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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 mai 2024

Pour consolider ses finances et faire face à la crise des médias, le journal Le Franco deviendra entièrement numérique à compter du 1er juillet 2024.

Capture d’écran du site web du journal Le Franco

Nouveau chapitre pour l’unique journal francophone de l’Alberta. En effet, le conseil d’administration du journal Le Franco a annoncé ce jeudi 30 mai que le média prendra un virage numérique à compter du 1er juillet prochain.
 
« Cela fait quelques années qu’il est question de crise dans les médias communautaires et Le Franco n’y échappe pas. On l’a vu dans la dernière année alors que Le Franco a même cessé complètement d’être publié au printemps 2023. Les revenus actuels ne permettent pas de maintenir un statu quo sans plonger le journal dans un nouveau risque de cycle budgétaire déficitaire. Et sans financement de base, il est impossible pour le journal de réaliser le plan de redressement qui a été développé dans la dernière année », déclare le président du Conseil d’administration du Franco, Jean-Philippe Couture.
 
Au cours des 12 dernières années, un déclin de 82 % a été observé dans la publicité fédérale qui était achetée dans le journal. Toujours selon le CA du Franco, ce financement a été remplacé, en bonne partie, par des programmes mais dont les fonds doivent être utilisés à des fins précises.

« Grâce à ces programmes, dont le programme IJL (Initiative de journalisme local) qui a été reconduit à la dernière minute en mars dernier, Le Franco peut maintenir une équipe rédactionnelle en place, mais le journal n’a pas les moyens d’embaucher une direction générale qui pourrait se consacrer à son développement », indique M. Couture.
 
Pour rappel, Le Franco a été géré par l’organisme Parallèle Alberta (anciennement CDÉA) jusqu’au 31 mars dernier.
 
Devant cette situation difficile, le CA du Franco a approché récemment l’AFCA, qui est propriétaire du journal, afin de l’informer de son intention d’abandonner la version imprimée du journal et d’adopter, pour l’année 2024-2025, un format mensuel électronique distribué gratuitement à grande échelle.
 
« Il y a un risque de désengagement à ne plus avoir une version imprimée, mais après analyse des données financières, c’était la seule option possible. Cela donne aussi une année pour les parties prenantes concernées d’analyser les options quant à l’établissement d’un financement de base à long terme pour le journal », mentionne le président du CA du Franco.
 
Pour ce qui est de la gestion du journal, Parallèle Alberta a tout récemment accepté de jouer ce rôle pour une année. « On ne parle même pas ici de mettre en place des stratégies de développement du journal ou de faire de la représentation politique pour le journal mais d’assumer seulement la gestion des opérations. Compte tenu de l’expertise interne et la connaissance du dossier, nous sommes heureux d’avoir mis en place une entente avec Parallèle Alberta », confirme M. Couture.
 
De ce fait, à partir du mois de juillet 2024, Le Franco sera seulement distribué de façon électronique et gratuitement les 2e jeudis du mois. Des options de versions numériques seront envisagées dans la prochaine année, en fonction de la capacité financière de le faire.
 
Plutôt que des abonnements, la population sera invitée à faire des dons pour soutenir le journal. Toutefois, les abonnés qui ont renouvelé leur abonnement à une version imprimée pourront demander un remboursement partiel de leur abonnement pour les mois non utilisés.
 
« Nous sommes reconnaissants des appuis obtenus et nous réalisons aussi qu’en demander davantage à nos organismes en matière d’annonces dans le journal était impensable », conclut Jean-Philippe Couture.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 30 mai 2024

Kristine St-Pierre et Reney Ray était aussi toutes les deux en nominations au gala de CMAOntario en 2023. Photo: gracieuseté CMAOntario

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

En plus du mois de juin qui débute, apportant avec lui plusieurs activités en lien avec le Mois de la fierté et le Mois national de l’histoire autochtone, de nombreux autres événements culturels ont lieu partout en Ontario. Cette semaine, on valse entre la musique classique et le country, on découvre un art méconnu, on amène nos tout-petits au théâtre et on ouvre de nombreuses portes.

Musique

Les grands airs du cinéma en concert symphonique

Difficile de penser musique de film sans penser à John Williams. Le compositeur des trames sonores d’Indiana Jones, d’Harry Potter, des Dents de la mer et de Star Wars, pour ne nommer que celles-là, sera à l’honneur lors du concert de l’Orchestre FILMHarmonique de Montréal, de passage à Toronto ce vendredi. Il s’agit du quatrième volet d’une série de concerts intitulée L’univers symphonique du cinéma. 70 musiciens, 100 choristes et le chef d’orchestre Francis Choinière seront réunis sur la scène du Roy Thomson Hall. Au moment d’écrire ces lignes, quelques billets étaient toujours disponibles.

Créé en 2015, L’Orchestre FILMharmonique est le premier orchestre dédié à la musique de film au Canada. Photo : Tam Photography

Toronto, le 31 mai. Billets sur le site de GNF productions.

Les francophones country de l’année

La Country Music Association of Ontario (CMAOntario) tiendra son festival annuel du 31 mai au 2 juin. La remise des prix couronnera au moins un francophone, puisqu’une catégorie est prévue à cet effet. Les artistes qui font de la musique en français sont par contre absents des autres catégories. Néanmoins, Stef Paquette sera l’un des invités de l’événement Songs & Stories : Songwriters in the Round, le 31 mai.Il sera également du concert autour du feu du 2 juin avec son trio Les Bilinguish Boys, dans lequel on retrouve aussi Edouard Landry et Dayv Poulin. Ce dernier est d’ailleurs en nomination comme Artiste francophone de l’année, aux côtés de Kristine St-Pierre, des Rats d’Swompe, de Reney Ray, de Sugar Crush et de Vincent Bishop. Il s’agirait d’une troisième victoire consécutive pour Reney Ray, si elle l’emportait de nouveau cette année. Le duo Sugar Crush, nommé pour la première fois, montera également sur scène pour une performance pendant le gala.

Reney Ray a remporté le titre d’artiste francophone de l’année au gala du CMAOntario en 2022 et 2023. Photo : Gracieuseté de CMAOntario

Mississauga, festival du 31 mai au 2 juin, gala le 2 juin. Détails sur le site de CMAOntario.

Communauté

Les Rats dans l’Est

À la veille du gala de CMAOntario, où ils sont en nomination, les Rats d’Swompe donneront un concert dans un autre coin de l’Ontario. La formation de Yan Leduc  sera en vedette lors de la Journée d’antan de Ste-Anne-de-Prescott, dans l’Est ontarien. Malgré son titre, l’activité se tient en fait sur deux jours, samedi et dimanche. Des activités familiales et communautaires auront lieu toute la fin de semaine, comme des démonstrations de machinerie antique ou des compétitions de bûcherons ou de tracteurs à gazon. Le musicien Roger Hamelin s’occupera de l’ambiance sous la tente lors de l’après-midi du dimanche.

Les Rats d’Swompe seront à Ste-Anne-de-Prescott le 1er juin. Photo : TFO / Stéphane Bédard

Ste-Anne-de-Prescott, les 1er et 2 juin. Détails sur la page Facebook de la Journée antique de Ste-Anne-de-Prescott.

Des portes ouvertes…

L’événement Portes ouvertes Ottawa se déroule samedi et dimanche, avec environ 90 bâtiments de la capitale à découvrir. Que ce soit pour leur architecture ou les activités qui s’y déroulent, les citoyens pourront mettre les pieds dans des lieux aux vocations variées, comme des ambassades (comme l’ambassade de France, par exemple), des églises, des organismes communautaires ou des musées, par exemple.

Le Muséoparc Vanier fait partie des lieux à découvrir lors des Portes ouvertes Ottawa. C’est l’occasion de découvrir gratuitement le nouveau musée et les expositions Vanier, notre place et Mère Marie Thomas d’Aquin et la Congrégation des sœurs de l’Institut Jeanne d’Arc, ou de se procurer une bouteille de sirop de la première cuvée récoltée depuis la reconstruction de la cabane à sucre.

La nouvelle cabane à sucre du Muséoparc Vanier a été inaugurée en 2023. Photo : TFO / Rachel Crustin

Ottawa, les 1er et 2 juin. Détails sur le site de la Ville d’Ottawa.

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RADIO-CANADA – Publié le 30 mai 2024

Les hommages continuent d’arriver de partout à la suite du décès du célèbre chanteur acadien, Cayouche. L’auteur-compositeur-interprète, surnommé le « vieux hippy », a succombé à une brève maladie, mercredi, à Maisonnette, au Nouveau-Brunswick, à l’âge de 75 ans.

Cayouche dans les années 1990, lors de ses premiers succès. Il a alors 45 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le décès de Cayouche fait remonter de nombreux souvenirs à la surface pour Jean-Marc Dufour. Celui qui a été son premier gérant raconte avec le sourire le bon temps qu’il a eu avec son célèbre ami.

Jean-Marc Dufour a été le premier gérant de Cayouche.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

Il se souvient de sa première rencontre avec Cayouche, dans la Péninsule acadienne. Ce dernier faisait du pouce et Jean-Marc Dufour l’avait fait monter dans sa voiture.

Il a tout de suite noté que Réginald Charles Gagnon, le vrai nom de Cayouche, était un original.

Je voyais qu’il était un bonhomme pas mal différent.

Jean-Marc Dufour, premier gérant de Cayouche

Les deux se sont liés d’amitié et Cayouche lui a demandé de devenir son gérant.

C’est après le premier Congrès mondial acadien, en 1994, que le phénomène Cayouche a commencé à déferler. Plusieurs, dans la Péninsule acadienne, s’arrachaient ses cassettes.

J’ai fait venir des cassettes, j’ai mis ça dans mon char puis j’ai commencé à distribuer ça dans des dépanneurs, se souvient Jean-Marc Dufour. Puis là ça s’est vendu au-delà de mes espérances.

Son plus grand legs

Pour Jean-Marc Dufour, le plus grand legs de Cayouche est l’émergence d’un réseau de distribution, ici, pour la musique.

On a fondé Distribution Plages, dit-il. Notre seul artiste, c’était Cayouche. Ç’a grandi assez vite et finalement c’est devenu la maison de distribution de la plupart des artistes acadiens.

Un artiste près de ses fans

Mario LeBlanc, alias Fayo, était un autre bon ami de Cayouche. Il se dit inspiré et surtout reconnaissant par son legs. Il raconte qu’il prenait le temps de parler aux gens.

L’artiste Mario LeBlanc, connu sous le pseudonyme « Fayo », dit que les chansons de Cayouche représentent bien l’Acadie des Maritimes.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE DUCLOS

Aujourd’hui, c’est une légende Cayouche. Et je suis pas mal fier de ce qu’il nous a laissé.

Fayo, auteur-compositeur-interprète

C’était juste un personnage impressionnant, gentil, simple et quand tu regardes, surtout sur Facebook, c’est incroyable à quel point il a pris des photos avec ses fans.

Il voulait faire ce qu’il voulait

Barbara Losier, une amie très proche du chanteur, le décrit comme un homme généreux sur qui on pouvait compter quand les choses allaient mal.

Selon elle, les exigences et la pression de l’industrie de la musique l’ont incité à ralentir la cadence au cours de la dernière décennie.

Cayouche est décédé mercredi. Il avait 75 ans. Plusieurs personnes lui rendent hommage aujourd’hui.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cayouche était un peu mal à l’aise parce qu’il voulait faire ce qu’il voulait, dit-elle. Il disait « moi je compose puis je fais des shows, puis à un moment donné j’ai besoin de décompresser et décomposer ».

Cayouche c’était un homme au bonheur simple, là. Il aimait avoir ses chums, sa bière, sa guitare, son bicycle à gaz… et faire ce qu’il voulait.

Barbara Losier, amie de Cayouche

Je me rappelle de Cayouche qui dit « moi je n’aime pas ça être une vedette, ça me donne de l’eczéma », raconte Barbara Losier. Il avait de l’eczéma sur les mains, partout. Pour lui, ça traduisait le stress, la pression de toujours devoir performer et de toujours devoir être le meilleur de jour en jour.

Une des dernières fois qu’elle a vu Cayouche, Barbara Losier lui a rappelé qu’il avait mordu dans la vie à pleines dents.

La fin finit toujours par arriver. C’est d’une tristesse infinie. Mais lui, il était serein avec ça. On le remercie pour tous les good times.

Avec des informations de La Matinale et de Frédéric Cammarano

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 mai 2024

La journée du 30 mai est célébrée à Terre-Neuve-et-Labrador par les francophones et leurs alliés comme étant la journée de la francophonie dans la province.

Des élèves de l’École des Grands Vents à Saint-Jean de Terre-Neuve – Graciesueté

Le 30 mai est une journée spéciale pour les Franco-Terre-neuviens-et-Labradoriens. Désignée par la communauté francophone et acadienne de la province comme étant la journée de la francophonie à l’échelle provinciale en 1992, la date n’a été reconnue officiellement par le gouvernement provincial qu’en 1998.

Au siège de l’Assemblée législative, en passant par des hôtels de ville ainsi que l’ensemble des écoles et des centres communautaires francophones, la journée est célébrée avec ferveur dans les quatre coins de la province.

« La traditionnelle levée du drapeau Franco-Terre-Veuvien-et-Labradorien a lieu le 30 mai de chaque année. Cette journée est l’occasion de célébrer la langue et la culture des francophones. La présence française à Terre-Neuve-et-Labrador remonte à plus de 500 ans et est une partie importante de la culture Terre-Neuvienne-et-Labradorienne, même si les francophones aujourd’hui représentent seulement 0.6% de la population », peut-on lire sur le site web de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL).

En plus de la symbolique levée de drapeau, des activités festives se tiennent dans plusieurs villes et localités.

Programmation de la journée dans les principales villes de la province – Gracieuseté

« Voilà maintenant 25 ans que le 30 mai a été officiellement proclamé Journée de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador, reconnaissant la ténacité et la persévérance d’une communauté fière de symboliser cinq siècles de présence française. Aujourd’hui, une génération plus tard, cette ténacité et cette volonté de s’inscrire dans l’avenir demeurent tout aussi vivantes. », déclare Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) à l’occasion du 30 mai 2024.

À l’occasion de la journée cette année, une vidéo de l’hymne communautaire de Terre-Neuve-et-Labrador a été mise en ligne. De plus, des concerts sous le thème « À la croisée des iles » – en référence à des artistes venus d’autres Îles de l’Atlantique dont les Îles de la Madeleine et l’Île du Prince Édouard – auront lieu le vendredi 31 mai et le samedi 1er juin dans la région de la côte Ouest de Terre-Neuve, fief historique de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne où se trouvent plusieurs villages francophones.

Plus de détails (images) à venir.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 mai 2024

La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) annonce le retour du Forum jeunesse pancanadien (FJP) qui se tiendra du 30 octobre au 3 novembre 2024 à Ottawa.

Des leaders, membres et partenaires de la FJCF lors d’une activité en juin 2023 – Gracieuseté

« La jeunesse d’hier, d’aujourd’hui et de demain ». C’est le thème du prochain Forum jeunesse pancanadien (FJP) prévu du 30 octobre au 3 novembre 2024 dans la capitale fédérale. Un thème qui fait écho au 50e anniversaire du mouvement jeunesse francophone à l’extérieur du Québec.

Échanger entre jeunes francophones

Le FJP rassemble des jeunes d’expression française de partout au pays. Son objectif est de leur permettre de discuter d’un enjeu préoccupants à leurs yeux et des moyens qui pourraient être mis en place pour intervenir de façon concrète sur le terrain.

Le Forum s’adresse aux jeunes ayant le français comme langue d’usage âgés de 14 à 25 ans et qui résident au Canada. Pour y participer, les participants ont jusqu’au 5 juin 2024 pour appliquer via un formulaire disponible sur le site web de la FJCF.
 
« En cette année particulière, la thématique du Forum rend hommage à la FJCF qui célèbre son cinquantième anniversaire depuis sa création. Cet événement s’annonce comme une occasion unique de célébrer le passé, le présent et l’avenir de la jeunesse d’expression française du Canada. », lit-on dans un communiqué publié ce mercredi.
 
L’événement d’envergue nationale est appuyé financièrement par le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec et Financement agricole Canada.

Notons, enfin, que la FJCF est un organisme géré par et pour les jeunes, composée de douze membres associatifs jeunesse de neuf provinces et trois territoires. Il entreprend et réalise plusieurs projets, tout en travaillant avec les jeunes dans le but d’assurer le développement et l’épanouissement d’une jeunesse fière de sa culture, qui s’affirme et qui revendique sa place en français.

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RADIO-CANADA – William Gagnon, publié le 28 mai 2024

Dans le cadre de leur cours de droit, six élèves de l’École de la Rose sauvage ont pris part à la simulation d’un procès criminel au palais de justice de Calgary. La juge April Grosse, de la Cour d’appel de l’Alberta, a présidé la séance.

Les étudiants formant la Couronne et la défense ont réalisé leur préparation séparemment, comme dans le cadre d’un réel procès.
PHOTO : RADIO-CANADA / ÉDITH BOISVERT

Ces élèves francophones de 10e, 11e et 12e année se sont vu attribuer un rôle précis au cœur d’un scénario de vol avec voies de fait.

Que ce soit en incarnant le travail d’un procureur de la Couronne, d’un avocat de la défense, d’un accusé, d’un plaignant, d’un policier ou d’un témoin, chacun a pu être évalué et expérimenter le procès d’un point de vue différent.

La juge Grosse s’est dite impressionnée par le niveau de préparation des jeunes. Quant à eux, ils ont pu apprécier l’ampleur de ce qu’ils venaient de vivre une fois la poussière retombée.

Je pense que c’est une expérience que tout le monde devrait avoir au moins une fois dans leur vie.

Dominique Normandeau, élève de 16 ans et policière de l’enquête

Le jury de ce procès était aussi formé de six autres élèves du cours de criminologie de l’École de la Rose.

Un travail de longue haleine

Pour en arriver là, les élèves se sont préparés pendant plusieurs semaines sous la tutelle de leur enseignant, Marc Fecteau, qui leur a inculqué les bases du principe et de l’histoire du droit, en plus d’évoquer la Constitution et le déroulement d’une enquête.

Je veux leur faire voir c’est quoi le monde et l’importance de la justice et à quel point c’est très technique de faire ces métiers, explique le responsable d’un sixième procès simulé.

Le professeur en art du Collège Bow Valley, Dan Barnfield, a agit comme dessinateur.
PHOTO : RADIO-CANADA / ÉDITH BOISVERT

Grâce à la collaboration de l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta (AJEFA), les jeunes ont également pu bénéficier de l’expertise de l’avocate Kim Arial.

Me Arial s’est assurée de leur apprendre le fonctionnement des interrogatoires, des contre-interrogatoires et de la présentation des preuves; toutes des procédures essentielles à un procès.

Des occasions d’emploi en français

Pour certains élèves qui envisagent de faire des études de droit, cette incursion dans l’univers juridique avait une valeur ajoutée encore plus importante.

J’aimerais poursuivre des études en droit à l’université vu que je gradue cette année. Ce cours est vraiment important pour moi parce que ça me donne déjà une idée de ce que je vais rencontrer et si je veux vraiment faire cela. 

Ange-Pascal Legre, élève de 19 ans et témoin dans le procès

Me Arial se réjouit de constater que l’intérêt pour le droit est bel et bien présent dans la relève francophone.

Nous sommes très peu nombreux d’avocats qui font du droit pénal en français. Je pense que c’est important que les élèves voient qu’il y a beaucoup d’opportunités de carrière. J’espère qu’un jour certains d’entre eux vont venir me joindre en défense, dit-elle.

Avec les informations d’Édith Boisvert

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 mai 2024

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) devient la 22e organisation membre de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.

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Selon un communiqué publié aujourd’hui par la FCFA, l’adhésion de l’ACUFC a été formellement ratifiée plus tôt ce mois-ci par son conseil d’administration.

Cette adhésion se veut une suite logique d’une collaboration déjà étroite entre les deux organismes. En effet, l’ACUFC et la FCFA étaient partenaires dans l’organisation des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire, en 2021 et 2022.

De plus, l’ACUFC siège également à la Table nationale en immigration francophone (TNIF) coordonnée par la FCFA et au Forum des leaders de la FCFA depuis plusieurs années.

« C’est l’aboutissement logique d’une complicité de longue date. La FCFA et l’ACUFC travaillent ensemble non seulement sur la consolidation du postsecondaire en français, mais aussi sur les questions d’immigration francophone et de rapprochement avec le Québec. L’arrivée de l’Association à la table, de façon formelle, est d’une immense valeur pour le travail de la FCFA et l’avancement de la francophonie », souligne la présidente de la Fédération, Liane Roy.

« L’adhésion de l’ACUFC à la FCFA envoie un message fort à l’effet que l’Association s’engage à renforcer ses collaborations avec ses partenaires en vue d’amplifier la contribution du secteur postsecondaire à l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire », avance Martin Normand, président-directeur général par intérim de l’ACUFC.

« Cette présence formelle à la table de la FCFA devient incontournable dans un contexte où la Loi sur les langues officielles rend explicite pour la première fois le rôle du gouvernement fédéral dans l’appui à l’éducation postsecondaire en contexte linguistique minoritaire. », conclut-il.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 mai 2024

Des entreprises francophones du Québec et de l’Acadie participent à la 9e édition du Rendez-vous Acadie-Québec du 28 au 30 mai 2024 dans la péninsule acadienne autour de l’économie durable, de l’écotourisme et de l’agroalimentaire.

Kassim Doumbia, maire de Shippagan (à gauche) lors du mot de bienvenu – Gracieuseté

Offrir occasion de réseautage unique qui permettra d’accroitre les échanges commerciaux et de promouvoir le développement des entreprises québécoises et acadiennes. Telle est l’ambition du Rendez-vous Acadie-Québec (RVAQ) dont la 9e édition se déroule présentement dans la région de la péninsule acadienne.

Trois thématiques ont été choisies par les organisateurs cette année, à savoir : l’économie durable, l’écotourisme et l’agroalimentaire.

Au programme de l’événement : réseautage, visites en entreprises, remise des Prix innovation et commercialisation, conférences et panels de discussion autour des thématiques de l’édition.

« Le RVAQ vise à promouvoir le développement des entreprises participantes et à contribuer à la vitalité économique des collectivités sur les territoires qu’il couvre », peut-on lire dans le site web de l’événement.

Selon les organisateurs, le choix de la région de la Péninsule acadienne comme hôte de la 9e édition n’est pas fortuit.

« La Péninsule acadienne partage avec le Québec l’une des plus belles baies au monde, la baie des Chaleurs. Elle partage aussi les mêmes défis que bien des régions de cette province. Et comme celles du Québec, c’est sa capacité à se réinventer pour mettre de l’avant son esprit entrepreneurial qui lui sert le plus. », expliquent-t-ils.

Parmi les entreprises présentes pour représenter le Québec, on retrouve entre autres Sobeys Québec, Transport Rivière -du-Loup, Novarium, Polara Energy, Premier Tech, Charlie Tango et QSL.

Du coté du Nouveau-Brunswick, il s’agit de Distillerie Fils du Roy, Aquarium et centre marin du Nouveau-Brunswick, McGraw Seafood, Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation, Corbo et Valorès.

Organisé conjointement par le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), en collaboration avec AcadieNor, la 9e édition du RVAQ coïncide avec la 20e anniversaire de sa création en 2005. À noter que le RVAQ est organisé tous les deux ans en alternance entre le Québec et le Nouveau-Brunswick avec l’appui d’une pléthore de partenaires et de commanditaires.

Plus de détails à venir sur les gagnants des prix innovation et commercialisation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 mai 2024

Organisée par la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), Équipe Acadie se tiendra cette année le 28 et le 29 mai dans la capitale de la province avec comme thème central le continuum en éducation.

Des participants à Équipe Acadie 2023 – Gracieuseté

Le continuum en éducation francophone au Nouveau-Brunswick. C’est autour de ce thème que des représentants de la communauté francophone et acadienne mèneront la campagne de lobbying Équipe Acadie du 28 au 29 mai à Fredericton. Un thème de premier plan, selon la SANB qui organise cette initiative stratégique.

Deux journées intenses

« L’Équipe Acadie constitue une démarche de revendication à Fredericton, réunissant des représentants de la communauté, des élus politiques et des hauts fonctionnaires », peut-on lire dans un communiqué publié lundi par l’organisme porte-parole des acadiens et des francophones du Nouveau-Brunswick.

En marge des réunions prévues, d’autres événements auront lieu pour sensibiliser les décideurs politiques et la communauté francophone et acadienne du Nouveau-Brunswick à l’importance d’un système scolaire – de la petite enfance jusqu’à la formation aux adultes, y compris l’apprentissage tout au long de la vie – qui respecte les droits de la communauté francophone et acadienne de la province.

Des leaders communautaires acadiens lors d’Équipe Acadie 2023 – gracieuseté

Durant ces deux jours de lobbying intensif, les personnes représentant les organismes francophones et acadiens profiteront d’une formation sur le lobbying, en plus d’un événement de réseautage informel avec les élus et les fonctionnaires du Nouveau-Brunswick. Quant à elle, la deuxième journée sera entièrement dédiée aux démarchages politiques.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 28 mai 2024

OTTAWA – Les libéraux assurent que les derniers éléments de la Loi sur les langues officielles, qui ne sont pas en vigueur présentement, le seront au plus tard d’ici un an, alors que Raymond Théberge commence à montrer des signes d’impatience devant la longueur du processus.

Archives ONFR

« À ce temps-ci l’an prochain, ça va être prêt », a assuré Marc Serré, le secrétaire parlementaire du ministre des Langues officielles, lundi après un Comité des langues officielles.

Les consultations auprès des communautés francophones, obligatoires pour l’adoption des règlements, ont déjà démarré et se poursuivront jusqu’à l’automne 2024, ajoute Marc Serré.

Les règlements en question portent sur des nouveaux pouvoirs du commissaire aux langues officielles, comme celui de donner des amendes ainsi que sur la partie VII de la Loi sur les langues officielles. Le commissaire Raymond Théberge trouve crucial d’adopter rapidement cette section, car c’est celle « qui a le plus grand impact sur le développement de nos communautés ».

« On constate une lenteur par rapport aux développements des règlements. C’est une situation pressante, on doit aller le plus rapidement possible », a déploré Raymond Théberge lors d’une comparution au Comité des langues officielles lundi soir.

« Ce qui est important maintenant, c’est de se doter d’un règlement solide pour la mise en œuvre de la partie VII », presse-t-il.

La partie VII concerne « l’épanouissement et le développement » des minorités francophones ainsi que la prise de mesures positives par le gouvernement fédéral. Il assure la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles et engage le fédéral à prendre les mesures nécessaires, notamment au niveau monétaire, pour assurer l’égalité entre le français et l’anglais.

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RADIO-CANADA – Publié le 28 mai 2024

Le Conseil communautaire du Grand-Havre et le Conseil scolaire acadien provincial invitent les membres de la Communauté à proposer un nom pour le nouveau centre communautaire et culturel francophone sur la péninsule d’Halifax.

Vue d’ensemble du nouveau centre communautaire pour les francophones de la grande région d’Halifax.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

Le nom, c’est quelque chose qui est vraiment important parce que c’est ça qui va faire que les gens vont s’approprier le lieu, qu’ ils vont avoir envie d’aller là-bas!

Une citation deMario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre

Le centre sera situé au coin des rues Bayers et Oxford, adjacent à la nouvelle école Mer et Monde. Il accueillera, entre autres, une salle de spectacle d’une capacité de 220 places, les studios de la radio communautaire et les bureaux du Conseil communautaire du Grand-Havre.

Mario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans cet espace vraiment exclusif, on va avoir aussi le cœur du projet, qui est d’avoir un café culturel pour pouvoir un peu accueillir les gens du matin jusqu’au soir et puis leur offrir un endroit où ils peuvent se rencontrer, explique Mario Noury lors d’une entrevue à l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L.

On pourrait très bien imaginer des personnes un peu plus âgées qui sont à la retraite et qui se retrouvent le matin pour jouer aux cartes et passer un peu de temps ensemble. Et puis on peut aussi imaginer plus tard dans la journée, des 5 à 7 ou des activités culturelles, des soirées micro ouverts et tout plein d’activités culturelles.

Le directeur s’emballe aussi en pensant à la cuisine communautaire et tous les espaces disponibles pour les organismes partenaires.

Et puis on aura la fameuse boîte noire, continue Mario Noury en parlant de la salle de théâtre qui permettra différentes configurations.

C’est intéressant parce que c’est un besoin pour notre communauté acadienne francophone, mais c’est aussi un besoin plus large pour Halifax, car il y a très peu de salles de ce genre […] ça pourrait donc aussi être disponible pour la location, pour éventuellement d’autres groupes qui voudraient l’utiliser.

La construction est bien entamée et Mario Noury s’attend à ce que les délais soient respectés et que le Conseil puisse en prendre possession à la fin de 2025.

D’où l’importance de prendre le temps de trouver un nom et de lancer un concours pour impliquer les gens de la communauté.

On voulait vraiment s’assurer de pouvoir trouver un nom qui parle, aux Acadiens, aux francophones et aux francophiles. Un nom qui les rend fiers, un nom qui donne envie de venir passer du temps et donc le plus important c’est de passer par la communauté pour ça.

Une citation de Mario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand Havre

Les gens auront environ un mois pour se prononcer et il y a quelques critères à retenir. Le nom proposé doit être en français, il faut qu’il soit représentatif de la Communauté. Le nom doit être unique et ça ne peut pas être le nom d’une personne ni un nom à consonance commerciale.

Nous ce qu’on veut c’est d’avoir un nom le fun pour qu’on n’aille pas forcément besoin de dire qu’on s’en va prendre un café au centre communautaire, indique le directeur.

Donc s’il y a des gens qui ont cette idée un peu originale, on serait vraiment super contents de l’avoir.

Les gens qui participent au concours pour trouver un nom au centre auront la chance de remporter deux billets pour le Francofest 2024, qui aura lieu cet automne.

D’après une entrevue à l’émission Le réveil de la N.-É. et de T.-N.-L.

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RADIO-CANADA – Jemima Kalemba, publié le 26 mai 2024

Environ 80 choristes ont chanté pour le concert du 50e anniversaire de la chorale Les Blés au vent dimanche. Au Centre culturel franco-manitobain, le groupe composé de choristes en activité et d’anciens a interprété des chants significatifs pour les Manitobains et la francophonie de l’ouest du Canada.

80 choristes, actuels et anciens, ont donné vie aux chants emblématiques du répertoire de la chorale Les Blés au vent, à travers leurs voix.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEMIMA KALEMBA

Pour la présidente de la chorale Les Blés au vent, Martine Pelletier, le concert était un moment pour vivre la nostalgie et les souvenirs du temps passé. Il permet également de réaliser de belles rencontres et de prendre plaisir à entendre les chants exécutés auparavant par le groupe.

Il y a 50 ans, ça bougeait en français au Manitoba ! Et ça continue !

Martine Pelletier, présidente de la chorale Les Blés au vent

Sous le thème Ami, reviens, les choristes ont fait retentir leurs voix afin de célébrer la chorale et les artistes de la francophonie ouest-canadienne.

Selon Mme Pelletier, le thème choisi pour cette année se veut un retour aux sources.

C’est la nostalgie des temps anciens, le retour aux sources, être ensemble, chanter ensemble, dit-elle.

Ami, reviens, c’est le titre d’un chant qu’on chante. C’est un chant qui est rempli de souvenirs, des retrouvailles, des connexions, explique Martine Pelletier.

Pour nous, c’est continuer de faire des chants en français. D’apprécier le chant de chorale.

Martine Pelletier, présidente de la chorale Les Blés au vent

Cette année, le nombre de choristes inscrits a plus que doublé par rapport à l’année passée.

Daniel Roy faisait partie des artistes invités au concert du 50ᵉ anniversaire de la chorale Les Blés au vent.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEMIMA KALEMBA

La chorale a partagé la scène avec des artistes invités, dont Daniel Roy. Pour lui, la chorale doit être célébrée pour les messages qu’elle véhicule aux Manitobains.

C’est des chansons qui véhiculent des messages d’amour, d’universalité, de diversité, des messages qui sont pas mal importants tous les jours, mais surtout aujourd’hui, explique-t-il.

La chorale a touché à tellement de monde, de toutes les générations depuis 50 ans. On espère que ça perdure.

Daniel Roy, artiste musicien

La chorale de la Division scolaire franco-manitobaine qui devait se produire à l’événement n’a finalement pas pu être présente.

La chorale Les Blés au vent a été fondée en 1974 grâce à l’initiative d’étudiants universitaires.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 27 mai 2024

TIMMINS – Près de 15 000 arbres vont être plantés d’ici les cinq prochaines années à Timmins grâce à une initiative de la section jeunesse de l’Alliance de la Francophonie de Timmins (AFT).

Un groupe écologique francophone va bientôt voir le jour à Timmins. Image: Canva / Doug Woods

« Ça fait longtemps, presque dix ans, qu’on parlait d’avoir un groupe environnemental francophone de jeunes qui pourrait se rencontrer quelques fois par année pour identifier des projets possibles », confie Sylvin Lacroix, directeur général de l’AFT.

Celui-ci ajoute qu’une table de concertation avait eu lieu juste avant la pandémie et avait permis d’identifier plusieurs pistes telles que la plantation d’arbres, un forum et un symposium sur l’environnement.

Au-delà des initiatives, l’objectif reste de créer des rassemblements réguliers de jeunes francophones pour avancer vers des projets écologiques.

Sylvin Lacroix, directeur général de l’AFT, espère que ce projet attirera de la relève. Photo : ONFR TFO / Inès Rebei

Une entente avec le Collège Boréal

Une entente entre l’AFT et le Collège Boréal a permis de lancer le premier projet, soit la plantation d’arbres. Bien que l’établissement donnera les arbres gratuitement, l’Alliance a choisi de donner une bourse au programme de technologie en environnement forestier en guise de reconnaissance pour le partenariat.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 mai 2024

Considéré comme l’un des rendez-vous culturels les plus importants en Acadie, le Festival acadien de Caraquet revient cette année pour 62e édition du 5 au 15 août 2024 avec de grands noms tels que Zachary Richard, Bruno Pelletier, Roxanne Bruneau ou Daniel Goguen.

61e édition du Festival acadien de Caraquet – Gracieuseté

Le Festival acadien de Caraquet est de retour pour célébrer l’Acadie du 5 au 15 août 2024. Événement emblématique de la culture acadienne, le Festival a invité de grands noms de la musique francophone acadienne et francophone.

Selon la programmation préliminaire, plusieurs vedettes sont confirmées. Á commencer par l’incontournable Zachary Richard, en passant par l’artiste multidisciplinaire Daniel Léger, les stars acadiennes du country Daniel Goguen et Laurie LeBlanc ainsi que les deux voies féminines de l’Acadie Patsy Gallant et Annie Blanchard.

Comme à l’accoutumée, le Québec aura ses ambassadeurs à ce grand rendez-vous de l’Acadie. Il s’agit cette année de Roxanne Bruneau et Bruno Pelletier. Selon l’équipe d’organisation, d’autres noms s’ajouteront à la programmation dans les prochaines semaines.

Organisé depuis 62 ans avec l’appuie d’une pléthore de partenaires, le festival attire annuellement des dizaines de milliers de festivaliers et présente plus d’une centaine d’artistes.

De plus, le tintamarre – célèbre rassemblement populaire pour souligner la fierté acadienne – du Festival acadien de Caraquent est considéré comme la plus grande manifestation culturelle de l’Acadie.

La présidente de la Fédération culturelle canadienne française (FCCF) Nancy Juneau et le sénateur acadien René Cormier lors du tintamarre du Festival acadien de Caraquet en août 2023 – Gracieuseté

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 23 mai 2024

RAP offre des services variés aux aînés francophones de la région de Peel. Gracieuseté: RAP
[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :

Lorraine Gandolfo est présidente depuis 2019 de Retraite active de Peel (RAP), organisme dédié aux aînés et aux retraités francophones. Établie depuis 45 ans dans la région, auparavant conseillère scolaire puis directrice des ressources humaines pour le Fondation Trillium de l’Ontario pendant 15 ans, elle a toujours été impliquée dans le rayonnement de la communauté francophone de la région.

LE CONTEXTE :

Créé en 2004, l’organisme Retraite active de Peel, qui a reçu le prix de l’engagement de la communauté de Société Santé en français en 2023 pour ses efforts visant à améliorer l’accès aux services de santé en français, fêtera cette année ses 20 ans d’engagement envers les aînés francophones de la région de Peel.

L’ENJEU :

RAP, qui est affilié à la Ville de Mississauga à titre de Older Adult Group, est le seul organisme fédérateur pour les aînés desservant en français les villes de Mississauga, Brampton et Caledon.

« Comment qualifieriez-vous la francophonie de la région de Peel?

C’est une communauté qui est diversifiée avec beaucoup de nouveaux arrivants au cours des dix dernières années. Il y a également beaucoup de francophones du Nord de l’Ontario, de l’Acadie et du Québec aussi qui sont venus s’installer dans la région.

La région de Peel est en bordure de l’aéroport Pearson, donc c’est un accès stratégique pour les entreprises. De grosses compagnies se sont en effet établies ici et cela a amené toute une population francophone, certaines personnes pour quelques années, d’autres durablement, comme nous. Nos enfants et nos petits-enfants sont ici. Les francophones y établissent des racines. En 2016, il y en avait déjà 32 000 à Peel.

Comment l’idée de créer RAP a-t-elle germé?

Les deux fondatrices, Carmen Gauthier et Claire McCullough, avaient identifié un besoin de la région et souhaitaient faire en sorte que les aînés francophones ne soient plus isolés et aient accès à des activités. Briser cet isolement, rester social et actif est très important après le passage à la retraite.

Rien n’existait encore pour ces aînés francophones à Peel, qui en étaient d’ailleurs les fondateurs, les bâtisseurs qui ont contribué de différentes façons à la création des garderies et des écoles francophones. L’organisme Retraite active a ainsi été créé en 2004, avant de devenir un organisme sans but lucratif en 2017 sous le nom de Retraite active de Peel (RAP), avec l’aide de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO). Et nous soufflons maintenant nos 20 bougies!

Combien de membres cette communauté compte-t-elle maintenant?

Nous sommes partis d’un petit groupe d’une vingtaine de personnes. En 2018, nous avons établi un partenariat avec la ville de Mississauga, qui nous donne l’accès au centre communautaire Frank McKechnie deux à trois fois par semaine. Nous sommes passés graduellement à 91 membres. Aujourd’hui, nous sommes plus de 150!

Avoir un endroit où se retrouver, offrir des activités et s’entraider est l’essence de notre groupe. C’est une communauté riche en services au sein de laquelle de grandes amitiés se sont formées. Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli et de l’engagement pour la francophonie. Nos membres ont entre 55 et 95 ans, mais la moyenne d’âge se situe entre 70 et 76 ans. Les membres de RAP sont très actifs et autonomes.

Crédit image : RAP

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