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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 24 mai 2024

TORONTO – Un an après un recours à la Cour supérieure de l’Ontario et des menaces de poursuites judiciaires du Conseil scolaire Viamonde contre le ministère de l’Éducation, celui-ci annonce aujourd’hui l’investissement de 20,1 millions de dollars pour la nouvelle école élémentaire publique Toronto Beaches-Cliffside, celle demandée par le conseil scolaire depuis 2010.

Le Conseil scolaire Viamonde, réseau d’écoles laïques de langue française, demandait une école dans l’est de Toronto depuis 2010. Photo : Wikicommons / Jess O

Le ministre de l’Éducation Stephen Lecce a annoncé aujourd’hui à Scarborough, dans l’est de Toronto, un investissement de 20.1 millions de dollars auprès du Conseil scolaire Viamonde, le réseau d’écoles laïques de langue française, pour la nouvelle École élémentaire publique Toronto Beaches-Cliffside.

« Cet investissement permettra de créer 380 places pour les élèves et 73 places dans les services de garde d’enfants agréés à Toronto, dans le cadre de l’engagement du gouvernement visant la construction d’espaces d’apprentissage ultramodernes destinés aux élèves de l’Ontario », exprime le communiqué de presse officiel.

Viamonde demandait au gouvernement ontarien d’accorder le financement pour l’acquisition d’un terrain dans le secteur Beaches-Cliffside depuis 2010.

Après un sixième refus de financement, le conseil scolaire décidait il y a un an de déposer une instance à la Cour supérieure de l’Ontario contre le gouvernement ontarien, au motif du non-respect de la Charte canadienne des droits et libertés. Cette dernière garantit aux francophones le droit à l’éducation dans leur langue. Les données démographiques confirment la nécessité d’une école laïque de langue française dans le quartier Beaches-Cliffside de la ville reine.

Selon Benoit Fortin, le vice-président du Conseil scolaire Viamonde, les refus essuyés depuis 2010 étaient relatifs au coût élevé des terrains, avoisinant les 20 millions de dollars. En avril 2023, il estimait déjà à 380 le nombre d’élèves en attente. « Les enfants sont donc pour le moment placés dans d’autres écoles ou en sont même réduits à se diriger vers d’autres systèmes », avait-il expliqué.

Au micro d’ONFR, M. Fortin avait précisé que le conseil scolaire était prêt à « s’asseoir à la table avec le gouvernement afin de régler ça directement ou alors, l’instance en justice suivra son cours ».

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RADIO-CANADA – Lyne Barnabé, publié le 23 mai 2024

Rendez-vous annuel unique à Vancouver, le Salon du livre de Vancouver, qui se déroule du 23 au 25 mai au Fairview Odd Fellows Hall, accueille une fois de plus cette année des auteurs et des autrices francophones d’ici et d’ailleurs.

Les auteurs Paul Roux, Andréa Saunier et Gaspard Amée comptent parmi les invités du sixième Salon du livre francophone de Vancouver.
PHOTO : PAUL ROUX/DULE MTHOMBENI/GASPARD AMÉE

Ces derniers présenteront leurs plus récents ouvrages, en plus de faire part aux gens de leurs réflexions dans le cadre d’ateliers, de causeries et d’une grande soirée cabaret prévue vendredi.

Parmi les invités cette année : Paul Roux, Andréa Saunier et Gaspard Amée, trois auteurs à découvrir à l’occasion de ce grand rassemblement littéraire francophone.

Paul Roux – L’égout du risque (Éditions du Pacifique Nord-Ouest)

Couverture du livre « L’égout du risque », de Paul Roux
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU PACIFIQUE NORD-OUEST

Auteur et illustrateur de plus de 240 livres, Paul Roux se consacre à sa passion depuis le début des années 1980.

Ayant touché au roman et à la bande dessinée traditionnelle, sans oublier l’album illustré et la bande dessinée romanesque, l’artiste d’origine française établi au Québec a largement contribué à l’éclosion de la bande dessinée francophone au pays, ayant notamment aidé à la mise sur pied du baccalauréat en bande dessinée à l’Université du Québec en Outaouais, le seul du genre au Canada.

Dans son livre L’égout du risque, qu’il a écrit et illustré, Paul Roux raconte l’histoire de Vincent Dunais, un amateur d’odeurs fortes qui réalise son rêve de visiter les égouts de la ville.

C’est l’histoire d’un personnage qui a une malformation – qui existe, d’ailleurs – et qui fait qu’il aime les mauvaises odeurs, explique Paul Roux.

L’auteur Paul Roux
PHOTO : RHIZOME 2023

Racontée avec beaucoup d’humour, cette histoire destinée au public adolescent est parsemée de savoureux jeux de mots, en commençant par celui du titre.

J’adore les jeux de mots! Je suis un adepte de Goscinny, d’Astérix, d’Iznogoud, confie l’artiste, qui a aussi beaucoup misé sur le sens olfactif dans son écriture : J’ai exploré tous les termes liés aux odeurs et j’ai ratissé large pour varier.

L’illustrateur a également choisi de rehausser ses dessins en noir et blanc d’un vert spécifique.

J’ai choisi de prendre un vert un peu écœurant, de style pestilentiel! dit-il en riant.

On dirait que ce vert sent mauvais rien qu’à le voir!

Une citation de Paul Roux, auteur et illustrateur

Ce livre, qui a été publié il y a huit ans par la défunte maison d’édition Vent d’Ouest, vit une certaine renaissance grâce au Salon du livre de Vancouver et au Regroupement des éditeurs franco-canadiens, qui, encore une fois cette année, sera présent au salon avec un éventail de livres à vendre.

Il n’y a jamais eu de lancement pour L’égout du risque, et là, grâce au Salon et au Regroupement, ça lui donne de la visibilité nationale; une visibilité qu’il n’a jamais eue, se réjouit Paul Roux.

Andréa Saunier – Séduction à Vancouver (Éditions du Pacifique Nord-Ouest)

Couverture du livre « Séduction à Vancouver », d’Andréa Saunier
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU PACIFIQUE NORD-OUEST

Andréa Saunier est une autrice, photographe et réalisatrice d’origine française qui, après une carrière dans le cinéma en France, s’est établie à Vancouver en 2016.

En 2021, elle a décidé d’autoéditer son premier livre, intitulé Le monde n’est pas fait à ton image! Journal passionné d’une expatriée à Vancouver.

Trois ans plus tard, c’est la version longue de ce premier roman qui est publiée aux Éditions du Pacifique Nord-Ouest, sous le titre Séduction à Vancouver.

J’ai écrit le livre que je n’ai jamais trouvé, dit Andréa Saunier. J’avais envie de donner un peu d’humanité à Vancouver, parce qu’on la présente toujours comme une très belle ville en photos. Mais c’est quoi, la ville, de l’intérieur?

J’avais envie de parler de Vancouver à travers les personnes qui y vivent.

Une citation de Andréa Saunier, autrice

Dans ce roman de plus de 300 pages parsemé de photos de l’autrice, Andréa Saunier raconte son histoire, soit celle d’une Française trentenaire célibataire et passionnée qui s’installe à Vancouver à la recherche d’inspiration et d’amour.

Séduction à Vancouver, c’est la recherche de soi à travers l’expatriation, explique l’autrice. Comment survivre dans une nouvelle ville? Comment faire face à l’inconnu? Et comment la transformation se met en place en tant que femme?

L’autrice et photographe Andréa Saunier
PHOTO : DULE MTHOMBENI

Dans cet ouvrage mi-journal intime, mi-guide de voyage qui est ponctué de confidences et de coups de cœur de l’autrice, Andréa Saunier a choisi de mettre sa pudeur de côté.

Me rendre vulnérable, c’est aussi me connecter aux lecteurs, confie-t-elle. En parlant de l’intime, je vais toucher une partie de leur intimité, et pour moi, c’est très important.

Je ne peux pas écrire sans cette vulnérabilité.

Une citation de Andréa Saunier, autrice

L’autrice, qui reviendra à Vancouver pour la première fois depuis son départ en 2022, a toujours autant d’affection pour cette ville de la côte ouest.

Vancouver a été phénoménale pour moi! Elle m’a transformée, et je m’y suis sentie légitime d’écrire. Ça a été une vraie naissance de la femme que je suis devenue aujourd’hui, conclut celle qui habite aujourd’hui en Australie, où elle a trouvé l’amour.

Gaspard Amée – Sasamat (Les Éditions du Blé)

Couverture du recueil de poésie « Sasamat », de Gaspard Amée.
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU BLÉ

De son pays natal, la Suisse, à Vancouver, en passant par la France, Montréal et la Corée du Sud, Gaspard Amée (de son nom de plume) s’est tissé un riche parcours professionnel et personnel.

Après avoir été journaliste, chroniqueur et rédacteur en chef, il travaille aujourd’hui comme traducteur indépendant dans la grande région vancouvéroise, où il habite.

À l’occasion du cabaret littéraire du Salon, Gaspard Amée lance vendredi son premier recueil de poésie, intitulé Sasamat, composé de 26 fragments minimalistes.

Sasamat, pour moi, c’est une promenade, explique Gaspard Amée. C’est une marche ou une boucle en extérieur, pendant laquelle l’auteur et le lecteur font un bout de chemin intérieur.

L’auteur Gaspard Amée
PHOTO : FOURNIE PAR GASPARD AMÉE

Le titre du recueil, Sasamat, fait référence au lac du même nom à Port Moody, en banlieue de Vancouver, où l’écrivain aime aller marcher.

Il y a quelque chose d’assez magique dans ce lieu pour moi, confie l’auteur. C’est très apaisant, et en même temps, il y a une espèce de vertige devant tant de beauté.

C’est un lieu où je retourne souvent physiquement, mais aussi mentalement, car il me régénère.

Une citation de Gaspard Amée, auteur

La nature est certes très présente dans cet opuscule, mais l’auteur ajoute qu’il y a aussi quelque chose qui relève du deuil.

J’ai vécu un épuisement professionnel assez lourd, et je crois que j’avais besoin, en revenant à Vancouver, de réinventer mon rapport au monde.

En marchant, j’ai eu l’impression de faire le deuil d’une partie de moi, mais c’est un deuil symbolique et plutôt joyeux!

Une citation de Gaspard Amée, auteur

Son premier recueil de poésie s’inspire librement du haïku, cette forme de poésie brève d’origine japonaise.

J’ai eu besoin de simplicité, dit-il. Ayant beaucoup travaillé dans l’univers des mots, il y avait tellement un surplus de textes dans ma tête que la légèreté du haïku m’a permis de retrouver une vraie joie.

L’auteur conclut en confiant qu’il avait besoin de se réapproprier les mots dans leur forme la plus simple.

Le haïku m’a permis de me réconcilier avec l’écriture.

« Le public a soif de livres francophones parce que ça fait 14 ans qu’on n’a plus de librairies francophones en Colombie-Britannique », dit Danielle S. Marcotte, autrice invitée au Salon du livre de Vancouver.
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LE SALON DU LIVRE DE VANCOUVER

Le sixième Salon du livre de Vancouver est présenté du 23 au 25 mai au Fairview Odd Fellows Hall de Vancouver.

Paul Roux, Andréa Saunier et Gaspard Amée comptent parmi les neuf auteurs qui participeront notamment au grand cabaret littéraire, aux causeries et aux séances de dédicaces.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 mai 2024

Située dans la région de la baie géorgienne en Ontario à 160 km au nord de Toronto, la communauté Franco-Ontarienne de Lafontaine accueillera la 20e édition du Festival du Loup

Capture d’écran

« Vingt ans à hurler de joie cette culture francophone dure à cuire. Vingt ans de festivités enlevantes, ça se fête! ». C’est en ces termes que les organisateurs du Festival du Loup invitent le grand public local à la 20e édition de cet événement basé sur la légende du loup de Lafontaine.

Prévu le 20 juillet 2024, le Festival restera fidèle à son concept. Il s’agit d’une célébration de la francophonie locale à travers les arts et le patrimoine.

Au programme de cette longue journée estivale : une parade de tracteurs, une pièce de théâtre pour les jeunes, un atelier de dance pour enfants, une performance d’artistes émergents, deux spectacles et un souper. Le tout en français dans une région à majorité anglophone.

Parade des tracteurs durant la 19e édition le 15 juillet 2023 – Gracieuseté

Parmi les deux têtes d’affiche de la 20e édition du Festival du loup, on retrouve le groupe Québécois de musique traditionnelle Bon Débarras et le collectif du Loup qui fait dans le même genre musical.

« En amont au prochain Festival du loup, la Meute culturelle de Lafontaine offre aux écoles des ateliers de chansons gratuits pour se préparer à chanter avec le Collectif du loup qui sera en spectacle durant la 20e édition. » peut-on lire sur le site de l’événement. L’objectif est de transmettre aux plus jeunes des pan entiers du patrimoine Franco-Ontarien.

Au-delà du festival, les organisateurs regroupés dans l’organisme la Meute culturelle se donnent aussi pour mandat de célébrer la fête du drapeau Franco-Ontarien ainsi que les festivités de Noël.

La Meute culturelle de Lafontaine est l’organisme parapluie qui comprend le Festival du loup, le Musée vivant de Lafontaine et les Contes de Lafontaine. Gracieuseté.

« Le Festival du loup de Lafontaine a pris son nom à cause de la légende du loup de Lafontaine écrite par Père Thomas Marchildon dans les années 50. Le loup était le symbole de rassemblement, c’est-à-dire, il a créé assez de peur pour unir une communauté qui, au tournant du XXe siècle avait une difficulté à se parler même si c’était tous des francophones qui pratiquaient la même religion. », expliquent les organisateurs sur le site web du festival.

Notons que le village de Lafontaine se situe dans le canton de Tiny qui compte près de 13000 habitants et dont près du quart de la population est francophone.

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RADIO-CANADA – Publié le 23 mai 2024

La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) choisira dans les prochains jours qui occupera la présidence de l’organisme. Trois candidats sont en lice : Nicole Arseneau-Sluyter, Luc Desjardins et Eric Dow. En entrevue-débat, ces derniers exposent leurs idées.

Les candidats à la SANB Nicole Arseneau-Sluyter, Eric Dow et Luc Desjardins.
PHOTO : COURTOISIE

Si Nicole Arseneau-Sluyter, présidente par intérim de la SANB depuis septembre dernier, est élue, elle compte faire de la lutte contre l’assimilation à l’anglais son cheval de bataille. Selon elle, l’assimilation est de plus en plus constatée au Nouveau-Brunswick.

Nos services, partout dans la province, manquent de main-d’œuvre. On se fait servir de plus en plus en anglais, clame-t-elle. Cette lutte est une mission pour elle.

Nicole Arseneau-Sluyter a travaillé dans les domaines de la finance et de la gestion. Née à Balmoral, elle réside actuellement à Saint-Jean.
PHOTO : RADIO-CANADA

De son côté, Luc Desjardins, avocat, ancien maire de Petit-Rocher et ex-président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, veut que la SANB soit le chien de garde des obligations linguistiques dans la province.

Elle doit se donner les ressources et les moyens de nous défendre et aussi de s’assurer que le gouvernement est gardé au pas, explique Luc Desjardins.

L’artiste et chercheur Eric Dow croit aussi que la SANBa toujours besoin de jouer ce rôle de chien de garde juridique, médiatique et politique de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.

Selon lui, les dernières années ont montré que la communauté acadienne et francophone au Nouveau-Brunswick ne peut vraiment pas se permettre de se reposer sur ses lauriers.

Quelles priorités pour les candidats?

S’il est élu, Éric Dow compte mettre en œuvre ses trois grandes priorités dans sa plateforme. Premièrement, le mandat traditionnel de la SANB de défenseur des droits de la communauté.

Deuxièmement, avoir une grande réflexion collective sur la gestion locale du territoire suite à la réforme de la gouvernance locale provinciale de 2023.

Je pense aussi qu’il faut qu’on arrête d’agir comme si les communautés autochtones n’existaient plus au Nouveau-Brunswick. Je pense qu’on voit avec les revendications de titre ancestral […] il faut qu’on commence à se questionner collectivement sur les impacts de ces décisions-là, ajoute-t-il.

Éric Dow est un chercheur, communicateur et artiste militant originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Il réside dans la région du grand Moncton depuis 15 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour Nicole Arseneau-Sluyter, la priorité, c’est de continuer à défendre nos droits et de toujours être le porte-parole, en tout temps.

L’une des priorités que moi j’aimerai vraiment accomplir puis finir puis compléter, c’est les états généraux. De vraiment faire l’état de la situation en Acadie avec nos Acadiens, Acadiennes et francophones au Nouveau-Brunswick, de voir où on est et où on veut s’en aller, dit-elle.

Luc Desjardins est un avocat et homme politique qui réside à Belle-Baie au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA

Du côté de Luc Desjardins, la plus grande priorité est plutôt de remettre en selle nos droits.

Il explique que la  Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick existe depuis 1981, mais soutient-il, on ne s’est jamais vraiment assuré avec des outils à la SANB pour voir, est-ce que le gouvernement respecte ou pas cette loi-là.

Je pense que cela va devenir un élément central et il va falloir établir un consensus au sein de la communauté pour faire comprendre pourquoi c’est important, clame-t-il.

Vers plus de militantisme?

Interrogée à savoir si la SANB soit être plus militante au quotidien, Nicole Arseneau-Sluyter croit que c’est certain qu’on peut toujours l’être plus, mais il faut le faire selon nos capacités et nos moyens aussi.

Pendant son mandat par intérim, elle dit que l’organisme ne s’est pas positionné sur plusieurs dossiers chauds comme celui du changement de l’Université de Moncton pour ne pas s’ingérer dans les dossiers des autres organismes.

Le campus de l’Université de Moncton à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, le 3 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / YVES LEVESQUE

Pour Luc Desjardins, la SANB doit définitivement être plus militante. La SANB a beau se faire une feuille de route, c’est souvent l’actualité qui dirige ce qu’elle va devoir faire parce que c’est son lot d’être présente, dit-il.

Pour ce qui est du dossier de changement de nom de l’Université de Moncton, Luc Desjardins ne cache pas y être favorable. Il pense que l’institution a un rôle proactif à jouer à ce niveau-là.

Pour sa part, Eric Dow croit aussi que la SANB se doit de demeurer militante autant sur la question du nom de l’Université de Moncton que bien d’autres dossiers.

Dans une pique à Nicole Arseneau-Sluyter, il avance que depuis les derniers mois on ressent un certain recul de la SANB au niveau des médias.

À compter du vendredi 24 mai et jusqu’au mercredi 5 juin, les membres de la SANB pourront voter pour élire leur futur chef par voie électronique ou par la poste. Les membres inscrits après le 15 mai ne pourront toutefois pas participer au vote.

Avec les informations de Karine Godin

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RADIO-CANADA – Benjamain Vachet, publié le 23 mai 2024

L’année scolaire s’achève et, en septembre, de nombreux élèves des écoles de langue française à l’extérieur du Québec poursuivront leurs études postsecondaires en anglais. La garantie d’une meilleure réussite? « Faux! » rétorque le professeur à l’Université d’Ottawa André Samson, qui s’intéresse à cette question depuis plus de dix ans.

En septembre prochain, de nombreux élèves des écoles de langue française à l’extérieur du Québec poursuivront leurs études postsecondaires en anglais. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA

Le 9 septembre, Nolann Genest fera le grand saut : finie l’école secondaire Louis Riel, il commencera ses études postsecondaires au collège Algonquin. Après avoir toujours étudié en français, entre la France et le Canada, il poursuivra son parcours en anglais, en animation.

Pour l’animation, c’est beaucoup plus en anglais qu’en français [que ça se passe]. Donc, les termes, ça va être plus facile à comprendre et à retenir. Et surtout parce que j’habite au Canada et que l’anglais est une énorme langue, je préfère aller faire mes études en anglais. Si jamais je veux travailler aux États-Unis, par exemple, je vais devoir parler en anglais fréquemment, raconte le jeune homme qui rêve de travailler chez Pixar.

Nolann Genest ira étudier en anglais au Collège Algonquin en septembre.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENJAMIN VACHET

Le choix de Nolann est loin d’être un cas unique, selon le professeur à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa André Samson.

Si le ministère de l’Éducation en Ontario ne recense pas ce genre de données, une des études de M. Samson lui a permis de constater qu’une forte proportion des élèves francophones de 12e année songent à poursuivre leurs études collégiales ou universitaires en anglais.

En 2018, il avait noté que plus de 50 % des 1130 étudiants répartis dans 30 écoles de langue française de l’Ontario qu’il avait interrogés reconnaissaient songer à cette option.

Ces jeunes sont souvent portés à attribuer une plus grande importance ou valeur à la langue du groupe majoritaire. En d’autres termes, ils vivent une tension entre le désir d’appartenir à leur communauté linguistique et à celle du groupe majoritaire, résume le professeur.

Des croyances dysfonctionnelles

Sa plus récente étude démontre pourtant qu’une grande partie des causes qui poussent les jeunes et leurs parents à privilégier l’anglais pour la poursuite de leurs études reposent sur des croyances dysfonctionnelles.

[Il y a la croyance que] c’est la meilleure façon de me préparer pour le marché du travail qui est massivement anglophone ou la meilleure façon de réussir dans la vie ou d’être fier de moi. Or, la recherche démontre presque exactement le contraire, affirme-t-il.

Il y a un peu l’idée que quand ça devient sérieux, c’est en anglais.Une citation deAndré Samson, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa

Depuis 2019, M. Samson s’intéresse aux étudiants qui ont poursuivi leurs études postsecondaires dans une institution de langue française. Il a mené une première recherche auprès de 190 répondants inscrits à un programme d’études offert par le Collège La Cité, à Ottawa.

André Samson, professeur titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa
PHOTO : RADIO-CANADA / BENJAMIN VACHET

Et tout récemment, il a terminé une autre étude qualitative auprès de 24 étudiants inscrits dans trois institutions postsecondaires situées en milieu minoritaire francophone : l’Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick et l’Université de Saint-Boniface, au Manitoba.

Ses conclusions sont formelles : poursuivre ses études en français consolide l’identité francophone, constitue un facteur de réussite universitaire et un tremplin vers le marché du travail.

Je voudrais abattre les croyances dysfonctionnelles. […] La meilleure façon de bien réussir à l’université, d’avoir des résultats académiques intéressants et une expérience universitaire enrichissante, c’est d’étudier dans sa langue. C’est ça qui est important, résume-t-il.

Mon français s’est presque amélioré

L’expérience d’Étienne Sarazin-Frey-Pépin confirme cette affirmation.

À la fin de son secondaire à North Bay, en 2011, il raconte s’être inscrit dans trois universités. Deux d’entre elles étaient anglophones, mais il a finalement choisi la troisième : l’Université d’Ottawa.

Treize ans plus tard, celui qui ne s’est jamais considéré comme franco-ontarien, mais plutôt comme bilingue, ne regrette pas son choix.

En termes de transition, c’est plus facile. Les profs étaient francophones, les assistants des profs parlaient en français. Puis, c’est vraiment après, une fois que j’ai gradué, que j’ai remarqué l’avantage d’être bilingue et d’avoir étudié en français en termes de marché du travail.

Étienne Sarazin-Frey-Pépin travaille à l’Université d’Ottawa
PHOTO : RADIO-CANADA / BENJAMIN VACHET

Lorsqu’il repense à son arrivée à l’université, il se souvient d’avoir eu un choc.

Je n’avais jamais vu autant de bilinguisme dans un petit rectangle au centre-ville, témoigne-t-il après avoir pourtant fait toutes ses études primaires et secondaires en français. Mon expérience secondaire était très anglophone. C’était un secondaire francophone, mais je parlais en anglais avec mes amis la majorité du temps. […] En venant ici, mon français s’est presque amélioré. J’ai rencontré des gens avec un français très très français, comparativement à ce à quoi j’étais habitué, confie celui qui est aujourd’hui employé de l’Université d’Ottawa, tout en faisant parallèlement une maîtrise en français pour devenir psychothérapeute.

La meilleure façon pour un jeune francophone de devenir fier de ce qu’il est, d’approfondir sa fierté et de la solidifier, c’est d’étudier en français.

Une citation de André Samson, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa

Pour M. Samson, étudier en français a aussi la vertu de combattre l’insécurité linguistique.

Souvent, comme francophone, on se dit : « Ah, j’ai un accent, j’ai honte de mon accent, j’ai peur de parler avec mon accent ». Et […] quand j’arrive dans une autre institution francophone, qu’est-ce que je remarque? Je remarque qu’il y a des jeunes francophones d’Afrique, d’Europe, qui eux aussi ont leurs accents. Et là […], le réflexe est de parler en français.

Tout juste diplômée de l’Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, Mélanie Boudreau, qui avait choisi de poursuivre ses études postsecondaires en français après avoir partagé son élémentaire et son secondaire entre les deux langues officielles du Canada, raconte en avoir fait l’expérience.

Je sentais que je pouvais vraiment me sentir confortable avec ma langue. Je n’avais pas vraiment beaucoup d’insécurité linguistique. On avait des étudiants de partout dans le monde. C’était vraiment bien pour que je puisse vraiment me sentir comme si j’étais chez moi.

Le défi des programmes

Les conclusions de M. Samson ne surprennent pas le directeur général du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), François Hastir.

C’est vraiment l’écho qu’on avait des étudiants qui étudient au postsecondaire en français. […] Ils nous disent que le fait d’avoir accès à [leurs] cours en français – lorsque c’est possible – ça fait une grosse différence.

Et c’est bien là que se situe le problème, poursuit M. Hastir : le manque d’accès à des programmes en français. M. Samson le reconnaît lui-même, les choix sont parfois limités, y compris dans une ville aussi choyée qu’Ottawa.

Nolann Genest l’avoue, s’il avait trouvé l’équivalent de son programme en français, il aurait sans doute choisi cette voie.

Parfois les programmes sont manquants, des fois cela prend plus de temps pour terminer son diplôme ou il n’est pas possible de le suivre totalement en français. D’autres fois, la flexibilité et les options sont plus nombreuses en anglais et s’intègrent mieux dans un plan de carrière.

Océane Lupien-Lorquet étudie à l’Université Carleton, à Ottawa.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENJAMIN VACHET

L’histoire d’Océane Lupien-Lorquet illustre cette réalité. Impliquée au sein de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) et fière francophone d’Embrun comme elle se décrit, elle a pourtant rejoint l’Université Carleton. À 18 ans, elle est en deuxième année du programme de neurosciences et santé mentale, avec une mineure en psychologie.

Je pense que j’ai sous-estimé à quel point c’était pour être un gros changement.

Une citation de Océane Lupien-Lorquet, étudiante à l’Université Carleton

Les options offertes à Carlton étaient tellement grandes, tellement meilleures que ce que j’aurais eu en psychologie ou autre à Ottawa ou à Montréal que ça ne me dérangeait pas de faire le changement, raconte-t-elle.

Elle confie toutefois qu’elle aurait aimé avoir le choix et que si elle peut continuer sa maîtrise en français, elle le fera. Même si elle est parfaitement bilingue, la transition n’a pas été si facile, dit-elle.

On passe de tout en français à tout en anglais. Je fais de la biologie, de la physique, de la chimie… C’est beaucoup de terminologie qu’il faut tout réapprendre et les profs universitaires ne sont pas exactement faciles.

Plus d’argent et de collaboration

Pour éviter de telles histoires, le RÉFO réclame plus de programmes en français, mais pas seulement.

Il y a aussi beaucoup la facilité d’accès aux subventions et la facilité d’accès aux publications. Souvent, une recherche qui est publiée en anglais va avoir une portée plus large, va avoir une clientèle plus large, et donc avec ça va suivre aussi des subventions. Et c’est pour ça aussi qu’on martèle le message qu’il est important d’avoir un programme de subvention et de publication intéressant en français, explique M. Hastir.

François Hastir, le directeur général du Regroupement étudiant franco-ontarien (Photo d’archives)
PHOTO : FRANÇOIS HASTIR

M. Samson abonde dans le même sens. Il plaide pour une hausse des fonds pour les programmes en français, mais aussi pour une plus grande collaboration entre les institutions postsecondaires francophones et bilingues afin d’améliorer l’accessibilité aux programmes à travers le pays, notamment dans les endroits moins bien desservis comme dans le sud de l’Ontario, explique-t-il.

Au final, non seulement on perd des étudiants francophones qui se dirigent vers l’anglais, mais on perd aussi une belle occasion de développer des spécialités et du matériel didactique en français au profit de l’anglais.

Une citation de François Hastir, directeur général du Regroupement étudiant franco-ontarien

La popularité des cours en ligne pourrait y contribuer, soutiennent de concert M. Samson et M. Hastir.

Ottawa peut rayonner dans tout le Canada français, c’est-à-dire participer à l’élaboration de nouveaux programmes, comme par exemple l’Université de Sherbrooke qui a collaboré avec l’Université de Moncton pour offrir un programme en médecine, dit le professeur à l’Université d’Ottawa.

Mélanie Boudreau attend des réponses de l’Université Montréal, de l’Université Laval, de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Sherbrooke.
PHOTO : GRACIEUSETÉ MÉLANIE BOUDREAU

Mélanie Boudreau compte d’ailleurs sur cet exemple de collaboration pour poursuivre ses études de médecine en français. Actuellement, elle attend des réponses de l’Université Montréal, de l’Université Laval, de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Sherbrooke. Mais sa préférence irait à cette dernière, qui dispose depuis 2006 d’un site à Moncton pour former les futurs médecins du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.

Si je ne rentre pas [dans une de ces universités], je pourrais ouvrir la porte à poursuivre mes études en anglais, mais ce n’est jamais ma première priorité.

Un choix auquel certains doivent encore se soumettre, comme le regrette le directeur général du RÉFO.

D’une certaine façon, l’étudiant va s’assimiler, parce que, dans un contexte anglophone, il va se faire un cercle social anglophone. Souvent, il va aussi aller se trouver un premier emploi en anglais. Ce sont quand même des étapes marquantes dans la vie d’une personne, parce que souvent le cercle qu’on se fait à l’université, c’est un cercle social qui reste, un cercle social autour duquel on se développe comme individu.

Interrogé sur la question des programmes postsecondaires en français, le ministère des Collèges et Universités de l’Ontario n’avait pas répondu à nos demandes d’entrevue au moment de publier ce texte.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 mai 2024

Le Festival Franco-Ontarien revient pour une 49e édition du 13 au 15 juin 2024 pour célébrer la francophonie ottavienne, en présence de plusieurs grands noms de la scène québécoise.

En mai 1976, Pierre DeBlois a eu l’idée d’organiser un festival pour célébrer et affirmer la culture francophone à Ottawa. Près d’un demi siècle après, l’événement lancé par ce pionnier Franco-Ontarien qui présidait à l’époque l’ACFO d’Ottawa-Carleton a grandi, tout en poursuivant son mandat.

Le Québec à l’honneur

Pour l’année 2024, le Festival Franco-Ontarien revient pour une 49e édition du 13 au 15 juin prochains au parc Major’s Hill à Ottawa.

Au menu de cette édition : trois soirées musicales, une matinée scolaire et une matinée familiale. Parmi les têtes d’affiches, on retrouve plusieurs stars de la scène francophone ontarienne, et surtout québécoise.

À commencer par l’ambassadeur de la musique haïtienne Paul Beaubrun et l’auteur-compositeur montréalais Pierre Kwenders qui donneront le coup d’envoi du festival le 13 juin lors d’une soirée Afro-Caribéenne.

Le lendemain, ce sera au tour du rappeur Franco-Ontarien LeFLOFRANCO ainsi que des rappeurs québécois Sarahmée et FouKi d’animer la soirée hip-hop au grand bonheur des amateurs de la musique urbaine. Enfin, la soirée « pop éclectique » qui viendra clôturer le festival sera quant à elle animée par trois noms populaires au Québec, à savoir Mehdi Cayenne, le groupe Kaïn et Damien Robitaille.

Notons, par ailleurs, que l’entrée au festival est payante pour la modique somme de 20$ par soirée à l’exception de la matinée familiale qui est gratuite.

Selon les organisateurs, l’événement se veut une vitrine de la francophonie ontarienne auprès des touristes, des anglophones et des québécois de la région Ottawa-Gatineau.

Les enfants et les plus jeunes auront la matinée scolaire du vendredi et la matinée familiale du samedi pour participer à une pléthore d’activités ludiques. D’habitude, ce sont pas moins de 2000 élèves Franco-Ontariens qui participent – Gracieuseté

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 19 mai et mis à jour le 20 mai 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

Entre les albums solos, l’enseignement, les spectacles à grand déploiement et les performances dans les Club Med, Brian St-Pierre semble avoir trouvé la façon de travailler tout en s’amusant. Rencontre avec l’hyperactif compositeur de Mon beau drapeau, chanson incontournable en Ontario francophone.

Brian St-Pierre au Festival franco-ontarien, en 2022. Crédit image: Emmanuelle Gingras

« Comment la musique est-elle arrivée dans votre vie?

Je viens d’une famille de musiciens. Ça a toujours été un rêve de faire quelque chose en lien avec la musique.

Pourquoi prononce-t-on Brian (comme brillant, en français) et non Bryan?

Beaucoup de gens pensent que c’est un nom d’artiste, mais pas du tout. J’ai l’impression que ma mère a vu passer ce prénom irlandais et qu’elle s’est dit que ça se prononçait bien en français.

Plus jeune, on m’agaçait, me disant que je ne portais pas bien mon nom… Au secondaire, j’ai dit que je m’appelais Bryan. Ça a été ça pendant des années, jusqu’à ce que je rencontre un certain Brian Faucher. Je n’étais plus seul au monde! 

Brian St-Pierre a officiellement repris son nom en français pour son premier album solo, intitulé Libre. Gracieuseté

Vous avez participé au concours Ontario Pop, qui a été formateur pour plusieurs artistes. Qu’est-ce que ça a changé pour vous?

La première fois, je suis arrivé deuxième. Souvent, on dit que ce sont ceux qui n’arrivent pas premiers dont on entend le plus parler ensuite. Alors, j’ai toujours continué.

J’ai participé une deuxième fois une dizaine d’années plus tard et j’ai gagné le prix du public.

C’est Robert Paquette qui avait convaincu Brian St-Pierre de s’inscrire à Ontario Pop pour une deuxième fois. Ici, les deux hommes célèbrent le prix Hommage qui souligne l’ensemble de la carrière de Brian St-Pierre, au Gala Trille Or 2023. Crédit image : Maxime Delaquis

Vous avez aussi gagné des prix dans le milieu universitaire…

À l’Université d’Ottawa, ils construisaient le nouvel édifice pour le département de musique. J’ai lancé l’idée qu’il faudrait un thème musical. Ils ont alors lancé un concours, et nous sommes deux à l’avoir remporté. L’Orchestre du Centre national des arts a utilisé ma pièce pour des tournées dans les écoles, alors elle a été jouée par des grands musiciens.

Vous avez été fait membre de l’Ordre de la francophonie, une reconnaissance décernée par l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Prescott et Russell, en 2006. Et en 2023, vous avez reçu le prix Hommage au Gala Trille Or. Qu’est-ce que ces récompenses signifient pour vous?

Ce sont celles dont je suis le plus fier. L’Ordre de la francophonie, c’est le premier prix qui m’a fait sentir que j’ai fait une différence. Pour le prix Hommage, j’ai pleuré quand ils me l’ont annoncé. Que ma contribution soit reconnue, c’est une bonne tape dans le dos.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 22 mai 2024

Québec n’imposera pas une hausse de frais de scolarité aux étudiants francophones du Canada vivant à l’extérieur du Québec, contrairement aux Canadiens anglophones qui devront payer quelques milliers de dollars de plus pour étudier dans leur langue.

Source: Canva

Le ministère de l’Enseignement supérieur du Québec a confirmé que contrairement aux anglophones, les francophones du Canada qui vont étudier dans un établissement de langue française continueront à payer près de 9 000 $ par an.

« La majoration additionnelle ne s’appliquera pas aux étudiants canadiens non résidents du Québec de premier cycle et de deuxième cycle de type professionnel inscrits dans une université francophone et dans un programme offert en français », peut-on lire dans la règle budgétaire du ministère de mars dernier.

Québec avait annoncé à l’automne dernier qu’il haussait le plafond des frais de scolarité des étudiants canadiens de 9 000 $ à 17 000 $ avant de revoir à la baisse quelques semaines plus tard à 12 000 $. Au moment de l’annonce, la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry avait affirmé en conférence de presse que cette mesure toucherait également les étudiants francophones hors du Québec.

« Je veux le mentionner, car il y a de l’information un peu erronée qui a été véhiculée, que le montant forfaitaire ne sera pas juste prélevé chez les anglophones, mais à travers le réseau et tous les étudiants non internationaux », avait-elle assuré.

Or, le flou persistait, car le ministère de l’Enseignement supérieur avait indiqué par la suite qu’aucune décision finale n’avait été prise encore. Cette mesure vise à transférer les nouveaux revenus générés par les étudiants anglophones vers le réseau postsecondaire francophone, avait expliqué la ministre Pascale Déry.

Il s’agit d’une action prise qui touchera principalement les universités McGill et Concordia à Montréal. Ces dernières accueillent des étudiants canadiens hors Québec « qui n’ont pas nécessairement une connaissance du français », présentaient comme autre argument le ministre Jean-François Roberge.

« Il ne faut pas se mettre des lunettes roses : à Montréal, les étudiants canadiens et internationaux sont de plus en plus nombreux et ils fréquentent majoritairement nos universités anglophones », disait au moment de l’annonce, à l’automne dernier, le ministre de la Langue française et de la Francophonie canadienne.

Le ministre de la Francophonie canadienne au Québec, Jean-François Roberge. Crédit image: Sandra Padovani
Le ministre de la Francophonie canadienne au Québec, Jean-François Roberge. Crédit image : Sandra Padovani

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 17 mai 2024

OTTAWA – Les Prix de la musique de la capitale ont été remis jeudi soir au Théâtre musical du centre Bronson, à Ottawa. Cet événement bilingue de la Coalition de l’industrie de la musique d’Ottawa (CIMO) se tenait pour une cinquième édition. Il récompense les artistes de la région de la capitale nationale, sans distinction sur la langue utilisée. Du côté de la musique en français, JOLY et LeFLOFRANCO sont repartis gagnants.

JOLY lors de la Nuit sur l’étang 2024. Crédit image: Dominique Demers

Marc-Antoine Joly, habitué de collaborer sur scène et dans l’ombre avec de nombreux autres artistes franco-ontariens, a réussi le pari de lancer son projet solo. Peaufiné pendant cinq ans, le premier album de JOLY vient de lui valoir le titre d’album de l’année aux Prix de la musique de la capitale. Intitulé Deuil, l’album-concept propose sept chansons et sept interludes qui racontent les étapes du deuil tout en laissant une grande part à l’interprétation, dans une ambiance presque cinématographique.

En entrevue avec ONFR à la sortie de l’album, JOLY expliquait : « Je me suis laissé aller complètement musicalement. La musique, c’est l’affaire la plus importante pour moi. Les textes aussi, mais la musique c’est en premier, c’est certain. »

Marc-Antoine Joly au lancement de la programmation 2024-2025 du MIFO. Crédit image : Rachel Crustin

Marc-Antoine Joly était aussi en nomination dans la nouvelle catégorie Éducateur de musique de l’année, remporté par Danah-Lee Krieger.

En spectacle dans les prochains mois, JOLY sera accompagné de son frère, Simon de son prénom (aussi batteur des Rats d’Swompe), du bassiste Patrick Harrison et du technicien de son Nicolas Séguin, qu’il reconnaît comme « un quatrième membre, parce qu’on a beaucoup d’effets sonores, de délais, de réverbérations, etc. », comme mentionné lorsque nous l’avons croisé au lancement de programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO).

Nicolas Séguin était lui-même en nomination comme ingénieur de son de l’année, aux côtés de Quest, un prix finalement remporté par Steve Foley.

Les autres nommés dans la catégorie album de l’année étaient Boréale de Mimi O’Bonsawin, Laff it Off de Pony Girl, Volume III de The Commotions et l’album éponyme de Mikhail Laxton.

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RADIO-CANADA – Publié le 16 mai 2024

La Colombie-Britannique octroie 150 000 $ à l’organisme Inform’Elles, en activité depuis 25 ans, qui offre des services aux femmes victimes de violence sexuelles et sexistes. 

Selon Inform’Elles, cette aide provinciale est une première depuis l’existence de l’organisme.
PHOTO : GETTY IMAGES / GPOINTSTUDIO

 Ce financement provincial est une première, selon le groupe francophone. Après plusieurs années de négociation avec le gouvernement, la présidente d’Inform’Elles, Jeanne Landry, s’est dit très contente de ce financement de base.

Il va notamment permettre à l’organisme d’engager deux personnes, une directrice générale qui devrait commencer d’ici la fin du mois de mai et une intervenante communautaire.

C’est un très bon départ et on espère, avec cette stabilité, de pouvoir aller chercher d’autres financements.

Une citation de Jeanne Landry, présidente, Inform’Elles

Bien que cette enveloppe soit un financement unique, la priorité est de réduire les listes d’attente, d’identifier les services et assurer qu’ils sont disponibles aux femmes francophones, a indiqué la secrétaire parlementaire chargée de l’équité entre les sexes, Kelli Paddon.

Important d’être reçue dans sa langue

Kelli Paddon a insisté sur l’importance d’avoir accès aux services sécuritaires [dans sa langue].

Une femme qui est en situation de violence est souvent très isolée et si on lui donne une barrière de la langue en plus, c’est encore plus isolant, a ajouté Jeanne Landry. La présidente a dit espérer pouvoir appuyer les femmes qui parlent français, qui ont besoin de s’exprimer en français pour les aider à sortir d’une situation de violence.

Cette subvention a été rendue possible grâce à l’Entente Canada-Colombie-Britannique sur les services en français par le gouvernement provincial.

Selon Inform’Elles, ce financement permettra d’appuyer la prestation de services de soutien aux femmes francophones.

Ce financement permet d’accroître les liens avec le réseau de services aux victimes et de programmes de counseling de la province pour mieux aiguiller les femmes francophones victimes de violence genrée.

Une citation de Inform’Elles (extrait du communiqué de presse)

Le mois dernier, d’ailleurs, le gouvernement britanno-colombien annonçait l’investissement d’une enveloppe de 29,1 millions de dollars sur trois ans pour élargir l’accès des victimes de violence conjugale à des services juridiques.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mai 2024

Depuis 2007, la journée du 15 mai est reconnue par le gouvernement du Yukon comme étant la Journée de la Francophonie Yukonnaise.

Le Centre de la Francophonie de Whitehorse où siège plusieurs organismes Franco-Yukonnais. Gracieuseté : AFY

La Francophonie est en plein essor au Yukon. En effet, le territoire est le troisième État fédéré le plus bilingue au Canada en termes de pourcentage, après le Québec et le Nouveau-Brunswick.

De plus, le Yukon enregistre une hausse de près de 15 % de la proportion de francophones ayant le français comme première langue officielle parlée, selon les données du recensement 2021 publiées mercredi par Statistique Canada.

Diversifiée et en pleine croissance, la communauté franco-yukonnaise jouit d’une multitude de services en français : école francophone, services de garde, aide à l’emploi, cours de langue, activités artistiques et culturelles, etc.

Tout cela pour dire que la journée de la Francophonie yukonnaise se tient cette année sous le signe de la célébration de plusieurs exploits qui font de la communauté Franco-Yukonnaise un modèle inspirant pour les communautés francophones et acadienne du Canada.

Plus d’une centaine de personnes se sont rencontrées dans la salle du club de ski du mont McIntyre, à Whitehorse, pour célébrer la culture francophone au Yukon.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

« La communauté franco-yukonnaise est, à plusieurs égards, une histoire à succès au sein de la francophonie canadienne. En pleine croissance, partie intégrante de la société yukonnaise, elle illustre comment l’épanouissement du français, la célébration de la diversité et la réconciliation avec les peuples autochtones peuvent être complémentaires. », se réjouit Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).

Le nouveau groupe Pink House, composé de Charlie-Rose Pelletier, Jeffrey McLean, Seth Brown, Gabe Mahamad et Juan Pablo Herrera, a offert son deuxième concert devant public à l’occasion des festivités de la Journée de la francophonie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Dans sa déclaration à l’occasion de la journée, la présidente de la FCFA mentionne plusieurs avancées comme la reconnaissance de la communauté francophone dans le projet de loi créant l’Office de la santé du Yukon.

« Nous sommes ravies et ravis de rassembler la communauté pour cette occasion spéciale », a déclaré Lorraine Taillefer, présidente de l’Association franco-yukonnaise (AFY) à l’occasion de la journée.

« La Journée de la francophonie yukonnaise est un moment privilégié pour célébrer notre culture et notre langue », a-t-elle ajouté.

Une section avec des jeux pour enfants a été aménagée, au plus grand bonheur des petits, qui ont pu profiter des jeux gonflables.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

« Notre gouvernement est fier de soutenir la vitalité de la communauté francophone du Yukon et les festivités de la Journée de la francophonie yukonnaise. À l’occasion de cette journée spéciale, j’invite toutes les Yukonnaises et tous les Yukonnais à célébrer la langue française et les cultures francophones qui occupent une place unique dans la communauté riche et diversifiée du Yukon. » a indiqué pour sa part John Streicker, ministre responsable de la Direction des services en français.

Le drapeau franco-yukonnais a été hissé devant l’édifice de l’Assemblée législative à Whitehorse pour souligner le 15 mai. PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Depuis 2007, le gouvernement du Yukon a proclamé le 15 mai Journée de la francophonie yukonnaise.

Porte parole officiel et leader du développement de la communauté franco-yukonnaise depuis 1982, l’AFY vise à améliorer la qualité de la vie en français des francophones du Yukon.

Geneviève Tremblay a remporté le Prix Engagement exceptionnel pour sa contribution à la communauté en tant que coordonnatrice aux services à la petite enfance et aux familles multilingues ainsi que comme conseillère pédagogique à la commission scolaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 mai 2024

Lancé il y a trois ans pour renforcer les liens entre les organismes francophones du Québec et ceux des communautés francophones et acadiennes du Canada, Mobilisation Franco a pris de l’ampleur durant sa 3e édition tenue à Montréal le 13 et 14 mai.

C’est l’heure du bilan pour Mobilisation Franco au terme de sa troisième édition. Avec plus de 100 leaders engagés pour le français, 92 organisations du Québec et des communautés francophones et acadiennes ailleurs au pays réunies sous le même toit et pas moins de 80 rencontres de vis-à-vis pour explorer des possibilités de projets communs, l’événement a tenu ses promesses.

Des organisations des quatre coins du pays étaient présentes à l’instar de TFO et Télé-Québec, les Salons du livre de l’Outaouais et de Rimouski, les sociétés historiques francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan, l’Association franco-yukonnaise et la Fédération des chambres de commerce du Québec.

Trois projets inspirants ont partagé leurs expériences avec les participantes et participants de la 3e édition de Mobilisation Franco – Gracieuseté

« Cette troisième édition de Mobilisation franco est un réel succès ! Les deux journées ont assurément permis de faire fructifier de nombreuses initiatives de collaboration entre le Québec et la francophonie canadienne. » tranche Jean-François Roberge, ministre de la Langue française.

Jean-François Roberge, ministre de la langue française lors de l’allocution d’ouverture de la 3e édition de Mobilisation Franco à Montréal – Gracieuseté

Même son de cloche chez Liane Roy, présidente, FCFA du Canada. « En deux ans, nous avons presque doublé le nombre de participants et participantes à Mobilisation franco. Ça montre l’immense valeur que les francophones voient dans une telle occasion de prendre contact et de se connaitre. Être à Montréal pour cette édition de Mobilisation franco nous rappelle que le français est vulnérable partout au pays et nous motive à faire front commun pour notre langue. C’est un projet et une collaboration à la fois qu’on va réussir ce rapprochement », peut-on lire dans un communiqué publié ce mercredi par la FCFA.

Liane Roy, présidente de la FCFA lors de l’allocution d’ouverture de la 3e édition de Mobilisation Franco à Montréal – Gracieuseté

Pour sa part, le président du Centre de la francophonie des Amériques Michel Robitaille aborde dans le même sens et se félicite également du succès de la 3e édition.

« Mobilisation franco nous permet de bâtir des ponts entre la société québécoise et les communautés francophones et acadienne du Canada. Nous sommes ravis de constater qu’un nombre croissant d’organisations québécoises ont manifesté un intérêt pour participer à cet événement. L’engouement de part et autre illustre bien ce désir de rapprochement pressentis lors du lancement de la première édition en 2022. »

Par ailleurs, Mobilisation Franco a été marquée par l’organisation d’un panel jeunesse appuyé par la Ville de Montréal.

Organisé conjointement par la FCFA du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques, Mobilisation franco un rendez-vous annuel qui vise à créer des liens de solidarité et de collaboration entre la société civile du Québec et les organisations francophones ailleurs au pays.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 13 mai 2024 et mis à jour le 14 mai 2024

Lancé il y a trois ans pour renforcer les liens entre les organismes francophones du Québec et ceux des communautés francophones et acadiennes du Canada, Mobilisation Franco revient pour une 3e édition le 13 et le 14 mai prochains à Montréal, cette fois ci.

De gauche à droite : Louis Lemieux, député de Saint-Jean ; Liane Roy, présidente de la FCFA ; Jean François Roberge, ministre de la langue française et Michel Robitaille, président du CFA – Gracieuseté

Après le succès des premières éditions à Québec, Mobilisation Franco se déplace à Montréal pour l’édition 2024. L’événement se déroulera du lundi 13 mai au mardi 14 mai à la Grande bibliothèque de la BAnQ.

Action phare de la politique du Québec en matière de francophonie canadienne, l’événement est coorganisé par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et le Centre de la francophonie des Amériques.

Pas moins d’une centaine de participantes et participants représentant 92 organismes francophones du Québec et d’ailleurs au Canada seront de la partie, en présence de plusieurs invités de marque.

À commencer par le ministre de la langue française Jean-François Roberge et de la présidente de la FCFA Liane Roy, en passant par le président du Centre de la francophonie des Amériques Michel Robitaille et la Vice-présidente du comité exécutif de la ville de Montréal et responsable de la langue française Caroline Bourgeois. À ces derniers s’ajoutent d’autres intervenants comme l’auteur, biologiste et humoriste Boucar Diouf, le secrétaire général de la Commission canadienne de l’UNESCO et vice-président de la FCFA Yves-Gérard Méhou-Loko ainsi que Louise Harel, avocate, femme politique et présidente du Comité de valorisation de la langue française de la Ville de Montréal.

Au menu de cette 3e édition : une conférence, un panel de discussion sur la jeunesse francophone, une table ronde sur la crise des médias francophones, et plusieurs sessions ciblées de réseautage entre des organismes francophones du Québec et ceux des autres provinces et territoires.

Parmi les principaux objectifs de Mobilisation Franco, il y a lieu de citer le soutien à des projets communs déjà en marche ou à des idées ayant un impact pour le renforcement des francophonies canadiennes, incluant le Québec.

Il s’agit aussi de permettre aux partenaires de partout au Canada de se rencontrer en personne et permettre des discussions sur des idées et des enjeux communs, identifiés ou nouveaux.

Autres objectifs, et non des moindres : accroître les connaissances mutuelles, favoriser le réseautage et partager des expertises entre les institutions et les organismes francophones du pays, tout en faisant la promotion de l’usage et la valorisation de la langue française.

Des sessions de réseautage ciblées ont lieu à chaque édition entre des organismes francophones opérant dans le même secteur – Gracieuseté

Fait intéressant à noter : la Ville de Montréal est le partenaire officiel du panel sur la jeunesse francophone pour souligner sa volonté de promouvoir le français dans la métropole.

Plus de détails à suivre.

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RADIO-CANADA – Publié le 14 mars 2024

L’Université de Sudbury et le Collège La Cité ont conclu une entente d’expertise en techno-pédagogie pour le développement de cours en ligne.

Serge Miville, recteur et vice-chancellier de l’Université de Sudbury et Lise Bourgeois, présidente-directrice générale de La Cité, ont conclu une entente. PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE L’UNIVERSITÉ DE SUDBURY ET DU COLLÈGE LA CITÉ

Dans un communiqué conjoint des deux établissements, on indique que l’entente s’inscrit dans le plan de l’Université de Sudbury de multiplier les partenariats avec l’ensemble des établissements postsecondaires francophones et bilingues de la province pour réduire les coûts liés au développement et à la prestation des programmes universitaires de langue française.

Dans une entrevue à l’émission Le matin du Nord, le recteur de l’Université de Sudbury, Serge Miville, a révélé que l’établissement est en train de rédiger une quinzaine de cours en ligne pour appuyer son offre de programme en septembre 2025.

Ce n’est pas tout le monde qui peut se déplacer à Sudbury pour suivre des cours. On pense aux gens partout dans le Nord de l’Ontario qui ont des engagements professionnels. Cette entente va faire en sorte qu’on va avoir l’expertise en techno-pédagogie pour être capable d’offrir la meilleure expérience en ligne.

Une citation de Serge Miville, recteur de l’Université de Sudbury

En mars, l’Université de Sudbury avait annoncé qu’elle s’était entendue avec l’Université d’Ottawa pour offrir des cours.

En mars dernier, l’Université de Sudbury, l’Université d’Ottawa et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario ont annoncé la mise en œuvre d’un protocole d’entente.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA

Un partenariat apprécié

La direction du collège La Cité se dit heureuse de fournir son expertise à l’Université de Sudbury.

La Cité est un partenaire qui croit résolument aux approches collaboratives dans l’ensemble du secteur de l’éducation postsecondaire en langue française de l’Ontario comme solution afin d’offrir plus d’options et de services aux étudiants tout en tirant parti de ce que chaque établissement a de mieux à offrir.

Une citation de Lise Bourgeois, présidente-directrice générale de la Cité

L’Université de Sudbury n’a pas donné de cours depuis le printemps 2021, en raison de la dissolution de la fédération de l’Université Laurentienne.

Elle avait alors annoncé son intention de devenir une université par, pour et avec les francophones.

L’Université de Sudbury n’a pas donné de cours depuis le printemps 2021, en raison de la dissolution de la fédération de l’Université Laurentienne (Photo d’archives).
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THERIAULT

L’université a reçu des fonds du fédéral en 2022, mais une demande de financement auprès de la province a été refusée l’an dernier.

M. Miville réitère que l’Université de Sudbury conserve son autonomie, réagissant à certaines inquiétudes exprimées face aux partenariats avec d’autres établissements.

C’est nous qui prenons les décisions par rapport à la programmation, les ressources, comment on dépense nos fonds, affirme-t-il.

Le recteur indique que l’Université de Sudbury travaille à établir des ententes avec d’autres établissements postsecondaires offrant des services en français.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 13 mai 2024

OTTAWA – Le 91ᵉ congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) débute ce lundi sous le thème « Mobiliser les savoirs en français », à l’Université d’Ottawa. Pas moins de 6 000 intervenants et chercheurs participent, jusqu’à vendredi, à plus de 220 colloques et conférences sur les enjeux de la recherche francophone au pays.

Le 91e Congrès de l’ACFAS, organisé en collaboration avec I’Université d’Ottawa se déroule jusqu’à vendredi, sur le thème « Mobiliser les savoirs en français ». Source: Canva

L’Université se transforme en un bouillon de culture et de connaissance pendant une semaine, dès ce lundi avec en plus des colloques, près de 400 conférences, des tables rondes, des ateliers, etc.

Franco-Ontarienne et membre abénaquise de la Première Nation d’Odanak, Michelle O’Bonsawin a été nommée présidente d’honneur pour ce congrès sous le patronage de l’UNESCO. En septembre 2022, elle est devenue la première autochtone à siéger au plus haut tribunal du pays.

Native de Hanmer à Sudbury et Franco-Ontarienne, Michelle O’Bonsawin est la première juge autochtone de la Cour suprême. Archives ONFR

L’ACFAS se considère comme un pilier dans le domaine de la recherche en français alors que les activités de recherche dans la langue de Molière diminuent depuis plusieurs années au Canada. C’est pourquoi, en marge cette 91ᵉ rencontre, l’organisme révèle ce lundi de nouvelles recommandations pour préserver et renforcer la publication scientifique francophone.

De nombreux chercheurs et étudiants de près 32 pays présenteront leurs recherches, mais ce sera aussi l’occasion de participer à des activités, dont certaines s’étaleront sur plusieurs mois.

Par exemple, une exposition de photographie numérique intitulée La preuve en image met en avant les clichés issus de recherches scientifiques dans tous les domaines du savoir.

De plus, des événements créatifs seront proposés, comme un atelier de bande dessinée Imaginons les soins virtuels en 2080, ouvert à tous. Ce projet invite à explorer un futur potentiel à travers deux scénarios décrivant les soins médicaux de demain. L’objectif est de concevoir les technologies futures répondant aux défis actuels.

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