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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 11 septembre 2023

L’Assemblée communautaire fransaskoise et le Conseil des écoles fransaskoises encouragent les francophones de la Saskatchewan à revêtir un chandail orange pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Les Francophones de la Saskatchewan sont engagés sur la voie de la réconciliation avec les peuples autochtones. C’est le message fort qui ressort de la 2e édition de la campagne de vente des chandails oranges, lancée par l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) à l’occasion de la Journée du chandail orange.

Coïncidant le 30 septembre avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du Canada, cette dernière est une journée de commémoration organisée par les communautés autochtones visant à sensibiliser aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats sur les individus, les familles et les communautés, et à promouvoir le concept « Chaque enfant compte ».

Appel à la réflexion et à la solidarité

En Saskatchewan où près de 17 % de la population est autochtone, le débat autour de la réconciliation est omniprésent. De plus, plusieurs communautés religieuses francophones dans l’Ouest canadien avaient été impliquées dans de nombreux crimes commis dans les pensionnats autochtones.

De toute évidence, la communauté Fransaskoise ne veut pas rater le train de la réconciliation avec les communautés autochtones. S’il est vrai que ce processus est à la fois long et complexe, il n’en demeure pas moins qu’il peut commencer en douceur avec de petits gestes symboliques.

Pour ce faire, l’ACF et le CÉF encouragent les membres de la communauté fransaskoise à revêtir un chandail orange lors de la journée du 30 septembre.

« Ce chandail orange est utilisé afin de montrer votre soutien aux communautés des Premières nations, honorer les survivantes et survivants des pensionnats, mais aussi montrer votre appui aux familles et leurs communautés. C’est aussi une manière de se souvenir de l’Histoire et des traumatismes vécus par les peuples autochtones, ouvrir et entretenir la discussion sur les actions passées, tout en reflétant un message d’espoir et de réconciliation », indique les deux organismes dans un communiqué.

De plus, l’ACF et le CÉF appellent les Fransaskois à la réflexion, à participer à des évènements et à s’informer, tout en portant la couleur orange durant la journée du 30 septembre.

Conçu en Français par une compagnie autochtone locale, le chandail vendu par l’ACF et le CÉF seront disponibles jusqu’au 15 septembre au prix de 18$.

Visuel de la campagne de vente du chandail orange

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RADIO-CANADA – Hadrien Volle, publié le 10 septembre 2023

La francophonie occupe une place de choix cette année au Festival international du film de Toronto (TIFF) et la première fin de semaine voit se succéder de nombreuses œuvres de langue française, dont plusieurs films très attendus.

La première du film « Les jours heureux », de Chloé Robichaud, avait lieu samedi soir, dans le cadre du 48e Festival international du film de Toronto.
PHOTO : RADIO-CANADA / TEAGHAN BEAUDETTE

Selon le programme du festival, 43 films francophones sont présentés cette année sur les écrans de la Ville Reine, et la sélection québécoise y est relativement riche.

Sophie Desmarais se félicite de cette présence. Celle-ci joue une chef d’orchestre dans le film de Chloé Robichaud Les jours heureux. On est quand même beaucoup d’ambassadrices québécoises, lance-t-elle, en citant notamment la présence des films de Sophie Dupuis ou encore de Monia Chokri. Car l’enjeu de la langue est toujours pertinent, selon elle.

Ça reste un effort de résistance de la maintenir, de la garder, de l’enrichir, de l’encadrer, parce que oui, elle est menacée, c’est certain.

Une citation de Sophie Desmarais, actrice, Les jours heureux

Celle-ci ajoute que travailler en français, c’est aussi éviter un exode des talents québécois, tant devant que derrière la caméra, vers Hollywood.

C’est une fierté de pouvoir travailler dans ma langue, dit-elle. Elle regrette néanmoins que les films francophones soient plus difficiles à exporter et à vendre.

Autre film québécois présenté en première cette fin de semaine : le long métrage SOLO, de Sophie Dupuis, une histoire d’amour toxique entre deux hommes dans le milieu drag de Montréal.

Sophie Dupuis, réalisatrice du film « SOLO », avec le comédien qui tient le rôle principal, Théodore Pellerin.
PHOTO : RADIO-CANADA / ROZENN NICOLLE

Pour la réalisatrice, le français est une évidence et, bien qu’elle hésite parfois à céder aux sirènes de l’anglais, elle revendique : Je suis québécoise, j’ai grandi dans une petite région en Abitibi et le français est mon langage, ma façon de m’exprimer, mon monde.

C’est participer à ma culture, finalement. Et c’est très important pour moi.

Une citation de Sophie Dupuis, réalisatrice de SOLO

Le TIFF a un rôle à jouer dans cet écosystème canadien et ses équipes en sont conscientes. Andréa Picard, conservatrice au festival, souligne que le défi de l’organisation n’est pas le manque de productions, mais plutôt l’inverse : Il y a des films qui sont en concurrence avec d’autres et on n’a pas à choisir entre deux présentations dans la journée, mais une dizaine.

Programmation variée

La francophonie ne se cantonne pas à un genre de cinéma. Bien sûr, le TIFF est toujours fier de montrer les œuvres qui ont participé à l’essor du cinéma français sur la scène internationale à travers l’histoire, par exemple en présentant cette fois-ci une nouvelle restauration de L’amour fou, de Jacques Rivette, icône de la Nouvelle Vague des années 1960.

Cette mission, le TIFF la poursuit tout au long de l’année, comme en témoigne la programmation au mois de mars d’un cycle autour du nouveau cinéma québécois dans lequel le public torontois a pu découvrir ou redécouvrir Sébastien Pilote, Sophie Deraspe et, déjà, Chloé Robichaud qui présentait son film Pays, sorti en 2016.

La programmation est très variée : de l’exploration sensorielle avec Mademoiselle Kenopsia, de Denis Côté, au drame social avec Bâtiment 5, de Ladj Ly, en passant par le cinéma expérimental avec Orlando, ma biographie politique, de Paul B. Preciado.

Le critique cinématographique québécois Elijah Baron, de passage au festival en tant que membre du jury pour le prix des critiques, souligne cette variété dans le choix des productions à l’affiche : Il y a une grande diversité de genres. On peut voir des histoires d’immigration, comme Ru, mais aussi des films plus ludiques, comme Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.


Le critique cinématographique Elijah Baron est de passage au TIFF pour attribuer le prix FIPRESCI, une récompense décernée par la Fédération internationale de critiques de films.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXIS RAYMON

L’histoire a fait du français une langue commune

Le festival est une plateforme importante afin de lancer un film sur le continent nord-américain.

L’organisme Unifrance, qui veille au développement du cinéma hexagonal, s’échine à mettre les petits plats dans les grands en faisant venir les bien nommés talents français autour de la quarantaine de productions qu’elle soutient.

Ces derniers jours sur la rue King Ouest, on a pu croiser Ladj Ly qui venait présenter Bâtiment 5 en première mondiale; Justine Triet, auréolée de sa Palme d’or remportée au Festival de Cannes avec Anatomie d’une chute au mois de mai; mais aussi Pio Marmaï, qui vient défendre sur le marché international la dernière comédie du duo Éric Toledano et Olivier Nakache, Une année difficile, l’un des seuls films qui parlent d’écologie dans le cadre du TIFF.

Le film de Justine Triet « Anatomie d’une chute », qui a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes en 2023, est à l’affiche du TIFF.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : TIFF

Du Burkina Faso au Québec en passant par la France et le Maroc, ce sont plusieurs dizaines de productions francophones qui sont projetées au festival. La langue est parfois mêlée à d’autres, comme le bamiléké dans Mambar Pierrette, de Rosine Mbakam, qui raconte le quotidien d’une mère célibataire de Douala, ou le créole dans Kanaval, d’Henri Pardo, qui revient sur l’arrivée au Canada d’un jeune Haïtien et sa famille en 1975.

L’un des films qui font sensation sur les écrans de la Ville Reine cette année est Sira, de la cinéaste burkinabée Apolline Traoré. Dans son œuvre qui revient sur la situation des habitants du Sahel face au terrorisme, on entend une myriade de langues, dont l’anglais et le peul, mais le français reste très utilisé.

Pour la réalisatrice, c’est l’évidence d’y avoir recours, puisqu’en Afrique de l’Ouest, presque tout le monde parle français, un héritage qui permet aujourd’hui de se comprendre entre différentes ethnies.

Qu’il soit un outil de revendication, la trace d’un passé colonial ou le langage d’expression naturel des artistes, le français a fait les belles heures du TIFF et continue de rayonner dans les cinémas de la ville, pendant le festival et au-delà.

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ONFR+ – Emmanuelle Gingras, publié le 11 septembre 2023

OTTAWA – Hier avait lieu le Gala Trille Or, où sont récompensés des artistes franco-canadiens, au Centre National des Arts, à la suite de deux jours de célébrations, de vitrines et de panels. Une 12e édition haute en couleur qui s’est démarquée cette année par sa diversité de genres musicaux et des prix partagés entre les artistes fransaskois et franco-ontariens.

Reney Ray a remporté le prix coup de cœur du public. Crédit image : Maxime Délaquis.

euf catégories figuraient lors du Gala, soit: EP, Album, Video Clip, Spectacle, Groupe, Auteur et/ou compositeur, découverte, artistes solo, chanson primée et coup de cœur du public.

La dernière étant une mise à jour de l’ancienne catégorie «coup de cœur média».

«Elle était assez redondante par rapport à la catégorie artiste solo. On voyait souvent les mêmes nominations et puis ce qui était important pour nous c’était de faire voter le public», explique Thomas Kriner, directeur général de l’APCM.

Une autre mise à jour de cette année : pas d’artistes acadiens et de l’Est canadien. Un resserrement territorial effectué à la lumière d’un règlement stipulant que le Trille Or s’adresse avant tout aux artistes de l’Ontario et de l’Ouest.

Voici donc la distribution variée de lauréats du Gala de samedi, dont le ratio de lauréats franco-ontarien et fransaskois est presque équivalent.

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RADIO-CANADA – Félix Hallée-Théoret et Venant Nshimyumurwa, publié le 7 septembre 2023

À la rentrée cet automne, le Collège Boréal annonce avoir connu une importante hausse des demandes d’admission, particulièrement celles provenant d’étudiants étrangers.

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Le Collège Boréal annonce avoir reçu beaucoup plus de demandes d’étudiants étrangers que par le passé. Ici, son campus de Sudbury.(Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THÉRIAULT

Entre 2022 et 2023, le nombre de demandes d’admission aux programmes postsecondaires de l’ensemble des campus du Collège Boréal a bondi de 48 %, passant de 2902 à 4282, lit-on dans un communiqué.

Pour les étudiants étrangers, on note une croissance de l’ordre de 81 % en ce qui concerne le nombre de demandes. C’est très significatif, se félicite Michel Doucet, vice-président des services corporatifs au Collège Boréal.

Si ces demandes d’admission ne se traduisent pas nécessairement en inscriptions, les chiffres démontrent tout de même un grand intérêt à l’international pour le Collège, notamment pour ses programmes d’agriculture, d’administration des affaires et d’informatique.

Michel Doucet pense que le Collège Boréal accueillera jusqu’à 400 nouveaux étudiants étrangers en 2023.

La majorité des candidats proviennent de pays francophones d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.

Partenariat avec les agences de recrutement

M. Doucet explique que le Collège Boréal a une vingtaine de partenariats avec des agences dans divers pays qui font du recrutement pour Boréal dans différents coins du monde.

Beaucoup de ces agences de recrutement ont un cabinet au Canada. Elles sont accréditées et respectent les normes et pratiques en matière d’éducation internationale, déclare-t-il.

Les étudiants internationaux sont attirés par les programmes du Collège Boréal, dont celui d’agriculture. (Photo d’archives)
PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE JOHNNY KASHAMA

Luisa Veronis, professeure de géographie et titulaire de la chaire de recherche sur l’immigration et les communautés franco-ontariennes à l’Université d’Ottawa, explique que les collèges et universités profitent aussi de la nouvelle politique du Canada en immigration, pour augmenter le nombre d’étudiants étrangers.

L’éducation est devenue une porte d’entrée pour immigrer au Canada. Arriver comme travailleur qualifié peut être beaucoup plus difficile, souligne-t-elle.

Le Canada a beaucoup transformé sa politique d’immigration. Avant, il était quasiment impossible pour un étudiant étranger de devenir un résident permanent.

Une citation de Luisa Veronis, professeur à l’Université d’Ottawa

Au mois d’août, le gouvernement fédéral a évoqué la possibilité de limiter le nombre d’étudiants étrangers au Canada, en réaction à la crise du logement.

De nombreux étudiants venus entre autres de l’Inde peinent à trouver un logement une fois arrivés au Canada.

La situation est toutefois différente lorsqu’on parle d’étudiants francophones.

Je pense que du côté francophone, il n’y a pas de problème. Au contraire, on a une capacité qu’on aimerait utiliser et qu’on n’arrive pas à remplir complètement, fait savoir Luisa Veronis.

Le Collège Boréal compte des étudiants étrangers de 28 pays. La majorité viennent de la République démocratique du Congo, du Niger, du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.

Il a néanmoins d’autres étudiants, en petit nombre, de pays comme l’Albanie, la Belgique, et l’Italie.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 septembre 2023

Crée par l’Association des francophones du Nunavut (AFN), le Centre de formation Qaujimaniq est la première entité de formation en langue française dans le territoire.

Siège de l’Association des francophones du Nunavut – Gracieuseté

Bonne nouvelle pour la communauté francophone du Nunavut. Les Franco-Nunavois se sont dotés de leur premier centre de formation en Français dans le dernier né des territoires canadiens. Crée par l’AFN, le Centre de formation Qaujimaniq (Savoir, en inuktitut) accueillera ses premiers bénéficiaires dès cet automne.

Formation pour adultes, cours de Français débutant, ateliers communautaires, alphabétisation familiale, formation continue, ce sont là les premiers pans de la programmation du centre. Celle-ci sera appelée à s’enrichir au fur et à mesure du développement de la demande et de la maturité du centre.

Un leg de Mélanie Joly

L’idée de doter la communauté francophone du Nunavut d’un centre de formation en Français remonte à 2019 selon l’AFN. C’est l’ancienne ministre fédérale en charge des langues officielles Mélanie Joly, qui avait donné son appui à l’organisme porte-parole des francophones du Nunavut pour concrétiser le projet.

Après une étude de faisabilité dès 2019 et un plan d’affaires élaboré en 2021, le Centre a été mis sur pied après l’embauche d’un gestionnaire et la constitution d’un comité directeur en 2022 avec l’appui financier de Patrimoine Canada et l’appui technique du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada.

Notons, par ailleurs, que l’éducation francophone est dispensée au Nunavut par la Commission scolaire francophone du Nunavut. Celle-ci gère une garderie, l’école des Trois-Soleils à Iqualuit ainsi qu’un programme d’éducation à distance pour les élèves résidant à l’extérieur de la capitale du territoire.

La population francophone du Nunavut est estimée, par l’AFN, à plus de 1400 personnes, soit 3,8 % de la population du territoire alors que la minorité anglophone représente quant à elle 33,02%.

Logo du Centre de formation Qaujimaniq

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RADIO-CANADA – Publié le 7 septembre 2023

L’Ontario finance 110 places supplémentaires de formation d’enseignants en français à l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université d’Ottawa pour l’année scolaire 2023-2024.

La ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney affirme que la province assure un « avenir solide et prometteur à notre francophonie » en finançant plus de places.
PHOTO : RADIO-CANADA


Nous prenons des mesures significatives pour remédier à la pénurie de personnel enseignant de langue française en Ontario
, a déclaré dans un communiqué la ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop. 

L’UOF, dont le programme d’éducation a été inauguré en janvier, obtiendra 40 places de plus, tandis que l’Université d’Ottawa recevra le reste.

Le financement des 40 places est un vote de confiance du gouvernement [ontarien] et permet à l’UOF de participer à la recherche d’une solution à la pénurie de main-d’œuvre, a commenté le recteur de l’université, Pierre Ouellette.

La province avait jusqu’à maintenant limité les admissions en éducation à l’UOF à 40 étudiants; leur nombre va donc doubler.

Selon un rapport publié en 2021 par un groupe de travail du milieu de l’éducation francophone, pour combler la pénurie de main-d’œuvre enseignante, les facultés d’éducation devaient augmenter graduellement le nombre de diplômées et diplômés par année, et ce, sur une période de cinq ans.

L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a salué l’annonce de la province, mais a noté qu’il en faudrait bien plus pour contrer la pénurie criante de personnel en éducation. Le gouvernement a en main les 37 recommandations du groupe de travail, a souligné l’AEFO.

L’annonce de financement est un geste de confiance envers nos institutions, a déclaré pour sa part le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 7 septembre 2023 et mis à jour le 8 septembre 2023

OTTAWA – Le Trille Or se déroule de jeudi à samedi à Ottawa. Les artistes et l’industrie musicale de l’Ontario et des provinces de l’Ouest se donnent rendez-vous pour trois jours de rencontres, d’activités professionnelles et de remises de prix. L’événement culminera avec le Gala Trille Or, pendant lequel 11 des 25 récompenses seront remises.

L’APCM remettra 25 prix dans les trois jours du Trille Or 2023. Crédit image: Julien Lavoie

ONFR s’est entretenu avec la directrice artistique et metteuse en scène du gala de samedi soir, Kristell Le Nôtre. Elle souligne que la particularité du Trille Or est d’être un gala d’artistes et non de producteurs. Il est vrai qu’en milieu minoritaire, les artistes doivent souvent assurer leur propre production et leur propre promotion, car ils ne jouissent pas d’une industrie de la musique aussi organisée qu’au Québec, par exemple. Il en ressort un esprit de solidarité unique, que l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), qui organise le Trille Or, voulait mettre de l’avant samedi soir.

Kristell Le Nôtre assure la direction artistique et la mise en scène du Gala Trille Or 2023. Crédit image: Lynn Poulin

«Les artistes entre eux vont collaborer sur des numéros complémentaires et collaboratifs, pour vraiment représenter cette camaraderie», explique Kristell Le Nôtre. Sur scène, on pourra voir Beau Nectar, Étienne Fletcher, YAO, Céleste Lévis, Joly, Mélissa Ouimet, Shawn Jobin, Matt Stern, Anique Granger, les Rats d’Swompe et Ponteix, alias Mario Lepage, qui s’occupe aussi de la direction musicale.

Si en général, les artistes interpréteront leurs propres chansons, il y aura beaucoup de collaborations entre eux et un numéro spécial où ils toucheront au répertoire des autres. «Ce sont des gens qui se voient souvent, qui se tiennent au courant des carrières des autres. C’est ce que je voulais mettre en valeur, cette collaboration entre les artistes, qui travaillent beaucoup ensemble», affirme Kristell Le Nôtre.

La camaraderie se faisait sentir à la veille de l’événement Trille Or 2023, alors que plusieurs artistes se sont réunis pour le lancement d’album de Squerl Noir. Sur la photo, de gauche à droite: Ponteix, Joly, Shawn Jobin, Squerl Noir, Reney Ray, LeFLOFRANCO. Crédit image: Rachel Crustin

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 2 septembre et mis à jour le 6 septembre

SUDBURY – Le monde des arts se porte bien à Sudbury si l’on se fie aux lancements de programmation de deux des organismes culturels qui ont pignon sur rue à la Place des Arts du Grand Sudbury. La Slague et le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) ont tous deux fait salle comble dans les derniers jours. Coup d’œil à ce qui attend les spectateurs pour la saison automne-hiver.

Le directeur artistique suppléant, Dillon Orr, présente la nouvelle programmation du TNO. Crédit image: Priscilla Pilon

Le TNO déploie sa programmation des prochains mois sous le thème « Il n’y a pas d’extraterrestres, il n’y a que nous. » Dans une vidéo promotionnelle, le directeur artistique suppléant Dillon Orr explique qu’il a programmé plusieurs spectacles aux thèmes un peu apocalyptiques, qui ont un parfum de fin du monde, auraient peut-être dit Mario Pelchat et Michel Legrand.

Il parle de projet social et de l’idée de chercher des réponses en nous-mêmes plutôt que d’attendre des solutions miracles venues d’ailleurs. «J’ai vraiment voulu aller chercher des spectacles spectaculaires, dans le sens qu’ils n’appartiennent qu’au théâtre, qu’ils seraient impossibles sur Youtube, sur Netflix ou sur Internet.»

Dillon Orr dans l’image représentant la nouvelle saison du TNO, sous le thème « Il n’y a pas d’extraterrestres, il n’y a que nous. » Gracieuseté TNO

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 6 septembre 2023

Quel est le secret de Mattice-Val Côté, dans le Nord-Est de l’Ontario, pour préserver la francophonie? Le fureteur nord-ontarien s’est rendu dans cette petite communauté pour tenter de le découvrir.

Joshua et Samuel s’amusent dans le nouveau parc d’eau à Mattice.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Hearst, reconnu comme le petit Québec de l’Ontario, a été détrôné. Mattice Val-Côté occupe le premier rang en province pour les communautés d’au moins 500 habitants pour le pourcentage de sa population qui peut soutenir une conversation en français, avec 96,3 %.

Le secret de ce nouveau bastion francophone passe par ses 542 résidents qui ont su se tenir debout pour de ne pas perdre leurs services dans la langue de Molière.

Le drapeau franco-ontarien flotte aux quatre coins de la vile de Mattice Val-Côté. PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

L’École catholique St-François-Xavier ne compte plus qu’une vingtaine d’étudiants. L’an dernier, Crystal Lacroix a décidé de changer de carrière afin de venir en renfort à l’école élémentaire du village.

J’ai vu une affiche disant que l’École de Mattice avait besoin d’aide. J’ai décidé de changer de carrière totalement, raconte celle qui faisait des soins à domicile à Hearst.

Crystal Lacroix a changé de cap pour occuper un poste l’École catholique St-François-Xavier de Mattice.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La mère de famille entamait sa deuxième rentrée comme aide-enseignante lorsque nous l’avons rencontrée.

Inspirer la jeunesse par de petits gestes

Sa comparse de travail Marie-Josée Couture a fait sensiblement la même chose en retournant aux études dans la trentaine afin d’obtenir le poste de secrétaire en 2020.

Ça m’a pris trois ans avoir mon diplôme, précise la mère de 4 enfants qui devait aussi jongler avec 2 emplois et transporter ses jeunes à leurs activités sportives.

Elle occupe depuis son emploi de rêve dans un des rares postes à Mattice. La plupart des résidents de ce village parcourent la trentaine de kilomètres qui séparent Mattice de Hearst pour aller travailler.

Marie-Josée Couture adore son emploi à l’école.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Cet emploi au cœur de [s]a communauté revêt une signification particulière.

L’école c’est notre cœur de Mattice. C’est où j’ai été à l’école [et] que mes enfants ont été à l’école, mentionne-t-elle.

Enseignante depuis 26 ans à cette école, Lynn Malenfant admire l’audace de ses collègues. Elle est convaincue que leurs histoires sauront inspirer les élèves de sa classe.

Lynn Malenfant a 4 élèves dans sa classe de 4 niveaux différents.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

C’est ce qu’on essaie de transmettre à nos jeunes. Vous pouvez aller aux études à l’extérieur, mais revenez [pour] garder notre belle langue française vivante, soutient-elle.

Mattice-Val Côté, un bastion francophone, mais jusqu’à quand?

Ce petit village situé sur la Transcanadienne, le long de la rivière Missinaibi, pourrait ne pas conserver son titre lors du dépouillement du prochain recensement.

Un constat qu’a fait Crystal Lacroix qui s’inquiète que ses enfants cessent de mettre les accents, là où il faut, comme le chantait Paul Demers.

Crystal Lacroix note que l’anglais risque de gagner du terrain dans les prochaines années.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Dans les deux dernières années, de plus en plus de jeunes familles anglophones ont déménagé au village, a-t-elle remarqué.

Tous les jeunes de Mattice jouent toujours ensemble après l’école. Ils font du bicycle. C’est certain que lorsqu’on introduit de jeunes anglophones avec ces groupes de jeunes, ils vont être plus tentés de parler en anglais.

Une citation de Crystal Lacroix, mère de famille

Je pense que ça peut affecter un peu leur langue française parce qu’ils n’auront pas la chance de continuer à pratiquer de parler français autant souvent, se désole la mère de deux enfants.

Convertir les anglophones un à la fois

Gaétan Garneau, copropriétaire de l’épicerie du village, a aussi remarqué que récemment 10 % de sa clientèle est unilingue anglophone. 

Plusieurs sont ouverts à apprendre le français, jure-t-il.

Il y a une dizaine de jours, il a même montré à l’un d’eux l’application Duolingo pour qu’il développe ses aptitudes en français.

Lucie Chabot et Gaëtan Garneau sont propriétaires de l’épicerie Au p’tit Marché, à Mattice. ( Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANCIS BOUCHARD

[Mon client] était vraiment content d’avoir ça, là tu vois qu’il se force pour apprendre […] le français. Un matin, il me parlait plus en français que d’habitude, c’était le fun, raconte l’épicier avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

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RADIO-CANADA – Publié et mis à jour le 6 septembre 2023

Après environ six mois de travaux, la salle communautaire du Relais de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) a fait peau neuve. L’ouverture officielle est prévue ce vendredi avec le retour des apéros et l’arrivée d’un nouveau café-bistro.

Le restaurant YXE Foodies situé au Relais de la Fédération des francophones de Saskatoon, en Saskatchewan, le 6 septembre 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / GENEVIÈVE PATTERSON

Les revenus supplémentaires venant de la location des locaux à un restaurant, détenu par l’entreprise YXE Foodies, devraient permettre à la FFS de réduire son déficit, explique le directeur général de l’organisme, Cristian Pereira.

C’est important pour nous de maintenir une économie saine, de la structure et du bâtiment de la Fédération, explique-t-il. Donc cet argent est très bienvenu parce que ça nous aide sur deux fronts : réduire les déficits de la Fédération et puis payer l’hypothèque.

Cristian Pereira tient toutefois à rassurer les Fransaskois de la Ville des Ponts : le Relais demeure la salle communautaire de la FFS.

C’est toujours notre salle communautaire, mais maintenant on va partager cet espace pendant la journée. Il y a un bistro et un service de traiteur qui va proposer des petits-déjeuners, le dîner, le lunch. Nous, on va toujours utiliser l’espace pendant les soirées et les fins de semaine pour nos activités, souligne-t-il.

L’espace est toujours disponible pour la communauté et la communauté peut venir, peut le louer.

Une citation de Cristian Pereira, directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon
Le bistro YXE Foodies offre un menu qui se veut européen, allant du fameux croissant français au Jägerschnitzel allemand, en passant par la lasagne italienne et le gyro grec.
PHOTO : RADIO-CANADA / GENEVIÈVE PATTERSON

Même si YXE Foodies ne propose, pour le moment, que des menus en anglais, Cristian Pereira ne désespère pas. Selon lui, trouver un traiteur francophone représentait un défi. C’est pourquoi, dit-il, des discussions sont en cours avec l’entreprise pour que celle-ci puisse offrir des menus en français.

C’est un traiteur qui a une histoire de longue date ici, à Saskatoon. Ils sont d’origine allemande. Ils proposent un menu en anglais. On travaille avec eux si on peut, effectivement, proposer aussi un menu en français, pour aussi accueillir notre communauté et pour que les gens puissent parler en français aussi, indique Cristian Pereira.

Les 5 à 7 font place aux apéros

Parmi les autres changements que pourra observer la communauté fransaskoise de Saskatoon, on retrouve les apéros qui remplaceront la précédente formule des 5 à 7.

Le 5 à 7 ne représentait pas la réalité depuis un moment, explique Cristian Pereira. Les gens arrivaient plus tard, vers 18 h, pour rester tard. Aussi, pour les nouveaux arrivants, ce nom ne leur disait pas grand-chose. On a voulu une nouvelle formule avec une soirée en apéro à partir de 17 h jusqu’à 20 h.

Cette nouvelle formule s’appellera désormais les apéros franco et se tiendra deux fois par mois. Si ces derniers sont populaires, la fréquence de l’activité pourrait toutefois devenir hebdomadaire.

Vendredi prochain, le calendrier sera connu jusqu’en décembre. Comme c’est un cadre plus chaleureux, plus accueillant, avec un bon choix de nourriture, on espère avoir du succès pour en faire un apéro toutes les semaines, affirme Cristian Pereira.

Avec les informations de Genevieve Patterson

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RADIO-CANADA – Céline Marti, publié le 5 septembre 2023

L’excitation est à son comble parmi le personnel de la toute nouvelle école publique francophone de Thunder Bay à la veille d’accueillir ses tout premiers élèves.

Oye-Sem Won est entrée en fonction en tant que directrice de l’École publique de Thunder Bay depuis le 1er février 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / CÉLINE MARTI

Les 19 élèves qui franchiront les portes de l’école seront accueillis par l’ensemble du personnel, soit la directrice, Mme Oye-Sem Won, deux enseignantes, une éducatrice de la petite enfance, une secrétaire et un concierge.

Bien que le nombre d’inscriptions semble petit, il a doublé depuis juin dernier et permet un accueil plus personnel, selon Mme Won.

Avec tout le personnel, on aimerait créer des jeux, des activités de connaissances, et que les élèves puissent apprendre à connaître l’école.

Une citation de Oye-Sem Won, directrice de l’École publique de Thunder Bay

L’enseignante Golda Babeth Kagwe ne cache pas sa joie d’accueillir les élèves dans une ambiance qui sera, dit-elle, festiveOn a prévu de belles activités, s’exclame-t-elle.

J’ai hâte de commencer, j’ai hâte de rencontrer les petits! On va avoir une très belle année!

Une citation de Golda Babeth Kagwe, enseignante de l’École publique de Thunder Bay

Lorsque questionnée sur le fait de participer à l’ouverture d’une toute première école, Mme Kagwe souligne qu’il s’agit pour elle d’une occasion de marquer le début d’une nouvelle aventure et se dit choyée.

Mme Golda Babeth Kagwe, qui vient tout juste d’arriver à Thunder Bay depuis Manitouwadge, se dit prête à se lancer dans cette « nouvelle aventure ».
PHOTO : RADIO-CANADA / CÉLINE MARTI

Quant à Mme Won, elle souhaite profiter de ce nouveau départ pour instaurer une vision qui lui est chère : promouvoir l’amour de la francophonie dans l’école.

Elle assure que l’ensemble de son équipe souhaite créer un environnement qui se prête à l’apprentissage authentique et réel.

[On] veut créer un environnement francophone [dans lequel] les élèves veulent venir à l’école, s’amuser puis parler et apprendre en français.

Une citation de Oye-Sem Won, directrice de l’École publique de Thunder Bay

L’école comprend deux classes à niveaux multiples. Mme Kagwe, qui enseignera aux plus jeunes, soutient qu’il s’agit là d’une réalité propre au Nord et loue les mérites de ces classes qui mélangent petits et plus grands.

C’est une belle expérience, confirme-t-elle. Les plus grands dans sa classe pourront avoir des postes de responsabilité pour appuyer les petits de la maternelle et du jardin, précise-t-elle.

Des élèves issus de l’immersion

À part ceux de la maternelle et du jardin, la majorité des élèves proviennent du système d’immersion, explique Mme Won.

Ils viennent de familles anglodominantes qui veulent venir dans une école francophone et s’exposer à la langue toute la journée, ajoute-t-elle.

Les parents lui ont transmis leur volonté de voir leurs enfants perfectionner leur français dans une petite école permettant un enseignement plus personnalisé, voire en tête à tête.

Des travaux de dernière minute

Située dans les anciens locaux de l’ancienne Edgewater Public School, l’école a dû effectuer plusieurs travaux, notamment l’installation d’un ascenseur, le remodelage des classes au deuxième étage et l’installation de casiers.

L’École publique de Thunder Bay, située au 511, avenue Victoria Ouest, est la quatrième du Conseil scolaire du Grand Nord dans le Nord-Ouest de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / CÉLINE MARTI

Mais tout n’est pas terminé.

On est en train de fabriquer des meubles pour les salles de classe, explique Mme Won, avant d’ajouter que les dernières finitions arrivent aujourd’hui.

Elle assure que le tout devrait être terminé pour la rentrée. J’ai bien confiance dans l’équipe et suis persuadée que tout va être terminé pour demain!

L’École publique de Thunder Bay, la quatrième du Conseil scolaire du Grand Nord dans le Nord-Ouest de la province, pourra accueillir jusqu’à 250 enfants.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 1er septembre et mis à jour le 6 septembre 2023

OTTAWA – TFO a profité de la période de la rentrée scolaire pour lancer sa nouvelle saison. La chaîne publique franco-ontarienne a reçu les médias, la classe politique et le public au Centre des arts Shenkman d’Orléans ce jeudi soir.

Le slogan de cette nouvelle saison est Franco originale. Source: TFO

L’événement a débuté par une activité de réseautage où les représentants des différents départements de TFO ont pu faire connaître leurs secteurs d’activités. C’était l’occasion de visiter les kiosques pour en connaître plus sur les émissions ciblées pour la jeunesse avec Mini TFO (2-8 ans) et Flip TFO (9-12 ans), les plateformes éducatives Idéllo et Boukili et la franchise d’actualité ONFR.

Plusieurs têtes d’affiche étaient présentes, dont Mehdi Cayenne (Zik), Lilianne Blanchard et Baptiste Charest (Petites bouchées du monde), Laurence Deschênes et Léanne Désilet (La vie compliquée de Léa Olivier), ou Frédérick De GrandPré et Florence Lacombe (PhiloPhilo).

Josée Leblanc (Minivers) et Maya Skabar (Gang de hockey) ont animé la suite de la soirée, recevant tour à tour les animateurs et idéateurs des différentes émissions sur la scène de la salle Harold-Shenkman.

Maya Skabar et Josée Leblanc ont animé le lancement de la programmation. Crédit image: Linda Godin

TFO a ainsi dévoilé sa programmation automne-hiver 2023, qui inclut 13 séries originales francophones. La chaîne a d’ailleurs ramené le concept au cœur même de son nouveau slogan: Franco Originale.

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RADIO-CANADA – Alice Dulczewski, publié et mis à jour le 5 septembre 2023

’est un événement attendu depuis de nombreuses années par les familles francophones de l’est de Toronto. La nouvelle École secondaire Michelle-O’Bonsawin (anciennement appelée Greenwood, NDLR) ouvre ce matin ses portes pour sa première rentrée scolaire.

La première rentrée de l’école secondaire francophone Michelle-O’Bonsawin s’est déroulée le mardi 5 septembre.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLEY DUTIL

Pour les parents, il s’agit d’une grande victoire.

Ça représente des générations de gens qui se sont battus pour avoir une école secondaire francophone dans l’est de Toronto.Une citation dePascale Thibodeau, parent

Les enfants des premiers parents qui ont réclamé cette école sont déjà diplômés aujourd’hui. Moi-même, j’ai commencé à m’impliquer lorsque mes enfants venaient juste de commencer l’école élémentaire. Ça a pris tellement d’années, raconte Pascale Thibodeau, mère de Nieve, une élève de 13 ans.

Avant l’ouverture de cette école secondaire, les familles résidant dans l’est de Toronto devaient faire des choix contraignants si elles voulaient obtenir une éducation de langue française de la maternelle à la fin du secondaire.

Pascale Thibodeau attendait depuis longtemps l’ouverture d’une école secondaire de langue française dans l’est de Toronto.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ma fille devait prendre le métro pour se rendre au Collège français au centre-ville, explique Pascale Thibodeau. Cette nouvelle école va réduire son temps de trajet de moitié. Elle pourra même y aller à vélo.

Si l’École secondaire Michelle-O’Bonsawin n’avait pas ouvert ses portes, Alexandre Leclerc, papa d’une élève, aurait même songé à mettre ses enfants dans un établissement secondaire de langue anglaise.

On n’était pas prêts à ce que notre fille de 12 ans prenne le métro, explique-t-il. On aurait peut-être essayé un an, mais il faut dire qu’on a plein d’écoles secondaires de qualité en anglais dans le quartier, continue-t-il.

Le Torontois originaire de Montréal est soulagé et heureux que sa fille Arielle puisse continuer son parcours scolaire en français.

À Toronto, mes enfants font beaucoup d’activités sportives, etc. avec des enfants anglophones. C’est donc très important pour nous qu’ils puissent aller à l’école secondaire en français, explique Alexandre Leclerc.

Qui est Michelle O’Bonsawin?

Michelle O’Bonsawin a été nommée première juge autochtone à la Cour suprême du Canada en septembre 2022. La Franco-Ontarienne née dans le Nord de l’Ontario et membre de la Première Nation d’Odanak a auparavant servi à titre de première juge abénakise à la Cour supérieure de justice de l’Ontario.

Une école pour renforcer les liens entre francophones

De son côté, la Franco-Ontarienne Erinn Clark attend l’ouverture de cette école depuis 12 ans.

Erinn Clark, maman d’une élève, attend l’ouverture de l’École secondaire Michelle-O’Bonsawin depuis 12 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour cette maman, l’importance de cette école va bien au-delà de l’enjeu académique.

Une école en français signifie une communauté en français, car c’est toute une communauté qui se regroupe au même endroit.

Une citation de Erinn Clark, parent

Erinn Clark pense même que l’ouverture de cette école secondaire va resserrer les liens des francophones de l’est de Toronto. L’école sera un endroit pour faire des rencontres, pour que les parents puissent se reconnaître, dit-elle.

Lorsque mes enfants allaient au Collège français, je n’avais pas de contact avec les autres parents parce que l’école est au centre-ville, explique Erinn Clark. Elle a hâte de constater l’impact du nouvel établissement sur les liens entre des familles francophones de ce secteur de la ville.

Heidi Pospisil, membre de la Coalition de parents pour une école secondaire de quartier (PESQ), a milité pour l’ouverture de cette école pendant des années. L’ouverture de cette école est bel et bien un moment important pour notre communauté. Le travail de divers parents pour avoir cette école secondaire de quartier est remarquable, dit-elle.

Une question d’équité

La fille de Marc Hull-Jacquin était auparavant au Collège français. Il est heureux qu’elle puisse désormais aller à l’école plus près de la maison.
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour Marc Hull-Jacquin, un autre parent, c’est vraiment une question d’équité entre les écoles francophones et anglophones.

En tant que francophone et Canadien, je m’attends à ce qu’on ait accès à une éducation de qualité pour les jeunes.

Une citation de Marc Hull-Jacquin

Quelque 175 élèves de 7e, 8e et 9e année seront accueillis par une toute nouvelle équipe académique.

Dans les prochaines années, on va ajouter une année à la fois, la 10e puis la 11e et ensuite la 12e année, précise Michel Laverdière, directeur de l’Éducation du Conseil scolaire Viamonde.

Qu’en est-il de l’espace extérieur?

Après des années d’attente, le Conseil scolaire Viamonde a finalement reçu 16 millions de dollars de la province en 2018 pour mettre sur pied un projet d’école secondaire dans l’est de Toronto.

Plusieurs sites avaient été proposés et c’est le site de l’ancienne école Greenwood qui a été choisi. L’ancienne école de langue anglaise a été complètement rénovée pendant deux ans et est aujourd’hui prête à ouvrir ses portes.

L’école secondaire Michelle-O’Bonsawin a ouvert, mais présente encore des chantiers.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLEY DUTIL

Néanmoins, certains parents déplorent l’absence d’un grand espace extérieur pour les élèves et reprochent le manque de parité avec les écoles anglophones du quartier.

Il n’y a pas de grande cour, de terrain de soccer ou de piscine. C’est le côté un peu négatif, déplore Alexandre Leclerc.

Le père d’Arielle se demande toutefois si des arrangements ne pourraient pas être trouvés avec d’autres établissements.

Les travaux de la nouvelle école secondaire francophone Michelle-O’Bonsawin ne sont pas tout à fait terminés pour la rentrée 2023. PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLEY DUTIL

La situation du parc Felstead

Le directeur des communications du Conseil scolaire Viamonde, Steve Lapierre, confirme qu’une entente avec la Ville de Toronto est toujours en cours de ratification pour que l’école puisse organiser des activités de groupe dans le parc Felstead, qui se situe en face de l’établissement. Il ne peut toutefois pas en révéler les détails.

Il précise par courriel que l’entente vise à une utilisation du parc pendant la journée scolaire pour des activités avec des groupes d’élèves, sans que l’école ait à demander de permis spécial.

L’École secondaire Michelle-O’Bonsawin se situe à côté du terrain de jeux de Felstead Avenue. Le conseil scolaire est en discussion avec la municipalité pour pouvoir y accéder.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Le directeur des communications rappelle d’ailleurs qu’il s’agit d’un parc public, il n’est pas interdit aux élèves de le fréquenter.

Steve Lapierre ajoute qu’un espace extérieur sera aménagé sur le toit de l’école pour que les élèves puissent y prendre l’air, faire du sport ou socialiser.

Avec des renseignements fournis par Émilie Daveluy

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RADIO-CANADA – Mathilde Gautier, publié le 5 septembre 2023

Pour célébrer une nouvelle rentrée, les organismes francophones se retrouveront, comme chaque année, dans le stationnement du 340 boulevard Provencher.

Liliane Lavack, directrice Artistique du CCFM.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

C’est l’occasion de célébrer la culture et la communauté francophone au Manitoba.

On prévoit une belle fête et une belle rencontre, s’enthousiasme la directrice artistique du Centre culturel franco-manitobain, Liliane Lavack.

L’événement est organisé conjointement par le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) et le Théâtre Cercle Molière (TCM). Francofonds et le Collectif LGBTQ rejoignent la foire pour la première fois.

Des activités gratuites, de la musique et des attractions pour les enfants sont prévues et un goûter sera offert pour les 80 premières personnes.

La Grande Rentrée culturelle est à la fois l’occasion de rencontrer d’autres organismes et les publics.

Ce sera le lancement de saison pour certaines organisations qui en profiteront pour vendre des billets.

Ainsi les organismes culturels pourront aller à la rencontre des publics et mieux les connaître.

C’est le cas du TCM qui ouvrira aussi son théâtre pour accueillir tout le monde.

On peut avoir de belles rencontres, de belles réunions improvisées. Cela peut déboucher sur des projets intéressants, des projets d’activité ou de rencontre, précise le responsable des communications et du marketing du TCM, Florent de Vellis.

Il souhaite pouvoir dialoguer directement avec les personnes présentes. On va beaucoup parler de notre prochaine saison, dont le thème est Dialogue.

Florent de Vellis, directeur des communications et du marketing au Théâtre Cercle Molière présentera la nouvelle saison sur le thème du dialogue lors de la Grande rentrée culturelle.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Tous nos spectacles portent à chaque fois sur des sujets différents, mais qui sont toujours reliés à cette thématique du dialogue, dans l’idée de vraiment faire interagir le public entre eux. Et puis aussi avec nous et les artistes, explique-t-il.

Le TCM a d’ailleurs mis en place plusieurs actions allant en ce sens comme la création d’un balado, le Café Molière, qui a pour objectif d’échanger entre l’équipe artistique et les membres de la communauté.

Vous allez beaucoup me trouver en train de parcourir les kiosques et discuter avec le public pour parler de notre saison, mais aussi concrètement, que pouvons-nous vous proposer ou qu’aimeriez-vous voir ? informe Florent de Vellis.

La Grande rentrée culturelle aura lieu le jeudi 7 septembre de 17 h à 19 h.

Un concert organisé par le 100 NONS sera donné à partir de 19 h au Patio 340.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 2 septembre et mis à jour le 14 septembre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

CAMBRIDGE – Ancienne présidente de l’Association des francophones de Kitchener-Waterloo (AFKW), Suzette Hafner est une des voix de la région de Waterloo. À 80 ans, cette ex-enseignante de français qui siège aujourd’hui au conseil d’administration de l’Entité 2 nous décrit les particularités de sa communauté, immergée dans un océan anglophone, aux portes du Sud-Ouest ontarien.

Suzette Hafner réside à Cambrige, dans la région de Waterloo. Crédit image: Rudy Chabannes
«Comment êtes-vous arrivée dans la région de Waterloo ?

J’ai déménagé ici pour être proche de mon fils établi dans la région. Venant de Montréal, je voulais continuer à vivre en français. Alors une des premières choses que j’ai faites a été de contacter l’AFKW et de participer au club de lecture qui existe toujours. De fil en aiguille, je me suis impliquée de plus en plus.

Que retenez-vous de vos quatre années à titre de présidente de l’AFKW ?

On a essayé durant ces années-là de faire connaître et rayonner cette francophonie. Il y avait des activités qui demeurent encore aujourd’hui comme la fête de Noël et la Franco-Fête, mais je crois que ce qui est à souligner c’est la membriété qui a augmenté durant cette période. L’AFKW est devenue une association reconnue, particulièrement dans le domaine culturel. Nos activités ont rassemblé un public nombreux et ont eu beaucoup de succès. Il y avait au niveau culturel un certain essor bâti des partenariats avec d’autres organismes et les gens étaient prêts à se déplacer jusqu’à Elora pour voir une exposition.

Votre époux Joseph-Ambroise Desrosiers était aussi un contributeur de ces événements culturels, notamment en qualité de conteur…

Joseph était fantastique, un conteur né ! Il était originaire de Sainte-Geneviève, un petit village francophone du Manitoba. Quand il était jeune, il avait joué dans des pièces là-bas.. Il connaissait par cœur Les Mots de Victor Hugo qu’il était capable de réciter avec les gestes.

Crédit image: leregional.com

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