastique pour nous. C’est quand même un bon chiffre, lance Pierre Ouellette, le recteur de l’UOF.

La jeune université francophone affirme que la majorité des étudiants sont inscrits à temps plein.

Entre 2021 et 2022, l’UOF est passé de 73 admissions à 193, ce qui représente une augmentation de plus de 160 %. Entre 2022 et 2023, l’augmentation était d’environ 20 %.

Forte hausse en éducation

Parmi les étudiants inscrits à l’UOF cet automne, 86 ont choisi le baccalauréat en éducation, que l’université a été autorisée à offrir en novembre 2022.

Le recteur de l’université voit cet intérêt pour ce programme d’un très bon œil.

La pénurie est très très forte en enseignement. Mais ça montre qu’il y a quand même une belle volonté de la part des Franco-Ontariens d’aider la francophonie en Ontario, de se placer dans le système d’éducation, puis de devenir enseignant, a-t-il affirmé.

L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens salue les efforts de recrutement de l’UOF.

Ça démontre tout le travail accompli par l’UOF pour bâtir un programme novateur ancré dans la réalité de nos écoles franco-ontariennes , a affirmé la présidente Anne Vinet-Roy dans un courriel.

Il faut plus que jamais former davantage d’enseignantes et d’enseignants, mais il faut aussi travailler à assurer leur rétention et à valoriser leur profession , ajoute-t-elle.

Une dizaine d’étudiants ont pu suivre une formation à temps partiel dès janvier 2023. Les nouveaux seront les premiers à suivre le programme à temps plein de 16 mois.

L’Ontario a annoncé, il y a quelques semaines, le financement de 110 places supplémentaires de formation d’enseignants en français à l’UOF et à l’Université d’Ottawa pour l’année scolaire 2023-2024.

La province avait limité les admissions en éducation à l’UOF à 40 étudiants. Mais en vertu du financement, l’université a obtenu 40 places de plus.

Selon M. Ouellette, la demande pour le programme justifie les places supplémentaires.

On a eu près de 150 personnes qui ont fait une demande d’admission au programme, donc on savait qu’il y avait beaucoup d’intérêt très, très tôt, explique-t-il.

Anne Vinet-Roy considère l’octroi de places supplémentaires comme un pas dans la bonne direction, mais elle s’attend à plus de la part du gouvernement.

Une augmentation prévue en janvier

La moitié des étudiants inscrits détiennent la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente.

L’université maintient que ses cohortes sont à l’image de la francophonie globale, avec des liens dans une vingtaine de pays, comme le Cameroun, la Belgique, l’Algérie et la Suisse.

Selon l’université, la rentrée de janvier sera également un moment fort, où une trentaine d’étudiants s’ajouteront à la cohorte étudiante.

La situation des permis d’étude pour les étudiants internationaux fait en sorte qu’on a une deuxième cohorte qui nous arrive en janvier. Donc, c’est une bonne rentrée, ajoute M. Ouellette.

Il espère que l’université pourra avoir près de 300 étudiants d’ici la fin de l’année scolaire.

Des objectifs revus

Afin de maintenir l’entente de financement du provincial et du fédéral, l’UOF avait fixé initialement une cible de 1500 étudiants à temps plein d’ici 2026.

Mais, selon son recteur, cet objectif a changé.

On est en discussion maintenant avec le ministère des Collèges et Universités pour s’entendre sur de nouvelles cibles. Mais ce n’est pas 1500 d’ici 2026. C’était franchement trop ambitieux, a-t-il dit.

L’université explore maintenant l’offre de nouveaux programmes, dont l’administration des affaires, le travail social et aussi des programmes de deuxième cycle.

On sait que la croissance à l’université va venir par les nouveaux programmes qu’on va être capables de développer et par la transformation de nos quatre premiers programmes, dit-il.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 septembre 2023

La Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île) a lancé un appel à candidatures pour octroyer le Certificat honorifique de citoyenneté acadienne de l’Î.-P.-É, un prestigieux prix pour récompenser l’engagement en faveur de la francophonie dans la province.

Célébration de la Fête nationale de l’Acadie à l’Î.-P.-É en aout 2023 – Gracieuseté

Toute peine mérite salaire. Si cette célèbre expression résonne comme une évidence dans le monde du travail, ce n’est pas le cas pour le bénévolat ou l’activisme pour une cause. D’ailleurs, la vitalité des communautés francophones minoritaires tient pour beaucoup au travail non rémunéré de milliers de bénévoles et d’individus engagés.

À l’Île-du-Prince-Édouard, la SAF’Île octroie le Certificat de la citoyenneté acadienne pour célébrer l’engagement et la contribution exceptionnelle d’un individu en faveur du développement et de l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone de la province.

Un prix prestigieux qu’elle va octroyer lors de son assemblée générale annuelle, prévue en octobre prochain dans la région de Charlottetown. L’heureux récipiendaire sera sélectionné suite à un appel de candidatures soumise en ligne par les acadiens et les francophones de l’Île.

Cette personne sera honorée lors d’un banquet, en présence des représentants d’organismes, des membres individuels et des partenaires de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard.

Notons, enfin, que la petite province insulaire compte pas moins de 5500 Acadiens et francophones, soit une minorité de 3% de la population totale, selon les données du dernier recensement de Statistique Canada.

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RADIO-CANADA – Publié le 11 septembre 2023

Un nouveau regroupement citoyen à Cap-Acadie dans le sud-est du Nouveau-Brunswick mise sur la solidarité pour trouver des solutions pour protéger les propriétés côtières des grandes tempêtes et autres effets des changements climatiques.

Paul Landry est l’instigateur d’un regroupement citoyen qui veut s’attaquer aux effets des changements climatiques.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE SILBERMAN/CBC

Pierre Landry a bien vu les conséquences des dernières tempêtes à traverser la région. L’onde de tempête de Fiona a créé des vagues immenses qui ont balayé son terrain. Des débris, incluant un quai de 12 pieds, ont été transportés sur sa propriété partiellement boisée.

Pierre Landry habite à Cap-Acadie, anciennement Cap-Pelé. De nombreux débris se sont retrouvés sur son terrain, malgré une bonne zone tampon qu’on peut voir derrière lui. PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE SILBERMAN/CBC

J’ai une zone tampon, mais ça pourrait disparaître assez rapidement, constate-t-il. C’est pour cela que le résident de Grand-Barachois s’est joint à un nouveau regroupement qui espère échanger des idées sur les meilleures façons de se préparer aux tempêtes ou d’effectuer le nettoyage après leur passage.

La saison des ouragans bat son plein et même si on ne connaît pas encore la trajectoire exacte de la tempête Lee, on sait qu’elle pourrait affecter les provinces atlantiques au cours des prochains jours.

Inquiet pour sa communauté

Paul Landry a été chanceux. Sa propriété a été épargnée par Fiona. Mais plusieurs de ses voisins ont subi des dommages.

Des résidences de Cap-Acadie (Cap-Pelé) ont été inondées au passage de Fiona l’an dernier. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MARGAUD CASTADÈRE

Nous sentions que c’était important de faire quelque chose de constructif à propos de tout cela pour réduire les risques de dommages qui se produisent de plus en plus souvent, indique l’instigateur du groupe.

Il espère qu’ensemble, ils pourront implanter des solutions, comme d’utiliser la végétation pour prévenir l’érosion ou d’établir des zones où il serait interdit de couper des arbres.

Nous savons que les roches seules ne vont pas passer l’épreuve du temps, observe-t-il.

Il croit que les intérêts du groupe vont au-delà des intérêts des propriétaires privés.

C’est dans l’intérêt de la communauté de protéger les côtes, parce qu’à long terme, cela peut avoir un impact significatif sur la qualité de nos plages, croit Paul Landry.

Le lancement officiel du groupe est prévu samedi et déjà une quarantaine de propriétaires souhaitent le rejoindre.

Madeleine Delaney LeBlanc est l’une de ces personnes. Elle a vu la tempête Fiona déverser de l’eau jusqu’à l’avant de sa maison.

La propriété de Madeleine Delaney LeBlanc a été durement touchée par le passage de Fiona. Plusieurs arbres sont tombés. PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE SILBERMAN/CBC

Être inquiet, ce n’est pas suffisant. Nous devons essayer de prévenir les dommages et aider à les réparer s’ils se produisent, explique-t-elle.

D’après un reportage d’Alexandre Silberman de CBC

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 10 septembre 2023 et mis à jour le 11 septembre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR]

OTTAWA – Jacques Alphonse Doucet est originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Même s’il vit maintenant en Ontario, le rappeur a sa province natale tatouée sur le cœur. Actif depuis plus de 20 ans en solo ou en groupe (Radio Radio, Jacobus et Maleco), il prévoit laisser son personnage derrière d’ici la fin de l’année.

Jacobus au Festival franco-ontarien 2022. Crédit image: Stéphane Bédard

« Comment Jacques Alphonse Doucet est-il devenu Jacobus?

Au secondaire, les gens m’appelaient Jack the rap… Je voulais un vrai nom comme Snoop Dog ou Jay-Z. J’ai découvert que Jacobus vient du latin pour Jacques, en référence au roi Jacques 1er d’Angleterre. Au début, c’était Jacobus Aldou, pour Alphonse Doucet. J’ai éventuellement laissé tomber Aldou.

Comment la musique est-elle arrivée dans votre vie?

Dans un cours d’anglais, il fallait écrire une pièce de théâtre sur To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee). J’ai lu un chapitre et j’ai fait une chanson sur le chapitre au lieu de lire le livre.

Puis, il y a eu un concours en français à la radio communautaire, où l’on pouvait gagner la chance d’enregistrer notre chanson. J’ai aussi commencé à écrire en français parce que c’était plus facile.

Quelques années plus tard, j’avais arrêté de faire de la musique. Léo Thériault, celui qui a créé Bande à part, est venu me chercher.J’ai fait mon premier spectacle à l’émission Brio de Radio-Canada télé Atlantique.J’avais menti, j’avais dit que j’avais un spectacle de prêt, mais c’était juste pour saisir l’occasion. Ça a commencé ma carrière.

Jacobus en 2021. Crédit image: Jonathan Bensimo

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