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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 5 septembre 2023

Alors que les élèves seront de retour en classe au Manitoba, une nouvelle politique d’immersion française en éducation fait son entrée dans les écoles de la province.

Le ministère de l’Éducation veut rendre l’immersion française accessible à tous les élèves du Manitoba. (Photo d’archives)
PHOTO : SHUTTERSTOCK

Si on veut que le français avance au Manitoba, il faut que le programme d’immersion soit très robuste, lance le directeur général du Bureau de l’éducation française, Kassy Assié, lors d’une entrevue au début du mois d’août.

Depuis 2008, année de la dernière refonte de la politique d’immersion, environ 10 000 élèves supplémentaires se sont joints au programme, indique M. Assié.

La province précise pour sa part dans le document de la politique, dévoilée en mai, que plus de 28 000 élèves sont inscrits au programme d’immersion française.

La tendance de croissance en immersion va plus vite que les naissances [dans la province] ou les inscriptions dans le programme anglais. Les parents regardent et se disent que c’est une bonne option pour leurs enfants. On veut rendre l’accessibilité à l’immersion à l’école à la majorité de la population, autant que faire se peut, poursuit-il.

Il sera possible pour un élève d’intégrer le programme d’immersion, peu importe son année scolaire, grâce à des points d’entrée plus flexibles. Auparavant, il était possible de le faire en maternelle, 1re année, en 4e année ainsi qu’en 6e ou en 7e année.

Généralement, les nouveaux arrivants n’arrivent pas à ce point-là, alors que le programme d’immersion doit être ouvert à tous. On recommande donc aux divisions scolaires d’être plus flexibles, indique Kassy Assié.

Aussi, dit-il, des étudiants dans le cursus scolaire anglophone se découvrent une passion en français et pourraient vouloir poursuivre leur parcours scolaire en français.

Cependant, note le document de la politique, avant d’inscrire un étudiant dans le programme d’immersion, les divisions scolaires devraient considérer la motivation et la résilience de l’élève, le partenariat et la prise de décision partagée entre l’école et la famille et la capacité de l’école à fournir les soutiens scolaire et linguistique dont a besoin l’élève.

Un environnement « totalement » francophone

Autre manière d’encourager l’apprentissage du français, le ministère de l’Éducation aimerait miser davantage sur l’aménagement d’écoles où le programme d’immersion est le seul dispensé, contrairement aux écoles où l’immersion côtoie le programme régulier anglais.

Le document de la politique recommande que le modèle à voie unique soit considéré de la maternelle à la 12e année dans toutes les divisions scolaires de la province.

Un milieu linguistique riche et une exposition intensive à la langue française sont essentiels à l’acquisition d’une langue seconde. À cette fin, le modèle à voie unique offre une plus grande possibilité d’une expérience linguistiquement riche pour les élèves.

Selon le ministère de l’Éducation, dans ces écoles d’immersion à voie unique, le personnel parle couramment français, les interactions entre élèves et personnel se déroulent en français, tous les cours sont en français (sauf le cours d’anglais).

L’utilisation du français est également encouragée en dehors de la classe entre les élèves et les activités parascolaires se déroulent en français.

Multiplier les écoles à voie unique

Pour pouvoir donner la chance à tous les élèves d’être vraiment en immersion, il faut privilégier la voie unique, si [les divisions scolaires] le peuvent. Si elles ne peuvent pas, qu’elles créent des environnements dans leurs écoles à voie double pour que les élèves se sentent totalement immergés, affirme le directeur du BEF, Kassy Assié.

Toutefois, ce dernier reconnaît qu’il existe des défis pour transformer le système vers des écoles à voie unique dans les milieux ruraux en raison de la distance que certains élèves doivent parcourir.

Le plus de professionnels qui parle français, ou qui enseigne en français qu’on aura, le plus facile, ce sera de multiplier ces écoles à voies uniques dans ces endroits, estime Kassy Assié.

En attendant, le directeur du BEF affirme qu’il est possible pour les divisions scolaires d’améliorer l’expérience d’immersion des élèves en faisant preuve de créativité et de gymnastique. Il souligne notamment l’exemple de fusion entre deux écoles à voie double pour en faire une voie unique, comme c’est le cas pour l’École Arthur-Meigher, à Portage-La-Prairie.

Kassy Assié souligne qu’après les élections provinciales, les employés du Bureau de l’éducation française rencontreront les représentants des divisions scolaires pour leur présenter des outils pour leur réflexion pour les aider dans la pleine mise en œuvre de leur programme d’immersion.

Par ailleurs, il note que le BEF a créé une unité pour aider les divisions scolaires dans ce projet.

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RADIO-CANADA – Publié le 30 aouut 2023

Le groupe Salebarbes s’apprête à lancer son troisième album, À boire deboutte. Pour la première fois, toutes les pièces sont originales.

Certains membres du groupe Salebarbes sont originaires des Îles-de-la-Madeleine et d’autres du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : SALEBARBES

C’est sur la page Facebook du groupe, lors d’une diffusion en direct mercredi à 20 h 30, que les 11 nouvelles pièces musicales dansantes seront présentées au public.

On est un band composé de gens d’un peu de partout dans la diaspora acadienne, c’est une manière de rassembler tout le monde à la même place, explique Kevin McIntyre, membre du groupe. On ne voulait pas de chicane dans la cabane.

Salebarbes a gagné le prix de groupe de l’année au 44e Gala de l’ADISQ, en 2022. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS LEBLANC

Les musiciens Éloi et Jonathan Painchaud, Kevin McIntyre, George Belliveau et Jean-François Breau assurent avoir mis leur cœur au grand complet, sans compromis, dans la composition de l’album À boire deboutte.

C’est toutes des chansons qu’on a écrit nous autres même, comparativement aux deux premiers qui étaient majoritairement des reprises d’arrangements de vieilles chansons cajuns, explique le violoniste George Belliveau.

L’esprit festif des albums Live au Pas Perdus, sorti en 2019, et Gin à l’eau salée, en 2021, avaient conquis le public canadien.

Les admirateurs n’ont pas à s’inquiéter pour ce qui est du nouvel album, qui, selon Kevin McIntyre, respecte le style connu des musiciens tout en proposant une évolution du groupe.

Il y a une joie de vivre qu’on cultive et protège dans le band, parce qu’il y a de l’amitié entre les cinq gars. On est quand même de bons chums […] on le sent dans les chansons.

Selon George Belliveau et Kevin McIntyre, ce nouvel album est complètement Salebarbes.

Une grosse tournée à l’horizon

Les musiciens de Salebarbes ont passé six semaines au studio B-12, à Valcourt, pour concocter À boire deboutte. Une première pour le groupe, qui avait dû enregistrer ses précédents albums à distance.

On a pu s’installer dans un studio puis vraiment travailler les tunes, travailler les textes ensemble comme une team, comme une équipe, raconte George Belliveau. C’était vraiment le fun.

On a appris à se connaître sur un nouvel angle, poursuit Kevin McIntyre.

George Belliveau (à gauche) et Kevin McIntyre (à droite), le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

À la veille du lancement, George Belliveau se dit fébrile et excité. On lance cet album ici et on s’en va dans une grosse tournée, dit-il. On a ça à l’idée aussi. On est excités de pouvoir lancer ces tounes-là et avoir l’opinion des gens.

Le 12 septembre, le groupe entame la tournée de son album à Amos, au Québec. Ses membres joueront notamment à l’importante salle de spectacle québécoise MTELUS, autrefois Métropolis, le 5 octobre.

Plus de 80 dates de spectacle sont prévues au Québec et au Nouveau-Brunswick, jusqu’au 7 novembre 2024. Déjà, plusieurs affichent complet.

L’album est offert sur toutes les plateformes d’écoute et sera en magasin à partir du 1er septembre.

D’après un reportage de Kristina Cormier

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RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 31 août 2023

À l’Île-du-Prince-Édouard, le Collège de l’Île lance son nouveau programme Expérience canadienne, destiné aux étudiants étrangers en cette rentrée 2023.

Les étudiants du Collège de l’Île inscrits au programme Expérience canadienne proviennent de pays d’Amérique latine, comme le Chili, la Colombie et l’Équateur.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

L’initiative marque une nouvelle étape pour la seule institution postsecondaire francophone de la province, quelques mois après la suspension de deux programmes en santé à cause d’un manque de personnel enseignant.

Le nouveau président du Collège de l’Île, Sylvain Gagné, est entré en poste en juillet 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Pour le nouveau président du Collège de l’Île, Sylvain Gagné, le programme Expérience canadienne favorisera la rétention des étudiants étrangers dans la province.

Il y a beaucoup d’étudiants étrangers qui viennent dans les collèges comme le nôtre et dans nos universités. Ils y restent pendant deux ou trois ans, mais ils n’y trouvent pas leur compte, donc ils déménagent parfois à Montréal ou à Toronto.

Une citation de Sylvain Gagné, président du Collège de l’Île

Une trentaine d’étudiants sont inscrits à ce nouveau programme d’une durée d’un an.

Le programme inclut une mise à niveau linguistique en français, une préparation au marché de l’emploi et une formation axée sur les particularités de la société canadienne, notamment le système politique, les ordres de gouvernement, les services publics ainsi que l’histoire et la culture canadiennes et acadiennes.

C’est vraiment un tremplin pour pouvoir justement s’inscrire ensuite à un programme qui permettra l’accès au marché du travail, ajoute Sylvain Gagné, qui est entré en poste en juillet dernier.

Les étudiants du Collège de l’Île participent à une journée d’accueil à Charlottetown le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Niveau zéro en français

La responsable du programme, Nathalie Carrier, explique que la plupart des étudiants de ce programme proviennent de pays d’Amérique latine.

Plusieurs de nos apprenants ont un niveau zéro en français, donc dans la première partie du programme, de septembre à décembre, nous offrons surtout des activités, des ateliers et des visites, explique Nathalie Carrier, responsable du programme Expérience canadienne.

Les étudiants pourront aussi suivre des cours de mise à niveau en français.

Nathalie Carrier est coordonnatrice à la réussite étudiante et au programme Expérience canadienne au Collège de l’Île.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Pour Mme Carrier, ce programme servira à renforcer le sentiment d’appartenance des étudiants envers l’île.

Ceux qui sont inscrits au programme Expérience canadienne sont également inscrits à un programme dit technique. Donc, c’est une main-d’œuvre qui parlera sans doute plusieurs langues, explique-t-elle.

Les droits de scolarité du programme Expérience canadienne s’élèvent à 7575 $ par année.

Un complément

Pour Eugénie Parent, directrice par intérim à la Coopérative d’intégration francophone, le programme Expérience canadienne représente un complément à l’offre de services de son organisme.

La Coopérative d’intégration francophone peut aider à donner des services de base, des activités de connexion communautaire aux étudiants internationaux et des séances d’information, par exemple. Donc, c’est de travailler main dans la main avec le collège.

Une citation de Eugénie Parent, directrice par intérim à la Coopérative d’intégration francophone
Eugénie Parent, directrice par intérim à la Coopérative d’intégration francophone, précise que le programme Expérience canadienne répond aux besoins de plusieurs de ses clients.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Selon elle, la Coopérative d’intégration francophone pourrait aider particulièrement les familles des étudiants du collège.

Pour ce qui est des couples, où l’une des personnes étudie et l’autre vient avec un permis de travail, on peut offrir aux conjoints de l’aide à l’emploi, les mettre en lien avec des organismes pour recevoir des services, tout comme les mettre en contact avec des employeurs, explique-t-elle.

Environ 91 étudiants sont inscrits au collège cette année. La majorité d’entre eux viennent de l’extérieur du pays.

La rentrée au Collège de l’Île a lieu le 5 septembre pour la plupart des programmes. Le programme Expérience canadienne, lui, commencera le 8 septembre.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 31 août 2023

OTTAWA – Le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC) a annoncé lundi l’intronisation prochaine de l’hymne franco-ontarien, Notre place. Créée en 1989 par François Dubé et Paul Demers, cette chanson est devenue un symbole de fierté et de résistance. Elle fera son entrée officielle au PACC lors du gala Trille Or de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM). ONFR+ a recueilli des réactions d’artistes qui ont contribué, de près ou de loin, à construire cette légende musicale.

François Dubé explique qu’il a toujours du mal à y croire, même s’il avait eu vent des discussions en cours au PACC. «Il y a une part de moi qui ne réalise pas. Je pense que ça va être le 9 septembre, lors de la présentation, que ça va nous frapper. Je suis fier, je suis content, mais il y a des journées où je me dis: ben voyons donc, ça ne se peut pas qu’une chose comme ça m’arrive!»

Le compositeur pense évidemment à son ami Paul Demers, décédé en 2016 d’une récidive de cancer. «Je peux juste imaginer Paul. Il doit sauter de joie, en ce moment. C’est triste qu’il ne soit pas là.»

François Dubé se dit honoré de voir sa chanson Notre place être intronisée au PACC. Gracieuseté SIX media marketing

François Dubé souligne l’implication de Sylvie Chalifoux-Demers. La veuve de Paul Demers a toujours été engagée dans l’administration de l’héritage de la pièce, les demandes de droits de diffusion, etc. Elle montera sur scène avec François Dubé pour recevoir le prix des mains du vice-président francophone du PACC, Robert Paquette.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er septembre 2023

À l’occasion de la rentrée scolaire, l’organisme Français pour l’avenir offre des trousses de ressources pédagogiques pour susciter l’intérêt des élèves à apprendre le français.

Bien que le français soit enseigné partout au Canada, convaincre les élèves de s’y attacher est loin d’être une mince affaire. C’est pour cela que l’organisme Français pour l’avenir veut mener une opération séduction auprès des élèves de 7e à la 12e année, en offrant des ressources pédagogiques via son programme Session franconnexion.

Session francoconnexion est une trousse d’outils gratuits destinée à relancer l’intérêt des élèves du secondaire pour le français.

Elle comporte des activités, des vidéos, des jeux, des affiches et des prix qui motiveront les jeunes de la 7e à la 12e année à valoriser le français.

« Ce n’est pas toujours facile d’engager les élèves à apprendre le français, surtout dans un pays majoritairement anglophone comme le Canada. Pour favoriser l’engagement de vos élèves, apportez-leur une nouvelle perspective sur l’importance du bilinguisme dans leur vie personnelle et professionnelle. Nos trousses Session franconnexion vous aident à réaliser cet objectif », peut-on lire sur le site web de l’organisme basé à Ottawa.

Les enseignants, les élèves et les parents peuvent commander les trois déclinaisons de la trousse sur le site web de l’organisme.

Offrant plusieurs programmes aux jeunes et au personnel éducatif, l’organisme français pour l’avenir vise à promouvoir le bilinguisme officiel du Canada et les avantages d’apprendre et de communiquer en français auprès des élèves de la 7e à la 12e année.

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RADIO-CANADA – Publié le 30 août 2023

Après un mois passé en Australie et en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde de soccer féminin, l’arbitre d’Halifax Marie-Soleil Beaudoin est de retour au pays. Elle revient sur son expérience lors de cette compétition internationale.

Marie-Soleil Beaudoin (à gauche sur la photo) a participé à son deuxième Mondial de soccer féminin en Australie en juillet 2023.
PHOTO : AP / ABBIE PARR

Marie-Soleil Beaudoin vivait sa deuxième Coupe du monde de soccer féminin. Elle avait déjà participé à la précédente, en 2019, en France.

Marie-Soleil Beaudoin en action lors de la Coupe du monde 2019, à Lyon, en France.
PHOTO : AFP VIA GETTY IMAGES / FRANCK FIFE

Cette année, son expérience en Australie a été tout aussi intense. Arrivée en même temps que les joueuses des sélections nationales, 15 jours avant le début du tournoi, l’arbitre a dû participer à un camp d’entraînement où le travail est physique, mais est aussi technique et tactique. Il faut comprendre comment les équipes jouent, ça nous aide à anticiper le jeu et donc d’être dans la bonne position pour prendre les bonnes décisions.

Une fois sur les terrains de soccer, elle explique que l’ambiance était quasi indescriptible.

Quand on sort du tunnel avec les deux équipes, que le stade est plein, c’est des émotions que je ne peux pas répliquer dans aucun autre aspect de ma vie. C’est surréel.

Une citation de Marie-Soleil Beaudoin

Un de ses souvenirs les plus marquants de la compétition est le huitième de finale entre l’Australie et le Danemark.

Remplaçante pour ce match de l’équipe hôtesse, elle décrit une intensité inégalée. Il y a un niveau d’émotion, un niveau de passion qui est encore un petit peu plus élevé, un niveau de bruit dans le stade qui est plus élevé. C’est vraiment pour ces moments que les athlètes vivent et que nous, en tant qu’arbitres, on vit, raconte celle qui est arbitre de la FIFA depuis 2014.

Parvenir à se pardonner ses erreurs

Son expérience accumulée lors du dernier Mondial lui a permis de se sentir plus prête à participer à la compétition. Mais la pression reste la même, celle d’être à la hauteur de l’enjeu en prenant les bonnes décisions.

On s’entraîne toute notre vie pour avoir le bon angle, la bonne position pour voir la faute, voir la pénalité possible, la carte rouge possible. Ça arrive qu’on ne le voit pas. C’est le plus difficile, estime Marie-Soleil Beaudoin, l’une des quatre arbitres canadiennes à avoir participé au Mondial.

Marie-Soleil Beaudoin était l’une des quatre arbitres canadiennes sélectionnées pour arbitrer des matchs de la Coupe du monde de soccer féminin. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / MAJA HITIJ

Selon elle, ce n’est pas la critique des partisans qui est la plus difficile à gérer. Au niveau international, ce qu’on entend c’est « yeah » et « bouh ». C’est très différent du soccer local, où les parents sont sur la ligne de côté et qu’on entende tout et que ça devient très très personnel.

Pour cette adepte du haut niveau et perfectionniste, ce sont bien ses propres critiques qui sont souvent les plus sévères. Le plus dur, c’est de me pardonner à moi-même d’avoir fait une erreur, admet-elle.

Déjà un nouvel objectif en tête

Pour en arriver là, ce sont près de quatre ans d’entraînement à un rythme de six jours sur sept. Lorsqu’on lui demande si elle souhaiterait se relancer dans cette aventure exigeante pour la prochaine Coupe du monde, Marie-Soleil Beaudoin répond ne pas avoir encore pris de décision.

Mais son prochain grand but est d’être choisie pour arbitrer la première Gold Cup féminine, en février 2024. Cette compétition qui rassemble les équipes de tout le continent américain existe chez les hommes depuis 1963.

Dans un avenir encore plus proche, Marie-Soleil Beaudoin se concentre sur son vrai travail : elle prépare sa rentrée en tant qu’enseignante en physiologie humaine et physiologie de l’exercice à l’Université Dalhousie.

Avec des informations de l’émission La mouvée

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 29 août 2023

KINGSTON – Le jour J est enfin arrivé pour les écoliers francophones de Kingston. Depuis 2007, un projet de jumelage entre une école secondaire publique et une école secondaire catholique était en pourparlers au cœur des instances provinciales. Prévu initialement en 2020, puis retardé par la pandémie, le nouvel édifice, qui accueille plus de 500 élèves francophones, a ouvert ce 29 août 2023, jour de rentrée scolaire dans l’Est de l’Ontario. 

Le carrefour scolaire francophone de Kingston a ouvert ses portes le 29 août pour la rentrée scolaire. En haut, à gauche: Jason Dupuis, en bas, à gauche: Amine Aïdouni, en haut, à droite: Sylvie Mekoulou et en bas, à droite: Thomas Rinshed. Montage ONFR+

« Nous l’attendions depuis si longtemps », déclare Sarah Lasko, mère de deux enfants inscrits à l’École secondaire publique Mille-Îles. 

En effet, si l’excitation est palpable chez de nombreux parents devant le parvis des écoles, il en est de même chez les élèves. 

« J’ai des amis dans l’autre école, donc je suis super heureuse de me rapprocher d’eux », s’enthousiasme Alessia Dudley, une élève de 10e année à l’école Mille-Îles. La jeune fille attendait cela depuis trois ans.  

Derrière ce projet de grande envergure, il y avait l’idée de construire un édifice « miroir » dans lequel « deux écoles secondaires, un centre culturel et une garderie pouvaient cohabiter », explique une surintendante du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), Danielle Chatelain, en entrevue avec ONFR+.

Alessia Dudley est une élève de l’école secondaire publique Mille-Îles, elle fait sa rentrée en 10e année. Crédit image : Lila Mouch

Un véritable carrefour scolaire communautaire est donc sorti de terre cette année et accueille l’École secondaire catholique Sainte-Marie-Rivier et l’École secondaire publique Mille-Îles, le Centre culturel Frontenac, la garderie Croque soleil et son centre ON y va, ainsi qu’un centre de formation pour adulte, La route du savoir.

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RADIO-CANADA – Marc-Antoine Leblanc, publié le 29 août 2023

Le Conseil scolaire FrancoSud lance un programme scolaire francophone à Cardston, dans le sud de l’Alberta. Il sera abrité dans un pavillon et débutera en septembre prochain et devrait recevoir environ sept élèves.

Le nouveau programme est destiné aux élèves de la maternelle à la 6e année. Une école devrait voir le jour en septembre 2024. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JOCELYN BOISSONNEAULT

Le programme sera rattaché à l’École des Grands-Vents de Crowsnest Pass, ouverte en 2021, et sera destiné aux élèves de la maternelle à la 6e année.

En février dernier, des parents demandaient qu’une école francophone ouvre ses portes à Cardston.

Nous avons fait une étude de faisabilité, et puis, d’après le recensement, les chiffres étaient là, explique Hélène Emmell, présidente du Conseil scolaire FrancoSud. Elle indique que près de 50 enfants sont admissibles à l’instruction en français dans la région de Cardston.

La classe qui accueillera les élèves sera située dans un bâtiment provincial de la municipalité. Pour les cours d’éducation physique, les enfants pourront se rendre à la piscine et au gymnase municipal.

Dans le fond, ça va être des partenariats pour l’éducation physique et la bibliothèque, précise Hélène Emmell.

Une monitrice de langue et un aide pédagogique vont également appuyer l’enseignante à temps partiel.

Les élèves vont avoir accès à tous les autres services qui sont offerts par FrancoSud : des conseillers pédagogiques, l’équipe d’inclusion, les intervenants en santé mentale [notamment].

Une citation de Hélène Emmell, présidente du Conseil scolaire FrancoSud

Mme Emmell souligne que, si tout se déroule comme prévu, une école devrait voir le jour en septembre 2024.

Soulagés par ce nouveau programme

Evelyne et Gregory van Duyse font partie des parents qui vont envoyer l’un de leurs enfants au pavillon de Cardston en septembre prochain. Leur fille, Geneviève, et leur fils, Vincent, vont donc se retrouver sur les bancs du programme de FrancoSud dans quelques semaines.

Originaires de Montréal, ils habitent en Alberta depuis une quinzaine d’années. Tous deux avaient connaissance d’une école francophone à Lethbridge, mais ne savaient pas qu’il était possible que leurs enfants aient accès à une éducation en français à Cardston.

Mme van Duyse explique qu’elle a envisagé de déménager à Lethbridge pour cette raison : Un déménagement, c’est une grosse décision, ce n’est pas quelque chose qu’on prend à la légère.

J’étais soucieuse du français de mes enfants [Donc] quand j’ai su qu’on peut avoir l’école francophone à Cardston, j’étais soulagée qu’on [ait] pas besoin de déménager.

Une citation de Evelyne van Duyse

Même son de cloche du côté de son conjoint, Gregory van Duyse.

Ça m’a touché de voir ça, de voir que nos enfants pouvaient avoir une éducation de qualité en français, que c’était une opportunité pour eux de vraiment s’attacher à leur culture francophone, dit-il.

S’il reconnaît qu’il a eu certaines appréhensions au départ en raison du fait que le programme ne fait pour l’instant pas partie d’une école en soi, il estime que ses enfants seront bien servis.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 août 2023

Comme au Québec, la pénurie d’enseignants et de personnel éducatif affecte les écoles francophones dans les autres provinces et territoires, obligeant les conseils scolaires à se mobiliser pour trouver des solutions. Le débat sur le gendre et l’identité sexuelle est un autre enjeu important de la rentrée scolaire cette année, notamment au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan.

Visuel promotionnel de l’École Gabrielle Roy à Ottawa – Gracieuseté

1500. C’est le nombre d’enseignants qui manquent dans les écoles francophones en dehors du Québec, d’après les estimations empiriques de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF). Pour rappel, il existe un peu plus de 700 écoles de langue française dans les neuf provinces et trois territoires où les francophones et les acadiens sont minoritaires au Canada. Ces écoles sont fréquentées par près de 173 000 élèves d’un océan à l’autre, selon les données de la FNCSF. Un système scolaire qui représente les poumons des communautés francophones et acadienne à travers la transmission de la langue et la construction identitaire.

Plus d’élèves, mais pas assez d’enseignants

Face à cet enjeu majeur, les conseils scolaires doivent redoubler d’efforts pour le recrutement et la rétention du personnel éducatif. Recrutement à l’international, création de plateformes, financement d’étudiants en éducation en contrepartie d’embauche une fois diplômés, développement de l’offre de formation et du mentorat, campagnes pour la valorisation du métier… ce n’est là qu’une partie des solutions déployées sur le terrain. D’autres pistes d’actions sont envisagées dans l’avenir proche, d’après la directrice générale de la FNCSF Valérie Morand.

Il s’agit, entre autres, d’une collecte de données en cours pour mesurer avec précision la pénurie des enseignants dans le réseau francophone. Si l’éducation francophone en milieu minoritaire a de beaux jours devant elle, puisque les effectifs d’élèves ont augmenté de 16% sur les dix dernières années, l’enjeu des ressources humaines restera encore la priorité pour les prochaines années.  

Le Président de la FNCSF Simon Cloutier (à gauche) et la Directrice générale Valérie Morand (à droite) avec Jean-François Roberge, ministre de la Langue française et des Relations canadiennes lors de la 2e édition de Mobilisation Franco – Gracieuseté

Vif débat sur l’identité de genre

S’il y a un autre enjeu important en ce moment concernant l’éducation francophone en dehors du Québec, c’est bien celui du débat sur l’identité sexuelle des jeunes élèves. C’est notamment le cas au Nouveau-Brunswick, et plus récemment la Saskatchewan, deux provinces dirigées par des gouvernements conservateurs. Dans la seule province bilingue au Canada, la politique 713 sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre a fait couler beaucoup d’encre y compris dans les milieux francophones acadiens.

Entrée en vigueur en 2020, la politique a fait l’objet d’amendements proposés par le gouvernement Higgs en mai dernier pour que les parents d’un mineur soient informés des demandes de changement de nom, pronom ou mention de sexe de leur enfant à l’école. Une mesure qui déplait aux activistes et aux organismes de défense des droits des personnes LGBTQ+.

Du coté de la Saskatchewan, le gouvernement provincial a également apporté des nouveaux changements exigeant le consentement des parents lorsque les enfants de moins de 16 ans souhaitent changer de nom ou de pronom. De plus, les parents pourraient aussi retirer leurs enfants de tous ou de certains cours d’éducation sexuelle, et que des tiers ne pourraient plus donner ces cours. Là encore, ces changements législatifs ont fait polémique.

« La FNCSF n’a pas pris position sur la question d’identité et de genre, dossier hautement politique et sensible qui fait des vagues dans certaines régions du pays », tranche Valérie Morand.

La réussite et le bien-être des élèves du réseau scolaire francophone est au cœur de la planification stratégique et des actions des conseils scolaires francophones, poursuit la directrice générale de la FNCSF.

« Ce bien-être passe par l’inclusion, l’équité, l’antiracisme, le sentiment d’appartenance et la construction identitaire dans toute sa diversité. Toutefois, nos membres sont régis par leur ministère de l’Éducation ce qui peut les mettre en porte à faux parfois entre leur planification stratégique et des consignes ministérielles émises.», conclut-elle.

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 29 août 2023

Le juge Alain Huberdeau a été nommé à la Cour du Banc du Roi du Manitoba, soit le plus haut tribunal de première instance dans la province. Pour sa part, la juge bilingue Anne Turner a été promue à la Cour d’appel du Manitoba.

Le ministère de la Justice fédéral a annoncé la nomination de plusieurs nouveaux juges au pays, lundi. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / CHRIS RYAN

Le ministère de la Justice du Canada a annoncé ces nominations dans un communiqué de presse, lundi.

Alain Huberdeau occupait, jusqu’à tout récemment, le poste de juge à la Cour provinciale du Manitoba. Il remplace le juge James Edmond qui est devenu juge d’appel de la Cour d’appel du Manitoba le 23 août 2023.

À titre d’avocat, puis de juge de la Cour provinciale, il a eu l’occasion de voyager dans tout le nord du Manitoba, y compris dans le circuit judiciaire autochtone, indique le communiqué.

Alain Huberdeau a grandi dans la communauté de Saint-Lazare, dans le sud-est du Manitoba, près de la frontière avec la Saskatchewan.

Il a terminé ses études secondaires au Collège Louis-Riel à Winnipeg et a obtenu un diplôme au Collège universitaire de Saint-Boniface. Il a aussi obtenu un diplôme en droit à l’Université de Moncton, avant d’être admis au Barreau du Manitoba en 1997.

Anne Turner remplace William Burnett à la Cour d’appel,  ce dernier ayant démissionné l’an dernier. 

La juge Turner a rejoint la Cour du Banc du Roi en 2019. Elle a été admise au Barreau du Manitoba en 2003, après un baccalauréat en droit obtenu à l’Université du Manitoba. Elle a aussi complété une maîtrise en droit, avec une spécialisation en droit criminel, en 2016.

Le directeur général de l’Association des juristes d’expression française du Manitoba, Tarik Daoudi, se réjouit de ces nominations.

On est certainement très encouragé que des juges bilingues soient reconnus de cette manière et aient cet honneur de partager leur sagesse dans des plus hauts tribunaux du Manitoba, lance-t-il en entrevue, mardi.

L’appareil judiciaire pourra se servir de ces personnes clés pour continuer dans cette direction de fournir des meilleurs services aux francophones d’ici.

Tarik Daoudi soutient toutefois que la capacité bilingue à la Cour provinciale doit être renforcée.

Par ailleurs, l’avocate fondatrice du cabinet Campbell Gunn Inness Seib Jones à Winnipeg, Sarah Inness, a été nommée en tant que juge à la Cour provinciale du Manitoba. Elle a été admise au Barreau du Manitoba en 1999.

Le juge David Kroft a pour sa part été promu à la Cour d’appel du Manitoba à Winnipeg. 

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RADIO-CANADA – Mathilde Gautier, publié le 28 août 2023

La Maison des artistes visuels francophones à Winnipeg souhaite lever des fonds de manière festive et inclusive avec l’événement Disco-Phone, le 9 septembre prochain.

Lou-Anne Bourdeau, directrice par intérim de la Maison des artistes visuels francophones à Winnipeg. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

L’événement remplace le Garden Party, une activité qui avait lieu à l’extérieur à la fin de l’été dans le jardin de l’établissement. Cette nouvelle formule permet d’être à l’abri des incertitudes liées à la météo et d’être plus inclusif en permettant aux familles d’y accéder gratuitement dans la journée.

L’idée, c’est de créer des événements où tout le monde se sent le bienvenu, comme à la maison, explique Lou-Anne Bourdeau, directrice par intérim de la Maison des artistes.

On voulait rejoindre tous nos publics et mettre en place des partenariats de proximité, poursuit-elle.

Il sera possible de faire des dons de manière volontaire et de participer à des activités comme la vente de 45 sacs réutilisables avec des impressions d’artistes.

On a fait appel à des commerçants, à d’autres organismes pour avoir des billets ou des chèques-cadeaux allant de 10 $ jusqu’à 200 $. Le tout est glissé au hasard dans les sacs. Donc, ce sera une surprise, dit Lou-Anne Bourdeau avec un sourire.

Elle ajoute que l’argent récolté va venir en soutien aux artistes, notamment ceux qui exposent dans le studio.

Les expositions au studio sont plus communautaires qu’à la galerie, et les expositions sont de plus courte durée. Auparavant, on offrait l’espace gratuitement aux artistes. Depuis l’an dernier, on leur offre aussi un cachet. Ce type d’activité nous permet de financer ces expositions, précise-t-elle.

Le prochain artiste qui exposera dans le studio à la mi-septembre est Eduardo Aquino, un artiste winnipégois qui travaille sur le rôle de l’architecture dans l’espace public.

On souhaite pouvoir créer une façon de rendre à la communauté. On est la courroie d’une économie circulaire en quelque sorte, conclut Lou-Anne Bourdeau.

L’événement se déroulera en deux temps. De 14 h à 16 h, les familles sont invitées à se déguiser et à venir s’amuser au son de l’artiste DJ Mama Cutsworth, et de 21 h à minuit, les adultes pourront danser au son du DJ Alpha Toshineza.

L’entrée est gratuite pour les membres et de 5 $ pour les non-membres.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 28 août 2023

Nouvelles écoles, écriture cursive, mathématiques renforcées, projet pilote de semaine à quatre jours… plusieurs nouveautés font leur apparition. Tour d’horizon à l’aube de la rentrée scolaire.

Des milliers d’élèves retrouveront ce mardi les bancs de l’école à Ottawa et dans l’Est et seront imités, mardi prochain, par leurs camarades du reste de la province.

La principale nouveauté dans cette partie de l’Ontario est l’ouverture de l’École élémentaire catholique des Deux-Rivières à Arnprior, à 65 kilomètres à l’ouest de la capitale fédérale, un établissement du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) qui compte accueillir à terme 248 élèves et 49 enfants en garderie.

Une autre ouverture attire tout autant l’attention : celle qui rassemble sous le même toit à Kingston deux écoles secondaires existantes : Mille-Îles du CECCE, et Sainte-Marie-Rivier du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO). En plus d’une bibliothèque, d’un gymnase et d’un réfectoire, le bâtiment abritera d’ici la fin de l’année le Centre culturel Frontenac, utilisateur du théâtre également inclus.

Autre infrastructure scolaire attendue dès cette année : le dôme de l’École secondaire catholique Garneau du CECCE, à Orléans, un équipement de pointe dédié au programme de sports-études.

Ailleurs dans la province, deux ouvertures sont à signaler : celle de l’école élémentaire publique Thunder Bay d’une capacité de 257 élèves et celle de l’école secondaire Michelle O’Bonsawin à Toronto, ex-école Greenwood du Toronto District School Board complètement réaménagée.

LA PHONÉTIQUE ET L’ÉCRITURE CURSIVE FONT LEUR RETOUR

L’autre grande nouveauté, c’est le retour à l’écriture cursive. Dans son programme-cadre révisé de français de la 1ʳᵉ à la 8ᵉ année, le gouvernement réintroduit cette pédagogie optionnelle depuis 2006, dans un consensus quasi généralisé avec les experts en éducation.

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RADIO-CANADA – Publié le 28 août 2023

La chanson Notre Place, devenu hymne franco-ontarien, sera officiellement intronisée au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens lors du 12e Gala Trille Or, le 9 septembre prochain.

Notre Place est née en novembre 1989, dans la foulée de l’entrée en vigueur de la Loi 8, garantissant des services gouvernementaux en français dans 26 régions en Ontario.

Sollicité pour créer un thème musical afin de célébrer cette victoire pour les Franco-Ontariens, le pianiste et compositeur François Dubé demande au regretté Paul Demers d’écrire les paroles de la pièce.

Ce dernier, déjà atteint d’un cancer, accepte la commande. Ensemble, en trois séances, ils peaufinent Notre Place, qui sera interprétée pour la première fois devant public le 19 novembre 1989, lors d’un gala se déroulant au Queen Elizabeth de Toronto. Pour l’occasion, Paul Demers est accompagné de François Dubé au piano, mais aussi de Robert Paquette et du groupe Hart-Rouge, en guise de choristes.

Extrait de la chanson Notre Place

« Pour mettre les accents là où il le faut
Faut se lever, il faut célébrer
Notre place,
Aujourd’hui pour demain
Notre place »

En 1997, Notre Place sert de chant de ralliement du mouvement S.O.S Montfort. Le titre de la chanson devient aussi le nom d’une école primaire d’Orléans, à Ottawa, en septembre 2016, un mois avant le décès de Paul Demers.

Puis, en mars 2017, en présence de sa veuve Sylvie Chalifoux-Demers, Queen’s Park adopte à l’unanimité une motion du député de Glengarry-Prescott-Russel Grant Crack de faire de Notre Place l’hymne national franco-ontarien.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 26 août 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

THUNDER BAY – L’Association des Francophones du nord-ouest de l’Ontario (AFNOO), l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Conseil consultatif des services de santé de français, l’Université de Médecine du Nord de l’Ontario (ex-EMNO), le Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario, le centre Grandir en français : difficile de citer toutes les implications d’Angèle Brunelle en un paragraphe. La Kapuskoise d’origine, qui vient tout juste de prendre sa retraite après avoir œuvré 27 ans pour l’Accueil francophone de Thunder Bay, laisse une empreinte durable dans le milieu francophone du Nord-Ouest qu’elle a largement contribué à bâtir.

Angèle Brunelle tire sa révérence après plus de 40 ans d’implication au sein de nombreux organismes franco-ontariens. Gracieuseté

« Qu’est-ce qui vous a fait réaliser que c’est le bon moment pour partir à la retraite ?

J’ai décidé de prendre ma retraite parce que j’ai maintenant 65 ans et que j’ai travaillé avec ténacité pendant plusieurs années. J’ai maintenant l’intention de profiter des années qui me restent pour faire ce qui me plait sans restriction de temps.

Êtes-vous sereine concernant la relève francophone de Thunder Bay ?

Je suis très sereine en ce qui concerne la relève à l’Accueil francophone de Thunder Bay. Je suis convaincue que la nouvelle directrice générale possède les compétences et les qualités nécessaires pour bien réussir et assurer le succès de l’Accueil.

Claudette Gleeson, présidente de l’AFNOO, a tenu à rendre hommage à Angèle Brunelle au cours d’une célébration organisée pour souligner le départ à la retraite d’Angèle Brunelle en juin dernier. Crédit image : Rachida Sidibité

Qu’est-ce qui va le plus vous manquer ?

Je vais surtout regretter les gens : mon équipe, mes collègues, nos clients. Je suis entourée de personnes dévouées qui œuvrent pour l’avancement des services en français et c’est ce qui va me manquer le plus.

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RADIO-CANADA – Publié le 25 août 2023

Les personnes ayant le français comme langue maternelle sont plus nombreuses en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador depuis 2016.

Si le nombre de personnes déclarant le français comme langue maternelle augmente, leur poids démographique est, lui, à la baisse. (Photo d’archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Statistique Canada a publié, mardi, de nouvelles données sur les langues officielles au pays.

Quelque 34 670 personnes (3,6 % de la population totale) ont affirmé avoir le français comme langue maternelle en Nouvelle-Écosse, ce qui représente une augmentation de 1325 personnes par rapport à 2016.

Ils sont 5620 (220 de plus) à l’Île-du-Prince-Édouard (3,7 % de la population) et 3360 (340 de plus) à Terre-Neuve-et-Labrador (0,7 % de la population).

Des données surprenantes

Ces chiffres interpellent Michelle Landry, professeure de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche sur les minorités francophones canadiennes et le pouvoir à l’Université de Moncton.

Je suis surprise, car le français comme langue maternelle est en recul partout au Canada en nombre et en pourcentage, fait-elle valoir.

Cependant, cela ne veut pas nécessairement dire que les statistiques concernant le français parlé à la maison s’améliorent, estime-t-elle.

« Si un conjoint d’un couple exogame parle le français, cela n’aura pas le même effet dans le milieu familial et sur les choix scolaires », analyse Michelle Landry.

PHOTO : JULIEN LECACHEUR

En effet, le poids du français comme première langue parlée à la maison en Atlantique est en baisse.

Au Nouveau-Brunswick, cette proportion est passée de 31,6 % à 30 %. Le pourcentage de foyers utilisant le français à la maison en Nouvelle-Écosse était de 3,1 % en 2016, contre 2,8 %. À l’Île-du-Prince-Édouard, le taux est aujourd’hui de 2,9 %, en baisse de 0,3 %.

Michelle Landry fait remarquer la présence de plus en plus élevée de couples avec un membre qui ne parle pas l’une des deux langues officielles. Dans ce cas, l’anglais prédomine sur le français, note-t-elle.

Les foyers s’anglicisent, ce qui a un effet sur l’identité des enfants et sur la langue qu’ils vont leur transmettre. Par contre, si un conjoint d’un couple exogame parle le français, cela n’aura pas le même effet dans le milieu familial et sur les choix scolaires, explique la spécialiste.

Avec les informations de l’émission Le Réveil Nouvelle-Écosse/Île-du-Prince-Édouard

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