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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 11 mai 2023

OTTAWA – Le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC) a procédé à la remise de ses prix littéraires Champlain jeudi soir à Ottawa. Robert Marinier, Audrey Long et Jean-Luc Trudel sont les lauréats 2023.

Le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC) a remis ses prix Champlain 2023 à Jean-Luc Trudel, Audrey Long et Robert Marinier. Crédit image: Rachel Crustin

La soirée en mode cinq à sept a débuté avec une lecture d’extraits des œuvres en nomination pour le volet adulte et une présentation des finalistes du volet jeunesse. Les gagnants ont ensuite rapidement été annoncés dans une vidéo préenregistrée par le ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne à l’Assemblée nationale du Québec, Jean-François Roberge.

L’épopée du Conte de l’apocalypse se poursuit donc pour Robert Marinier, qui avait également remporté le prix Trillium d’Ontario créatif en juin 2022. La pièce de théâtre épique, dont le texte a été publié chez Prise de parole, a été récompensée dans le volet adulte.

Depuis La tante en 1981, Robert Marinier s’est imposé comme l’une des grandes figures du théâtre franco-ontarien. Crédit image : Rachel Crustin

Au micro d’ONFR+, le principal intéressé a réagi : « Je suis toujours un peu surpris, parce que j’écris du théâtre. Mon but, c’est que les pièces soient montées. Donc de gagner un prix par la lecture, je trouve ça toujours un peu drôle, parce que c’est difficile de lire le théâtre. Mais je suis bien content ! »

Comme son nom l’indique, Un conte de l’apocalypse met en scène une fin du monde. Mais outre les changements climatiques, l’aveuglement volontaire et la quête d’un père pour protéger son fils, ce qui caractérise l’œuvre est que le personnage principal est conscient d’être dans une pièce de théâtre. Le bris constant du quatrième mur place le lecteur (ou le spectateur) dans une position particulière.

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RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 10 mai 2023

Les Jeunes chanteurs d’Acadie monteront sur la scène de l’église St Johns United de Moncton dimanche. Ils seront accompagnés des amis de la chanson et du Chœur senior du Centre d’excellence artistique de l’Ontario.

La chorale des Jeunes chanteurs d’Acadie chanteront dimanche leur répertoire présenté au Carnegie début avril.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LACELLE

Au total, près de 100 choristes seront rassemblés.

Les choristes chanteront ensemble pour plusieurs morceaux mais chacun des chœurs pourra également offrir des chansons de leurs propres répertoires.

Des jeunes dans les rues de New York la nuit.
Les Jeunes chanteurs d’Acadie lors de leur voyage à New York.
PHOTO : GRACIEUSETÉ/NOÉMIE ROBICHAUD

Les jeunes chanteurs d’Acadie présenteront d’ailleurs l’essentiel des pièces qu’ils ont chanté lors de leur passage au Carnegie Hall en avril dernier.

Nadine Hébert.
Nadine Hébert, directrice des Jeunes chanteurs d’Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour la directrice des Jeunes chanteurs d’Acadie Nadine Hébert, c’est un privilège que de pouvoir compter sur autant de choristes sur scène.

Si je pouvais en avoir 100 chaque fois, ce serait merveilleux, affirme-t-elle en riant

Elle ajoute que c’est vraiment impressionnant d’avoir une telle masse sonore surtout avec la magnifique sonorité de l’église. C’est sûr que c’est un défi, avoir l’attention de tous les choristes, mais c’est vraiment le fun. Et c’est super pour mes chanteurs aussi que de pouvoir être entouré d’autres jeunes qui comme eux partagent la même passion. Et en plus, le Chœur senior du Centre d’excellence artistique de l’Ontario dans l’est du Canada est vraiment impressionnant !

Chœur senior du Centre d’excellence artistique de l’Ontario
Le Chœur senior du Centre d’excellence artistique de l’Ontario seront en tournée dans quelques endroits de l’est du Canada
PHOTO : MAXIME BÉGIN

Pour Maxime Bégin, professeur en musique vocale au Centre d’excellence artistique de l’Ontario et directeur de leur chorale, le talent des jeunes s’explique en partie par le large éventail de notions académique et pratiques qu’ils reçoivent dans leur parcours scolaire.

Ils reçoivent en plus de leur formation académique normale, ils ont des cours de musique intensifs, je les vois tous les jours. On y ajoute à ça des cours de chants en privés. C’est un programme préuniversitaire musicale assez poussé.

Pour lui, c’est un défi très intéressant pour les chorales participantes que de mélanger leur répertoire.

C’est quand même un format que l’on utilise souvent, soit celui de faire un concert conjoint, chaque chorale prépare environ la moitié du concert et on s’approprie conjointement 1 ou 2 chansons. On a vraiment hâte de répéter avec les Jeunes chanteurs d’Acadie et s’offrir au public, poursuit Maxime Bégin.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une tournée du Chœur senior du Centre d’excellence artistique de l’Ontario dans l’est du Canada, une première depuis la pandémie. Ils feront d’ailleurs des arrêts à Québec, Moncton puis Terre-Neuve pour finalement revenir à Niagara Falls pour la compétition MusicFest Canada.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 10 mai 2023

TORONTO – En investissant deux millions de dollars dans la plateforme torontoise Voilà Community Help, le ministère des Langues officielles entend donner de l’élan à l’apprentissage dans le métavers, cette réalité numérique alternative qui permet à des élèves d’interagir via des avatars. Boudée en Ontario français, cette technologie pourrait gagner rapidement les pays de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Le campus virtuel d’apprentissage n’est pas destiné à remplacer la salle de classe, mais y serait complémentaire. Source: Canva

Derrière ce financement, l’idée de la ministre Ginette Petitpas Taylor est d’arrimer l’intelligence artificielle aux langues officielles, la mettre d’une certaine façon au service du bilinguisme.

Voilà Community Help développe depuis plusieurs années un univers d’apprentissage virtuel du français comme langue seconde à travers le métavers façonné comme un campus où se croisent et se côtoient les avatars d’élèves et enseignants issus de 35 conseils scolaires partout au pays.

Échanger, faire ses devoirs, écrire sur un tableau, créer des vidéos, solliciter l’aide d’un enseignant… Des options variées s’offrent aux élèves de la 1ère à la 12e année afin qu’ils développent leurs acquis et compétences en français après la classe, de 17h à 20h. L’intégration de l’intelligence artificielle permet alors de recueillir de l’information sur l’apprentissage de chaque élève en vue de personnaliser ses besoins et attentes.

Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles, en déplacement à Toronto. Crédit image : Rudy Chabannes

L’organisme torontois développe dans le même temps un autre projet destiné cette fois à l’apprentissage dès la petite enfance. Avec MétaLingo, des enfants de 2 à 6 ans seront en mesure d’interagir en français avec des animateurs et d’autres enfants de leur âge au moyen d’activités et de jeux adaptés et évolutifs.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 mai 2023

En déplacement au Québec pour participer à Mobilisation Franco 2023, la présidente de la FCFA Liane Roy et son directeur général Alain Dupuis partent à la rencontre des partis québécois de l’opposition le 10 et le 11 mai.

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) part à la rencontre des partis politiques de l’opposition au Québec.

En plus de sa liaison constante avec le Gouvernement du Québec, la FCFA entretient également des liens avec les autres acteurs politiques québécois. L’objectif est de les sensibiliser aux enjeux et aux priorités des communautés francophones minoritaires dans les neufs provinces et trois territoires du Canada.

Il s’agit aussi de souligner l’importance de la solidarité et le rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne en faveur de la langue française et des cultures francophones au Canada.

De gauche à droite : Michel Morin – Directeur de la FCFA (Bureau du Québec), Alain Dupuis – Directeur général de la FCFA, Liane Roy – Président de la FCFA et Paul St-Pierre Plamondon – Chef du parti québécois (PQ)

En déplacement au Québec pour participer à Mobilisation Franco 2023, la présidente de la FCFA Liane Roy et son directeur général Alain Dupuis font d’une pierre deux coups en rencontrant aujourd’hui et demain :

Le chef du parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon

Le porte-parole de Québec Solidaire (QS) Gabriel Nadeau-Dubois

La porte-parole du Parti Libéral du Québec (PLQ) en matière de relations canadiennes et de la francophonie canadienne Désirée McGraw

Le chef du Parti Conservateur du Québec (PCQ) Éric Duhaime

De gauche à droite : , Alain Dupuis – Directeur général de la FCFA, Gabriel Nadeau-Dubois – Porte-parole de Québec Solidaire (QS), Liane Roy – Président de la FCFA et Paul St-Pierre Plamondon – Chef du parti québécois (PQ) Michel Morin – Directeur de la FCFA (Bureau du Québec)

Au menu des discussions : la nouvelle politique du Québec en matière de francophonie canadienne ainsi que la solidarité grandissante entre la société civile québécoise et celle de la francophonie canadienne.

Basée à Ottawa, la FCFA est présente au Québec à travers un bureau et une équipe dédiée depuis 35 ans.

Pour rappel, les communautés francophones et acadienne font vivre le Français au quotidien à travers plus de 100 centres communautaires et culturels francophones, 22 universités et collèges francophones, 74000 entreprises francophones et bilingues, plus de 900 organismes ainsi que plus de 700 écoles de langue française.

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RADIO-CANADA – Publié le 9 mai 2023

L’auteur fransaskois Alasdair Rees a reçu le Prix du livre français aux Saskatchewan Book Awards pour son recueil intitulé Mon écologie. Ce recueil a été publié aux éditions du Blé de Saint-Boniface au Manitoba.

À travers la poésie, cette œuvre de l’auteur fransaskois explore les liens qui se tissent entre le monde humain et l’environnement.

Alasdair Rees s’est dit honoré d’être nommé pour un tel prix et en particulier parce qu’il a été cité aux côtés des plus grands écrivains fransaskois de notre époque.

C’est très encourageant, c’est vraiment un honneur de recevoir la nomination avec David Baudemont et Jean-Pierre Picard. […] Je suis vraiment touché par ce prix, affirme-t-il.

Selon Alasdair Rees, cette récompense l’encourage surtout à poursuivre l’écriture et à apporter sa contribution à la littérature fransaskoise.

Je continuerai avec la poésie pour le moment … Avec mon prochain recueil, je voudrais aborder des thèmes un peu plus vastes, explique-t-il.

À lire aussi :

Pour l’auteur fransaskois, Les Fleurs du mal du poète français Charles Baudelaire et A Sand Book de l’auteure américaine Ariana Reines sont des sources d’inspiration pour son prochain recueil.

Qu’est-ce que l’art vaut si on ne peut pas interpréter à l’extérieur de son contexte? Ariana Reines cherche à créer une poésie qui existe seulement à l’extérieur de son contexte. C’est un peu ça mon point de départ pour mon deuxième recueil, précise Alasdair Rees.

Par ailleurs, l’écrivain fransaskois se prépare à participer à l’exposition Picasso : Becoming the Faun qui sera ouverte au grand public à partir du 3 juin prochain au Musée d’art contemporain Remai Modern de Saskatoon.

Avec les informations de Raphaële Frigon

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Communiqué de presse 
Pour diffusion immédiate 

 
Mobilisation franco 2023 
Un rapprochement en pleine expansion 

De gauche à droite : Michel Robitaille, président du CA du Centre de la francophonie des Amériques, Liane Roy, présidente de la FCFA du Canada et Jean-François Roberge, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.  

Québec, le 10 mai 2023 – Une deuxième rencontre annuelle réussie pour Mobilisation franco, organisée conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques. L’événement s’est tenu à Québec, les 8 et 9 mai 2023. 

Mobilisation franco a réuni une soixantaine d’organisations francophones du Québec et des provinces et territoires du Canada pour discuter d’enjeux communs et développer des projets conjoints afin de passer à l’action pour un véritable rapprochement des francophonies canadiennes. Ce projet fait partie des actions de la nouvelle politique du Québec en matière de francophonie canadienne dévoilée en mars 2022.  

Le vif engouement pour prendre part à cet événement démontre qu’il s’est déjà imposé comme un rendez-vous incontournable. Pour cette deuxième édition, il a été possible d’accueillir un plus grand nombre d’organisations que l’an dernier. Sur place, les personnes participantes ont particulièrement apprécié d’entrer en contact avec des organisations qu’il ne leur est pas possible de rencontrer dans leurs activités courantes, de découvrir la diversité et la vitalité de la francophonie et d’avoir l’occasion d’échanger sur des enjeux communs aux francophones vivant en milieu minoritaire ou majoritaire. Elles en ressortent avec un désir de travailler ensemble et le souhait de concrétiser des projets conjoints qui auront un impact positif sur la francophonie d’un océan à l’autre.  

Les organisateurs confirment qu’une troisième édition de Mobilisation franco aura lieu en 2024. D’ici là, les organisations participantes poursuivront les travaux et les discussions débutées lors des deux dernières journées. Il ne fait aucun doute que la clé du succès, en termes de rapprochement, c’est de donner une dimension continue tout au long de l’année aux liens créés à Mobilisation franco.  

Citations 
« J’ai eu le plaisir d’être présent au lancement de la deuxième édition de Mobilisation franco qui réunissait des représentantes et représentants de plus de soixante organisations provenant du Québec et des collectivités francophones des autres provinces et territoires du Canada. Le Québec sait qu’il peut compter sur des partenaires dynamiques et proactifs à travers la francophonie canadienne. Cet événement en est la preuve. Je souhaite que les rencontres fassent avancer des idées et des projets qui contribueront à créer des liens durables et à mettre en valeur la langue française ! » 

Jean-François Roberge 
ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et ministre de la Langue française 

« Il faut se réjouir du grand succès de cette deuxième édition réalisée en étroite collaboration avec la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada. Les organisations participantes ont fait preuve d’une grande ouverture à apprendre les unes des autres et ont clairement exprimé leur volonté de travailler ensemble tout au long de l’année pour partager leurs expertises. Le Québec et la francophonie canadienne en ressortent grandis. Le Centre de la francophonie des Amériques est fier d’avoir contribué à la réalisation de cet événement en jouant son rôle déterminant de facilitateur pour créer des liens et favoriser un véritable rapprochement entre francophones de cet immense espace géographique. » 

Michel Robitaille 
Président du conseil d’administration 
Centre de la francophonie des Amériques 

 « L’expérience québécoise tout comme celle des communautés francophones et acadiennes nous enseigne que c’est par la collaboration qu’on avance. Ce fut un plaisir de voir des gens se découvrir et apprendre les uns des autres au cours de cette deuxième édition de Mobilisation franco. La clé du succès c’est qu’après cette rencontre, il y ait des suites, parce que le rapprochement doit être un exercice concret et constant. J’ai hâte de voir les projets et les solidarités qui ressortiront de ce rendez-vous ».   

Liane Roy  

Présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada 

Faits saillants 

  • Une prochaine édition de Mobilisation franco aura lieu en mai 2024 ;  
  • Participation d’une soixantaine d’organismes provenant autant du Québec que des provinces et territoires du Canada ; 
  • Les participantes et participants repartent avec un désir de travailler ensemble et le souhait de concrétiser des projets conjoints qui auront un impact positif sur la francophonie d’un océan à l’autre.  

Pour plus de détails et consulter l’album photo : mobilisationfranco.ca 

À propos de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada 

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 21 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays. 

À propos du Centre de la francophonie des Amériques 

Le Centre de la francophonie des Amériques, organisme du gouvernement du Québec, a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Il contribue à tisser des liens avec les 33 millions de francophones et de francophiles du continent américain et assure une meilleure connaissance mutuelle des communautés francophones. Pour plus de renseignements sur les activités du Centre, consultez francophoniedesameriques.com. 

Le Centre relève du ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et bénéficie notamment du soutien financier du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes. 

Pour information 

Sonia Bertrand 

Conseillère en communication 

418 646-3300, poste 303 

Sonia.bertrand@francophoniedesameriques.com 

Lyne Rainville, Coordination activités stratégiques 

418 692-5752 

fcfa@fcfa.ca 

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 10 mai 2023

Le gouvernement du Manitoba recherche des candidats pour le nouveau Conseil consultatif sur l’immigration économique et l’établissement. Il prodiguera, entre autres, des conseils pour préserver et faire croître la population francophone du Manitoba.

Le ministre du Travail et de l’Immigration du Manitoba, Jon Reyes, affirme que le gouvernement provincial veut renforcer la prospérité économique à travers l’immigration. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / TYSON KOSCHIK

Les autres missions du conseil seront d’offrir des avis permettant de stimuler le développement économique à l’extérieur de Winnipeg et de combler les besoins de main-d’œuvre, comme l’indique la province dans un communiqué de presse publié mardi.

Son but est d’aider à l’élaboration d’une stratégie provinciale sur l’immigration économique et l’établissement des immigrants dans la province.

Notre gouvernement est déterminé à renforcer la prospérité économique de notre province et son héritage de chef de file en matière d’immigration, affirme le ministre du Travail et de l’Immigration, Jon Reyes. Le nouveau conseil élaborera des initiatives stratégiques pour attirer les immigrants au Manitoba, simplifier le Programme des candidats du Manitoba et améliorer les services d’établissement provinciaux.

La mise sur pied du Conseil consultatif sur l’immigration économique et l’établissement découle d’une recommandation du rapport du conseil consultatif de l’immigration publié en février.

L’une des recommandations faites au gouvernement provincial était d’adopter une politique d’immigration économique visant précisément les francophones, en se concentrant sur l’établissement et la rationalisation du Programme des candidats du Manitoba (PCM), ainsi que le recrutement et la rétention.

À lire aussi :

Radio-Canada avait révélé, en décembre dernier, que le Manitoba avait discrètement abandonné sa cible de 7 % pour l’immigration francophone.

Le Conseil consultatif sur l’immigration économique et l’établissement sera composé de 12 membres qui reflètent la diversité régionale, économique et culturelle de la province, indique la province, pour un mandat de 12 mois débutant en juin.

Les candidatures seront acceptées jusqu’au 26 mai.

La province a admis 800 résidents permanents francophones en 2022, ce qui représente un chiffre record depuis 2006.

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RADIO-CANADA – Publié le 9 mai 2023

La philosophe et bioéthicienne Françoise Baylis, professeure émérite de l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, remporte le prix Molson du Conseil des arts du Canada dans la catégorie des sciences sociales et humaines.

Françoise Baylis, professeure émérite à l’Université Dalhousie et gagnante du prix Molson du Conseil des arts du Canada, a donné une entrevue à ICI Acadie, le 9 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARK DOIRON

Le prix comprend une bourse de 50 000 $. Mme Baylis est la première chercheuse de cette université qui remporte ce prix.

J’étais vraiment bouleversée. Je ne m’attendais pas à ça du tout. Je savais que l’Université avait choisi de poser ma candidature, effectivement, mais je n’avais vraiment pas d’idée, affirme Mme Baylis au cours d’une entrevue accordée mardi à l’émission Le réveil / Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, d’ICI Acadie.

Françoise Baylis se distingue en tant qu’intervenante influente dans le domaine de la bioéthique. Elle milite pour une application éthique des découvertes scientifiques et des progrès technologiques.

C’est parce que j’aimerais que lorsqu’on est en train de développer de nouvelles technologies qu’on prenne en ligne de compte les conséquences à long terme, et non uniquement ce qu’on pense être les bénéfices, explique Françoise Baylis.

Les chercheurs et le public, selon elle, sont parfois si enthousiasmés par les aspects positifs des découvertes et du progrès qu’ils ne remarquent pas de possibles conséquences néfastes pour d’autres personnes.

Pour améliorer des politiques

Le Conseil des arts du Canada indique que Mme Baylis a eu dans sa jeunesse l’objectif de changer le monde. De nos jours, il s’agit plutôt de sensibiliser les décideurs publics à certaines questions et c’est un effort collectif.

Alors, si moi je veux avoir un impact sur les politiques ici au Canada, je ne peux pas faire ça toute seule parce que j’ai une idée et je pense que ce que je propose devrait être accepté. Je dois convaincre d’autres personnes. Elles doivent convaincre d’autres personnes. Il faut que je trouve une façon de présenter les idées que d’autres personnes puissent comprendre, accepter, et même aller de l’avant pour qu’elles puissent pousser ces idées, explique Françoise Baylis.

À lire aussi :

La chercheuse tient compte aussi de l’intérêt du public dans de telles démarches.

Je crois vraiment que c’est important dans une démocratie de faire attention à la base, c’est-à-dire à la population, à ceux qui vont subir les conséquences de n’importe quelle politique et de se fier à d’autres qui ont d’autres compétences et qui peuvent avancer l’objectif qui m’intéresse.

Avec les renseignements de l’émission Le réveil / N.-É. et T.-N.-L.

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RADIO-CANADA – Publié le 8 mai 2023

La 42e finale des Jeux de l’Acadie approche à grands pas et les organisateurs mettent les bouchées doubles pour la préparation de ce grand rendez-vous sportif et culturel acadien. À moins de deux mois de l’événement, le comité est à la recherche de centaines de bénévoles.

Cérémonie d’ouverture de la 41e finale des Jeux de l’Acadie, le 1er juillet 2022 à Quispamsis au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX ARSENEAULT

Sans les bénévoles, les jeux ne pourraient pas exister, lance Michael Perron, responsable du recrutement des bénévoles pour les Jeux de l’Acadie 2023.

L’événement se déroulera du 28 juin au 2 juillet à Memramcook au Nouveau-Brunswick. Les athlètes seront logés à Dieppe.

Le comité organisateur a besoin d’un gros coup de pouce pour étoffer sa liste des bénévoles qui assureront le bon déroulement de la finale des Jeux de l’Acadie.

On en a 200 [bénévoles] et on en recherche un autre 600!, précise Michael Perron.

Les gens de tous âges sont invités à s’impliquer pour l’événement qui regroupera près de 1400 jeunes athlètes venant des quatre provinces de l’Atlantique.

Brenda Comeau est interviewée devant des dizaines de jeunes dans une salle de spectacle.
La signature du protocole d’entente a eu lieu au Monument-Lefebvre, à Memramcook, en septembre dernier, devant des élèves de l’école Abbey-Landry. Ci-dessus : Brenda Comeau, présidente du comité organisateur de la 42e finale des Jeux de l’Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une trentaine de tâches peuvent être effectuées par des bénévoles, en passant par l’hébergement, l’alimentation, l’administration de premiers soins, la sécurité, l’organisation des compétitions, ou simplement passer du temps avec les athlètes et les artistes.

Il est possible de faire du bénévolat en groupe, avec sa famille, ses amis ou ses collègues de travail. Les tâches étant variées, Michael Perron croit que tout bénévole y trouvera son compte et contribuera à faire de cet événement un franc succès.

Si vous n’êtes pas certain, inscrivez-vous, on va vous contacter et on va vous trouver quelque chose [à faire], c’est sûr et certain!

Plus de détails concernant le bénévolat sont disponibles sur le site web de la finale des Jeux de l’Acadie(Nouvelle fenêtre).

D’après les informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 mai 2023

En déplacement à Québec pour participer à Mobilisation Franco 2023, la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) a rencontré deux représentants de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en Amérique du nord ce lundi à Québec.

De gauche à droite : Alain Dupuis- DG de la FCFA, Zahra Kamil Ali – Représentante de l’OIF en Amérique du Nord, Liane Roy – Présidente de la FCFA et Alexandre Wolff – responsable de l’Observatoire de la langue française. Crédit photo : Francité.

Il s’agit de Zahra Kamil Ali, représentante de l’OIF en Amérique du Nord et Alexandre Wolff, responsable de l’observatoire de la langue française dans le monde.

La rencontre a été une belle occasion de présenter les communautés francophones et acadienne du Canada et d’échanger autour d’enjeux d’intérêt commun.

Nommée à son nouveau poste en octobre 2022, Zahra Kamil Ali est originaire du Djibouti et a occupé précédemment la fonction de représentante de l’OIF à l’Union Africaine. Pour sa part, Alexandre Wolff dirige l’observatoire de la langue française dans le monde, une structure de l’OIF basée à Québec depuis 2022 après avoir été transférée de Paris. Encadrée par un comité scientifique composée de chercheurs francophones de partout, cette structure diffuse une fois tous les quatre an un rapport détaillé sur la situation de la langue française dans le monde.

Voix nationale pour les 2,8 millions de francophones en milieu minoritaire, la FCFA se veut aussi l’ambassadrice des communautés francophones et acadienne à l’international, notamment à travers la participation au Sommet de la francophonie une fois tous les deux ans.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 mai 2023

Pas moins de 60 organisations du Québec et d’ailleurs au Canada se donnent rendez-vous à Québec le 8 et le 9 mai 2023 pour tisser des liens et initier des projets favorisant le rapprochement des francophones d’un océan à l’autre.

Il y a un an jour pour jour, Mobilisation Franco tenait sa première édition à Québec. Considéré comme un outil de rapprochement entre les francophones du Québec et d’ailleurs au Canada, Mobilisation Franco revient pour une deuxième édition le 8 et le 9 mai dans la capitale québécoise.

Promotion du réseautage entre les organismes du Québec et ceux des communautés francophones en milieu minoritaire, soutien aux idées et aux projets de collaboration ayant un impact global sur la francophonie au Canada et contribution au débat sur la langue française au Québec et au Canada…Ce sont là autant d’objectifs que la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) souhaitent atteindre en organisant Mobilisation Franco.

Au menu de cet deuxième édition : deux conférences sur la francophonie au Canada et dans le monde, un panel sur l’alliance de la francophonie économique, un atelier dirigé sur la promotion de la langue française ainsi que la présentation de quatre projets de collaboration entre des organismes québécois et des organismes en milieu francophone minoritaire.

Fait nouveau cette année, Mobilisation Franco sera précédé d’un événement virtuel du Réseau pour le développement de l’alphabétisation et des compétences sous le thème « Francophonie et apprentissage tout au long de la vie : quels modèles de compétences définir ? ».

Notons, par ailleurs, que le bilan de la première édition de l’événement a été satisfaisant selon les organisateurs. En fait, pas moins de 48 organisation participantes dont 36 du Québec ont pris part à Mobilisation Franco 2022. La plupart ont pu créer des liens ou les renforcer autour de projets de collaboration.

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RADIO-CANADA – Publié le 8 mai 2023

Remis par la Société de la francophonie manitobaine, les prix Riel 2023 récompensent Claire Desrosiers pour la catégorie « Arts et culture » et Paul DeMoissac pour « Santé et services sociaux ».

Le trophée des prix Riel
PHOTO : RADIO-CANADA / BERT SAVARD

Les prix sont remis depuis 1983 et visent à mettre de l’avant ceux et celles qui contribuent à la vie de la communauté francophone de la province, notamment à travers le bénévolat.

Claire Desrosiers, lauréate pour la catégorie Arts et culture

Claire Desrosiers.
Claire Desrosiers, lauréate du prix Riel pour la catégorie Arts et culture.
PHOTO : RADIO-CANADA / DENIS CHAMBERLAND

Ça a fait comme un grand choc, je ne m’y attendais pas, confesse Claire Desrosiers quand on lui demande comment elle a reçu cette nouvelle. Dans sa candidature soumise par son ancienne collègue Evelyne Lachapelle, on découvre le profil d’une femme engagée dans sa communauté francophone en milieu minoritaire.

Pendant plus de 20 ans, Claire Desrosiers a animé une émission à Envol 91 FM et elle a été bénévole au Festival du Voyageur pendant 17 ans. Depuis environ 10 ans, elle assure également la rédaction de l’encart Profil Métisse une fois par an dans La Liberté et prend part à des activités avec le Théâtre des aîné.es comme comédienne ou en s’occupant de la mise en scène.

Quand on lui parle de son bénévolat, la réponse de la lauréate est sans équivoque : Je faisais ces choses-là parce que ça me plaisait. J’aimais beaucoup donner mon temps pour la culture et l’art.

Les communautés franco-manitobaines m’ont toujours été très importantes. Je voulais me déplacer avec d’autres gens pour ce qui concernait la musique et le théâtre, ajoute la lauréate, en faisant référence aux spectacles de musique pour aînés qu’elle a effectués dans sa ville et dans des communautés rurales de la province.

Claire est un modèle vivant porteur de culture, par son engagement pendant de nombreuses années, à plusieurs facettes culturelles et artistiques franco-manitobaines et métisses, écrit Evelyne Lachapelle dans le dossier de candidature. Elle précise également que la lauréate a contribué à l’enrichissement de la culture de la communauté francophone du Manitoba en faisait la promotion des traditions locales.

À lire aussi :

Paul DeMoissac, lauréat pour la catégorie Santé et services sociaux

Paul DeMoissac.
Paul DeMoissac, lauréat du prix Riel pour la catégorie Santé et services sociaux.
PHOTO : RADIO-CANADA / DENIS CHAMBERLAND

Pour le lauréat, ce prix vient couronner une quarantaine d’années de travail dans le domaine de la santé pour assurer la continuité des services en santé en français.

Le médecin francophone des communautés de Sainte-Anne, La Broquerie et Lorette travaille d’arrache-pied depuis 30 ans à améliorer l’accès aux soins de santé en français au Manitoba, comme l’explique le médecin et ancien élève de M. DeMoissac, Zacchary Fredette, qui a soumis sa candidature.

La bataille continue fait que, c’est tous les jours, toutes les années, puis il y a toujours quelque chose à faire pour améliorer les services. C’est une lutte qui a été intéressante et puis passionnante, et je pense qu’à la refaire, je referais la même chose encore une fois, affirme Paul DeMoissac, fier du combat qu’il a mené.

Que faut-il pour poursuivre une telle lutte? La première chose, je pense qu’il y a une certaine conviction, c’est un droit qu’on a, les francophones, d’avoir nos services en français. On est chez nous ici au Manitoba, en français. Et la deuxième chose, c’est l’appui, répond-il, en faisant référence à son entourage, à sa famille et à ses collègues.

Plusieurs des jeunes médecins sont inspirés par sa force et continuent la bataille, peut-on également lire dans le dossier de candidature. Pour le lauréat, se faire servir en français est une nécessité, et puis c’est un droit.

Les prix Riel 2023 seront remis à Claire Desrosiers et Paul DeMoissac le 7 juin au Théâtre Cercle Molière, à Winnipeg.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 6 mai 2023

THUNDER BAY – Personnage incontournable du milieu de la santé et de Thunder Bay, Diane Quintas a été de tous les combats depuis la fusion des deux réseaux de santé du Nord en 2010. La directrice générale de l’actuel Réseau mieux-être francophone du Nord continue de travailler avec passion à un meilleur accès en français de la population du Nord à des services de santé.

Diane Quintas est la directrice du Réseau mieux-être francophone du Nord de l’Ontario. Gracieuseté

« Vous êtes une personne plutôt discrète concernant votre vie privée. Où avez-vous grandi ?

J’ai grandi à Toronto jusqu’à l’âge de 30 ans quand j’ai déménagé à Thunder Bay en plein centre-ville. Ma mère est francophone du Québec, de l’Abitibi, et mon père Espagnol. Ils se sont rencontrés à Toronto dans des cours d’anglais. J’ai suivi mon mari ici à Thunder Bay parce qu’il y avait un travail. On était censé rester deux ans, mais on est tombé en amour avec la vie du Nord de l’Ontario et les gens d’ici. La communauté francophone nous a accueillis. Tous nos amis en font partie.

Quel lien entretenez-vous avec votre héritage espagnol ?

Je danse le flamenco depuis que j’ai six ans. Ma famille faisait partie du club culturel espagnol à Toronto. Je donne des cours ici à un groupe de dames. J’ai de la famille espagnole à Toronto et en Espagne. Dès que j’en ai l’opportunité, je me rends là-bas.

Quand mes enfants sont nés, j’avais une amie qui enseignait la danse maman-bébé, et ça m’a donné envie de l’essayer. Elle m’a tout de suite proposé de me l’enseigner, alors je me suis lancée. C’était adorable de voir les mamans danser la salsa ou le merengue avec leur bébé. J’ai alors décidé de créer mon entreprise de danse salsa bébé que j’ai gardée un moment et que j’ai vendue quand j’ai commencé à assumer un plus grand rôle au réseau.

L’équipe du Réseau à la levée du drapeau à Sudbury lors du jour des Franco-ontariens 2015. Gracieuseté

À quel moment vous est venue la piqûre pour le domaine de la santé ?

Ça a toujours été quelque chose qui m’a intéressée. Je pensais aller en médecine et j’avais suivi un ami de la famille qui était médecin pendant une journée. J’ai vite réalisé que c’était trop pour moi la médecine. J’ai réfléchi à ce que je pourrai faire d’autre et c’est là que j’ai pensé à la psychologie. Quand j’ai obtenu mon diplôme, c’était impossible de trouver un emploi à Toronto.

J’ai toujours trouvé cela drôle par la suite lorsque je démarchais ces mêmes entreprises-là dans le cadre de mon travail au Réseau par rapport aux services en français. On me disait : « C’est parce qu’on n’a pas trouvé de thérapeutes en français ». Et là je riais intérieurement : « Voyons, vous ne m’aviez pas prise quand j’avais postulé ! »

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 2 mai 2023

La saison des Raptors de Toronto s’est terminée le 12 avril avec une défaite lors des barrages d’accession aux séries éliminatoires face à Chicago. Près de trois semaines plus tard, avec du recul, l’heure est venue de revenir sur la saison des trois francophones de la seule franchise canadienne de la NBA.

Les basketteurs francophones des Raptors Pascal Siakam, Chris Boucher et Vincent Koloko. Crédit image: Chris Young

Avec un bilan de 41 victoires et 41 défaites, une neuvième place et une chance ratée d’accéder aux séries par les barrages, la saison des Raptors de Toronto a été décevante et frustrante. De grands mouvements sont à prévoir cet été dans le sillage du changement d’entraîneur déjà acté, avec le licenciement de Nick Nurse le 21 avril dernier. 

En attendant d’en savoir plus sur l’avenir de l’équipe, revenons sur la saison d’un point de vue plus individuel, à travers les trois joueurs francophones de l’effectif. Si le bilan collectif demeure mitigé, en revanche, Pascal Siakam, Chris Boucher et le jeune Christian Koloko ont plutôt réalisé de bonnes choses.

PASCAL SIAKAM : 29 ANS, AILIER/INTÉRIEUR

La détermination et la meilleure saison individuelle de Siakam en carrière n’auront pas suffi à faire décoller les Raptors cette saison. Crédit image : Chris Young

Statistiques cette saison (moyenne par match) : 24.2 points, 7,8 rebonds, 5,8 passes, 71 matchs disputés.

Les attentes avant la saison : Au sortir d’une saison précédente qui l’avait vu terminer dans la troisième meilleur cinq de la NBA (All NBA third team), le Camerounais avait annoncé la couleur dès la conférence de presse marquant le début de la saison. Il avait placé la barre très haute en déclarant son objectif de faire partie des cinq meilleurs joueurs de la ligue. Au-delà de la faisabilité ou non de cette déclaration, elle marquait surtout une volonté de continuer à progresser pour un joueur qui n’a cessé de le faire depuis son arrivée dans la ligue en 2016. Faisant partie des joueurs les plus anciens de l’effectif, on attendait également de Siakam qu’il s’impose comme un leader du vestiaire aux côtés de Fred VanVleet, une chose qu’il semblait également prendre à cœur. 

Sa saison : Bien qu’il n’ait pas rempli son objectif de top 5, Siakam a tout de même répondu aux attentes d’un point de vue statistique. Avec le plus gros temps de jeu de toute la ligue pour la deuxième année consécutive, il a réalisé sa meilleure saison aux points et aux passes décisives. 

En revanche, si en attaque il a été le joueur le plus constant de l’équipe, il a été plus irrégulier défensivement à l’image de ses coéquipiers. Le manque d’effort de ce côté du terrain a été souligné à plusieurs reprises pendant la saison et n’a jamais été réellement corrigé. 

Siakam n’est pas plus à blâmer que les autres, mais en tant que leader, on peut lui imputer cette incapacité à mobiliser le groupe de manière régulière. Sa saison demeure très satisfaisante, il est en course pour obtenir de nouveau une place dans le troisième équipe d’étoiles de la ligue.  

Son avenir : Il reste une année de contrat à Siakam et les négociations pour sa prolongation pourraient débuter cet été. Malgré cela, après cette saison décevante, la franchise canadienne dirigée par le duo Masai Ujiri-Bobby Webster pourrait prendre une autre direction. Le possible choix de reconstruire l’équipe autour du jeune prodige Scottie Barnes pourrait pousser Siakam vers la sortie. Les deux joueurs ont montré qu’ils étaient capables d’évoluer ensemble. Mais avec l’acquisition de Jakob Poeltl à la date limite des transactions, le trio Barnes-Siakam-Poeltl, composé de trois joueurs peu adroits à 3-points dans le cinq de départ, semble peu coller à la NBA moderne, qui exige du tir de loin. Une facette du jeu qui a d’ailleurs fait grand défaut à Toronto cette année…

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RADIO-CANADA – Publié le 2 mai 2023

De nombreux artistes monteront sur scène pour souligner le 100e anniversaire des soins de santé en français à Moncton, le 19 mai, à la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption.

Les musiciens Christine Melanson et Sebastien Michaud, à la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, à Moncton, le 2 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / OCEANE DOUCET

Il y a un siècle, une première patiente a été soignée en français à Moncton. C’était en octobre 1922, à l’Hôtel-Dieu de l’Assomption, fondé par les Sœurs de la Providence. La contribution de ces religieuses soignantes sera soulignée lors du spectacle.

Parmi les artistes de diverses disciplines qui monteront sur scène, on compte notamment Marie-Jo Thério, Christian Kit Goguen, Sandra Le Couteur, le groupe Écarlate, les jeunes chanteurs d’Acadie, la troupe DansEncorps, Jean-Philippe Raîche et Georgette LeBlanc.

Ce qui relie tous ces artistes-là, c’est leur lumière et le fait qu’ils sont attachés de quelque façon à notre communauté ici à Moncton, affirme la directrice artistique de l’événement, Mélanie LeBlanc.

Une femme souriante à l'intérieur d'une cathédrale.
L’artiste Mélanie LeBlanc assure la direction artistique de cette grande soirée.
PHOTO : RADIO-CANADA / OCEANE DOUCET

Cette dernière a d’ailleurs fait des recherches dans les archives du CHU Dumont afin de s’inspirer pour la ligne directrice du spectacle.

Une découverte intéressante des archives : l’arrivée en train des religieuses, il y a 100 ans.

Ce moment-là est vraiment venu capter mon imaginaire. C’est un petit peu avec ce moment-là que le spectacle est lancé, dit-elle. On part avec le train et l’arrivée de ces quatre religieuses gardes-malades là pour, dans le fond, changer notre communauté à jamais.

100 ans de soins en français

L’hôpital l’Hôtel-Dieu de l’Assomption, dirigé par la congrégation des Sœurs de la Providence, a ouvert ses portes en octobre 1922. Il s’agissait d’un établissement de 17 lits, sur la rue Church, dans le centre-ville.

En 1928, un nouvel Hôtel-Dieu a ouvert ses portes pour répondre à la forte demande pour des soins de santé en français dans la région. Il a été acheté par le gouvernement provincial en 1967. Ce dernier a par la suite fait construire le futur CHU Dumont, qui a ouvert ses portes en 1975.

Une femme est à l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, à Moncton. Derrière elle, une pancarte où il est écrit : 100 ans.
La Dre Chantal Arsenault, coprésidente du comité organisateur des fêtes du 100e des soins de santé en français à Moncton, le 2 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / OCEANE DOUCET

Célébrer le 100e anniversaire des soins de santé en français dans la province est primordial, selon la Dre Chantal Arsenault, médecin de famille au CHU Dumont depuis 30 ans et coprésidente du comité organisateur des festivités.

C’est important de savoir d’où on vient et d’avoir des racines. Il y a eu beaucoup de défis dans les soins de santé, alors ça prend un sentiment d’appartenance, ça prend des racines pour que lorsque les temps deviennent durs, on va rester debout et on sera bien ancré et on aura le goût d’y rester, dit-elle. C’est très important que d’être soigné dans sa langue.

Rendez-vous à la cathédrale

Le choix du lieu de spectacle n’est pas anodin.

La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, au 226 rue St. George, est un beau petit clin d’œil aux Sœurs de la Providence.

On se devait, respectueusement, de revenir à notre lieu d’origine et d’apporter toutes les générations qui se sont succédé dans un esprit de fête et de se rassembler, explique Gilles Beaulieu coprésident du comité organisateur des célébrations.

C’est un bijou, et toute cette belle histoire a commencé avec une vocation : les religieuses, les Sœurs de la providence, dit-il.

Un homme regarde la caméra, il est à l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, à Moncton.
Gilles Beaulieu, coprésident du comité organisateur des fêtes du 100e du CHU Dumont, le 2 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / OCEANE DOUCET

Le fait de célébrer notre 100e anniversaire dans la cathédrale de la rue St. George est symbolique et en même temps grandiose, ajoute la Dre Chantal Arsenault. Ce n’est pas un hasard qu’on est ici, c’est la boucle qui se boucle 

Le spectacle sera présenté le 19 mai à 19 h. L’entrée sera libre. Les billets seront disponibles à compter du 3 mai en ligne par le biais de l’agence Le Grenier musique.

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Avec les informations d’Océane Doucet

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