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RADIO-CANADA – Gabriel Nikundana, publié le 27 mars 2023

Doudou Sinzidi est arrivé à Windsor, en Ontario, en provenance du chemin Roxham le 1er mars dernier. Déphasé par l’omniprésence de l’anglais, il a envisagé dès les premières heures de repartir pour le Québec. 

Des demandeurs d’asile d’origine congolaise à Windsor s’informent auprès de leurs compatriotes à propos des bonnes façons de s’intégrer dans la région.
PHOTO : GABRIEL NIKUNDANA

Il n’a toutefois fallu que quelques jours et la visite de membres de la communauté francophone de Windsor pour le convaincre de rester avec sa famille.

Doudou Sinzidi regarde tout droit dans l'objectif de la caméra.
Doudou Sinzidi et sa famille sont contents de vivre à Windsor.
PHOTO : GABRIEL NIKUNDANA

Nous avons été vraiment rassurés du fait que nous avons vu nos frères qui parlent français, confie-t-il.

Pourtant, ce ne sont pas les invitations répétées de ses amis à aller les rejoindre à Montréal qui manquent.

Au moment où je vous parle, l’idée d’aller à Montréal est partie. Je suis à l’aise : c’est un bon coin, je peux y rester le plus longtemps possible, explique M. Sinzidi.

« Nous nous sommes déjà parlé avec ma femme. Nous avons trouvé qu’il est mieux de rester à Windsor. Les enfants ont déjà commencé l’école. »— Une citation de  Doudou Sinzidi, demandeur d’asile

Témoignages rassurants

Comme une centaine d’autres demandeurs d’asile, Doudou Sinzidi a participé dimanche à une activité organisée par la communauté congolaise de Windsor-Essex dont l’objectif avoué était de les convaincre de rester et de venir fortifier la francophonie locale.

Pour l’occasion, la communauté avait mobilisé ses membres, des enseignants, des entrepreneurs privés et un médecin, pour expliquer à leurs compatriotes l’intérêt de rester dans la région.

Ils ont notamment insisté sur l’existence de nombreux services en français, dont les écoles.

Le médecin Bernard Limbombe parle aux demandeurs d'asile.
Le médecin de famille d’origine congolaise Bernard Limbombe conseille à ses compatriotes demandeurs d’asile de ne pas voir l’anglais comme un obstacle d’intégration.
PHOTO : GABRIEL NIKUNDANA

Parmi les sujets abordés : l’anglais.

Selon le médecin de famille d’origine congolaise Bernard Limbombe, l’anglais ne devrait faire peur à personne.

Ne vous inquiétez pas. C’est seulement une langue. Vous allez l’apprendre comme toutes les langues et très facilement, a insisté le Dr Limbombe.

« Ils étaient tous contents que je leur aie dit cela. C’était l’une des peurs qu’ils ont. Je sais qu’ils ont cette peur-là, je connais ma communauté. »— Une citation de  Bernard Limbombe, médecin de famille d’origine congolaise

Bon nombre d’entre eux ont demandé au Dr Limbombe de donner ses conseils en lingala, une langue africaine, pour mieux comprendre son message.

D’autres ont réclamé plus d’encadrement pour la recherche d’emplois et pour d’autres services utiles à leur intégration.

Propriétaire d’une entreprise d’électricité, De Gaulle Sambao s’est présenté comme l’exemple de la réussite d’un francophone dans un milieu anglophone. Il s’est également engagé à offrir un encadrement en français à des jeunes au sein de son entreprise.

Je suis prêt à prendre deux ou trois jeunes pour les aider à faire de l’apprentissage dans le domaine de l’électricité, a-t-il promis.

Initiative saluée

Visiblement rassurés, les participants affirment que les messages entendus vont porter des fruits.

J’ai pu voir qu’il y a des gens sur qui on peut compter de par leur expérience et qui peuvent nous guider par rapport au chemin, explique Steve Kambau, un demandeur d’asile qui parle cinq langues.

Pour Lokombe Ulua Eduardo, qui arrive de l’Angola, de tels échanges permettent de comprendre les méandres de l’intégration.

Ce qui est positif, c’est qu’on nous aide à comprendre qu’on est en mesure de nous intégrer, explique-t-il.

« C’est une nouvelle vie. Tout est nouveau. Il est toujours mieux d’avoir des gens qui ont une certaine expérience pour nous permettre de comprendre le territoire sur lequel vous êtes. »— Une citation de  Lokombe Ulua Eduardo, demandeur d’asile

Des femmes et des hommes sont en train de se servir de la nourriture.
Les demandeurs d’asile francophones d’origine africaine se sont réunis autour d’un repas.
PHOTO : GABRIEL NIKUNDANA

Au-delà de l’information, cette rencontre a aussi été l’occasion de briser l’isolement de certains demandeurs d’asile et de leur permettre de renouer avec leurs racines.

Festoyer avec nos frères d’ici qui ont déjà fait beaucoup d’années, nous sommes vraiment émus de joie, parce que nous nous retrouvons chez nous, a souligné Doudou Sinzidi.

« À l’hôtel, vous ne mangez pas à votre goût. On ne donne pas de foufou ou le pondu. Ça nous a tellement manqué! »— Une citation de  Doudou Sinzidi

À refaire

Je me sens très fier et très encouragé. Une joie immense inonde mon cœur pour avoir retrouvé les miens, a affirmé Jacques Lehani Kagayo, président de la communauté congolaise de Windsor-Essex, qui a également rappelé que le choix du Carrefour communautaire francophone de Windsor comme lieu de rencontre n’était pas le fruit du hasard.

C’est l’un des objectifs de pouvoir choisir un lieu symbolique afin de leur montrer qu’il y a aussi des services en français dont ils peuvent bénéficier dans cette ville, a-t-il précisé.

Forts de cette première rencontre, les organisateurs ont bien l’intention de réitérer l’expérience au cours des prochaines semaines.

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RADIO-CANADA – Publié 27 mars 2023

À compter du 1er mai, Roda Muse occupera le poste de sous-ministre des Affaires francophones de l’Ontario. L’actuelle secrétaire générale de la Commission canadienne pour l’UNESCO remplacera Marie-Lison Fougère, partie à la retraite.

Roda Muse sera sous-ministre des Affaires francophones de l’Ontario à compter du 1er mai.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : COMMISSION CANADIENNE POUR L’UNESCO

Dans une note datée du 23 mars, Michelle E. DiEmanuele, secrétaire du Conseil des ministres, parle de Mme Muse comme d’une dirigeante chevronnée qui a fait ses preuves en matière d’accroissement de la diversité culturelle et de promotion de l’accès aux possibilités économiques pour les jeunes francophones racialisés.

Mme Muse, qui a quitté son Djibouti natal à l’âge de 28 ans, est une femme active dans la communauté franco-ontarienne. Elle a par ailleurs été conseillère scolaire et vice-présidente du Conseil des écoles publiques de langue française de l’Est de l’Ontario.


Sur son profil Linkedin, Mme Musa a déclaré ce matin : Je me sens honorée d’avoir été nommée sous-ministre des Affaires francophones par le gouvernement de l’Ontario. Je succède à la sous-ministre Marie-Lison Fougère, qui a opéré des changements importants qui s’inscrivent dans l’air du temps et qui répondent aux besoins actuels des francophones de l’Ontario. C’est avec grand plaisir que je poursuivrai ces chantiers découlant de la modernisation de la Loi sur les services en français.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 mars 2023

Des organismes du Québec et du Nouveau-Brunswick œuvrant dans les secteurs culturel et municipal ont jusqu’au 26 avril 2023 pour soumettre des projets financés par le Programme d’appui à la francophonie canadienne.

Bonne nouvelle pour les organismes francophones du Québec et du Nouveau-Brunswick. En effet, les gouvernements des deux provinces lancent un appel à projets commun dans le cadre de leur accord de coopération en matière de francophonie canadienne.

Du côté du Québec, ce financement est possible grâce au Programme d’appui à la francophonie canadienne.

Fait important à noter, cet appel est en cours jusqu’au 26 avril et vise uniquement les projets qui s’inscrivent dans les secteurs culturel et municipal.

Pour rappel, le Programme d’appui à la francophonie canadienne soutient des initiatives qui ont pour but :

  • De renforcer les liens entre les Québécoises et Québécois et les francophones d’ailleurs au Canada;
  • D’accroître l’utilisation du français et la visibilité des cultures francophones au Canada.

Ces initiatives peuvent prendre la forme de missions exploratoires, de transferts d’expertise (ateliers, rencontres, colloques, journées de formation, etc.) ou de partenariats ou encore réunir des organismes pancanadiens. A l’évidence, les projets déposés devront avoir des retombées concrètes au Québec et dans les communautés francophones et acadiennes.

Dépôt de demandes et obtention d’information

Les demandes doivent être soumises sur la nouvelle plateforme SQRC Subventions.

Pour en savoir plus sur les conditions de dépôt d’une demande, consultez les informations sur la page Web du Programme d’appui à la francophonie canadienne.

Pour obtenir plus de renseignements, les organismes du Québec sont invités à écrire à l’adresse sqrc.francophonie@mce.gouv.qc.ca. Ceux du Nouveau-Brunswick peuvent, quant à eux, écrire à Anicet.Buranga@gnb.ca.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 mars 2027

Le ministère québécois de la Langue française reçoit d’ici le 14 avril 2023 des candidatures pour l’Ordre des francophones d’Amérique et le Prix du 3 juillet 1608.

Récipiendaires de l’Ordre des francophones d’Amérique et du Prix 3-Juillet-1608 en 2022. Gracieuseté.

Comme à chaque année depuis 1978, le Québec récompense des personnalités et des organismes pour leurs contributions à la francophonie nord-américaine. Il s’agit de deux prestigieux prix attribués à l’issu d’un appel à candidatures lancé en février par le ministère de la langue française.

Un prix pour les personnes

L’Ordre des francophones d’Amérique est une décoration décernée pour reconnaître les mérites de personnes qui se sont consacrées ou qui se consacrent au maintien et à l’épanouissement de la langue française en Amérique. Sans oublier celles et ceux qui ont accordé leur soutien à l’essor de la vie française sur le continent américain.

Au total, sept récipiendaires sont nommés annuellement, soit deux pour le Québec et les cinq autres pour l’Acadie des provinces de l’Atlantique, l’Ontario, l’Ouest canadien, les Amériques et les autres continents.

Par ailleurs, les insignes de l’Ordre sont constitués d’une médaille et d’une fleur de lys stylisée portée à la boutonnière, qui représente le symbole de l’Ordre.

Un prix pour les organismes

Pour sa part, le prix du 3-juillet-1608 rend hommage à une organisation œuvrant en Amérique du Nord, qui rend ou qui a rendu des services exceptionnels à une collectivité de langue française et à l’ensemble de la francophonie nord-américaine.

Il commémore la fondation de la Ville de Québec par Samuel de Champlain et rappelle son importance historique pour les francophones d’Amérique.

Pour en savoir plus sur l’admissibilité, les modalités de dépôt de candidature, les critères de sélection et les récipiendaires des anciennes éditions des deux prix, veuillez visiter le site web du gouvernement québécois.

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RADIO-CANADA – Victoria Kopiloff, publié le 24 mars 2023

De vendredi à dimanche, le Festival du Bois de Maillardville invite petits et grands à fêter une francophonie sans frontières.

Le Festival du Bois de Maillarville revient pour une 34e fois au parc Mackin, à Coquitlam. (Photo d’archives)
PHOTO : OFFERT PAR LA SOCIÉTÉ FRANCOPHONE DE MAILLARDVILLE/GAËTAN NERINCX

Depuis 34 ans, Maillardville célèbre la francophonie canadienne. Cette année, les organisateurs du Festival du Bois ont souhaité donner encore plus de place à la diversité.

S’ils ont toujours mis à l’honneur la culture métisse, les organisateurs ont invité pour la première fois l’association North Fraser Metis à participer à l’organisation de l’événement.

« On a signé un partenariat d’égal à égal avec la North Fraser Metis Association. On voulait leur laisser mettre en valeur leur patrimoine culturel. »— Une citation de  Valentine Mer, responsable des communications et du développement communautaire à la Société francophone de Maillardville et au Festival du Bois

Grâce à cette initiative, un village métis a été aménagé pour le festival cette année. Le public pourra apprendre et apprécier l’histoire, la danse, la langue ou encore les traditions de la Nation métisse.

Un gauche, une photographie d'un homme son stand d'artisanat. À droite, un jeune homme et deux femmes dansent une danse issue de la culture métisse.
Le groupe Métis Jiggers, de la Colombie-Britannique, se produira sur la scène du Festival du Bois.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : FESTIVAL DU BOIS

L’association a vraiment pris son rôle à cœur. Grâce à elle, le public va pouvoir découvrir des artistes et des créateurs métis. Pour la première fois, les festivaliers pourront aussi déguster des plats issus de la gastronomie métisse, explique Valentine Mer.

Une édition aux nouvelles sonorités

Le plus grand festival francophone de la Colombie-Britannique a également cherché à ouvrir l’événement au-delà des frontières canadiennes.

Depuis quelques éditions, on essaie de proposer des artistes qui sortent de la musique traditionnelle franco-canadienne ,dit Valentine Mer.

Cette année, en plus des danses de podorythmie, la danse traditionnelle brésilienne, le forró, sera aussi à l’honneur avec la présence du groupe de musique vancouvérois Forro de Cana.

Même si c’est un festival francophone, on essaie d’attirer aussi des personnes francophiles ou encore anglophones, souligne la responsable des communications.

Conscients de la diversité de la francophonie, les organisateurs ont également invité le maître percussionniste, auteur, compositeur et interprète canado-sénégalais Élage Diouf et la chanteuse, comédienne et conteuse Mulgungie, qui est originaire de la République démocratique du Congo.

« Il y a de plus en plus de francophones originaires d’Afrique qui viennent s’installer dans l’Ouest canadien. Il faut savoir parler à toute la francophonie!  »— Une citation de  Valentine Mer, responsable des communications et du développement communautaire à la Société francophone de Maillardville et au Festival du Bois

Élage Diouf se dit heureux de pouvoir partager sa musique avec le public du festival et son ouverture.

Le festival donne l’occasion d’avoir d’autres fenêtres, d’avoir d’autres gens, d’amener leur culture, leur savoir et de partager ça avec tout le monde, dit-il. Ceux qui viennent, ce ne sera pas juste la communauté francophone; on met la francophonie devant, mais tout le monde est bienvenu, et c’est ça, la musique, ça regroupe et ça rassemble.

Penser à toutes les générations

Cette année, la Société francophone de Maillardville, qui organise le festival, célèbre ses 40 ans. Il s’agit là d’un anniversaire important pour l’organisme, qui relève chaque année de nombreux défis pour continuer de proposer des événements francophones en milieu minoritaire.

« Les défis sont multiples. Il faut trouver des fonds et savoir aussi associer l’aspect communautaire à l’aspect culturel. On doit respecter les traditions francophones tout en se renouvelant. »— Une citation de  Valentine Mer, responsable des communications et du développement communautaire à la Société francophone de Maillardville et au Festival du Bois

Cet équilibre, l’organisme à but non lucratif le trouve grâce à une communication intergénérationnelle.

Il faut parler avec tout le monde, et composer avec les anciennes et nouvelles générations pour n’oublier personne , insiste Valentine Mer.

Avec la présence du groupe Les Grands Hurleurs – qui compose une musique traditionnelle mais novatrice –, de l’ensemble brésilien Forro do Cana, du rocker soul d’origine sénégalaise Élage Diouf ou encore de la chorale francophone de Maillardville, le 34e Festival du Bois met ainsi en valeur une francophonie canadienne diverse et variée.

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RADIO-CANADA – Caroline Lévesque, publié le 23 mars 2023

Un tout nouveau groupe de musiciens acadiens sera en spectacle ce dimanche, dans la région d’Halifax.

Les musiciens de la Baie Sainte-Marie Francis Robichaud, Sébastien Dol et Simon Robichaud forment le groupe Caristaux.
PHOTO : GRACIEUSETÉ SÉBASTIEN DOL

Formé cette année, le trio Caristaux est composé de trois musiciens acadiens de la Baie Sainte-Marie : les jumeaux Simon et Francis Robichaud, à la guitare et aux percussions, et Sébastien Dol, violoniste et chanteur du groupe.

Caristaux, c’est un vieux mot que les Acadiens utilisaient et ça signifie des bottes, des souliers, qui seraient faits en peau de chevreuil, explique Sébastien Dol, qui a choisi le nom du groupe.

« J’ai pensé que caristaux, c’était un mot qui se dit bien dans les deux langues et qui a une signification qui peut être expliquée et faire partie du déroulement d’une soirée. Ça peut ouvrir une conversation sur la langue. »— Une citation de  Sébastien Dol, violoniste du groupe Caristaux

Les trois musiciens, qui jouent ensemble depuis environ 20 ans, ont fait partie de Beaufort. Ils forment aussi Pieds à terre, un groupe de musique pour accompagner les danses câllées, qui se prépare pour des spectacles en Normandie, en France, l’été prochain.

Arrangements et pièces originales

Caristaux est un mélange de musique traditionnelle francophone, acadienne, cajun et celtique. Ils jouent des reprises de pièces traditionnelles avec des arrangements différents pour donner une nouvelle sonorité aux pièces déjà connues.

Le trio joue aussi des pièces originales au violon composées par Sébastien Dol.

« C’est vraiment intéressant de voir que lorsqu’on joue une pièce originale, on ne l’annonce pas [comme tel]. On la joue, les gens réagissent, ça les fait danser. C’est toujours beau de voir qu’une pièce originale passe comme du traditionnel et que les gens apprécient. »— Une citation de  Sébastien Dol, violoniste du groupe Caristaux

Le bluegrass et la musique old-time font aussi partie des styles du répertoire de Caristaux.

Il y a une grande influences ici dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse avec dans le temps, la radio de Wheeling, en Virginie-Occidentale. Les gens entendaient la radio et apprenaient les tounes, explique Sébastien Dol.

Ça a un peu changé le style que les gens jouaient.

Le trio acadien sera en spectacle le dimanche 26 mars à la journée Cabane à sucre, organisée par le Conseil communautaire du Grand-Havre, qui se tiendra à la ferme Hatfield, dans la région d’Halifax.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 mars 2023

Depuis 2017, les francophones de la Saskatchewan organisent chaque année au mois de mars des tintamarres pour célébrer la francophonie dans cette province à majorité anglophone.

Élèves de l’École Ducharme à Moose Jaw durant la journée du Tintamarre, le vendredi 17 mars 2023 – Gracieuseté du CÉF

Emblème de l’Acadie, la tradition du tintamarre s’est implantée ces dernières années dans les prairies canadiennes en Saskatchewan parmi plusieurs communautés francophones. De Prince Albert au nord de la province en passant par Moose Jaw au sud, les fransaskois désignent une journée du mois de mars pour défiler en faisant du bruit dans les rues. But ultime de l’action : rappeler l’existence des francophones et la fierté d’appartenir à cette minorité résiliente un peu comme les acadiens dans les provinces maritimes.

500 participants à Prince Albert

A Prince Albert, pas moins de 500 fransaskoises et fransaskois ont défilé mardi dernier à l’initiative de la Société canadienne-française de Prince Albert (SCFPA), d’après Radio-Canada. Un nombre important pour une petite ville qui compte 37,756 habitants. Des élèves francophones d’écoles fransaskoises ainsi que des élèves francophones d’écoles d’immersion y ont pris part côte à côte.

Des élèves francophones et francophiles lors du tintamarre de Prince Albert, le mardi 21 mars 2023 – Gracieuseté de la SCFPA

« C’était vraiment une façon pour les Acadiens, il y a bien longtemps, de faire savoir à la population qu’ils existent, que le français était toujours vivant et qu’il n’avait plus à se cacher ni peur de parler français » expliquait au micro de Radio-Canada Josée Bourgeoin, vice-présidente de l’organisme francophone local.

Après le tintamarre, un concert du groupe franco-ontarien Swing a eu lieu au grand bonheur des participants.

Des Fransaskois issus de la diversité défilent également à Prince Albert – Gracieuseté du SAIF-SK

Du coté de Moose Jaw, le tintamarre local a eu lieu le vendredi 17 mars 2023 à l’initiative de l’École Ducharme et l’Association communautaire fransaskoise de Moose Jaw. Malgré le climat hivernal peu clément de la région, des fransaskois toutes générations confondues ont bravé le froid en sillonnant les rues de la ville. Une cérémonie a eu lieu également à l’École francophone de la ville durant laquelle le maire de Moose Jaw s’est exprimé en faveur de la valorisation de la langue française.

« Dans ma jeunesse, j’allais faire du bruit pour célébrer cette culture francophone et je le fais avec plaisir aujourd’hui aussi », a affirmé Clive Tolley au micro de Radio-Canada, le maire de la ville de Moose Jaw qui est un Saskatchewanais originaire de la Nouvelle-Écosse.

Le maire de la ville de Moose Jaw prend la parole durant une cérémonie à l’École Ducharme – Gracieuseté du CÉF

Dans les deux villes, plusieurs journaux anglophones à l’instar du Prince Albert Daily Herald et de Moose Jaw Today ont fait la couverture médiatique des Tintamarres. Une occasion en or pour ces communautés francophones minoritaires de se rendre visible auprès de la majorité anglophone.

Notons enfin que le premier tintamarre organisé en Saskatchewan a eu lieu à Moose Jaw en 2017 selon le journal provincial francophone l’Eau Vive.

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RADIO-CANADA – Publié le 24 mars 2023

Le gouvernement de la Saskatchewan a adopté la Politique de services en langue française il y a maintenant 20 ans, dans le but de conserver et promouvoir la langue française.

Depuis 20 ans, la Direction des affaires francophones (DAF) sert de liaison entre le gouvernement provincial et la population d’expression française dans la province.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cette politique s’applique à tous les ministères provinciaux, sociétés d’État et organismes gouvernementaux qui doivent s’assurer que leurs services sont offerts en français.

Selon l’ancien président du Comité consultatif en matière d’affaires francophones, Michel Dubé, cette adoption a été un pas important pour la communauté.

Michel Dubé.
Selon Michel Dubé, le Comité consultatif fait des recommandations chaque année au gouvernement pour l’amélioration des services en français.
PHOTO : RADIO-CANADA / BERNARD HUARD

Il rappelle que l’adoption de la Politique de services en langue française est arrivée en partie à cause du fait que la Saskatchewan est une province unilingue anglophone.

Selon Michel Dubé, les Fransaskois avaient alors décidé de mieux défendre leur langue maternelle.

La communauté s’est dit qu’il faut qu’on se protège. On a plus de droits juridiques constitutionnels d’après la mise sur pied de la province, mais on doit quand même faire tout ce qu’on peut pour sauver la communauté, affirme-t-il.

Depuis, les services en français sont mis en place dans des domaines prioritaires pour appuyer le développement et la vitalité de la communauté francophone.

Selon le directeur général de la Direction des affaires francophones de la Saskatchewan, Charles-Henri Warren, ces services sont déterminés et implantés avec l’aide de la communauté francophone à travers le Comité consultatif en matière d’affaires francophones, qui existe depuis 2009.

Le travail du comité aide à faire en sorte que le gouvernement soit plus au courant des défis par rapport à la mise en œuvre de la politique. Le comité offre des recommandations pour ce qui est de la mise en œuvre de la politique, explique Charles-Henri Warren.

Des recommandations annuelles

Le Comité consultatif en matière d’affaires francophones se réunit chaque année pour choisir trois domaines pour lesquels il fait des recommandations.

Par exemple, en janvier dernier, le Comité consultatif a recommandé au gouvernement provincial d’agir pour augmenter le nombre d’immigrants francophones en Saskatchewan.

Michel Dubé affirme que la politique stipule que la province doit adhérer à cette recommandation.

Si, une année après l’autre, on ne bougeait pas sur une recommandation dans un secteur ou dans un autre, c’est parce que ce secteur-là ou cette recommandation-là n’était pas inclus dans la planification stratégique du ministère en question, explique Michel Dubé.

Le président de l'Assemblée communautaire fransaskoise, Denis Simard, lors du dépôt du budget provincial le 22 mars 2023.
Membre du Comité consultatif, Denis Simard précise que chaque ministère dispose d’un « champion des services en français », qui a un rôle de relais avec la communauté fransaskoise.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Denis Simard, est aussi membre du Comité consultatif en matière d’affaires francophones.

Il affirme que chaque ministère dispose d’un «champion des services en Français». Le comité est en lien avec ces champions-là. On peut faire un travail en arrière-scène pour dire comment ça va au ministère de la Justice, quelles sont les avancées que vous faites. C’est une personne qui est reconnue à l’intérieur de son ministère pour jouer ce rôle-là, a soutenu Denis Simard.

Denis Simard reste optimiste quant à l’avenir de la Politique de services en langue française.

Les premiers 10 ans, c’était plus ambigu; les derniers 10 ans, ça s’est beaucoup plus concrétisé. Il y a le Comité consultatif, il y a toutes sortes de choses. Je vous dirai que les prochains 10 ans risquent d’être encore mieux, affirme-t-il.

En 2005, le gouvernement de la Saskatchewan a aussi adopté le drapeau fransaskois comme emblème provincial.

Le but est de reconnaître le français en tant que langue officielle du Canada, et mettre en valeur le patrimoine des francophones et leur contribution importante à la province, peut-on lire sur le site web de la province.

Avec les informations de Bryanna Frankel

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RADIO-CANADA – Julien Landry, publié le 23 mars 2023

Les francophones en milieu minoritaire y voient une volonté de rapprochement.

Le drapeau québécois est entouré des drapeaux de la francophonie canadienne.
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour la première fois, le Québec a proclamé mercredi une Journée québécoise de la francophonie canadienne. Tous les députés de l’Assemblée nationale, qui ont appuyé la motion du ministre québécois de la Langue française, Jean-François Roberge, sont d’accord pour donner leur soutien à l’ensemble de la francophonie du Canada.

Une quinzaine de député debouts à l'Assemblée nationale, avec au milieu, le ministre Roberge qui fait un salut.
Tous les députés québécois, dont le ministre de la Langue française Jean-François Roberge, se sont levés pour applaudir et saluer les représentants de la francophonie canadienne dans la galerie de l’Assemblée nationale du Québec.
PHOTO : ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC

Même si les Québécois vivent dans un contexte majoritaire, ils font face eux aussi au déclin du français et à l’hégémonie de la langue anglaise. C’est dans ce contexte que le gouvernement québécois a cru bon de proclamer cette journée qui était prévue dans sa politique en matière de francophonie canadienne. 

Et cette initiative est applaudie par le Centre de la francophonie des Amériques, établi à Québec. Le gouvernement québécois a d’ailleurs demandé au centre d’organiser les activités autour de cette nouvelle journée.

Portrait officiel de Sylvain Lavoie, en gros plan.
« C’est super important d’être solidaire, d’aller à la rencontre de toute cette francophonie qui, jour après jour, a choisi de vivre en français », croit le directeur général du Centre de la francophonie des Amériques, Sylvain Lavoie.
PHOTO : CENTRE DE LA FRANCOPHONIE DES AMÉRIQUES

Je suis très heureux de ce leadership du gouvernement du Québec, de vouloir parler, de faire connaître cette francophonie canadienne aux Québécoises et aux Québécois, se réjouit le directeur général du Centre de la francophonie des Amériques , Sylvain Lavoie.

« Je pense qu’on a tout intérêt à travailler ensemble pour préserver notre belle langue française, mais aussi en même temps d’aller, d’être à l’écoute et à la rencontre de l’autre pour aller apprendre aussi des expériences et des bons coups qu’on fait. »— Une citation de  Sylvain Lavoie, DG du Centre de la francophonie des Amériques

Une main tendue qui fait plaisir

La directrice de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, Emmanuelle Corne Bertrand, croit que ce genre d’initiative officialise pour l’ensemble de la population québécoise la reconnaissance de la vitalité des communautés francophones dans le reste du Canada.

Une femme sourit pour l'appareil-photo à l'extérieur.
Pour la directrice de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, Emmanuelle Corne Bertrand, cette Journée québécoise de la francophonie canadienne lance un signal fort.
PHOTO : RADIO-CANADA / FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE LA C.-B.

Parce qu’on n’est pas non plus des communautés moribondes qui vont mourir demain, on n’est pas un reliquat d’un vieux projet, rappelle la directrice. On existe, on grandit, on a de plus en plus d’immigrants qui nous rejoignent. C’est ça qui fait aussi la diversité de la francophonie canadienne.

Avec le Québec, la francophonie canadienne forme près de 11 millions de personnes. Sans le Québec, c’est moins de 3 millions. Il est donc important de s’unir, d’après la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, Liane Roy.

Elle a apprécié les mots du ministre québécois de la Langue française et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge. « Il a dit : on ne veut pas une relation de grand frère, on veut une relation basée sur les partenariats sur la collaboration et sur le rapprochement », se réjouit-elle.

Ce rapprochement est nécessaire selon les francophones parce qu’il y a la menace commune de l’hégémonie anglophone. Il peut se faire par des partenariats en culture, en éducation ou en affaire, par exemple.

Un front commun bénéfique pour le Québec

Cet appel au front commun est aussi le cri du cœur de Lisa Frulla, ancienne ministre de Patrimoine canadien et ancienne ministre de la Culture du Québec ainsi que Louise Beaudoin, ancienne ministre de la Culture du Québec et des Affaires intergouvernementales canadiennes.

Elles ont publié une lettre ouverte pour rappeler les défis communs entre le Québec et les autres provinces canadiennes par rapport à la langue de Molière.

Au Québec, bien que nous soyons majoritairement francophones, nos enjeux sont essentiellement les mêmes ; la découvrabilité des contenus en français sur le web, l’attractivité de l’anglais chez les jeunes, la francisation des nouveaux arrivants et la diminution de la proportion de locuteurs de langue française, écrivent les deux ex-politiciennes.

Une femme rit devant un micro.
Liza Frulla a co-signé une lettre pour demander un front commun entre tous les francophones du Canada.
PHOTO : RADIO-CANADA / THOMAS LAFONTAINE

Lisa Frulla croit que le Québec a à apprendre des francophones en milieu minoritaire.

« On est tournés sur notre identité au Québec, c’est sûr. On met les mesures, des lois pour protéger cette identité francophone. On oublie que dans le reste du Canada, il y a de ces francophones qui se sont battus et qui se battent tous les jours pour pouvoir garder leur langue et la mettre en valeur culturellement, garder leurs institutions francophones et ça, honnêtement, c’est un exemple pour les Québécois. »— Une citation de  Lisa Frulla, ex-ministre du Patrimoine canadien

Une journée québécoise de la francophonie canadienne va-t-elle changer quelque chose? 

Peut-être pas dans le quotidien des francophones tout de suite, croit Emmanuelle Corne Bertrand, mais le symbole est important.

Ça va pas tout d’un coup, faire que le français va vivre un boom extraordinaire en Colombie-Britannique, mais oui, c’est important. C’est un engagement politique, précise-t-elle.

La Journée québécoise de la francophonie canadienne est un des objectifs de la politique québécoise en matière de francophonie canadienne.

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RADIO-CANADA – Garo Jomoian et Wendyam Valentin Compaore, publié le 22 mars 2023

Selon le budget 2023-2024 dévoilé mercredi, le gouvernement de la Saskatchewan prévoit financer la planification de deux écoles fransaskoises, soit une nouvelle école à Prince Albert pour remplacer l’école Valois ainsi qu’une nouvelle école élémentaire à Saskatoon.

PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

Cet investissement arrive après que la province eut pris un engagement, en 2019, pour construire trois écoles francophones à Regina, à Saskatoon et à Prince Albert d’ici 2025.

Ce budget est bien accueilli par le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Denis Simard.

J’ai le cœur rempli de joie, car l’engagement du gouvernement pour les deux écoles respecte l’entente qui existe avec le CEF sur ces questions-là et nous sommes heureux de l’entendre aujourd’hui a-t-il déclaré.

Il affirme que ce financement va permettre de créer un renouveau, et plus d’espace surtout pour le bonheur de la communauté fransaskoise de Prince Albert.

« Depuis la vente de l’Académie Rivier l’année dernière, la seule option pour l’École Valois était une nouvelle construction. De même, nous sommes heureux de cette annonce longuement attendue pour une nouvelle école élémentaire à Saskatoon »— Une citation de  Denis Simard, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise

Denis Simard rappelle que les planifications des nouvelles écoles font partie d’un processus s’étalant sur plusieurs années. Il ajoute qu’une annonce similaire avait déjà été faite pour une nouvelle école à Regina il y a deux ans et que la construction n’a toujours pas commencé.

« On sait que ça prend du temps, mais on a hâte de voir ça dans les prochaines années. »— Une citation de  Denis Simard, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise

Denis Simard se dit aussi heureux des annonces de financement faites dans le nouveau budget provincial par rapport au maintien de la direction des affaires francophones ainsi que des ententes qui se poursuivent avec le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS).

Pour sa part, le directeur général du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Ronald Ajavon, a aussi salué l’annonce budgétaire du gouvernement provincial. Il rappelle qu’il y a 11 720 ayants droits en Saskatchewan, selon les données de Statistiques Canada, et que les écoles du CEF comptent 2156 élèves, ce qui représente 18,4 % du potentiel réel d’inscriptions.

« Le CEF continuera à travailler avec ses communautés pour répondre aux besoins en infrastructures additionnelles que nous démontrent les chiffres du recensement. »— Une citation de  Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le président du Conseil scolaire fransaskois, Alpha Barry, espère, quant à lui, accueillir plus d’élèves à temps pour la rentrée 2025. Il a aussi félicité le travail de toute la communauté fransaskoise qui a travaillé très fort pour convaincre les autorités provinciales de la nécessité de construire de nouvelles écoles pour les élèves francophones de Prince Albert et de Saskatoon.

Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a aussi accueilli favorablement l’annonce du gouvernement de la Saskatchewan dans son budget de 2023-2024 sur le début de la planification de construction de deux nouvelles écoles francophones à Prince Albert et à Saskatoon. Il a également la rénovation de l’école francophone de Moose Jaw.

Le CPIP reste cependant prudent par rapport à ce genre d’annonces du gouvernement de la Saskatchewan, car le respect des échéanciers et des budgets alloués ne fait pas partie des pratiques du gouvernement de la Saskatchewan quand il s’agit des projets francophones, a déclaré l’organisme dans un communiqué.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mars

Une pléthore d’activités et d’actions de toute sorte ont lieu tout au long du mois de mars pour célébrer la francophonie canadienne.

Mars est placé sous le signe de la fierté chez les francophones du Canada.  Dans les neuf provinces et trois territoires où les francophones vivent en minorité, organismes et bénévoles se mobilisent pour célébrer le mois de la francophonie. Levée de drapeau, événements culturels, activités communautaires, activités pédagogiques, projections de films, concours… tous les moyens sont bons pour célébrer la langue française.

Fait nouveau cette année, le Québec se joint à ce mouvement pancanadien avec la célébration de la première Journée québécoise de la francophonie canadienne. Une nouvelle journée commémorative dans la belle province, née dans le berceau de la toute récente politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

Levée de drapeau, une tradition incontournable

Levée du drapeau franco-albertain le 3 mars 2023 à l’École A la découverte à Edmonton. Gracieuseté

Pour les francophones du Canada, les cérémonies de levée de drapeau sont des événements importants dans l’agenda communautaire. Organisés par des organismes provinciaux ou locaux, ces événements se tiennent souvent devant des édifices à haute valeur symbolique. Centres communautaires et scolaires, assemblées législatives, municipalités et universités… Ce sont là quelques exemples de lieux où flottent les drapeaux de la francophonie canadienne en ce mois de mars. Dans certaines provinces, la levée du drapeau peut avoir lieu en dehors du mois de mars comme en Ontario à chaque 25 septembre et à Terre-Neuve-et-Labrador à chaque 30 mai.

Les Rendez-vous de la francophonie, un événement emblématique

L’ordre secret, l’un des films projetés par l’ONF à l’occasion des RVF.
PHOTO : ONF

Peu importe votre goût ou vos passe-temps préférés, vous aurez l’embarras du choix durant ce mois de la francophonie. En effet, les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) offre depuis 25 ans diverses activités visant la promotion de la culture et des traditions francophones. Du 1er au 31 mars 2023, c’est sous le thème « Célébrations » que les RVF feront rayonner la francophonie partout au pays. Projections de films, théâtre, ateliers culinaires, débats, activités artistiques et culturelles sont au menu durant tout le mois de mars.

Découvrez toute la programmation des RVF

La Journée québécoise de la francophonie canadienne

Pour la première fois, les Québécois souligneront la Journée québécoise de la francophonie canadienne. Cette date coïncide avec l’anniversaire de naissance de Gabrielle Roy, grande figure de la littérature francophone au Canada. Pour le Centre de la francophonie des Amériques, c’est l’occasion de s’intéresser aux francophones vivant en milieu minoritaire au Canada et de tendre la main pour célébrer la langue qui nous rassemble. Le Centre basé dans la ville de Québec a développé une programmation spéciale pour cette journée.

Découvrez les activités prévues au Québec pour cette journée du 22 mars 2023

Dans le cadre des festivités de la Francofête de l’Office québécois de la langue française (OQLF), la Fondation Paul Gérin-Lajoie (PGL) lance le défi entreprise de La Dictée P.G.L. de la Francophonie

Pleins feux sur la Francophonie canadienne sur Radio-Canada

Capture d’écran de la bande-annonce du documentaire Vider son sac, une jeunesse francophone fatiguée.

N’étant pas en reste, le diffuseur public avait prévu une série de productions spéciales pour souligner le fait Français au Canada du 17 au 20 mars 2023. Au menu : une édition spéciale de 120 minutes de l’émission 24·60 tournée en direct de Dieppe avec des leaders communautaires, une autre émission spéciale d’En direct de l’univers avec des enseignants de Français, un documentaire sur ICI RDI avec des jeunes francophones ainsi que plusieurs autres émissions à la radio et sur le web.

Lancement de la marque Francité par la FCFA du Canada

Cerise sur le gâteau, la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) dévoilera le 22 mars prochain la marque Francité. Objectif : rassembler tous les francophones et francophiles du pays dans un lieu virtuel. La marque « Francité, ensemble en français » est né du besoin de rapprocher les forces vives de la francophonie de tout le Canada. Le portail francité.ca et ses réseaux sociaux fourniront un espace où pourront se retrouver plus de 10 millions de francophones afin de mieux se connaître, se comprendre et se mobiliser.

Notons que la FCFA est la voix nationale de 2,8 millions de Canadiens et de Canadiennes d’expression française vivant dans neuf provinces et trois territoires. Elle regroupe 21 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions en milieu minoritaire. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. La FCFA entretient des liens étroits de coopération avec le Québec depuis 40 ans.

Selon les informations de la Fondation Dialogue, Radio-Canada et le Centre de la francophonie des Amériques.

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RADIO-CANADA – Dominique Lévesque, publié le 20 mars 2023

Des francophones et francophiles défilent à Victoria, le jeudi 9 mars 2023, journée de la proclamation de la Francophonie en Colombie-Britannique.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT FERRADINI

À l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, nous avons demandé à des Franco-Colombiens de tous âges et toutes origines de répondre à la question suivante : comment assurer la survie du français en Colombie-Britannique?

Une femme sourit pour l'appareil-photo à l'extérieur.
Emmanuelle Corne Bertrand est la directrice générale de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique.
PHOTO : RADIO-CANADA / FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE LA C.-B.

Emmanuelle Corne Bertrand

La directrice générale de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique est d’origine française et habite dans la province depuis 2018.

Mesures politiques

Il y a beaucoup de mesures politiques qu’il faudrait mettre en place, des politiques qui protègent et qui renforcent le français, pour le rendre plus visible, plus vivant, plus fort, pour avoir plus de services.

Il y a des politiques migratoires à renforcer. Pour faire grandir la communauté, on a besoin d’immigrants, on a besoin d’enfants, donc des politiques familiales fortes.

Réforme de la Loi sur les langues officielles

On souhaite vraiment une [Loi sur les langues officielles] avec plus de mordant, avec une protection plus accrue pour le français partout au Canada et, en particulier, là où il est minoritaire.

« Ce qui est très important pour la Colombie-Britannique, ce sont les clauses linguistiques dans les ententes fédérales-provinciales pour s’assurer que lorsque le gouvernement fédéral donne des fonds à la province pour offrir des services, une partie de ces fonds soient garantis pour les services en français. »— Une citation de  Emmanuelle Corne Bertrand, directrice générale, FFCB

Sophie Audet sourit devant deux arbres.
Sophie Audet est la directrice générale du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique.
PHOTO : GAETAN NERINCX

Sophie Audet

La directrice générale du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique est d’origine québécoise. Elle s’est installée dans la province en 2009.

Pour nous, au Conseil jeunesse, la survie du français en Colombie-Britannique passe par la rétention des jeunes dans la communauté francophone.

Nous devons créer des espaces où le français sort du cadre [pédagogique] et familial. Pour que les jeunes aient envie de parler la langue, ils doivent l’associer à une langue sociale; à des moments où ils s’amusent, s’expriment de manière informelle, font des rencontres et créent des liens dans cette langue.

« Nous devons renforcer la sécurité linguistique des jeunes pour que chacun se sente légitime de parler français et que la diversité des accents et façons de parler soit valorisée plutôt que jugée ou discriminée. »— Une citation de  Sophie Audet, directrice générale, Conseil jeunesse francophone de Colombie-Britannique

Stéphane Lapierre sourit pour l'appareil-photo.
Stéphane Lapierre est le directeur général de Carrefour 50+ Colombie-Britannique.
PHOTO : FOURNIE PAR CARREFOUR 50+

Stéphane Lapierre

Le directeur général de Carrefour 50+ Colombie-Britannique est d’origine québécoise. Il est arrivé dans la province pour un premier séjour en 1995.

Transmission familiale

Pour des personnes aînées, la meilleure façon d’assurer la survie du français en Colombie-Britannique est de parler la langue de façon régulière avec ses enfants et ses petits-enfants.

« De nos jours, la proximité n’est plus essentielle avec les nouvelles technologies. Par exemple, une grand-mère de Campbell River enseigne le français une fois par semaine à son petit-fils qui vit en Nouvelle-Écosse. »— Une citation de  Stéphane Lapierre, directeur général, Carrefour50+ Colombie-Britannique

Pour aider nos personnes aînées, autant francophones que francophiles, à pratiquer la langue française, Carrefour 50+ les invite à des activités de conversation et d’échanges et à un programme de dictées en ligne. Ces dictées leur permettent de pratiquer la langue française, écrite et écoutée, de pratiquer les notions de français à l’écrit et de pratiquer la mémoire et faire fonctionner les fonctions cognitives.

Plan rapproché du visage de Hager Ben Ajroudi.
Hajer Ben Ajroudi est responsable des communications pour la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique.
PHOTO : FOURNIE PAR HAGER BEN AJROUDI

Hajer Ben Ajroudi

La responsable des communications pour la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique est d’origine tunisienne et s’est installée dans la province en décembre 2022.

Communauté et services en français

J’atterris en Colombie-Britannique anglophone. Je parle anglais, mais pas autant, pas aussi aisément que le français, donc le fait de trouver une communauté francophone en Colombie-Britannique, cela motive.

« Il y a beaucoup de personnes qui se sentent plus à l’aise en français qui n’arrivent pas forcément à trouver du travail ici. Que les centres d’emploi ne donnent plus de service en français, ça n’a pas vraiment facilité les choses. »— Une citation de  Hajer Ajroudi, responsable des communications, FFCB

Il faudrait aussi rappeler aux employés fédéraux qu’ils peuvent être face à une communauté d’expression française et demander aux gens s’ils veulent être servis en français.

Un homme sourit pour l'appareil-photo à l'extérieur.
Jacques de Moissac est le directeur des finances et des ressources humaines de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE LA C.-B.

Jacques de Moissac

Le directeur des finances et des ressources humaines de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) est d’origine franco-manitobaine. Il habite dans la province depuis l’été 2022.

S’épanouir en français

On a besoin de points de rassemblement, des points où l’on peut facilement s’identifier et faire en sorte que la communauté puisse continuer à fleurir. Ces endroits-là, ça devient un peu des phares pour les francophones.

« Il faut que l’on soit capable de se rassembler, et pendant la pandémie, on a beaucoup appris. De nos jours, c’est plus facile que jamais de rassembler la francophonie virtuellement, peu importe où le monde vit en province. »— Une citation de  Jacques de Moissac, directeur des finances et des ressources humaines, FFCB

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Monsieur le ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne,

Monsieur le président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques,

C’est un grand plaisir de me retrouver avec vous à Québec. Vous me permettrez de dire dans « notre » ville de Québec, parce que nous sommes ici, après tout, pour parler d’un « nous » collectif. Ce « nous » collectif, né de la langue que nous partageons, il trouve ses racines dans le passé que nous partageons. Il s’inscrit dans le présent qui nous demande une solidarité pour affirmer, avec la force des 11 millions que nous sommes à parler le français, le statut de notre langue en terre canadienne.

Et surtout, ce « nous » rêve de se conjuguer au futur. Un avenir où les Québécois et les Québécoises, les Acadiens et les Acadiennes, les francophones de l’Ontario, de l’Ouest et du Nord auront appris à mieux se connaitre, à s’apprécier à la fois dans leurs différences et un même attachement à la langue française. Où ils auront établi de nouvelles collaborations et se reconnaitront comme des gens et des collectivités qui créent, qui innovent, qui entreprennent, qui donnent vie au français aux quatre coins du pays.

Ce que je vous décris, c’est un espace à occuper. Un espace où nous nous retrouvons, au-delà de nos identités et spécificités, mais déterminés à faire cause commune, ensemble, en français. Cet espace, il est en train de naître. Vous en découvrirez les premières manifestations demain avec le lancement de Francité.

Francité, le nom le dit, c’est une cité, une ville virtuelle dont les rues sont peuplées par tous ceux et toutes celles qui se reconnaissent comme parties prenantes de ce « nous » collectif francophone. C’est l’endroit où les sociétés civiles, du Québec et des autres provinces et territoires, pourront se reconnaitre des intérêts communs et créer des liens de collaboration. Cette cité virtuelle, je vous invite tous et toutes à la découvrir dès demain et à y élire domicile.

Si nous avons fait autant de progrès en matière de rapprochement, c’est parce que nous avons trouvé au Québec des partenaires engagés et convaincus. Dans la lignée de la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, la proclamation du 22 mars comme Journée québécoise de la francophonie canadienne confirme cet engagement du gouvernement.

Je tiens d’ailleurs à saluer le ministre Roberge qui a montré, depuis sa nomination l’automne dernier, combien aller à la rencontre des collectivités francophones partout au pays lui tient à cœur. Monsieur le ministre, vous l’avez à nouveau illustré, ces dernières semaines, avec la tournée que vous avez entreprise dans l’Ouest canadien. De tels gestes nous font sentir que le Québec est à nos côtés, un partenaire solidaire et animé d’une volonté d’assumer un rôle de leadership en matière de francophonie.

Je tiens aussi à saluer le Centre de la francophonie des Amériques avec lequel nous sommes entrés, l’an dernier, dans une nouvelle relation de partenariat pour l’organisation de Mobilisation franco, un rendez-vous annuel pour créer et resserrer les liens de collaboration entre sociétés civiles francophones. Le Centre a aussi assumé un rôle clé pour donner de l’envergure à la Journée que nous célébrons demain.

J’utilise beaucoup ces mots : collaboration et partenariat. Ces mots qui sont au centre de cette nouvelle cité virtuelle, la Francité. Le français est vulnérable, tant au Québec que dans nos communautés. Mais notre plus grande force, c’est celle qui réside dans les liens que nous créons, dans les solidarités qui nous unissent. C’est ainsi que nous remplirons la promesse que nous avons faite à nos enfants et à nos petits-enfants, que nous soyons Acadiens, Fransakois, Franco-Ténois ou Québécois. Celle de leur transmettre une francité forte, moderne, diversifiée.

Je vous remercie.

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RADIO-CANADA – Mathilde Pineault, publié le 15 mars 2023

Le CFAI Franco Festival se veut un événement majoritairement francophone regroupant une vingtaine d’artistes.

Léonard Odier, originaire de France, tenait à ce que le CFAI Franco Festival soit un événement francophone.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE PINEAULT

Le CFAI Franco Festival lance son premier festival du 3 au 5 novembre prochain dans la ville d’Edmundston. Une vingtaine d’artistes francophones se produiront sur trois scènes différentes, soit au Casino Grey Rock, à la Salle Léo-Poulin ainsi qu’au Centre Jean-Daigle.

Léonard Odier, le directeur général de la station de radio communautaire CFAI, mais aussi l’organisateur de ce festival, explique que le but de l’événement, c’est de rejoindre le plus grand public possible.

Par exemple, lors de ce premier festival, les spectateurs pourront voir plusieurs groupes et chanteurs comme Diane Tell, Zachary Richard, Paul Daraîche, La Chicane, Kaïn, Corneille et France D’Amour.

L'artiste, guitare à la main, chante.
Diane Tell sera en spectacle le 4 novembre à la Salle Léo-Poulin d’Edmundston.
PHOTO :  LA PRODUCTION EST ENCORE JEUNE INC. / KARINE DUFOUR

Des artistes émergents seront aussi de la partie, tels que Léa Jarry, Hauterive, Zoo Baby et bien d’autres.

L’Acadie sera aussi à l’honneur avec des artistes comme Émilie Landry, P’tit Bélliveau et le groupe Baie.

P'tit Belliveau chante.
P’tit Belliveau est originaire de la Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse.
PHOTO :  LA PRODUCTION EST ENCORE JEUNE / KARINE DUFOUR

« Il faut faire quelque chose en français »

L’objectif du CFAI Franco Festival est d’offrir un événement majoritairement francophone. Léonard Odier mentionne qu’il est important de célébrer la langue française, que ce soit avec des artistes connus ou avec des artistes émergents.

« C’est pour ça que j’ai appelé Franco Festival, pour mettre en avant la langue française qui est riche et les artistes qui sont riches en langue française. »— Une citation de  Léonard Odier, organisateur du CFAI Franco Festival

Il y aura certains artistes qui chanteront en français et en anglais, mais l’organisateur du festival a été clair à ce sujet : il voulait que la moitié des performances, si ce n’est pas plus, soient en français.

Un groupe de musique en prestation.
Le groupe québécois Kaïn montera sur scène le samedi 4 novembre au Centre Jean-Daigle d’Edmundston.
PHOTO : MATANE EN LUMIÈRE

Une performance qui n’est pas du domaine de la chanson fera aussi partie de l’événement. Il s’agit de Messmer, un artiste et un hypnotiseur québécois. Il sera sur scène le 4 novembre à la Salle Léo-Poulin.

Messmer sur scène, le bras levé.
Messmer sera en spectacle à la Salle Léo-Poulin le 4 novembre.
PHOTO : AVEC LA GRACIEUSETÉ DE GROUPE ENTOURAGE / ÉRIC MYRE

Il n’était pas question pour Léonard Odier de commencer ce premier festival avec peu d’artistes et peu de styles de musique. Le fait de diversifier cet événement aura un grand impact sur l’engouement du public selon lui. L’instigateur du CFAI Franco Festival explique entre autres qu’il « ne veut pas faire un petit festival avec deux noms ».

« Pour moi, un festival c’est trois jours, c’est plusieurs scènes, plusieurs artistes. J’ai été étonné de l’ampleur que ça a pris.  »— Une citation de  Léonard Odier, organisateur du CFAI Franco Festival

Paul Daraîche joue de la guitare sur la scène.
Paul Daraîche est un chanteur québécois de musique country.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : FESTIVAL ÉOLE EN MUSIQUE

Des précisions sur cette première, comme l’achat de billets, seront disponibles sous peu sur le site web du festival.(Nouvelle fenêtre)

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RADIO-CANADA – Flore Tamko Mbensi, publié le 15 mars 2023

Laurent Godbout, une figure importante du théâtre francophone en Alberta et ancien professeur au Campus Saint-Jean, est décédé le 11 mars dernier, à 84 ans, de suites d’une défaillance respiratoire, selon des sources familiales.

Laurent Godbout était aussi une figure importante du théâtre francophone.
PHOTO : FACEBOOK LAURENT GODBOUT

Ses funérailles seront célébrées le 25 mars à 10 h à la paroisse Saint-Thomas d’Aquin à Edmonton.

Laurent Godbout a enseigné au Campus Saint-Jean de 1962 à 1996 et a occupé différents postes administratifs, dont celui de vice-doyen, avant de devenir professeur émérite en 1996. Philosophe, essayiste, il avait créé une bourse perpétuelle pour soutenir les étudiants du Campus Saint-Jean, le seul campus francophone de l’Alberta.

La passion du théâtre

Laurent Godbout était aussi un grand passionné de théâtre. Technicien, directeur technique, décorateur, éclairagiste, comédien, metteur en scène et administrateur, il a joué le rôle de Père Lacombe dans le film Fort Edmonton, réalisé par le ministère de l’Éducation de l’Alberta en 1972. M. Godbout a oeuvré dans diverses troupes théâtrales, notamment Les Collégiens comédiens (1963-1965), Le Rideau rouge (1965-1968), Le Théâtre français d’Edmonton (1968-1990) et le Théâtre Citadel en 1972.

En 2002, L’UniThéâtre, un organisme sans but non lucratif qui fait la promotion du théâtre en français en Alberta, a créé le Prix Laurent pour la contribution au théâtre francophone. Ce prix en l’honneur de Laurent Godbout reconnaît les personnes ou les groupes qui contribuent de manière exceptionnelle au développement du théâtre d’expression française dans la province.

Laurent Godbout, écrivain

Laurent Godbout a aussi écrit des livres notamment, S’entraîner à raisonner juste : pour mieux se comprendre et mieux s’entendre en 1989. Il a coécrit le livre Plus d’un siècle sur scène! Histoire du théâtre francophone en Alberta de 1887 à 2008 avec Gratien Allaire et Louise Ladouceur.

Né en 1938, Laurent Godbout a fait ses études primaires à Lamoureux, un hameau du comté de Sturgeon, en Alberta, son secondaire à Edmonton et ses études universitaires au Collège Saint-Jean et à l’Université d’Ottawa. Il était titulaire d’un baccalauréat ès arts, d’une maîtrise et d’un doctorat de l’Université d’Ottawa.

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