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RADIO-CANADA – Patrick Lacelle, publié le 18 mai 2023

Kevin J. Haché est un ancien maire de Caraquet. Il a également été candidat pour les progressistes-conservateurs de Blaine Higgs dans la circonscription de Caraquet à deux reprises. Kevin Haché est aussi gai. Les propos tenus cette semaine par le premier ministre, chef de son parti, l’ont secoué.

Kevin Haché est président du Rendez-vous de la Fierté Acadie Love à Caraquet. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE PINEAULT

Mardi, en mêlée de presse, le premier ministre Blaine Higgs s’est prononcé sur la révision de la politique 713 sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en milieu scolaire. Il a affirmé que les écoles devraient pouvoir aviser les parents des élèves qui choisissent un prénom correspondant à leur identité de genre. Il s’est aussi prononcé sur la lecture de contes pour enfants par des drag-queens.

Je ne crois pas qu’ils devraient être exposés à cet âge. Je crois que nous apprenons aux enfants à se développer et à grandir. Ils pourront prendre une décision quand ils seront plus grands et plus sages. Essayons-nous d’enseigner la tolérance et l’acceptation ou essayons-nous d’enseigner la promotion?, a affirmé le premier ministre mardi en anglais.

Mêlée de Presse du premier ministre Blaine Higgs.

M. Haché, qui est aussi président d’Acadie Love, est renversé de voir le premier ministre affirmer qu’être gai est une décision qu’on prend, mais il ne croit pas qu’il s’agisse d’une pensée généralisée à l’intérieur du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.

Je ne pense pas que c’est le parti comme tel. Je pense qu’il y a des gens à l’intérieur peut-être qui ne comprennent pas les réalités de la communauté. Lorsque j’entends le premier ministre – j’espère que c’était une erreur dans une mêlée – qui ne sait pas si j’ai choisi d’être gai ou si je suis venu au monde gai, je me dis que ça n’a juste pas de sens, a confié l’Acadien en entrevue à l’émission La matinale d’ICI Acadie jeudi matin.

Je n’ai pas choisi de vivre cette vie-là et je ne pense pas que personne qui pourrait choisir [ne] choisirait cette vie-là. De vivre une vie où tu es discriminé, que tu ne peux pas voyager dans certains pays parce que tu peux être tué pour qui tu es, d’avoir peur d’aller dans un bar aux États-Unis et être tiré. Donc, il n’y a personne qui choisit cette vie-là, a-t-il ajouté.

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La politique 713, un minimum

La politique 713(Nouvelle fenêtre) du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance établit les exigences minimales pour créer un milieu scolaire sécuritaire, accueillant et inclusif pour tous les élèves de la communauté LGBTQ+.

« Étant gai à 52 ans, si j’avais eu cette politique-là à l’école, je pense que mon enfance aurait été différente. »— Une citation de  Kevin Haché

Réviser cette politique aujourd’hui, selon l’ancien maire de Caraquet, est un non-sens puisqu’elle fonctionne depuis son adoption en août 2020. L’avocat croit que cette politique a une raison d’être. Permettre à un élève de ne pas divulguer son prénom de choix à ses parents est une clause indispensable, d’après lui.

Il y a une raison pourquoi ça s’appelait le placard. On vivait dans le placard. On ne voulait pas le dire parce qu’on ne savait pas comment la société allait nous accepter, comment on allait être reconnu par nos amis et nos parents, explique M. Haché.

Réviser la politique ou abolir son article 6.3.2 équivaudrait, d’après le président d’Acadie Love, à mettre en danger la vie de jeunes de la communauté LGBTQ+.

Article 6.3.2 de la politique 713

L’élève au genre non binaire ou transgenre âgé de moins de 16 ans nécessitera le consentement parental pour que son prénom préféré soit officiellement utilisé dans la tenue de dossiers et la gestion quotidienne, par exemple les applications logicielles de l’école, du district scolaire et du MEDPE, les bulletins, les listes de classe, etc.

Avant de communiquer avec un parent, la direction d’école doit obtenir le consentement éclairé de l’élève pour discuter de son prénom préféré avec ses parents. S’il n’est pas possible d’obtenir le consentement parental quant à l’utilisation du prénom préféré, un plan de gestion du prénom préféré dans le milieu d’apprentissage doit être mis en place.

Kevin Haché lance donc un appel à la mobilisation afin de contester la révision de la politique 713.

Il y a plusieurs personnes dans la communauté qui sont assises sur leurs lauriers et qui sont très heureuses de vivre la vie qu’elles peuvent vivre aujourd’hui sur les batailles qui ont été gagnées dans le passé, mais aujourd’hui, je crois que les gens qui sont assis doivent se lever. On ne peut rien prendre pour acquis et je pense que notre gouvernement est en train de nous le démontrer maintenant, a conclu M. Haché.

Avec des informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie

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RADIO-CANADA – Publié le 17 mai 2023

Des citoyens cherchent à revitaliser le centre-ville de Bathurst, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Selon leur plan stratégique présenté lundi devant les élus du conseil municipal, ils estiment avoir besoin d’un investissement de 18 millions $ étalé sur 12 ans pour y arriver.

Le Comité Action mise sur l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements dans le centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Un tel montant fait peur un peu. Au début, les conseillers municipaux ont reculé , a remarqué Denis Roy, directeur général de la CBDC-Chaleur et porte-parole du Comité Action.

D’un autre côté, de tels investissements engendreraient des retombées économiques potentielles estimées à plus de 100 millions $ sur cette période, a-t-il précisé, grâce à l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements.

Comme dans de nombreuses communautés du Nouveau-Brunswick, l’obstacle principal au développement du centre-ville est l’absence de logements.

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Un effet domino

Selon Denis Roy, relever ce défi aura un effet domino sur la présence de commerces, de restaurants et de boutiques parce que cela va amener une plus grande densité de population.

Le dynamisme du centre-ville attire les gens et les touristes , a-t-il souligné devant les élus municipaux.

La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst, au Nouveau-Brunswick.
La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Ce projet de revitalisation du Groupe Action se fait main dans la main avec la Ville de Bathurst, poursuit le porte-parole.

La Ville connaît nos intentions depuis le début. Nous avons été transparents. Nous avons rencontré plusieurs intervenants du centre-ville et nous avons une bonne connaissance de ce qui s’y passe. Nous ne voulons marcher sur les pieds de personne. C’est pourquoi nous avons intégré des projets d’autres partenaires dans notre plan stratégique , a expliqué Denis Roy.

Une vision du centre-ville

Le Comité Action a été créé en 2022, quand Denis Roy et deux collègues entrepreneurs ont discuté de leur vision du centre-ville de Bathurst d’ici 2030.

De l’avis du porte-parole, ce secteur névralgique de la ville a connu une stagnation au début des années 2000, avant de vivre une certaine revitalisation vers 2015 avec l’ajout de cafés, de restaurants, de boutiques et même d’une microbrasserie.

Avec des informations de La matinale

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 17 mai 2023

OTTAWA – Le passage du projet de loi C-13, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles, ne tracasse pas le gouvernement Trudeau qui s’attend à ce que le Sénat agisse rapidement dans le dossier.

La ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor. Gracieuseté

Lundi, 300 députés des différentes formations politiques ont voté en faveur de la mouture avec un seul vote contre, le député libéral Anthony Housefather.

Le projet de loi a aussitôt été déposé au Sénat en première lecture par le sénateur René Cormier le lendemain, mardi, et il sera débattu en seconde lecture dès jeudi. La ministre des Langues officielles avance n’avoir parlé qu’au sénateur Cormier depuis son passage aux Communes lundi. Elle espère obtenir la sanction royale d’ici la fin de la session parlementaire en juin.

« On a plusieurs alliés sur la question des langues officielles au Sénat et j’ai espoir qu’ils pourront faire leur travail et qu’on pourra voir l’adoption d’ici à la fin du mois de juin », a commenté Ginette Petitpas Taylor.

Le leader du gouvernement en Chambre, Mark Holland, a indiqué en anglais qu’il avait espoir de « recevoir la sanction royale très très bientôt ».

« Il y a eu presque qu’un consentement unanime à la Chambre des communes alors les membres élus des Communes ont dit que c’est tellement important pour la langue française et la protection du français », a-t-il souligné avant le caucus libéral mercredi matin.

Au moins une séance est prévue en seconde lecture au Sénat, ce qui devrait par la suite amener C-13 en comité vers la fin mai, en principe. Il s’agira alors de l’étude des modifications apportées par les parlementaires. Le comité, présidé par M. Cormier, a en principe trois autres séances de prévues avant la fin de la session parlementaire, mais ce dernier précise qu’il y a possibilité d’ajouts. Les sénateurs ont toutefois déjà effectué une préétude du projet de loi, ce qui va accélérer son parcours dans les prochaines semaines.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 avril 2023

Crée en 2001 pour récompenser et promouvoir les artistes franco-ontariens, le projet Trille or est devenu au fil des ans un événement incontournable pour l’ensemble des artistes francophones du Canada.

Le duo De Flore reçoivent le Trille Or – découverte en 2021. Gracieuseté.

Préserver sa langue exige un effort quotidien dans les communautés francophones en milieu minoritaire. Quant aux artistes, créer et promouvoir des œuvres musicales en Français leur demande non seulement de l’effort constant, mais beaucoup de persévérance. Public restreint, débouchées minimes, faible visibilité, isolement géographique parfois, ce n’est là que quelques exemples des défis que doivent surmonter les ambassadeurs de la culture francophone pour percer.

Un gala prestigieux biannuel

Pour appuyer ces artistes résilients, le projet Trille Or a été lancé en 2001 en Ontario par l’Association des professionnel.le.s de la chanson et de la musique (APCM). Initié d’abord en Ontario, l’événement qui ambitionne de reconnaitre les talents de la francophonie canadienne durant un gala biannuel, a fini par conquérir plusieurs provinces et territoires incluant l’Ouest, l’Acadie et le Québec.

« En 2009, le Gala Trille Or ajoutait un prix pour les artistes de l’Ouest, puis un deuxième en 2013. Finalement, en 2017, l’ensemble des catégories s’est ouvert aux membres de l’Ontario et de l’Ouest, avec une récompense supplémentaire pour les artistes acadiens. Ce dernier ajout a fait de Trille Or le seul événement gala à accueillir l’ensemble des artistes de la francophonie canadienne », peut-on lire sur le site web de l’APCM.

Tous les deux ans, le Gala Trille Or rassemble pendant quelques jours bon nombre de professionnels de l’industrie et d’auteurs-compositeurs-interprètes pour une série de rencontres, d’échanges, d’activités, de vitrines et de célébrations. L’événement se termine par un gala télévisé diffusé en direct à l’échelle nationale sur les chaînes UNIS TV et Rogers TV, ainsi que sur le Web.

Pour l’édition 2023, le Gala Trille Or aura lieu à Ottawa du 7 au 9 septembre. Pas moins de 31 artistes et professionnel de la chanson sont en lice pour briguer l’un des 22 catégories du prix.

Pour en apprendre davantage, Francité vous suggère d’écouter une liste de chansons de l’APCM sur Spotify composée de tubes d’artistes nominés. Vous pouvez également visionner une émission de la chaine Youtube Plaque Tournante sur le Gala Trille Or.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 16 mai 2023

Les employés de l’Hôpital Saint-Boniface bénéficient depuis quelques mois d’activités artistiques en français. C’est une initiative de la coordonnatrice Santé des francophones de l’Hôpital Saint-Boniface, Julie Lessard.

Cinq trousses offrant différents thèmes sont proposées aux employés de Hôpital Saint-Boniface. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR BRINE

Durant la pandémie, cette dernière a d’abord créé des trousses auxquelles elle a donné le nom bilingue d’Édu-kits.

Quelles autres ressources pouvais-je offrir aux employés pour prévenir l’insécurité linguistique? Pour moi, l’apprentissage de la langue, c’est aussi l’apprentissage de la culture et cela peut se faire de différentes façons, explique Julie Lessard.

Elle a alors imaginé cinq trousses sur différents thèmes.

Une des trousses propose un soin des pieds avec un livret qui explique les bienfaits du massage des pieds sur la santé et la traduction de certains mots anglais en français, afin d’aider les employés à travailler leurs vocabulaires en français.

Une autre permet de créer d’un terrarium à la maison ou donne des astuces pour faire des exercices d’étirement au travail.

L’une de ces trousses propose un ensemble de matériel artistique pour apprendre à peindre. Le tout est accompagné d’un livret explicatif en français.

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L’un des avantages de ces trousses, c’est que les employés peuvent faire l’activité quand ils le souhaitent. Pour Julie Lessard, cette activité ludique permet de travailler son français à son rythme, surtout grâce au livret fourni avec la trousse.

Julie Lessard qui présente une pochette.
La pochette Édu-kits inclut du matériel pour peindre et un livret explicatif.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Julie Lessard souhaite ainsi proposer une offre plus inclusive que les cours virtuels déjà offerts aux employés en partenariat avec l’Université de Saint-Boniface et Santé en français.

Je voulais offrir une ressource qui était peut-être un petit peu plus complexe, et mon but aussi, c’était que ça soit accessible et inclusif, explique-t-elle. On a des employés qui veulent suivre des cours avec l’Université de Saint-Boniface, mais certains travaillent en soirée. Alors, des fois, ce n’est pas possible.

La trousse est destinée à tout le monde, y compris aux anglophones qui souhaitent étudier le français.

J’ai donné une des trousses à une employée anglophone qui m’a expliqué que ses enfants vont à l’école en immersion. Alors, c’est une occasion de vivre un petit peu la culture et la langue, d’encourager ses enfants à apprendre le français, précise Julie Lessard. C’est une manière pour le parent de soutenir son enfant dans l’apprentissage du français et aussi de valoriser l’employé qui veut apprendre le français.

Après le succès de la trousse Édu-kit consacrée à la peinture, Julie Lessard a décidé de mettre en place un atelier artistique pour les employés, qui se tient pendant la soirée.

Elle a fait appel à l’artiste Paulette Fournier-Jones. Celle-ci a enseigné les arts plastiques à l’École Saint-Joachim, à La Broquerie, pendant 25 ans.

Son domaine d’expertise se trouve dans la combinaison de l’art, de la santé mentale et du bien-être. Elle propose aux participants de sortir de leur zone de confort et de se faire confiance en créant le monde tel qu’ils le perçoivent.

Les arts m’ont beaucoup apporté dans ma vie au niveau de ma santé mentale et pour faire ressortir les choses que j’avais besoin de faire ressortir, confie Paulette Fournier-Jones. Cela donne l’occasion aux gens de s’exprimer en français.

Face au succès de cet atelier en présentiel nommé Palette et jasette, Julie Lessard envisage d’en créer d’autres.

C’est aussi une occasion d’apprendre à connaître d’autres gens d’autres départements (…) C’est le fun d’être capable d’interagir, puis de s’amuser ensemble, précise-t-elle.

Un nouvel atelier de danse et de mouvements est aussi proposé au mois de mai par Paulette Fournier-Jones. Cet atelier est aussi toujours au sujet du bien-être et de la santé mentale, car se défouler physiquement permet de se sentir bien dans sa tête.

Les ateliers proposés ont lieu dans la galerie Buhler durant le mois de mai pour soutenir la francophonie à l’hôpital et la santé mentale.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mai 2023

Depuis 2007, la journée du 15 mai est celle de la francophonie Yukonnaise. Une journée célébrée en grande pompe par la communauté franco-yukonnaise, qui est l’une des rares collectivités minoritaires où l’usage du Français connait une croissance au Canada.

Une foule devant le centre de la francophonie à Whitehorse au Yukon (archives). Gracieuseté

Avec plus de 10% de francophones parmi sa population, le Yukon est un territoire où le Français est bel et bien vivant. Mieux encore, les données du dernier recensement de statistique canada en 2021 placent ce territoire du Grand nord comme un exemple à suivre en matière de croissance de l’usage du Français.

De ce fait, la Journée de la francophonie yukonnaise s’est tenue hier sous de bons auspices.

Pléthore d’événements

Pour souligner cette journée spéciale, l’Association franco-yukonnaise (AFY) a organisé un événement en plein air pour les familles au Parc Shipyards à Whithorse. Au menu : discours et remise du Prix Engagement exceptionnel.

D’autres organismes franco-yukonnais se sont joints à l’AYF pour enrichir les célébrations avec une activité d’art créatif organisée par le journal francophone Aurore boréale et une activité de slam organisée par Les Essentielles.

Événement familial de l’AFY – Crédit photo : Radio-Canada Grand Nord

Pour sa part, la Société d’histoire francophone du Yukon organise un vernissage de sa première exposition  »La communauté francophone au fil du temps » dans le cadre des activités soulignant à la fois la Journée de la francophonie yukonnaise et le 125e de la création du Yukon.
Sous le thème du rassemblement, l’exposition bilingue fait découvrir l’évolution de la francophonie et de son rôle dans l’émergence de la société yukonnaise. L’exposition a lieu du 11 mai jusqu’à la fin de décembre 2023.

Vernissage de la société de l’histoire francophone du Yukon. Gracieuseté

En dehors de la capitale Whitehorse, la ville de Dawson a levé le drapeau francophone du Yukon pour souligner la journée auprès de sa population.

Levée du drapeau en honneur de la célébration de la journée de la francophonie Yukonnaise

En plus de son activité du 15 mai aux cotés de l’AFY, le journal Aurore Boréale organisera une soirée spéciale d’improvisation pour le lancement du recueil « 40 ans d’illustrations dans l’Aurore boréale »jeudi prochain de 18 h à 20 h, au Centre de la francophonie.

Pour les plus curieux, Francité recommande l’émission ci-après tournée par le groupe franc ontarien Improtéine et produite par les productions Rivard.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mai 2023

12 spectacles d’artistes francophones seront au menu de la 34e édition du Festival d’été francophone de Vancouver qui se tiendra du 14 au 25 juin 2023.

32ième édition du festival d’été francophone de Vancouver
©Andréa Saunier – Gracieuseté

Le Festival d’été francophone de Vancouver soufflera sa 34e bougie en juin prochain. Organisé par le Centre culturel francophone de Vancouver, l’événement estival se tiendra cette année du 14 au 25 juin 2023.

Au programme de l’édition 2023, pas moins de 12 spectacles rassemblant des artistes francophones de la Colombie-Britannique, du Québec, de l’Ontario et d’ailleurs.

« Comme à son habitude, le Festival accueillera des grands noms de la chanson francophone, comme Corneille et Isabelle Boulay, des artistes déjà bien installés comme Nazih Borish et JouTou, mais également de jeunes pépites et étoiles montantes de la scène locale et nationale : Véranda, Andrea Superstein, Malika Tirolien, Mimi O’Bonsawin, les Petits chanteurs de la maîtrise du Cap ainsi que Micah et Madame Diva pour le volet jeunesse », peut-on lire sur la page Facebook du Centre culturel francophone de Vancouver.

Affiche de la 34e édition du Festival d’été francophone de Vancouver

Pour les organisateurs, le Festival est un moyen d’abolir les barrières linguistiques pour laisser place à la découverte et au partage des cultures. Pour sa part, le public ne se limite pas à la communauté francophone et francophile de la métropole, mais à tous les résidents du Grand Vancouver, ainsi qu’aux touristes friands de vivre une expérience culturelle unique sur la Côte Ouest.

Considéré comme l’un des rendez-vous culturels francophones incontournable à l’Ouest du Québec, le Festival d’été francophone de Vancouver a accueilli de nombreux artistes francophones depuis 1990. Il s’agit entre autres de Daniel Bélanger, Patrice Michaud, Pierre Lapointe, Cœur de Pirate, Linda Lemay, Zachary Richard, Les Cowboys Fringants, la Compagnie Créole, Arianne Moffatt, Paul Piché.

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RADIO-CANADA – Publié le 15 mai 2023

Près d’un an après son inauguration, la boutique Nation fransaskoise de Saskatoon agrandit son espace afin d’offrir de nouveaux services aux francophones de la Ville des Ponts. 

La Société historique de la Saskatchewan a ouvert Nation fransaskoise en juin dernier. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ROB KRUK

Le commerce compte notamment se doter d’une nouvelle section librairie.

Ça sera uniquement des livres en français, centralisés principalement sur des livres d’auteurs francophones et franco-canadiens, explique le directeur de la Société historique de la Saskatchewan (SHS), Alexandre Chartier. C’est une première démarche qu’on a eue assez récemment. Donc, c’est vraiment le plus important service.

L’initiative permettra également de faire perdurer la mission d’un autre commerce fransaskois ayant récemment fermé ses portes.

Nation fransaskoise a conclu un partenariat avec la Bouquinerie Gravel de Gravelbourg afin de mettre en vente les anciens livres de la librairie. Ce partenariat réjouit l’ancienne copropriétaire de la boutique gravelbourgeoise, Maria Lepage.

C’est quand même important pour nos écoles, pour nos individus qui aiment lire en français. On leur souhaite un grand succès! C’est certain que ça va être un grand défi pour eux comme ç’a été le cas pour nous, mais les défis apportent toujours leurs cadeaux, explique avec optimisme Maria Lepage.

À lire aussi :

Alexandre Chartier souligne que l’agrandissement de la boutique Nation fransaskoise permettra à la SHS d’offrir de nouveaux services aux Fransaskois et aux francophiles de Saskatoon.

La Société historique de la Saskatchewan a ouvert sa première boutique, Nation fransaskoise, en juin dernier.

Avec les informations de Fatoumata Traore

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RADIO-CANADA – Noémie Moukanda, publié le 13 mai 2023

La ministre responsable des Services à la petite enfance de la Colombie-Britannique, Grace Lore, et le Conseil scolaire francophone (CSF) de la province ont inauguré le service de garde francophone Les Aventuriers à Langley, dans la région de Vancouver.

Les parents croient que la nouvelle garderie en français facilitera la transition de leurs enfants vers l’école.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

La nouvelle garderie est située sur le terrain de l’école Les Voyageurs et peut accueillir environ 40 enfants âgés de 2 ans et demi à 5 ans. Les services sont offerts avant et après l’école.

Une banderole accrochée sur une structure en bois souhaite la bienvenue dans la communauté francophone.
La garderie Les Aventuriers est voisine de l’école du CSF Les Voyageurs à Langley.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

Cette nouvelle garderie facilitera la vie des familles francophones de Langley et leur donnera la tranquillité d’esprit de savoir que leurs enfants sont bien pris en charge, a déclaré la ministre Grace Lore.

« Nous savons que l’accès à des services de garde abordables, de qualité et inclusifs change la vie des familles. »— Une citation de  Grace Lore, ministre chargée des Services à la petite enfance

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Préserver la culture francophone

Les Aventuriers est né du besoin exprimé par les parents de l’école Les Voyageurs. L’éducatrice responsable de la garderie, Laetitia Guillache, pense que ce service jouera le rôle de passeur culturel et servira à enrichir le français des enfants. C’est une richesse d’avoir deux voire trois cultures. L’enfant peut arriver de différents horizons et c’est important qu’il conserve la culture francophone.

Laetitia Guillache.
Laetitia Guillache, éducatrice responsable de la garderie, estime que c’est important que les enfants conservent la culture francophone, surtout dans une province où ils sont immergés dans un environnement anglophone.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

Lors de l’inauguration de l’infrastructure, vendredi, la présidente du conseil d’administration du CSF, Marie-Pierre Lavoie, a souligné que les garderies en français sont un lieu de rencontre important. Selon elle, cela permet aux enfants de se familiariser avec l’école qu’ils vont fréquenter et de créer des liens et un cercle sociaux. C’est vraiment un sens de communauté qui émerge d’un tel lieu, croit Mme Lavoie.

D’après certains parents, comme Geneviève Lefebvre, l’accès à un service de garde dans sa langue est bénéfique pour l’enfant. On voit que notre fille, qui est ici veut vraiment communiquer, partager, participer, puis ça l’encourage beaucoup.

Un engagement sur une décennie

Depuis 2018, le gouvernement de la Colombie-Britannique a investi 3,9 milliards de dollars dans le plan décennal ChildCareBC. À travers ce plan, la province a notamment financé la création de plus de 31 800 nouvelles places en garderie agréée, dont plus de 1000 places à Langley.

Marie-Pierre Lavoie.
Marie-Pierre Lavoie, présidente du conseil d’administration du CSF, estime que la garderie ouvre le parcours scolaire d’un enfant.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

Marie-Pierre Lavoie estime que l’engagement [de Victoria] à créer des espaces de vie et d’apprentissage francophones permet aux enfants et aux jeunes de la région d’assumer pleinement leur identité francophone dès la petite enfance.

Complet, le service de garde scolaire Les Aventuriers assure que des places supplémentaires seront bientôt disponibles.

Avec les informations recueillies par Jennifer Magher

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 15 mai 2023

DUBREUILVILLE – L’entrepreneuriat nord-ontarien est encore bien vivant comme le montre Patrice Dubreuil, originaire de Dubreuilville. Le Franco-Ontarien lance une application visant à offrir une carte interactive des sentiers de motos, la Trans Ontario Trail (TOT), pour le plus grand plaisir des nombreux amateurs du deux roues de la province.

L’application promet de générer des revenus non négligeables notamment dans le nord de la province. Crédit image : Marc Chartrand

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les passionnés d’aventures en moto de la province qui souhaitent sortir des sentiers battus.

Avec près de 4500 kilomètres, comprenant une boucle et trois connecteurs avec le système cousin du Québec, l’une des innovations permises par cette application est de répertorier des pistes situées hors des routes pavées.

« Les gens sont tannés de voyager sur les routes de pavés et veulent être plus près de la nature, avoir plus d’aventure », lance à ce propos Patrice Dubreuil.

L’application sera d’abord disponible sur Android, puis IOS d’ici l’automne. Capture internet

Un avantage non négligeable pour les utilisateurs de motocyclette à double usage, laquelle possède des pneus à crampons permettant de voyager sur le pavé, mais aussi le gravier. Il s’agit, en outre, du modèle de moto le plus en vogue du moment, avec un nombre de modèles ayant doublé sur les cinq dernières années.

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 12 mai 2023

Le ministre de la Francophonie dit que Fredericton pourrait reculer sur l’abolition de la révision obligatoire tous les 10 ans.

Le ministre Glen Savoie dit que Fredericton pourrait reculer sur l’abolition de la révision obligatoire tous les 10 ans.

Plutôt que d’éliminer l’obligation de revoir la loi tous les dix ans, les progressistes-conservateurs pourraient opter pour une révision tous les cinq ans, comme le recommandaient les commissaires Finn et McLaughlin, en décembre 2021.

Le ministre responsable de la Francophonie, Glen Savoie, qui répondait aux questions des médias en l’absence du premier ministre Blaine Higgs, a reconnu que le gouvernement pourrait reculer sur la question d’éliminer la révision tous les dix ans. C’est possible, a-t-il déclaré.

« Est-ce que des amendements pourraient s’en venir? Absolument. »— Une citation de  Glen Savoie, ministre de la Francophonie

Le projet de loi 37 devrait être débattu la semaine prochaine. C’est à cette occasion que des amendements seraient apportés.

On a sûrement des suggestions qui émanent de notre caucus, on a des suggestions qui viennent du côté de l’opposition, on a des suggestions qui viennent des intervenants, des gens de la communauté, a expliqué Glen Savoie.

Blaine Higgs ouvert à l’idée d’apporter des changements, selon Glen Savoie

Le premier ministre Blaine Higgs, qui est en mission commerciale en Europe, ne s’est pas prononcé lui-même sur la question.

Toutefois, selon le ministre Savoie, il est ouvert à l’idée de modifier le projet de loi sur les langues officielles. Je n’ai jamais entendu qu’il serait fermé à l’idée d’avoir des amendements, dit-il.

« Le premier ministre a dit qu’il était ouvert. »— Une citation de  Glen Savoie, ministre de la Francophonie

Blaine Higgs.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, serait ouvert à l’idée d’amender le projet de loi 37.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

L’objectif, pour le gouvernement, est d’obtenir l’appui de tous les élus, comme cela a été le cas lors des précédentes révisions de la Loi sur les langues officielles.

On va s’assurer que ce projet de loi passe à l’unanimité, si on peut. C’est ça le but pour nous autres du côté du gouvernement, assure Glen Savoie.

L’opposition espère que le projet de loi 37 sera amendé

Vendredi, la cheffe libérale Susan Holt a exprimé le souhait que le projet de loi 37 – qui vise à éliminer la révision obligatoire de la loi tous les dix ans et à créer un secrétariat – soit modifié.

Elle a laissé entendre que des gens du côté du gouvernement partagent son avis.

Susan Holt.
La cheffe libérale, Susan Holt, dit qu’il est question, dans les coulisses de l’Assemblée législative, d’un amendement qui imposerait une révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles tous les cinq ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

« Des membres du gouvernement nous ont confié qu’ils essaient d’avancer ça. […] On a entendu que, peut-être, ils considéreraient cinq ans, comme dans la recommandation du rapport [des commissaires sur la révision de la Loi sur les langues officielles], alors on attend ça », dit-elle.

« J’espère que ce sera le cas. »— Une citation de  Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Kevin Arseneau.
Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, espère que le gouvernement reviendra sur sa décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, a lui aussi eu vent d’éventuels changements. Il n’y a pas eu de discussions officielles, je l’ai entendu à l’extérieur de l’Assemblée, a-t-il souligné.

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RADIO-CANADA – Publié le 11 mai 2023

Originaire du Maroc, Mohamed Aagab s’est établi depuis peu à Campbellton, au Nouveau-Brunswick. Il se fait rapidement un nom sur la scène sportive canadienne.

Le marathonien Mohamed Aagab habite à Campbellton.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Le coureur de longue distance qui a immigré au Canada en 2018 a remporté dès son arrivée au pays le tout premier marathon auquel il a participé, celui de Québec.

Quatre ans et plusieurs autres succès plus tard, il en parle comme s’il était toujours étonné. La semaine avant, je faisais un triathlon au Maroc, a-t-il dit en riant, mercredi.

Mohamed Aagab lève les bras en franchissant le fil d'arrivée d'un marathon.
Mohamed Aagab franchit le fil d’arrivée à Québec, le 14 octobre 2018.
PHOTO : RADIO-CANADA / NAHILA BENDALI

Les autres marathons auxquels il a participé depuis ont confirmé que sa performance à Québec n’était pas une anomalie.

Le premier marathon, à Québec, j’ai fait 2 heures 28. Le deuxième marathon, de Montréal, j’ai fait 2 heures 19. Et le troisième, j’ai fait 2 heures 15 à Toronto, explique-t-il.

Après avoir passé au Québec sa première année au Canada, il s’est installé au Nouveau-Brunswick en 2019. Il a habité quelques années à Saint-Léonard et a déménagé à Campbellton pour le travail en septembre 2022, à la suggestion d’un ami. Il m’a dit : c’est bon, tu vas avancer bien, ici.

Le Marocain vient d’Agadir, sur la côte atlantique du Maroc. Il s’est donc trouvé une affinité naturelle avec les Maritimes. C’est calme, sur le bord de la mer, ça, c’est bon.

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En plus des occasions d’emploi, l’athlète de 29 ans a trouvé au Nouveau-Brunswick un endroit idéal pour poursuivre son entraînement, maintenant que les marathons ont repris un peu partout, après des annulations au plus fort de la pandémie en 2020 et 2021.

La fin de semaine dernière, il a remporté haut la main le semi-marathon de Vancouver, avec un temps de 1:06:55.

La victoire a été douce-amère, puisqu’il a aggravé une blessure. Il a dit avoir ressenti une douleur, mais a choisi de continuer. Ouais, je ne peux pas arrêter, dit-il en riant.

Mohamed Aagab pose pour une photo, l'air sérieux, une main sur une clôture de broche. On voit la montagne à Campbellton derrière lui.
Mohamed Aagab espère pouvoir officiellement sous peu représenter le Canada, où il habite depuis bientôt 5 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Cela le forcera peut-être à annuler sa participation au marathon d’Ottawa le 28 mai. Il est cependant convaincu d’être à son plein niveau pour de nouvelles compétitions cet automne, et de battre son record personnel de 2:15:19, établi à Toronto en octobre l’an dernier.

Mon entraîneur dit : tu vas jouer dans 2:11, 2:08, nous informe-t-il.

L’espoir de représenter le Canada

Fort de ces succès, Mohamed Aagab voit encore plus loin. Il croit que sa performance à Toronto est l’une des plus rapides au Canada, mais il court officiellement sous la bannière de son pays natal(Nouvelle fenêtre).

Son objectif ultime, si ses démarches d’immigration peuvent finir par aboutir, serait de représenter le Canada à l’international.

Je veux aller entrer dans l’équipe nationale au Canada. Je veux participer dans les Jeux olympiques, le championnat du monde, d’autres compétitions, dit l’athlète.

D’après le reportage de Serge Bouchard

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RADIO-CANADA – Sarah Xenos, publié le 9 mai 2023

Il a 19 ans et déjà l’aisance d’un professionnel lorsqu’il se déplace sur scène pour y pratiquer ce qu’il préfère : la magie. Benjamin Déziel, ou Magic Ben de son nom d’artiste, a séduit la foule et les juges lors de son passage à l’émission de variétés Canada’s Got Talent, mais il a surtout suscité beaucoup de fierté dans la communauté franco-yukonnaise.

Le magicien Benjamin Déziel, âgé de 19 ans, se retrouve sous les projecteurs en représentant le Yukon au concours « Canada’s Got Talent ».
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Je l’avais dit depuis toujours, la première journée que je l’ai vu, j’ai dit qu’il a du potentiel dans le sens qu’il a beaucoup à offrir comme humain, raconte Daniel Blais, son ancien directeur à l’École CSSC Mercier, de Whitehorse, dont Benjamin a été l’un des trois premiers diplômés.

Oh, mon dieu, un petit garçon du Yukon qui est sur la plus grande scène au Canada, c’est extraordinaire! Là, avec les demi-finales qui s’en viennent, je suis tout excité, il y a toutes sortes d’émotions, lance le principal intéressé, le sourire jusqu’aux oreilles.

Benjamin Déziel a grandi à Kangiqsujuaq, une petite communauté isolée du Nunavik, avant de s’installer au Yukon avec sa famille. À l’époque, il se levait aux aurores pour pratiquer ses tours de magie avant de se rendre à l’école.

Il nous a expliqué dès le début qu’il travaillait la magie. Donc, on l’intégrait dans les cours. Parfois, il allait dans certaines classes montrer un peu de magie, explique Daniel Blais, qui décrit son ancien élève comme quelqu’un de particulièrement curieux et motivé à apprendre.

Le directeur de l'école CSSC Mercier, Daniel Blais, le 3 mai 2023.
Le directeur de l’école CSSC Mercier, Daniel Blais, le 3 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Magic Ben avait même mis sur pied un club de magie à l’école pour apprendre quelques tours à ses camarades de classe. Le jeune homme pratique le mentalisme et l’illusion, mais ses tours préférés brillent dans les jeux de cartes.

Son passage à l’émission Canada’s Got Talent est d’ailleurs suivi par la communauté et a été visionné à l’école durant l’heure du dîner.

« En regardant la réaction des élèves, tous les élèves de la 7e à la 12e ont reconnu Benjamin et ont senti un niveau de fierté. Ils étaient fiers non seulement pour eux, mais pour lui en particulier. »— Une citation de  Daniel Blais, directeur de l’École CSSC Mercier

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La magie : une longue histoire d’amour

La première fois que Benjamin Déziel a vu un spectacle de magie, il avait 9 ans. Alors qu’il essayait de comprendre comment des anneaux à l’apparence intacts pouvaient s’emboîter sans difficulté, son père lui a suggéré de devenir magicien pour le découvrir.

Le lendemain matin, j’apprenais mon premier tour de cartes, et cette journée-là, j’ai été accroché par la magie et j’adore ça comme quand j’avais 9 ans, raconte Benjamin Déziel.

Il n’a jamais arrêté depuis, s’entraînant à faire des tours dès que l’occasion se présentait, lors de rassemblements ou de vacances en famille. À 14 ans, il s’est même rendu aux États-Unis pour poursuivre son apprentissage de la magie, dans une école qui aurait rendu jaloux les plus grands admirateurs de Harry Potter.

La famille Déziel devant un glacier l'hiver.
La famille Déziel a passé une quinzaine d’années à Kangiqsujuaq, au Nunavik, avant de venir s’installer au Yukon.
PHOTO : FOURNIE PAR BENJAMIN DÉZIEL

Ça a toujours été une fierté. Je me souviens, quand on vivait au Nunavik, on avait des rassemblements avec des amis et Benjamin était toujours là avec son jeu de cartes, raconte sa mère, Julie Gagnon.

Aujourd’hui, il est entouré d’une équipe pour le soutenir, qui arbore le chandail à l’effigie de Magic Ben. Pour son prochain numéro, lors des demi-finales, pas moins de 14 magiciens lui ont prêté main-forte pour éblouir une foule de 5000 personnes.

Je me demande si on réalise vraiment sur le moment ce qui est en train de se produire. Même pour lui, ça va vite. Ça fait des années que Benjamin est convaincu d’une chose et l’on voit bien que, tranquillement, ça commence à se réaliser qu’un jour il va être un grand magicien, conclut sa mère, avec dans les yeux les mêmes étoiles que son fils.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 mai 2023

Les passionnés francophones et francophiles du 7e art à Saskatoon se donnent rendez-vous au Festival Cinergie du 9 au 14 mai 2023 comme chaque année depuis 2006.

Le Festival Cinergie se tient au Roxy Theatre au centre ville de Saskatoon

Le Festival Cinergie offre une opportunité en or aux fransaskois de manifester leur culture francophone dans la plus grande ville de la Saskatchewan. Avec ses variétés de films en Français sous-titrés en anglais, le festival se veut également une attraction inédite de la ville que les Saskatchewanais s’amusent à appeler « Paris of the Prairies ».

Plus 11 films pour voyager dans la francophonie

Cette année encore, Cinergie revient pour une 18e édition du 9 au 14 mai au Roxy Theatre avec une programmation à la fois riche et variée. Pas moins de 11 films de la France, du Québec et de pays africains seront diffusés au grand bonheur des spectateurs, qui ont une seule occasion par année de regarder des films francophones en salle. Il s’agit entre autres du film Français « COUPEZ! » réalisé par Michel Hazanavicius et sorti en 2022, du film québécois sorti la même année « Pas d’chicane dans ma cabane » de Sandrine Brodeur-Desrosiers ainsi que « Twist à Bamako », un drame historique Français canadien et sénégalais du réalisateur Robert Guédiguian.

Des festivalières lors de l’édition 2019

N’étant pas en reste, les élèves francophones auront accès à des projections scolaires en français avec sous-titres, une discussion après-film et des trousses pédagogiques pour optimiser l’éducation en milieu francophone minoritaire pour les âges suivants : 3-8 ans; 9-13 ans; 14-17 ans. Chaque élève reçoit un Pass Or Tout-Accès donnant accès gratuit à l’ensemble du festival.

En 2006, la première édition de Cinergie fut un succès comme le souligne les archives de Radio-Canada.

Fondée en 1982, la Fédération des francophones de Saskatoon est l’organisme francophone à but non lucratif qui opère le Festival Cinergie.

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RADIO-CANADA – Publié le 10 mai 2023

Des résidents de la région Évangéline souhaitent restaurer les arches et le mausolée de la paroisse.

Les monuments de pierre sont l’œuvre de Cajétan Arsenault, maçon de Mont-Carmel. Deux de ses fils sont morts au champ d’honneur lors de la Première Guerre mondiale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Des résidents de la région d’Évangéline, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont lancé mercredi une campagne de sociofinancement pour sauver les arches et le mausolée de la paroisse. Le coût du projet avoisine 20 000 $.

Les trois arches du village et le mausolée ont été érigés dans les années 1920 à la mémoire du père Pierre-Paul Arsenault, curé dynamique et patriote acadien.

Entrée d'une église au milieu d'un terrain.
La plus imposante des arches a été inaugurée en 1923. Elle sert de cénotaphe en l’honneur des soldats de Mont-Carmel morts pendant les deux guerres mondiales.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Centenaires, les arches menacent de s’effondrer et le mausolée est en piteux état. Il y a des pierres qui se détachent, qui tombent, et dans le cas du ciment, surtout lorsqu’il est blanc, il y a des morceaux qui tombent, alors tout ça doit être réparé, déclare l’historien Georges Arsenault, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches.

« Ces monuments font partie du patrimoine acadien. Il s’agit non seulement de la paroisse de Mont-Carmel, mais de toute l’île et même de toute l’Acadie. »— Une citation de  Georges Arsenault, historien, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches

La campagne de sociofinancement a été lancée en partenariat avec la paroisse de Mont-Carmel et le Comité historique Sœur-Antoinette-Desroches.

Ç’a été une très grande surprise, puis je suis tellement content que la paroisse de Mont-Carmel accepte ça, dit Georges Arsenault. Pour le tourisme de la région Évangéline, c’est très important que ça soit maintenu et que ces monuments gardent leur beauté.

Un vaillant maçon sur le coup

Si l’argent est un défi, trouver un maçon ne l’a pas été. Au contraire, Dean MacArthur a tout de suite accepté la tâche.

Ce maçon d’origine anglaise ne va pas uniquement restaurer les arches pour qu’elles traversent les siècles, il va faire de même pour le presbytère. Laissée à l’abandon depuis plus de 20 ans, la bâtisse construite en 1902 allait être détruite.

J’ai l’intention de les restaurer [les arches et le presbytère] pour qu’ils traversent les siècles, lance Dean MacArthur, confiant. Je ne pouvais pas accepter de voir ce bâtiment architectural être détruit. Je l’ai donc acheté.

Un homme devant une église au milieu d'un terrain.
Dean MacArthur, expert maçon de l’entreprise DinoMac Masonry, devant le presbytère de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à l’Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

La tâche de restauration s’annonce titanesque : les briques, les murs, les fenêtres, le toit, sans parler de l’intérieur, sont en très mauvais état.

On se donne cinq ans pour terminer ce projet, dit Dean MacArthur, nullement découragé. 

Ensuite, pas question de vendre le presbytère, malgré le coût des réparations, qui est estimé à plusieurs centaines de milliers de dollars.

On veut qu’il serve au tourisme, à l’industrie du cinéma et à la communauté, conclut le maçon.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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