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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 7 juin 2023

Plus de 200 personnes se sont donné rendez-vous mercredi soir pour Chefs en plein air, au Centre culturel franco-manitobain.

Le cuisinier Yen Phan de Wow Cateringprépare du gyosa au bison à l’huile de chili croustillante, lors de Chefs en plein air, mercredi soir au Centre culturel franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Même si l’événement s’est transporté à l’intérieur en raison de la météo incertaine en début de journée, les gens affichaient leur bonheur de soutenir la communauté francophone.

Au menu, crêpes au jambon et fromage cottage sur galette faite de sarrasin manitobain et des rillettes de sardines par la crêperie Ker Breizh, des gyozas au bison du chef Luc Jean et du cuisinier Yen Phan ou encore des bouts de côtes de bison fumées au bleuet par le chef Steven Watson de Marion Street Eatery.

Copropriétaire de Farm Dog à Sainte-Anne, Luc Trudeau, a offert des hot-dogs à la saucisse faite de cochon Ossabaw, garni d’oignons frits.

Ses sauces font la différence, dit-il, avec option de rémoulade, de ketchup à la fois sucré et salé ou encore d’une moutarde au miel.

C’est important pour notre entreprise de soutenir la culture de la francophonie et les métis. On est vraiment fier de partager les recettes, les produits locaux et la culture de la francophonie, dit-il.

Luc Trudeau a un hot-dog à la main, sous un chapiteau, à l'extérieur du Centre culturel franco-manitobain.
Luc Trudeau est co-propriétaire de l’entreprise Farm Dog, qui fait des hot-dogs à partir de viande fumée que la compagnie produit.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Selon la page web de l’événement, Chefs en plein air est un événement caritatif organisé par Francofonds.

Parmi les participants de la soirée se trouvait Michel Boucher qui se dit fier de contribuer à l’essor de la francophonie.

Francofonds est un moteur pour la francophonie manitobaine, pour aider des organismes qui éprouvent des difficultés à obtenir du soutien financier, lance-t-il.

Pour sa part, Rodrigo Godinez était heureux d’appuyer la communauté francophone, une communauté importante pour le Manitoba, selon lui.

De l’argent pour moderniser Francofonds

L’événement Chefs en plein air était le premier dirigé par la nouvelle directrice générale de l’organisme Francofonds, Nathalie Kleinschmit.

Je suis déjà allée à Chefs en plein air comme agente d’artiste et après comme invitée. C’est un événement que je connaissais déjà de l’extérieur et maintenant je le connais mieux de l’intérieur ,souligne-t-elle. C’est de réunir des personnes avec l’objectif de récolter des fonds avec un esprit de célébration.

Nathalie Kleinschmit est entourée de convives dans la salle Jean-Paul Aubry du CCFM.
Nathalie Kleinschmit, directrice générale de Francofonds
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Pour assister à la soirée, les participants devaient se procurer un billet au coût de 175 $.

Nathalie Kleinschmit aimerait consacrer les efforts et les fonds récoltés à la modernisation du travail de Francofonds.

On a vu que la technologie a fait des bonds pendant la pandémie. Il y a tellement de nouveaux systèmes qui permettent de travailler plus vite et plus efficacement. Ce sont des projets qui sont chers à l’investissement, mais qui permettraient de gérer des subventions plus rapidement et de communiquer avec des personnes plus facilement, précise-t-elle.

Au cours de la soirée, un hommage a été rendu à son l’ancienne directrice générale de Francofonds, Madeleine Arbez, qui annonçait son départ de l’organisme en janvier dernier.

Avec des informations de Mohammed-Amin Kehel

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 7 juin 2023

Gestionnaire acadien chevronné, Jules Chiasson succède à Marie-Claude Rioux à la tête de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, l’organisme porte-parole des francophones de la province.

Jules Chiasson, succède à Marie-Claude Rioux à la direction générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE).
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE LA FANE

« Il y a de très beaux défis à relever et j’ai bien hâte de commencer et de travailler avec et pour la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse ! ». C’est en ces termes enthousiastes que Jules Chiasson a commenté sa nomination à la direction générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE).

Entré en fonction le 1er juin dernier, le nouveau dirigeant succède à Marie-Claude Rioux, la directrice générale sortante qui a géré l’organisme pendant 10 ans.

Originaire de Chéticamp, Jules Chiasson a fait carrière à Radio-Canada où il a occupé divers postes de direction. En plus de son expérience probante en tant que gestionnaire chez le diffuseur public, le nouveau DG de la FAN connait très bien le milieu communautaire en Acadie.

Au Nouveau-Brunswick, il a dirigé Égalité Santé en Français, un organisme qui vise d’obtenir des services de santé en français équivalents aux services offerts à la majorité anglophone de la province.

En Nouvelle-Écosse, il a été le directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre pendant plusieurs années et fut très impliqué à promouvoir francophone de la Municipalité régionale d’Halifax. Jusqu’à tout récemment, Jules Chiasson était le directeur général de l’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick.

« Nous sommes ravis d’accueillir monsieur Chiasson au sein de l’équipe de la Fédération acadienne. Monsieur Chiasson possède une feuille de route impressionnante et nous avons hâte d’entamer avec lui les dossiers d’envergure de la communauté acadienne de la Nouvelle-Écosse », commente le président de la FANE Kenneth Deveau dans un communiqué.

« Mon premier travail après mes études universitaires était avec la Fédération acadienne. Et voilà, après avoir travaillé un peu partout au Canada, je suis très content de revenir en Nouvelle-Écosse me joindre à nouveau à l’équipe de la Fédération acadienne », indique pour sa part le nouveau DG de la FANE.

Fondée en 1968, la FANE est le porte-parole principal de la population acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse. Elle compte actuellement 29 organismes régionaux, provinciaux et institutionnels en facilitant la concertation et le partenariat entre eux et en offrant des services et des programmes répondant à leurs besoins.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 6 juin 2023

OTTAWA – Le Centre national des arts (CNA) a dévoilé ce mardi la programmation des prochaines Zones théâtrales. L’événement bisannuel se déroulera du 11 au 16 septembre pour une dixième édition à faire rayonner le théâtre du Canada francophone et des régions du Québec. ONFR+ s’est entretenu avec le directeur artistique des Zones théâtrales, Gilles Poulin-Denis.

Crawlspace, une comédie inspirée d’une histoire vécue par l’autrice Karen Hines, sera présentée à Ottawa lors des Zones théâtrales 2023. Crédit image: Mathieu Taillardas

La programmation est habilement composée de grandes premières, de créations récentes et d’œuvres en chantier. La pièce d’ouverture montre bien l’esprit de collaboration entre les territoires que la biennale théâtrale veut établir.

On marronne ? (Si ça te dis, viens) est une coproduction du Théâtre Cercle Molière (Winnipeg), du Théâtre de l’Entonnoir (Guyane française) et de l’Alliance française de Ziguinchor (Sénégal). Le texte est écrit par le dramaturge togolais Gustave Akakpo et l’environnement sonore est élaboré par l’artiste métisse Marie-Josée Dandeneau.

Gilles Poulin-Denis explique comment est née l’idée de la pièce  : « Depuis 2019, on travaille avec les Transfrontaliers, un regroupement de leaders culturels de la francophonie internationale, surtout de l’Afrique et des Antilles. L’idée était de créer des collaborations entre les différentes zones francophones et ce spectacle-là, On marronne, est né directement des Transfrontaliers. »

L’affiche de la pièce On marronne, qui sera présentée pour la première fois durant les Zones théâtrales. Gracieuseté CNA.

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 6 juin 2023

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a fait volte-face mardi et est revenu sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.

Le premier ministre Blaine Higgs est revenu sur sa décision d’annuler la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Au Comité permanent de la politique économique, où le projet de loi 37 était à l’étude, Blaine Higgs a présenté un amendement qui annule un changement qu’il souhaitait apporter plus tôt cet hiver.

Après avoir réfléchi et écouté les nombreux commentaires exprimés par l’opposition et par le public, nous rétablissons la portion [de texte] qui exige que le premier ministre révise la Loi sur les langues officielles tous les dix ans, a annoncé Blaine Higgs mardi.

La prochaine révision devra avoir lieu en décembre 2031 au plus tard. Le premier ministre a expliqué que le gouvernement actuel accuse un retard de deux ans dans le processus de révision, raison pour laquelle les dix ans sont calculés à partir de 2021.

Blaine Higgs.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, fait volte-face et revient sur sa décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Pour ce qui est des autres recommandations formulées par les commissaires Yvette Finn et John McLaughlin, le premier ministre a répété, comme il le fait depuis des mois, que ce sera au Secrétariat sur les langues officielles d’étudier ces recommandations. Cette instance est officiellement créée par cette nouvelle loi.

Amendements insuffisants pour obtenir un appui unanime

Les partis d’opposition estiment que les changements proposés par Blaine Higgs sont loin d’être suffisants pour qu’ils appuient le projet de loi 37. Ce sera ainsi la première fois que les changements proposés à la loi ne recevront pas un appui unanime des députés de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, les verts ayant déjà annoncé qu’ils voteraient contre.

Pour leur part, les libéraux comptent encore présenter quelques amendements. Toutefois, le député Benoît Bourque se montre peu optimiste. Si la tendance se maintient, il y a des chances que l’opposition officielle ne va pas appuyer le projet de loi dans son état actuel.

Chaque fois qu’on a fait une révision, qu’on a fait [une suggestion], il y a eu plusieurs recommandations des commissaires, et maintenant, on ne voit que le statut quo par le gouvernement, déplore la cheffe libérale Susan Holt.

Susan Holt.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, estime que les changements apportés par Blaine Higgs ne constituent pas un progrès pour les droits linguistiques.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le député libéral de Kent-Sud, Benoît Bourque, a présenté un amendement pour que la révision obligatoire se fasse aux sept ans plutôt qu’aux dix ans. Les commissaires Finn et McLaughlin proposaient une révision aux cinq ans. Toutefois, cette proposition n’a pas été retenue par la majorité conservatrice.

D’autres amendements pourraient encore être présentés par l’opposition. Cependant, jusqu’ici, le premier ministre a rejeté toutes les propositions de l’opposition.

Les trois députés du Parti vert ne voteront pas en faveur du projet de loi 37 à cause du refus du premier ministre Higgs de créer un comité permanent de l’Assemblée législative sur les langues officielles. Il s’agissait d’une des recommandations importantes des commissaires Yvette Finn et John McLaughlin.

Les verts estiment que la volte-face des conservateurs sur l’abolition de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles représente tout simplement le maintien du statu quo.

David Coon.
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, dit que son caucus votera contre le projet de loi 37, qui n’apportera aucun progrès, selon lui, à la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Chaque révision de la Loi sur les langues officielles doit rapprocher le Nouveau-Brunswick de l’atteinte de l’égalité réelle de nos deux langues officielles. La poursuite du statu quo n’est pas un progrès, a déclaré le chef vert, David Coon.

Et le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, explique que le statu quo n’est pas, selon lui, acceptable. Le statu quo, lorsqu’on n’a pas l’égalité réelle, est un recul, et notre caucus, le caucus du Parti vert, ne votera pas pour un recul.

Kevin Arseneau a d’ailleurs reproché au premier ministre de ne pas avoir rencontré les députés d’opposition afin d’en venir à une entente sur les changements à apporter à la Loi sur les langues officielles.

Pour sa part, l’ancien ministre conservateur Dominic Cardy, qui siège maintenant comme indépendant, a décidé de voter en faveur du projet de loi de Blaine Higgs.

Des changements pour le Commissariat aux langues officielles

Le gouvernement a aussi proposé un amendement qui obligera le Commissariat aux langues officielles à fournir une série d’informations précises dans ses rapports annuels. Ainsi, on précise qu’il faudra indiquer la nature et le type des plaintes.

Une affiche du Commissariat aux langues officielles.
Des amendements proposés par Blaine Higgs obligeront le Bureau du Commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick à fournir certains renseignements sur les plaintes reçues.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Il faudra aussi indiquer si les enquêtes ont été effectuées à l’initiative du commissariat ou à la suite d’une plainte. Le Commissariat devra aussi révéler le nombre de fois qu’une plainte a été déposée par la même personne.

L’opposition officielle a présenté un amendement pour éliminer ces deux dernières exigences afin d’éviter que les plaignants puissent être identifiés. Cependant, la majorité conservatrice a rejeté ces changements.

Projet de loi controversé

Le 19 mai, le premier ministre Blaine Higgs avait annoncé son intention d’amender le projet de loi 37 sur la Loi sur les langues officielles. Il avait alors évoqué l’établissement d’un calendrier ou d’une révision périodique de la loi.

Réjean Savoie, Daniel Allain et Glen Savoie.
Le ministre conservateur Daniel Allain ainsi que les ministres Réjean Savoie et Glen Savoie (respectivement à gauche et à droite sur notre photo) avaient défendu la décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles tous les dix ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Lorsqu’il avait présenté l’élimination de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles, Blaine Higgs, ainsi que trois ministres francophones, dont Daniel Allain, avaient soutenu que la création d’un secrétariat aux langues officielles permettrait une révision continue. Cette décision avait suscité un véritable tollé au sein des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick.

La création de ce secrétariat aux langues officielles est officialisée dans le projet de loi 37. Toutefois, le premier ministre a déjà reconnu qu’un changement législatif n’était pas nécessaire. Ce secrétariat est formé d’employés du ministère des Affaires intergouvernementales, qui s’occupaient déjà des langues officielles et qui travaillaient déjà ensemble. Trois autres employés, aussi responsables de dossiers relatifs aux langues officielles, mais au sein du ministère des Finances, se sont joints à eux.

Après le débat au sein du Comité permanent de la politique économique, le projet de loi 37 devrait être adopté en troisième lecture à l’Assemblée législative, où les conservateurs détiennent la majorité.

Avec les informations d’Alix Villeneuve

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 juin 2023

Caraquet accueille du 8 au 10 juin la 27e édition du Festival des arts visuels en Atlantique (FAVA).

Les passionnés d’arts visuels à Caraquet seront choyés du 8 au 10 juin. C’est le moins que l’on puisse dire quand on parcours la programmation riche de la 27e édition du Festival des arts visuels en Atlantique.

Ateliers interactifs avec le public, expositions d’œuvres, soirée artistique sur fond de poésie, chant et autres prestations sont autant d’activités prévues durant les trois jours au Carrefour de la mer à Caraquet.

Pour les organisateurs, la tenue du FAVA depuis 27 ans vise à garder vibrant les liens établis entre les artistes et le grand public, car ces liens contribuent à dynamiser le tissu social des communautés.

Au fil du temps, le FAVA est devenu une occasion de rencontres et d’interactions créatives, tant pour le grand public que pour les artistes d’ici et d’ailleurs.

Si la plupart des artistes visuels de cette 27e édition sont originaires de l’Acadie à l’instar de Joey Boudreau, Annette Cormier ou Jean-Claude Paquet, d’autres sont originaires du Québec comme la gaspésien Patrick Minville ou sont issus de la diversité comme N’dey Sopie-Aude Mirielle ou Honry Latoile.

Le FAVA se veut aussi un tremplin pour artistes émergents comme l’artiste visuel Angela Zarate ou le duo de musiciens Francis Dugas et Shaun Uzzel.

Découvrez la programmation complète du FAVA et les biographies d’artistes en cliquant-ici

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RADIO-CANADA – Ernst Jeudy, publié le 5 juin 2023

Malgré la réduction des frais fixée à 10 $ par jour dans la province, la pénurie de places dans les garderies et les centres de la petite enfance reste un sujet de préoccupation pour de nombreuses familles et différents organismes dans la province, notamment pour les Fransaskois.

92 % des enfants en Saskatchewan habitent dans un désert de services de garde, selon le Centre canadien de politiques alternatives. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ROB KRUK

En effet, selon un rapport du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), 92 % des enfants en Saskatchewan habitent dans un « désert de services de garde ».

L’économiste principal du CCPA et coauteur du rapport sur les places en garderie, David MacDonald, décrit un tableau sombre pour la province. Si on regarde dans les endroits ruraux où dans les plus petites villes, c’est 100 %, révèle-t-il.

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Du côté de la Fransaskoisie, la représentante communautaire à l’Association des parents de l’École canadienne-française à Saskatoon, Anne Leis, constate que les demandes ont explosé depuis que les frais sont passés à 10 $ par jour.

Ça rend bien sûr les garderies beaucoup plus accessibles. Malheureusement si vous n’êtes pas dans la garderie déjà, ça ne vous aide pas parce que vous n’avez pas de place.

Le directeur de l’Association des parents fransaskois, Apollinaire Fotso, craint que la pénurie de places dans les garderies ait des impacts sur l’éducation en français dans la province.

Faute de place, ils vont finir par aller inscrire leurs enfants dans des centres éducatifs anglophones, c’est la Fransaskoisie qui va en souffrir, craint-il.

« Une question de besoins en infrastructures »

M. MacDonald propose de construire de nouveaux espaces dans les milieux ruraux, mais aussi dans les grandes villes, comme Saskatoon et Regina.

On va avoir des demandes pour ces nouveaux espaces, parce que les frais sont beaucoup plus bas. Beaucoup de personnes s’intéressent à utiliser les garderies, les services de garde, prévient-il.

L'économiste du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) David Macdonald
L’économiste du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) David Macdonald
PHOTO : CENTRE CANADIEN DE POLITIQUES ALTERNATIVES

Le président de l’Association communautaire fransaskoise (ACF), Denis Simard, estime qu’il s’agit d’une question de besoins en infrastructures.

Cela fait déjà des années qu’on a des listes d’attentes assez substantielles dans chacun de nos centres de petite enfance, dans chacune de nos garderies. Cela nous indique clairement qu’il y a un grand besoin, note-t-il.

Pour Denis Simard, la priorité serait de mettre en place un processus qui permettrait de créer un réseautage pour déterminer les besoins en infrastructure et en ressources humaines dans chacune des régions.

Le président de l’ACF propose notamment la création de garderies privées comme solution.

On encourage énormément les gens à considérer le domaine de la petite enfance. C’est un domaine qui peut être très lucratif, mais aussi un domaine qui est grandement demandé.

Une scène dans une garderie, alors que des enfants jouent avec des éducatrices.
Environ 85 000 enfants n’ont pas accès au service de garde en Saskatchewan, selon le Centre canadien des politiques alternatives. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / TJ DHIR

Recrutement et rétention du personnel

Pour l’économiste David McDonald, la province doit mener une politique visant à recruter et retenir du personnel pour les garderies et les centres éducatifs. La solution va probablement être l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions d’emploi, soutient-il.

De son côté, Denis Simard reconnaît qu’il y a énormément de compétition. Il faut que toutes ces institutions offrent presque le même salaire pour qu’il n’y ait pas une compétition entre les garderies et les centres éducatifs francophones.

Par courriel, le gouvernement provincial indique qu’il continue de donner la priorité à l’aménagement de places en garderie dans toute la province.

Il s’est également engagé à recruter et retenir des éducateurs et éducatrices de la petite enfance à mesure que la province élargit les places réglementées d’apprentissage et de garde de jeunes enfants.

Le gouvernement rappelle qu’entre mars 2021 et mars 2023, plus de 2600 places supplémentaires en garderie ont été créées.

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ONFR+ – Rachel Bolduc Crustin, publié le 5 juin 2023

Le duo Beau nectar, composé de la Franco-Ontarienne Marie-Clo et de la Fransaskoise éemi, a lancé vendredi dernier son album Two Lips. On a aussi pu découvrir le vidéoclip de la chanson Buds, leur préférée sur l’album. ONFR+ s’est entretenu avec ces deux femmes affirmées pour parler d’amitié, de musique écoféministe et de francophonie non militante.

La Fransaskoise éemi (à gauche) et la Franco-Ontarienne Marie-Clo (à droite) ont officialisé leur collaboration artistique sous le nom Beau Nectar. Source: Indie Montréal

C’est sur un hymne à l’amitié entre femmes que s’ouvre l’album Two Lips. D’abord composée en improvisant des paroles absurdes autour d’une trempette à l’artichaut, la chanson Buds a gardé cet aspect de plaisir sincère et contagieux.

Quand elles parlent de cette pièce et du vidéoclip qui l’accompagne, c’est le mot qui ressort en premier : plaisir. La sororité y est centrale également. Marie-Clo et éemi se sont constitué un entourage professionnel très féminin. Le vidéoclip de Buds est d’ailleurs réalisé par Amy Mantyka.

Coloré et festif, le vidéoclip de la chanson Buds rappelle l’ambiance des soirées pyjama et célèbre les amitiés sincères à l’âge adulte. Capture d’écran Youtube Beau Nectar

Marie-Clo explique que « le clip parle des amitiés adultes platoniques. On voulait célébrer ce que c’est, d’avoir par exemple une maman dans le band et d’avoir des amis qui, eux n’ont pas d’enfant. Toutes les réalités sont correctes, ayons quand même du fun comme adultes avec nos amis, parce qu’on trouve que ce n’est pas assez priorisé ».

C’est d’ailleurs la petite Rosalie, fille de Marie-Clo, qui vole la vedette dans la vidéo de Buds. Outre cette mignonne apparition, le clip est constitué de trois minutes trente secondes de ballons, de couleurs éclatées et de chorégraphies, dans une ambiance de soirée pyjama que ne renierait pas une version 2023 du film Treize ans bientôt trente.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 juin 2023

Les francophones du Nunavut soumettront dans les prochaines semaines un mémoire à l’Assemblée législative du territoire dans le cadre de la révision de la loi territoriale sur les langues officielles.

Affichage trilingue au Nunavut – Gracieuseté

L’adoption ou la révision des législations linguistiques au niveau des provinces et territoires est souvent un moment charnière pour les francophones. C’est le cas présentement au Nunavut où la loi sur les langues officielles est en cours de révision. Adoptée en 2008 et entrée en vigueur en 2013, cette loi régit l’usage des trois langues reconnues dans le jeune territoire du Nord, à savoir l’Inuktut, l’Anglais et le Français. Si cette loi érige la langue inuit comme étant la langue commune du Nunavut, il n’en demeure pas moins qu’elle considère l’anglais et le Français comme langues officielles ayant des droits et privilèges. Un fait unique au Canada puisqu’il s’agit du seul territoire où cohabite trois langues officielles.

Un guichet unique des services en Français

Afin de s’assurer que la nouvelle mouture de la loi tient compte des besoins de la communauté francophone, l’Association des francophones du Nunavut (AFN) est en train de finaliser un mémoire à ce sujet.

Selon le directeur général de l’AFN Christian Ouaka, celui-ci sera soumis à l’Assemblée législative du Nunavut d’ici fin juin. Première en ce genre, cette démarche de plaidoyer est appuyée par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) par l’entremise de son nouveau service des politiques publiques. « Cette approche de travail représente une grande avancée, car l’AFN a pour la première fois embauché un constitutionnaliste afin de concevoir ce mémoire et mettre en avant les intérêts des francophones », explique Luc Fournier, conseiller en politiques publiques à la FCFA.

S’il est encore prématuré de détailler les revendications des Franco-Nunavois, la plus importante selon nos sources est la création d’un guichet unique des services en Français.

Notons, enfin, que la population francophone est estimée par l’AFN à plus de 1400 personnes, soit 3,8 % de la population du territoire alors que la minorité anglophone représente quant à elle 33,02%.

Bien qu’elle soit minuscule en chiffres, la minorité francophone du Nunavut est assez vibrante. Elle est dotée d’une commission scolaire, d’un journal, d’une radio, d’un centre de formation pour adultes ainsi que de nombreux organismes et services francophones dans plusieurs domaines.

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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 3 juin 2023

CORNWALL – Après la première crise scolaire survenue à Sturgeon Falls en 1971 lors de laquelle les Franco-Ontariens ont lutté et obtenu gain de cause pour leur école secondaire publique « homogène » de langue française, une autre crise scolaire a éclaté, cette fois-ci dans l’Est de la province, dans la ville de Cornwall. C’était il y a 50 ans.

Manifestation lors du front commun franco-ontarien, où élèves, organismes et chefs de file de partout en province convergent devant les bureaux du conseil scolaire à Cornwall. On estime que la manifestation a attiré entre 1000 et 1500 personnes. Source : IDÉLLO/TFO.

À Cornwall, la fin des années 1960 s’accompagne de changements profonds dans les institutions du monde de l’éducation. Le Collège de Cornwall, un des rares collèges classiques ayant existé en Ontario français, ferme ses portes. Les étudiants masculins de ce collège entièrement francophone et géré par la congrégation religieuse des Clercs de Saint-Viateur se tournent vers l’École secondaire Saint-Laurent, l’école bilingue de la ville, fondée en 1951.

On compte plus de 500 élèves francophones, dans une ville où on ne dénombre pas moins de cinq paroisses catholiques de langue française et tout autant d’écoles élémentaires de langue française. Bref, la francophonie au début des années 1970 à Cornwall est nombreuse.  

Dès 1969, les francophones de Cornwall demandent au conseil scolaire de Stormont-Dundas et Glengarry de transformer Saint-Laurent en une école uniquement de langue française. 

Le conseil scolaire accepte mais, un mois plus tard, offre plutôt un vieux couvent désaffecté pour loger l’école française. On arrive plutôt alors à une entente pour partager l’école Saint-Laurent. Une demi-victoire. 

 La crise scolaire prend rapidement un allure provinciale et fait la Une du journal Le Droit. Source : Le Droit, 4 juin 1973, p. 1. 

En septembre 1970, l’école fonctionne avec un système d’horaire à relais entre les rotations françaises et anglaises.  Mais le conseil maintient un programme bilingue dans une autre école, nommée Général-Vanier. Cela a eu pour effet de diviser les inscriptions du côté francophone. 

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RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 1er juin 2023

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé la nomination de Marianne Rivoalen comme juge en chef du Manitoba. La francophone native de Saint-Labre était juge à la Cour d’appel fédérale et a déjà été présidente de la Société de la francophonie manitobaine.

Marianne Rivolaen est la nouvelle juge en chef du Manitoba.
PHOTO : BUREAU DU MINISTRE DE LA JUSTICE ET PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé la nomination de Marianne Rivoalen comme juge en chef du Manitoba. La francophone native de Saint-Labre était juge à la Cour d’appel fédérale et a déjà été présidente de la Société de la francophonie manitobaine.

Marianne Rivoalen devient ainsi la première femme nommée juge en chef dans l’histoire du Manitoba.

L’ancien juge en chef de la Cour d’appel du Manitoba, Richard Chartier, a pris sa retraite le 30 octobre dernier. Il connaissait étroitement la francophonie manitobaine, étant notamment l’auteur du rapport de 1998 sur les services en français intitulé Avant toute chose, le bon sens , souvent appelé rapport Chartier.

Le choix de Marianne Rivoalen assure que la magistrature des tribunaux du Manitoba continuera d’être guidée par une personne qui connaît bien la francophonie.

Marianne Rivoalen a été nommée juge de la Cour du Banc du Roi du Manitoba dans la division de la famille en 2005. Elle est devenue juge en chef adjointe de la Division de la famille en 2015. En 2018, elle a été nommée à la Cour d’appel fédérale.

Dans un communiqué, Justin Trudeau lui souhaite bonne chance. C’est une membre respectée de la communauté juridique et elle possède une vaste expérience dans de nombreux domaines du droit. Je suis convaincu que la juge en chef Rivoalen sera un grand atout pour les Manitobains, affirme le premier ministre.

Selon une note biographique du gouvernement fédéral, avant de devenir juge, elle était avocate principale et cheffe d’équipe au sein du groupe des Services du droit autochtone au ministère de la Justice du Canada, où elle était responsable des avocats au Manitoba traitant les litiges concernant les pensionnats.

Auparavant, elle avait acquis une grande expérience en matière de contentieux et de plaidoirie dans les deux langues officielles, auprès de deux cabinets de Winnipeg, indique la note.

Marianne Rivoalen a aussi été arbitre pour la Commission du travail du Manitoba et sous-commissaire en chef de la Commission de la location à usage d’habitation du Manitoba.

En 1984, elle a obtenu un baccalauréat ès arts (latin-philosophie) avec une concentration en mathématiques du Collège universitaire de Saint-Boniface, devenu, depuis, l’Université de Saint-Boniface, et un baccalauréat en droit de la faculté de droit de l’Université de Moncton en 1988. Elle a été admise au Barreau en 1989.

En matière de bénévolat, elle a été présidente de ce qui était alors la Société franco-manitobaine (SFM) de 2000 à 2003.

Sa présidence à la SFM correspond aussi à une période de profonde réflexion sur l’avenir de la francophonie manitobaine, notamment en raison de l’affaiblissement du poids démographique de la communauté.

Avec l’arrivée de Marianne Rivoalen, les femmes et les jeunes se voient encouragés à s’impliquer davantage dans le conseil d’administration de la SFM, indiquait, à l’époque, le site web de l’organisation dans une notice biographique qu’on peut toujours consulter aujourd’hui.

La Communauté franco-manitobaine se réjouit

Le directeur de la SFM, Daniel Boucher, se réjouit qu’une autre personnalité francophone succède au juge Chartier et soit à la tête de la plus haute cour de la province.

Je pense que c’est un bon précédent. […] Je pense que le message que ça envoie, à la Cour de façon générale et à la population, c’est qu’on prend au sérieux cette obligation [de fonctionner dans les deux langues] et qu’on veut des services en français au niveau juridique qui sont de la plus haute qualité, déclare-t-il.

Marianne Rivoalen a aussi fait partie de nombreux autres organismes, en ayant présidé l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM) et Pluri-elles.

D’ailleurs, la directrice générale de Pluri-elles, Mona Audet, déclare qu’il s’agit d’une nouvelle extraordinaire, qu’il faut célébrer.

Quant au président de l’AJEFM, Guy Jourdain, ce dernier croit que cette nomination annonce des progrès importants pour les années à venir.

Je pense qu’à l’avenir, ça va être absolument incontournable le bilinguisme pour les juges en chef de la Cour d’appel.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 31 mai 2023

SUDBURY – Au sortir d’une saison universitaire historique, la nageuse originaire du Nord de l’Ontario se lance dans une carrière professionnelle avec pour objectif de se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024. 

Vraie battante, Nina Kucheran n’est pas du genre à se laisser abattre par les déceptions. Malgré une qualification pour les championnats du monde à Doha qui lui a échappé lors des essais à Toronto en mars dernier, la Franco-Ontarienne a le regard tourné vers l’avenir et plus précisément l’été 2024. C’est bien évidemment les Jeux olympiques à Paris que vise la native de Sudbury. 

« Ma non-qualification pour les championnats du monde n’a pas d’incidence sur les Jeux olympiques. C’est totalement séparé. Ça aurait été bon si j’avais pu me qualifier pour les Mondiaux mais ça n’aura pas un gros impact », confie-t-elle, concentrée sur les qualifications pour les Jeux en mai 2024, à Montréal. « Mes compétitions cet été et tout ce que je vais faire, c’est pour me préparer pour ces qualificatifs. » 

Le chemin jusqu’à Montréal est encore long mais la nageuse qui sort d’une formidable saison collégiale avec l’Université de Floride, est sur une bonne dynamique alors qu’elle commence tout juste sa carrière professionnelle. 

« Je viens de finir ma dernière année au niveau collégial avec l’Université de Floride. Je vais maintenant intégrer l’équipe professionnelle. C’est ma première année en étant une athlète professionnelle. Donc je suis vraiment excitée », indique-t-elle.

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RADIO-CANADA – Publié le 31 mai 2023

La maison d’édition de la Nouvelle Plume publie deux nouveaux livres, Les urbains, de l’écrivain David Baudemont, et L’innocent, de l’auteure franco-manitobaine Margot Joli.

Les deux nouveaux livres sont en vente sur le site web de la maison d’édition de la Nouvelle Plume.
PHOTO : RADIO-CANADA

Les urbains est un recueil d’essais littéraires qui puise son inspiration dans 22 dessins à l’encre, accompagnés de textes évoquant des moments marquants de la vie citadine de David Baudemont.

Ce dernier explique que la publication de son livre a nécessité 16 années de travail.

Les urbains, c’est 16 ans de travail. C’est parti le moment où j’ai commencé mes études en art thérapie, raconte l’écrivain. J’ai toujours su que, derrière les dessins, il y avait des histoires. C’est souvent comme ça que ça débutait chez moi.

Selon David Baudemont, tous les dessins qu’il a réalisés durant ses études ont été compilés dans un seul ouvrage.

Je dessinais un peu de façon improvisée et puis, il y en a certains de ces dessins qui sont restés et qui m’ont accroché, précise-t-il.

L’innocent retrace une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) après la découverte d’un squelette de bébé dans un champ situé en bordure d’un village.

Imaginée par Margot Joli, cette histoire se déroule dans les années 1960 et aborde les enjeux de l’époque, notamment les phénomènes sociaux qui ont marqué l’histoire de l’humanité.

Cette histoire est basée sur la réalité, mais je l’ai beaucoup changée, explique Mme Joli.

L’auteure souligne que sa source d’inspiration pour l’écriture de ses livres réside principalement dans les enjeux sociétaux.

Tout ce que je fais, je pars d’un thème. Dans mon premier livre, c’était la haine, je parlais où on sème la haine et qu’est-ce que ça pourrait faire. Le deuxième était sur l’amour possessif, là, c’était tout le thème de comment les gens étaient poussés à faire de crime pour ne pas perdre un être, indique l’auteure franco-manitobaine.

Dans ce dernier livre, je pars avec le thème filles-mères [femmes célibataires ayant un enfant hors mariage] parce que je me souviens tellement des choses que des gens m’ont racontées. […] Ce n’est pas le cas maintenant, mais il ne faut pas y retourner, ajoute-t-elle.

Les deux nouveaux livres sont en vente sur le site web des Éditions de la nouvelle plume(Nouvelle fenêtre).

Avec les informations de Raphaële Frigon

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RADIO-CANADA – Patrick Henri, publié le 1er mai 2023

La saison des Riverhawks d’Edmonton s’amorce vendredi au sein de la Ligue de baseball de la Côte-Ouest (WCL). Une douzaine de joueurs sont de retour avec la formation pour cette deuxième saison.

Réjean Bourget espère passer toute la saison avec les Riverhawks d’Edmonton.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN FOURNIER

On retrouve aussi plusieurs nouveaux visages, la majorité d’entre eux étant des Américains qui jouent pour des équipes universitaires américaines au sein de la NCAA.

Quelques joueurs sont aussi des Albertains qui tentent leur chance avec l’équipe. Parmi eux, le Franco-Albertain Réjean (RJ) Bourget.

Le voltigeur de centre vient de passer deux saisons avec l’équipe du programme universitaire des Riverhawks au sein de la Conférence canadienne de baseball universitaire (CCBC).

Il a connu beaucoup de succès, comme en font foi ses statistiques. La saison dernière, il a frappé pour une moyenne de .327. Il a frappé 35 coups sûrs en 107 présences au bâton, dont 10 doubles, un triple et deux circuits. Il a de plus volé 11 buts.

Le joueur de 24 ans a signé un contrat de 10 jours avec l’équipe, ce qui devrait lui laisser le temps de montrer ce qu’il sait faire.

Je suis rapide, je veux montrer que je suis un bon voltigeur de centre et que je frappe bien, a mentionné l’ex-élève de l’École des Beaux-Lacs de Bonnyville.

L’entraîneur-chef de Riverhawks Jake Lanferman a été son entraîneur au cours des deux dernières saisons avec le programme universitaire, ce qui est un gros avantage selon Réjean Bourget.

Il sait ce que je peux faire sur le terrain, a affirmé le voltigeur.

J’entends l’utiliser dès les premiers matchs, a mentionné Jake Lanferman laissant entendre que son jeune protégé avait tout à perdre plutôt que tout à gagner lors des premiers jours de la saison.

L’entraîneur démontre beaucoup de confiance envers le joueur du nord-est de la province et croit que celui-ci sera avec l’équipe pour plus de 10 jours.

Tout est possible

Réjean Bourget vit en quelque sorte un rêve en se retrouvant avec les Riverhawks. Quand il était plus jeune, il a tenté, sans succès, d’aller jouer aux États-Unis.

Le programme universitaire des Riverhawks lui a donné la chance de se faire remarquer et il aura maintenant la chance de se mesurer à des joueurs qui aspirent à être repêchés par une équipe des ligues majeures.

Notre ligue est forte, pas aussi forte que la NCAA, mais c’est un bon calibre, dit-il en ajoutant que pour faire sa place, il ne doit pas trop penser. Il a confiance d’avoir tout ce qu’il faut pour jouer au sein de la WCL.

Il voit aussi sa présence avec l’équipe comme une preuve qu’il faut toujours continuer de croire en ses rêves.

Ça montre aux jeunes que tout est possible. Même si tu ne viens pas d’Edmonton ou d’un grand centre, si tu travailles fort et que tu fais de ton mieux, tout peut arriver, partage-t-il.

Réjean Bourget poursuit des études en français à l’Université Concordia d’Edmonton. Il espère par la suite se diriger en éducation, afin de devenir enseignant en éducation physique.

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RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le le 1er juin 2023

Dans le cadre du projet En toute fierté, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) célèbre le Mois de la Fierté en organisant une panoplie d’événements à travers la Saskatchewan.

Plusieurs événements sont prévus dans le cadre du projet En toute fierté de l’Assemblée communautaire fransaskoise. (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / HEYWOOD YU

Tout au long du mois de juin, des activités seront organisées dans les villes de Regina, de Saskatoon et de Prince Albert.

Un mois de juin riche en évènements avec notamment la présence d’En toute fierté aux défilés de la Fierté des villes de Prince Albert, Regina et Saskatoon, écrivent les organisateurs dans un communiqué.

La programmation débute le 3 juin avec un kiosque d’information prévu à 9 h au Queer Market de Regina. Le même jour, les organisateurs participeront pour la première fois au défilé de la Fierté de la ville de Prince Albert, dès 10 h 30.

Le responsable du projet En toute fierté, Denis Rouleau, met en évidence l’objectif du projet qui consiste à apporter un soutien spécifique aux francophones appartenant à la communauté LGBTQ+ en Saskatchewan.

Le projet En tout fierté vise à informer et à sensibiliser la population en général sur les enjeux que vive la communauté LGBTQ+, affirme-t-il. On veut ouvrir des espaces sécurisés pour que les gens de la communauté LGBTQ+ se sentent les bienvenus de participer, de s’affirmer et de vivre pleinement leur vie.

« La participation de l’ACF aux activités du Mois de la Fierté démontre le désir de la communauté francophone d’être inclusive. Ça démontre aussi notre appui face à la communauté LGBTQ+ pour que ses membres se sentent les bienvenus et accueillis au sein de la communauté fransaskoise. »— Une citation de  Denis Rouleau, responsable du projet En toute fierté

Denis Rouleau annonce que l’événement de cette année sera marqué par la tenue d’un spectacle Drag Franco, prévu initialement à Saskatoon le 16 juin, suivi de la capitale provinciale le 30 juin.

Le drapeau fransaskois avec les couleurs de la communauté LGBTQ+.
Le drapeau fransaskois avec les couleurs de la communauté LGBTQ+.
PHOTO : ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Aussi, en collaboration avec le Festival de films francophones de la Ville des Ponts, Cinergie, une projection du film Le lycéen aura lieu le 22 juin à 19 h au théâtre du Musée Remai Modern. Cette séance sera suivie d’un panel de discussion.

On cherchait un film en français qui était produit et joué par les francophones et ce film nous a beaucoup touchés, indique M. Rouleau.

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RADIO-CANADA – Alexia Bille, publié le 31 mai 2023

Une trentaine de personnes se sont rassemblées à l’École/Collège régional Gabrielle-Roy mardi pour discuter de la création d’une école de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) à Niverville. L’espoir semblait être le mot d’ordre.

Les commissaires de la CSFM et quelques parents francophones des environs ont fait le déplacement à Île-des-Chênes pour cette consultation.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXIA BILLE

Cette consultation survient deux mois après qu’un groupe de parents de Niverville a écrit à la DSFM pour demander la création d’une école francophone dans sa communauté.

Une mère de famille, Dayo Okubule, qui apprend le français depuis 2019, espère que son fils aura la chance d’en faire de même.

Dayo Okubule a trois enfants de 4 à 13 ans, mais seul le plus petit fréquente un établissement francophone situé à Sainte-Agathe.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXIA BILLE

À l’avenir, mon fils de 4 ans pourrait aller à l’école à Niverville en français […] et donc parler la langue plus couramment que moi, affirme-t-elle.

Il y a beaucoup d’enfants francophones qui fréquentent l’école en anglais à Niverville à cause de la distance, affirme Mme Okubule. Je m’inquiète que, dans le futur, ils ne parleraient que l’anglais, même si leurs parents sont franco-manitobains.


Selon le directeur général de la DSFM, Alain Laberge, il y aurait entre 400 et 500 enfants francophones de 0 à 17 ans qui bénéficieraient de cette future école.

Jusqu’ici, 80 enfants de Niverville doivent se rendre à Île-des-Chênes pour être scolarisés à l’École/Collège régional Gabrielle-Roy.

C’est un trajet qui peut durer entre 40 minutes et 1 heure en fonction du trafic. […] S’il y a 30 élèves dans l’autobus et que chacun a une minute de retard, on ajoute 30 minutes de trajet, explique M. Laberge, au micro de l’émission Le 6 à 9.

Père de deux enfants en bas âge, Michel David aimerait que ces derniers puissent aller à l’école francophone à pied au lieu de devoir prendre l’autobus.

Être dans l’autobus pendant 1 heure quand on a 4 ans, ça peut être effrayant, explique-t-il. Une école plus proche pourrait leur permettre de mieux s’approprier le milieu et les mettre dans une meilleure position pour apprendre.

D’autres écoles de la DSFM pourraient aussi voir le jour dans la région dans les années à venir.

Nous aurions un bassin de trois écoles nourricières, à Grande Pointe, Île-des-Chênes et Niverville, explique Alain Laberge.

Dans ce scénario, l’École/Collège régional Gabrielle-Roy deviendrait uniquement un établissement secondaire. Cela permettrait à désengorger l’établissement, puisqu’il doit fonctionner avec huit classes préfabriquées et peine à répondre à la demande.

Cette situation dure depuis des années, comme l’explique Michel David, qui a fréquenté l’école lorsqu’il était plus jeune.

Les classes portatives, le manque de place pour étudier, j’ai vécu ça, moi aussi. Donc, c’était bien pour moi de voir ce qui attend mes enfants pour le futur, affirme-t-il.

Après cette rencontre, la DSFM mettra au point une présentation destinée à convaincre le ministère de l’Éducation de la nécessité de créer cette nouvelle école.

On attend patiemment la réponse, dit Michel David d’un ton enthousiaste. Ça serait le fun pour mes enfants de marcher de la maison à l’école, c’est quelque chose que je n’ai pas été capable de faire.

Il faudra tout de même attendre le début du chantier de construction des écoles de Sage Creek et de Brandon avant toute avancée concrète pour l’établissement de Niverville.

Avec les informations de Patricia Bitu Tshikudi

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