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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 3 mai 2024

Afin de souligner la contribution de personnes et d’organisations qui font briller la langue française au Québec, le gouvernement du Québec a lancé cette semaine un appel à candidature pour accorder quatre différents prix.

Le ministre de la langue française Jean François Roberge et sa sous ministre Dominique Valérie Malack entourés des récipiendaires des prix de la valorisation de la langue française en novembre 2023 lors d’une cérémonie dans la ville de Québec. Gracieuseté

Des prix seront remis par le Québec en 2024 pour récompenser des champions de la langue française au Québec, et ailleurs en Amérique et dans le monde.

Il s’agit l’Ordre des francophones d’Amérique décerné à des individus, le Prix 3-juillet-1608 décerné à des organisations, le Prix Jules Fournier accordé à un journaliste de la presse écrite et le Prix Raymond Charette remis à un journaliste de la télé ou la radio.

Parmi eux, les deux premiers concernent directement la francophonie canadienne tandis que les deux derniers concernent le secteur des médias au Québec.

Chaque année, l’Ordre des francophones d’Amérique est remis à sept personnalités dont seulement deux du Québec tandis que le Prix 3-juillet-1608 est accordé à un seul organisme ayant son siège en Amérique du Nord.

Visuel de promotion du ministère de la langue française sur Facebook

Le public aura jusqu’au 7 juin prochain pour soumettre une candidature à l’un des quatre prix. Fait important à noter : chacun des quatre prix a ses propres critères d’admissibilité et son public cible.

Par exemple, l’Ordre des francophones d’Amérique est ouvert à tous les citoyens francophones des Amériques et du monde se consacrent ou se sont consacrés au maintien et à l’épanouissement de la langue française en Amérique ou qui ont soutenu activement l’essor de la vie française sur le continent américain.

Toutefois, les candidatures à ce prix ne peuvent être soumises par les candidats eux-mêmes, mais par une autre personne.

Autre exemple, et non des moindres : les Prix Jules Fournier et Raymond Charette sont remis exclusivement aux journalistes de médias québécois.

Ancienne employée de la FCFA et citoyenne engagée de longue date dans la francophonie en Colombie-Britannique et en Ontario, Diane Côté (au milieu) est l’une des récipiendaires de l’Ordre des francophones d’Amériques en 2024. Elle est entourée par directeur général de la FCFA Alain Dupuis (à sa droite), du directeur des communications de la FCFA Serge Quinty (à sa gauche), et Michel Morin, ancien directeur de la FCFA au bureau de Québec – Gracieuseté

Cliquez-ici pour en savoir plus sur les appels à candidature des quatre prix ou bien découvrir leurs lauréats

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RADIO-CANADA – Publié le 3 mai 2024

L’artiste acadienne Julie Aubé a remporté le prix de l’enregistrement francophone de l’année au lors de la première présentation des prix de l’Association de la musique de la côte Est (ECMA), jeudi, à Charlottetown.

Julie Aubé remporte le prix de l’enregistrement francophone de l’année au festival de la musique de la côte Est, à Charlottetown. .
PHOTO : NAOMI PETERS

Julie Aubé est primée pour son album Contentement, lancé en septembre 2022.

Les autres artistes francophones nommés dans cette catégorie étaient les suivants : Baie, pour Grand Bleu; Beauxmont, pour son album du même nom; Émilie Landry, pour Enfiler mes bottes; et La Patente, pour Le paradis des infidèles.

Le chœur Louisbourg, Émilie Landry ainsi que les groupes Sirène et matelot et la Famille LeBlanc sont en lice dans d’autres catégories.

Deux autres remises de prix auront lieu samedi et dimanche. L’événement se déroule au palais des congrès de Charlottetown.

Plusieurs artistes anglophones primés

Chez les artistes anglophones, le groupe Neon Dreams a remporté le prix de l’album de l’année pour son opus Love Child Baby Dolphin.

Le groupe East Pointers, qui comptait sept nominations, a gagné le prix du meilleur enregistrement de groupe pour son mini-album Safe in Sound.

Le duo pop Neon Dreams, d’Halifax, a remporté le prix de l’album de l’année 2024 de l’Association de la musique de la côte Est.
PHOTO : FACEBOOK/NEON DREAM

L’auteure-compositrice-interprète Jenn Grant a reçu pour sa part le prix de l’auteure-compositrice de l’année.

Le trophée pour le meilleur enregistrement solo a été remis à l’auteur-compositeur-interprète Tim Baker pour The Festival. Les rockeurs celtiques Derina Harvey Band ont quant à eux été choisis comme artistes de l’année par un vote populaire.

Parmi les autres gagnants figurent Good Dear Good (enregistrement rock pour Arrival) et KAYO (enregistrement R&B Soul pour Trip).

Avec des renseignements de la la Presse canadienne et de CBC

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ONFR+ – Rachel Crustin et Pascal Vachon, publié le 2 mai et mis à jour le 3 mai 2024

OTTAWA – La construction d’un nouveau centre communautaire au Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) ira de l’avant grâce à un appui financier de 36 millions de dollars du gouvernement fédéral. La construction devrait débuter l’an prochain pour une ouverture prévue à l’automne 2027.

De nombreuses personnes se sont impliqués dans le projet d’un nouveau bâtiment pour le MIFO dans les dix dernières années. Crédit image: Rachel Crustin

Le ministre des Langues officielles Randy Boissonnault et la députée d’Orléans Marie-France Lalonde ont annoncé ce jeudi ce financement provenant d’enveloppes d’Infrastructure Canada (25 millions de dollars), de Langues officielles Canada (10 millions de dollars) et de Patrimoine canadien (1 million de dollars) sur trois ans.

« Le mot heureuse est tout petit aujourd’hui, par rapport à comment je me sens dans mon cœur. C’est vraiment une annonce importante pour nous tous ici, pour notre communauté d’Orléans mais aussi pour la ville d’Ottawa et la région de la capitale nationale », a déclaré d’entrée de jeu Marie-France Lalonde en conférence de presse. Celle qui a été élue en 2019 a raconté qu’elle avait fait du MIFO son projet personnel, au point où ses collègues la surnommaient « MIFO ».

Le ministre des Langues officielles, Randy Boissonnault, a ensuite procédé à l’annonce de l’investissement de 36 millions de dollars, sous un tonnerre d’applaudissements. Il a longuement témoigné de l’importance de centres communautaires en français, se décrivant lui-même comme un « rattrapé francophone » de l’Alberta.

Randy Boissonault a raconté qu’il avait du mal à prononcer trois phrases de suite en français lorsqu’il s’est inscrit au Campus Saint-Jean à Edmonton. Crédit image : Rachel Crustin

Les élus fédéraux ont salué la ténacité et le courage des gens qui se sont impliqués dans la cause du MIFO dans les dernières années. Plusieurs d’entre eux étaient présents, dont Don Boudria, ex-député et ministre de la Francophonie sous Jean Chrétien, qui était présent à la première pelletée de terre du bâtiment actuel, et Trèva Cousineau, militante francophone qui relançait sans relâche les députés en lien avec ce projet.

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RADIO-CANADA – Lyne Barnabé, publié le 2 mai 2024

C’est jeudi que débute le 23e Festival du film documentaire DOXA de Vancouver. Plus de 80 films seront projetés dans diverses salles de la ville dans le cadre du plus important festival du genre dans l’ouest du pays.

Le film « Au cimetière de la pellicule »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Parmi ces films, on trouve, comme chaque année, des documentaires réalisés par des cinéastes francophones.

Sarah Ouazzani, directrice de programmation du festival DOXA, confie que, depuis son arrivée en poste en 2021, elle tente d’inclure dans sa programmation des films provenant de divers pays et régions francophones.

Je présente des films qui proviennent non seulement de la France, mais aussi de la Guinée et de Madagascar, car l’Afrique a quand même une des plus grandes populations francophones au monde, rappelle la directrice d’origine marocaine.

De plus, j’aime diriger mon attention vers des pays et régions où les cinématographies ne sont pas aussi présentes qu’en Occident.

Une citation de Sarah Ouazzani, directrice de programmation du festival DOXA

Voici quelques suggestions de films francophones présentés cette année au Festival du film documentaire DOXA de Vancouver.

Au cimetière de la pellicule (The Cemetery of Cinema)

Le film « Au cimetière de la pellicule »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Armé de sa caméra et d’une passion contagieuse pour le 7e art, Thierno Souleymane Diallo sillonne son pays natal, la Guinée, à la recherche de Mouramani, un film réalisé en 1953 par le Guinéen Mamadou Touré.

Ce film, qui est considéré comme le premier créé par un cinéaste francophone d’Afrique noire, reste, encore à ce jour, introuvable.

Au fil de ses rencontres, le réalisateur découvre l’histoire d’un pays marqué par les ravages de la colonisation et l’instabilité politique qui ont détruit l’industrie cinématographique de la Guinée.

Ce film est comme un road movie lumineux et passionnant, dit Sarah Ouazzani. Et c’est fascinant de voir Thierno Souleymane Diallo mener son enquête jusqu’en France.

Le film « Au cimetière de la pellicule »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Touchant hommage à une époque révolue et un art perdu en Guinée, Au cimetière de la pellicule est présenté le 3 mai à la Cinémathèque.

Mambar Pierrette

Dans Mambar Pierrette, Rosine Mbakam, une réalisatrice camerounaise établie en Belgique, s’intéresse au quotidien d’une mère monoparentale, couturière, qui lutte pour s’en sortir à Douala, au Cameroun.

Cette femme courageuse et lucide est confrontée à une série de malheurs alors qu’elle tente de reconstruire son entreprise et de satisfaire ses clientes à l’approche de la rentrée scolaire.

Le film « Mambar Pierrette »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR ICARUS FILMS

Je suis une grande fan de Rosine Mbakam, confie la directrice de programmation du festival qui explique que ce film est à la croisée de la fiction et du documentaire.

Les gens le considèrent comme un film de fiction. Mais moi, je dirais que c’est un film avec des empreintes documentaires.

C’est un film très doux, filmé avec beaucoup d’élégance.

Une citation de Sarah Ouazzani, directrice de programmation du festival DOXA

Mambar Pierrette est présenté le 11 mai à la Cinémathèque.

Rétrospective de l’œuvre de Cédric Dupire et Gaspard Kuentz

Les cinéastes français Gaspard Kuentz et Cédric Dupire
PHOTO : IMAGE FOURNIE DE DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Le festival propose cette année une rétrospective du travail des documentaristes français Cédric Dupire et Gaspard Kuentz.

Ce sont des cinéastes que je suis depuis très longtemps, lance Sarah Ouazzani. Je trouve tous leurs films fascinants, d’où l’idée de cette rétrospective.

Les cinéphiles pourront notamment voir The Real Superstar qui raconte, sans aucun commentaire, la vie de la grande vedette du cinéma indien Amitabh Bachchan par le biais de ses rôles emblématiques.

Le film « The Real Superstar »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

The Real Superstar est uniquement un film de montage. Gaspard a monté des séquences issues de plus de 200 films que Amitabh Bachchan a tournés, dit la directrice.

Parmi les autres films au programme de cette rétrospective : Prends, Seigneur, Prends, qui s’intéresse à ce temple de Panchwa en Inde, envahi chaque année par une foule en fête et We Don’t Care About Music Anyway… qui est une exploration de la scène musicale underground d’avant-garde de Tokyo, indique la description du film.

Le film « We don’t care about music anyway… »
PHOTO : IMAGES FOURNIES PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Cédric Dupire sera de passage au festival entre le 2 et 5 mai pour présenter ses films et participer à une causerie.

Sitabaomba, chez les Zébus francophones (Where Zebus Speak French)

Ce n’est pas tous les jours que je reçois un film de Madagascar!

Le film « Sitabaomba, chez les Zébus francophones »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Dans ce documentaire du réalisateur Nantenaina Lova, on suit les mésaventures d’un riziculteur de Tananarive, la capitale, dont les terres fertiles sont désormais convoitées par des forces d’élite et des investisseurs étrangers.

Le film « Sitabaomba, chez les Zébus francophones »
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR DOXA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL

Cette histoire de dépossession de terres est transformée par l’inventivité des villageois et d’artistes qui, grâce à l’art, enseignent aux enfants du village les causes qui importent à la petite communauté.

C’est un très beau film qui a fait l’unanimité du comité de programmation de DOXA

Une citation de Sarah Ouazzani, directrice de programmation du festival DOXA

Sitabaomba, chez les Zébus francophones est présenté le samedi 4 mai au VIFF Centre.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 1er mai et mis à jour le 2 mai 2024

TORONTO – Le 1er mai 1984, la Loi sur les tribunaux judiciaires recevait la sanction royale, intronisant le français comme langue officielle des tribunaux ontariens, au même titre que l’anglais. 40 ans plus tard, dans la réalité, de nominations de juge unilingue en reports d’audience, les défis s’accumulent, faute de main-d’œuvre, de valorisation des postes administratifs et de volontarisme d’une partie de la profession.

La Loi sur les tribunaux judiciaires a gravé dans le marbre dès 1984 le bilinguisme des cours ontariennes. Montage ONFR

Si les justiciables franco-ontariens peuvent réclamer un juge bilingue, ou encore des audiences et documents en français, c’est essentiellement grâce à la Loi sur les tribunaux judiciaires. Adoptée en 1984 sous l’impulsion du procureur général Roy McMurtry, récemment décédé, cette loi a changé la donne en Ontario.

« Il a compris que c’était une question de justice et d’équité envers la minorité francophone de l’Ontario », mesure François Larocque, titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques.

« Avant McMurtry, le français était une langue étrangère devant les tribunaux. Il n’y avait aucune reconnaissance particulière. Pour lui, c’était incompatible avec la dualité linguistique du Canada », décrypte Étienne Saint-Aubin, coordonnateur des services en français au ministère du Procureur général à cette époque. Ce dernier compare sans détour l’ancien système judiciaire à un « désert juridique au niveau du français ».

Pour François Larocque, Linda Cardinal et Étienne Saint-Aubin, la Loi sur les tribunaux judiciaires a changé la donne linguistique en Ontario. Gracieuseté

D’abord circonscrite aux régions désignées sous le gouvernement Davis, puis généralisée à l’ensemble de la province en 1986, sous le gouvernement Peterson, la Loi s’est appliquée à tâtons à ses débuts. « Il était impossible de prévoir une capacité bilingue dans toutes les régions mais on pouvait organiser des procès sur demande, se remémore Me Saint-Aubin. On a donc constitué des équipes volantes et muté certaines ressources dans les endroits en plus grande demande. »

Quelques années auparavant, de premiers balbutiements étaient certes apparus comme la traduction de lois en français, un projet-pilote de tribunal bilingue à Sudbury lancé en 1976 ou encore la fondation de l’Association des juristes franco-ontariens (AJEFO) en 1981.

« L’Ontario considérait alors qu’il avait un rôle à jouer dans la fédération, plus grand que celui de simplement s’occuper de son jardin »

— Linda Cardinal

« Robarts, Davis (premiers ministres) et McMurtry font partie d’une génération de gens qui s’est ouverte à la francophonie au moment où le nationalisme québécois battait son plein, avec un grand mouvement d’affirmation de l’identité francophone, mais aussi la commission d’enquête sur le bilinguisme et le biculturarisme », analyse la chercheuse Linda Cardinal, vice-rectrice adjointe à la recherche à l’Université de l’Ontario français.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er mai 2024

Après avoir réussi à pousser le gouvernement de la Saskatchewan d’accepter le financement du projet de construction d’une deuxième école à Regina, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) revient à la charge, en revendiquant une troisième école pour faire face au surpeuplement.

La lutte des parents francophones de Regina pour le droit à l’instruction en Français se poursuit. Créé en avril 2015, le CPIP a profité de son 9e anniversaire pour revendiquer encore une fois la construction d’une nouvelle école francophone dans la capitale de la Saskatchewan. Pour cause, la problématique du surpeuplement dans les structures éducatives francophones persiste encore à Regina.

Près de dix ans d’attente

« Le gouvernement de la Saskatchewan a pris presque une décennie pour accepter de construire une nouvelle école. Cette dernière arrive trop tard et elle est de petite taille pour apporter une solution durable à la problématique de départ », déplore Jean de Dieu Ndayahundwa, le représentant du CPIP dans un communiqué publié le 29 avril dernier.

Selon le collectif, le gouvernement aurait du construire la nouvelle école, tout en gardant la première école qui sera inaugurée en 2025.

Jean de Dieu Ndayahundwa (à droite) accompagné d’un autre représentant du CPIP lors d’une visite du site de la nouvelle école – Gracieuseté

« Le nouveau chapitre, entamé aujourd’hui par le CPIP, vise à obtenir une solution de transition (des espaces temporaires pour une troisième école élémentaire), en attendant la construction d’une nouvelle école francophone dans une partie de la ville qui sera déterminée suivant les résultats de l’étude d’experts en cours qui vont indiquer où habitent les ayants droit francophones à Regina », lit-on dans le communiqué du CPIP.

Notons, par ailleurs, que le collectif justifie sa revendication par l’article 23 de la charte canadienne des droits et libertés qui garantit le droit à l’instruction des ayants droit dans leur langue maternelle.

Le moyen de pression du CPIP dans ce dossier n’est autre qu’un recours judiciaire contre la province.

« Le recours judiciaire déposé en 2017 n’a pas encore été retiré et le CPIP se réserve toujours le droit de le réactiver si le gouvernement de la Saskatchewan ne répond pas favorablement et rapidement aux revendications du CPIP », conclut le collectif.

Pour rappel, les procédures de contestation judiciaire sont financées par un programme du gouvernement fédéral.

Son objectif est de fournir un appui financier aux individus et groupes au Canada pour qu’ils présentent devant les tribunaux des causes d’importance nationale liées à certains droits constitutionnels et quasi constitutionnels en matière de langues officielles et de droits de la personne.

Lisez le portrait de Jean de Dieu Ndayahundwa

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RADIO-CANADA – Véronique Morin, publié le 1er mai 2024

Alexis Lagimodière-Grisé, de son nom d’artiste Alexis Auréoline, participe, à partir de jeudi, à une foire d’art visuel à New York. L’artiste qui est originaire de Lorette au Manitoba présentera des œuvres à la frontière entre la peinture et la photographie.

Alexis Auréoline crée des toiles de grands formats avec du charbon et d’autres à l’aide d’un procédé photographique appelé le cyanotype. PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Ce sera un retour dans la Grosse Pomme pour l’artiste qui a vécu à cet endroit avant la pandémie de COVID-19.

J’ai étudié quelque temps à New York. […] Et puis j’[y] ai travaillé très longtemps comme technicien d’art et puis dans le transport d’art, alors j’ai fait plein de liens dans ce domaine-là, explique-t-il.

Alexis Auréoline participe à la dixième édition de la foire de la New Art Dealers Alliance (NADA), sous la bannière de la galerie d’art Eli Kerr qui le représente à Montréal.

L’événement se déroule du 2 au 5 mai et réunit 92 galeries d’art et organismes culturels provenant de 15 pays dont l’Argentine, la Grèce et la Corée du Sud.

Alexis Auréoline présente trois toiles faites avec du charbon de bois à la foire d’art NADA. Ici , l’œuvre Charcoal Painting # 3 qui a été créée en 2020.
PHOTO : GRACIEUSETÉ D’ALEXIS AURÉOLINE

Rencontré dans son studio de Winnipeg à quelques jours de son départ vers les États-Unis, Alexis Auréoline se dit heureux de retrouver cette ville qu’il a bien connue.

J’ai toujours des amis très chers qui sont francophones et puis qui vont venir visiter la présentation alors je suis très excité, dit-il.

La force d’être francophone

Avec du recul, l’artiste constate que le fait d’être Franco-Manitobain l’a aidé à percer lorsqu’il était à New York. Selon lui, parler la langue de Molière est une aptitude en demande dans cette ville américaine.

Une fois qu’une galerie comprenait […] que je pouvais parler en français, j’étais [appelé à faire] différentes tâches pour communiquer avec des artistes français, des techniciens d’art français ou des collectionneurs français, explique Alexis Auréoline. C’est comme ça que j’ai pu survivre à New York.

C’est également dans cette ville qu’il a développé la pratique artistique qu’il poursuit aujourd’hui.

Éloge de la lenteur

Alexis Auréoline décrit son travail d’artiste comme étant très calme.

C’est pas bruyant puis ça prend beaucoup de temps. J’ai une relation avec les matériaux qui est un peu plus lente, alors j’aime beaucoup toucher le canevas, puis travailler avec le papier.

Sur ses toiles, il applique notamment une formule chimique liquide qui, une fois exposée à la lumière, prend une teinte bleue. Il s’agit du cyanotype, un procédé photographique avec lequel l’artiste expérimente depuis près de dix ans.

C’est un mode de photo assez ancien avec un liquide que je peux mettre sur le canevas. Ça prend un peu de temps pour sécher et puis je l’apporte dehors [pour l’exposer au] soleil, explique-t-il.

Le résultat : une impression indigo composée de motifs choisis par l’artiste.

Je suis très attiré par cette couleur-là. C’est une couleur très émotive et puis très profonde.

Avec le cyanotype, l’artiste réussit à produire une couleur bleu assez foncé. Ici, la toile Painting Photography, qui a été créée en 2021 et exposée à la Maison des artistes visuels francophones de Winnipeg. PHOTO : GRACIEUSETÉ D’ALEXIS AURÉOLINE

Ce travail avec le cyanotype rejoint la fascination d’Alexis Auréoline pour la photographie. Il souhaite d’ailleurs inviter le public à réfléchir à c’est quoi une peinture et c’est quoi une photo. Il estime que son travail se situe à la limite de ces deux pratiques.

La photographie a toujours eu une grande place dans la vie de l’artiste.

J’ai grandi dans les livres, des livres de photographie, des livres d’art. Et puis […] j’étais toujours avec une caméra.

Une citation de Alexis Auréoline

Il continue cette pratique aujourd’hui et développe ses clichés dans une chambre noire, autre marque de la lenteur qu’il souhaite inclure dans son travail.

Transférer le bois sur la toile

Le kiosque de la galerie d’art Eli Kerr à la foire NADA permettra également à Alexis Auréoline d’exposer des tableaux qu’il crée avec du charbon.

Pour ces toiles, il utilise le bois d’érable du Manitoba. Les morceaux sont ensuite cuits dans une ferme près de Winnipeg. La température choisie pour la cuisson affecte la couleur du charbon une fois appliquée sur la toile. L’artiste marie différentes couleurs de charbon dans ses toiles.

Pour créer ses œuvres avec du charbon, l’artiste pose la toile sur une table de son atelier afin de recréer la texture et les lignes du bois. PHOTO : RADIO-CANADA / VÉRONIQUE MORIN

Pour dessiner sur le canevas, Alexis Auréoline passe les morceaux de charbon sur une toile déposée sur une table en bois, ce qui révèle la texture de sa surface.

C’est un peu comme une imprimante, mais moi je deviens l’imprimante, dit-il.

En plus de sa participation à la foire NADA, une exposition des œuvres de l’artiste Alexis Auréoline est prévue à la galerie d’art Eli Kerr de Montréal l’automne prochain. Il s’implique également au Platform Centre for Photographic & Digital Arts à Winnipeg.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 30 avril 2024

OTTAWA – Le commissariat aux langues officielles va enquêter sur la décision du gouvernement fédéral de plafonner le nombre de permis d’études des étudiants étrangers en 2024 et 2025.

Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge enquêtera sur le plafonnement du nombre d’étudiants étrangers au pays. Archives ONFR

Le bureau de Raymond Théberge a confirmé à ONFR avoir reçu deux plaintes en lien avec ce dossier et qu’il enquêtera sur les allégations formulées par les deux plaignants.

« Les personnes qui ont déposé les plaintes allèguent que le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (IRCC) n’a pas pris en considération les réalités particulières des établissements postsecondaires en contextes linguistiques francophones et anglophones minoritaires en décidant d’imposer un plafond national de réception des demandes de permis d’études », indique le Commissariat aux langues officielles dans une déclaration écrite.

Une seconde partie d’accusations serait que le ministère « n’aurait pas pris de mesures pour éviter ou pour atténuer les impacts négatifs de sa décision et aurait ainsi manqué à ses obligations en vertu de la partie VII de la Loi sur les langues officielles », est-il allégué.

Les 22 universités et collèges francophones hors Québec avaient indiqué il y a quelques semaines avoir déposé une plainte au Commissariat aux langues officielles (CLO) arguant que le gouvernement fédéral avait violé la Loi sur les langues officielles avec cette mesure.

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) avait affirmé devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles, au début du mois d’avril, avoir déposé une longue plainte auprès du Commissariat aux langues officielles au nom de sa vingtaine de membres.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 avril 2024

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a lancé la semaine dernière un site web qui présente une nouvelle carte interactive de la francophonie canadienne comportant plus de 700 pages de renseignements sur 72 collectivités francophones partout au pays, y compris au Québec. Mode d’emploi.

Regrouper toutes sortes de renseignements pertinents sur la francophonie canadienne dans les provinces et territoires en une seule carte interactive accessible en ligne. C’est l’idée derrière le lancement de la nouvelle carte interactive de la francophonie canadienne par la FCFA du Canada. Fait important à signaler : la nouvelle carte inclut également le Québec, contrairement à une version précédente.

Un outil parfait pour les québécois

De façon détaillée, la carte présente la francophonie telle qu’elle se vit d’un bout à l’autre du Canada, au niveau provincial, territorial, régional et local.

Chaque fiche de profil présente des renseignements sur la démographie, l’histoire, la vitalité culturelle et sociale de la francophonie, les services en français, l’économie, l’immigration et la diversité, ainsi que les attractions touristiques d’un endroit donné.

« Les Québécois et les Québécoises qui veulent en savoir plus sur la francophonie ailleurs au pays auront l’occasion de faire beaucoup de découvertes et qui sait, ça leur donnera peut-être le goût de visiter une de nos communautés », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Capture d’écran – www.cartefrancophonie.ca

Pour naviguer sur la carte interactive, il faut tout d’abord se rendre sur le site web : www.cartefrancophonie.ca. Vous aurez deux options pour ce faire, soit cibler la province ou le territoire en utilisant votre souris, pavé ou écran tactile, tout en zoomant au besoin, ou bien sur aller vers la barre de recherche, en sélectionnant l’endroit de votre choix ou en cherchant comme sur un moteur de recherche.

Si vous cliquez au dessus d’une province ou territoire, vous aurez directement accès à sa fiche de renseignements. En zoomant à l’intérieur de chaque province ou territoire, vous trouverez par la suite des villes et des régions identifiés par de petits cercles en bleu ou en vert.

Vu que la carte est en développement continu, il se peut que vous ne trouveriez pas certains endroits.

Notons, par ailleurs, que la FCFA prévoit une mise à jour constante de la carte interactive et l’ajout progressif de fiches de profil supplémentaires portant sur d’autres collectivités francophones au pays.

La carte interactive de la francophonie canadienne a été rendue possible grâce à l’appui financier du ministère du Patrimoine canadien et du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada.

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RADIO-CANADA – Roxanne Langlois, publié le 28 avril 2024

Le Musée acadien du Québec à Bonaventure se départit d’objets qui ont, par le passé, fait partie de sa collection privée.

Cette photo montre l’étendue et la diversité des objets mis en vente cette semaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

Un total de 200 articles, dont les prix varient de 50  $ à 400 $, sont ainsi mis en vente jusqu’en fin de journée, dimanche.

Il s’agit d’objets du quotidien fort probablement utilisés par des citoyens de la Baie-des-Chaleurs au 20e siècle. On y retrouve entre autres du mobilier, des outils et de l’art populaire.

Ce sont beaucoup des doublons, des objets dont on a perdu la provenance ou l’historique.

Une citation de Laurie Beaudoin, conservatrice du Musée acadien du Québec à Bonaventure

L’absence de documents attestant l’origine de ces objets les rend d’une faible pertinence pour le musée gaspésien quant une potentielle exposition. Ainsi, ils ne répondaient plus, selon Mme Beaudoin, aux axes de collectionnement de l’institution.

Laurie Beaudoin, conservatrice du Musée, est photographiée alors qu’elle accorde une entrevue à Radio-Canada. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

Selon le Musée, plusieurs autres critères ont été pris en compte pour la mise en vente des différents objets, par exemple leur état et l’espace de conservation disponible. La liste des articles à vendre, proposée par la conservatrice, a d’ailleurs été validée au préalable par le conseil d’administration du Musée.

Des rouets font partie du lot.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

Toute institution muséale voit sa collection évoluer au fil du temps, ce qui peut la mener à se débarrasser de certains biens. Ce processus, qui donne lieu au retrait définitif d’objets d’une collection, porte d’ailleurs le nom d’aliénation.

Une résidente de Bonaventure, Maude Chiasson, s’est laissé tenter par une chaise pour enfant, un petit coup de cœur, souligne-t-elle.

J’aime les choses qui ont une histoire.

Une citation de Maude Chiasson, résidente de Bonaventure

Elle dit qu’il lui a été naturel de faire l’acquisition d’un objet représentatif et significatif du passé de la Gaspésie, qu’elle porte dans [son] cœur.

Cette poussette était notamment en vente.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

De l’argent pour financer les activités futures

Laurie Beaudoin estime la valeur totale des objets mis en vente à environ 10 000 $. L’argent récolté contribuera à financer les activités du Musée acadien du Québec à Bonaventure. Cette somme permettra plus précisément de créer un fonds de roulement pour gérer la collection du Musée.

Ça va nous permettre de faire des acquisitions futures, d’acheter du matériel de conservation, de faire des chantiers de numérisation ou d’autres chantiers en lien avec la collection et avec la mission du Musée, explique la conservatrice.

Le Musée acadien du Québec à Bonaventure est une importante attraction touristique et muséale de la Baie-des-Chaleurs. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

La vente des objets du Musée acadien du Québec à Bonaventure, qui se tient au deuxième étage de l’aréna, se termine dimanche à 16 h.

Avec des informations de Jean-François Deschênes

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RADIO-CANADA – Publié le 28 avril 2024

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne.

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne.

Son influence s’étend bien au-delà des frontières du Québec, touchant également les francophones de la Saskatchewan.

Les Fransaskois se souviennent de sa visite à Gravelbourg il y a près de 60 ans pour animer une tournée de Félix Leclerc, organisée par Radio-Canada.

Au-delà de ce passage, l’ensemble de son œuvre a retenu les esprits de nombreux Fransaskois, car Jean-Pierre Ferland laisse derrière lui un vaste héritage culturel et des centaines de chansons.

C’est toujours surprenant quand on apprend la mort de quelqu’un qui est pour moi un monument, j’avoue, de la musique québécoise, mais je dirais aussi de la francophonie canadienne-française, réagit l’artiste Gilles Groleau, membre de la Raquette à Claquettes.

Auteur prolifique, Jean-Pierre Ferland a écrit plus de 450 chansons et publié une trentaine d’albums.

Son album Jaune sorti en 1970 sonnait comme une petite révolution dans le monde de la musique.

La Fransaskoise d’adoption Françoise Sigur-Cloutier, soutient que cet album l’a ancrée dans son nouveau pays d’adoption quand elle est arrivée de France.

Cette musique-là m’a touchée, ces paroles-là m’ont touchée, tout m’a touchée et dans un sens, tout au long de sa carrière, il y a toujours une chanson de Jean-Pierre Ferland qui m’a touchée, insiste-t-elle.

Cet album a servi de déclique et représenté une source d’inspiration pour de nombreux artistes fransaskois. 

Avec la sortie de son album Jaune en 70 environ, il a amené une saveur rock, et moi ça m’a influencé. J’ai dit wow, on peut faire du rock en français, parce que le rock ça se faisait pas en français plus que ça, en tout cas au Canada, on n’entendait pas beaucoup, se rappelle Gilles Groleau.

Avant Ferland, on avait l’impression que les chansonniers c’était quelque chose, que la chanson pop c’était autre chose. Ferland a trouvé une façon de tout assembler ça parce qu’il savait parler aux gens, je pense d’une façon poétique et d’une façon où les gens se reconnaissaient renchérit l’artiste fransaskois Michel Lalonde, un autre membre de la Raquette à Claquettes.

C’était comme un gens du peuple. Il parlait la rue… fleur de macadam, tout ça.

Une simplicité qui a d’ailleurs transparu dans sa description de Gravelbourg lors de son passage en 1965.

Gravelbourg, c’est une pas tout à fait une ville, c’est pas un village, avec ses sept élévateurs à grains et une cathédrale, Gravelbourg c’est presque qu’un esprit, disait Jean-Pierre Ferland

En Saskatchewan, comme ailleurs, les qualificatifs pour décrire Jean-Pierre Ferland se ressemblent : gens du peuple, innovateur et intemporel.

Le Québec a proposé des funérailles nationales à la famille de Jean-Pierre Ferland afin de lui rendre l’hommage qu’il mérite.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2024

L’unique festival francophone de 7e art en Saskatchewan projettera des dizaines de films francophones avec des sous-titres en anglais du 9 au 12 mai 2024 à Saskatoon, en plus d’offrir une pléthore d’activités aux festivaliers.

Affiche de la 19e édition du Festival Cinergie – Gracieuseté

La ville que les Saskatchewanais surnomme «Paris of the Prairies» accueillera encore une fois cette année l’unique festival francophone de film dans la province. Organisé par la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), le Festival international du film francophone Cinergie se tiendra du 9 au 12 mai 2024.

Au menu de cette 19e édition du festival : 12 longs métrages, 30 courts métrages, et une programmation spéciale de courts métrages durant 2 heures, des discussions bilingues avec des cinéastes, des soirées de réseautage, un buffet de dégustation francophone, de la musique live et des événements amusants.

La salle du Roxy Theater – Gracieuseté du Festival CINERGIE

Sous-titres en anglais

« Au Roxy Theater, vous serez plongé dans un intérieur de cinéma décoré, l’un des derniers encore debout au Canada, couvert de petits balcons et de fenêtres à l’espagnole. En regardant des films en français à CINERGIE, alors que vous vous retrouvez immergé dans différents dialectes francophones, vous aurez peut-être l’impression d’être à Moncton, à Port-au-Prince en Haïti ou même dans une petite ville
du Québec, mais vous ne vous sentirez jamais perdu dans la compréhension, car tous nos films sont sous-titrés en anglais pour que tout le monde puisse en profiter, quel que soit votre niveau de français », peut-on lire dans un communiqué publié par l’équipe du Festival.

C’est le long métrage Karnaval du réalisateur canadien Henri Pardo qui ouvrira le bal des projections lors de la cérémonie d’ouverture au Roxy Theater, le jeudi 9 mai, en partenariat avec Radio-Canada.

Il sera suivi du court métrage congolais Mwana ya mayi. La soirée sera ensuite clôturée par la diffusion d’une vingtaine de courts métrage dans le cadre du programme Déjanté nocturne, co-présenté avec le Saskatoon Fantastic Film Festival.

Le lendemain, deux autres événements marquants sont mis en avant comme des incontournables par l’équipe du Festival CINERGIE. Il s’agit de l’Apero Franco et la Soirée Coup de Projecteur sur l’Ouest, organisé en partenariat avec Unis TV pour mettre en avant les productions francophones de l’Ouest et le Nord canadiens.

« En tant que seul festival de film francophone et l’un des rares événements entièrement bilingues en Saskatchewan, Festival CINERGIE est une attraction culturelle unique et importante à Saskatoon »,

Pas moins de six cinéastes seront présents au Festival dont trois virtuellement pour échanger avec le public et les participants.

Notons, enfin, que la programmation scolaire du festival a déjà eu lieu du 16 au 19 avril 2024, en accueillant des élèves des écoles francophones et d’immersion qui ont pu regarder quatre films pour la modique somme de 5$.

Bien qu’il soit payant, le festival Cinergie offre un nombre limité de billets gratuits par séance à toute personne autochtone, nouvellement arrivée au Canada et qui fait face à des obstacles financiers.

Fondée en 1982, la Fédération des Francophones de Saskatoon (FFS) est l’organisme francophone f qui opère le Festival Cinergie depuis 2006 avec le soutien de nombreux bailleurs de fonds.

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RADIO-CANADA – Publié le 25 avril 2024

En prévision de son 100e anniversaire, le Théâtre Cercle Molière a convié le public winnipégois jeudi soir pour présenter certains aspects de la programmation prévue dans le cadre de l’événement. Plus de 150 personnes ont répondu à l’appel.

Le Théâtre Cercle Molière a dévoilé jeudi le 25 avril 2024 le logo de son 100e anniversaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

L’équipe du TCM a notamment dévoilé son nouveau logo sérigraphié qui présente un cercle rouge réalisé avec des coups de pinceau. L’image a été conçue par Sol Desharnais et Arielle Morier-Roy.

Je voulais quelque chose qui pète, quelque chose qui se voit bien, explique le directeur artistique des célébrations du 100e anniversaire du TCM, Sol Desharnais

Il souligne que la couleur rouge du logo représente également la communauté locale du Manitoba.

On est dans le bassin de la vallée de la rivière Rouge et le rouge c’est aussi la couleur du Cercle Molière, soutient-il.

Sol Desharnais a participé à la création du logo du 100e anniversaire du TCM.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

L’équipe artistique affirme avoir opté pour la sérigraphie, une technique d’impression directe, à juste titre.

Je me suis dit qu’au lieu de juste présenter quelque chose de tout fait, je voulais rendre ça intéressant de pouvoir voir le processus artistique derrière cette impression, dit-il.

C’est aussi du mouvement, parce que le théâtre, c’est le mouvement.

Une citation de Sol Desharnais, directeur artistique des célébrations du 100e anniversaire du TCM
Tous les invités du 5 à 7 du TCM pouvaient repartir avec une invitation pour la soirée Siècle Molière Century. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Au cours de la soirée, chaque convive pouvait repartir avec son propre exemplaire de l’image. À l’endos de la carte se trouve une invitation à la grande soirée Siècle Molière Century, un événement artistique qui marquera l’anniversaire du TCMau Musée canadien pour les droits de la personne le 4 octobre 2025.

On va envahir le musée, raconte M Desharnais. On veut faire appel aux artistes ici au Manitoba, que ça soit des artistes visuels, de danse, de théâtre, culinaire et j’en passe.

Ça va porter, ça va inciter et ça va forcer à faire de du nouveau et du jamais vu. Et puis je pense que c’est une belle façon de fêter, mais dans la création, déclare-t-il.

La soirée a été animée par des prises de parole et des performances, notamment une prestation de la troupe de danse Les Checkeuses. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Revoir le système de billetterie

En plus des festivités du 100e anniversaire, le TCM a lancé jeudi un nouveau système de billetterie et une boutique en ligne.

Plutôt que d’être sous les auspices d’un abonnement, on va être dans ce qu’on appelle le membership du TCM. Et donc on pourra acheter un [nombre] de places, explique Geneviève Pelletier.

Grâce à cette procédure, les abonnés ne seront plus contraints d’acheter tous leurs billets pour les spectacles de la saison au même moment. Ils pourront plutôt payer pour le nombre de billets désirés et les utiliser, à leur convenance, tout au long de la saison théâtrale.

Selon la directrice artistique et générale du TCM, Geneviève Pelletier, ce nouveau système de billetterie va permettre de varier les publics. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Selon Mme Pelletier, il s’agit là d’une manière de s’adapter aux nouvelles habitudes du public.

Il y a beaucoup de gens, beaucoup de jeunes [pour] qui choisir une date, de se dire, tous les mardis ou tous les mercredis quatre fois par année [j’irai au théâtre], ce n’est plus autant dans les trains de consommation, explique-t-elle.

Donc on veut vraiment être à l’écoute des nouveaux publics [et] garder aussi nos plus vieux publics, ajoute la directrice du TCM.

Diversifier l’offre

Le TCM a aussi lancé des produits dérivés qui sont disponibles sur son site Internet, notamment la mise en vente de chandails à capuche, de sacs en toile estampillés avec une image créée par l’artiste Jazz Aline.

La nouvelle adhésion permettra d’avoir des rabais sur cette boutique en ligne, car le Théâtre Cercle Molière espère ainsi attirer de nouveaux publics entre ses murs.

L’institution culturelle invite également les membres de la communauté franco-manitobaine à contribuer à sa Boîte à histoires en partageant des anecdotes en lien avec le théâtre ou la francophonie au Manitoba.

Les témoignages seront ensuite incorporés dans un projet artistique visuel.

La Boîte à histoires sera d’ailleurs en tournée dans la province autant dans les secteurs ruraux qu’en ville dans les prochains mois afin de recueillir le plus de témoignages possible.

Avec les informations de Véronique Morin

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 25 avril et mis à jour le 26 avril 2024

TORONTO – Lors du Forum franco-ontarien des affaires de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), organisé ce jeudi au Globe and Mail Centre, deux entreprises lauréates, l’une franco-ontarienne, Escouade multimédia, et l’autre québécoise, Interprétation signes et paroles (ISEP), ont été récompensées du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, symbole des échanges économiques interprovinces.

Stephane Hunter (au centre), gérant de la société Escouade multimédia, entouré de ses employés, de la cheffe de poste du Bureau du Québec Toronto Catherine Tadros, du président de la FGA Dominic Mailloux et du député provincial Stéphane Sarrazin. Crédit image : Sandra Padovani

Le Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, dont c’est la troisième édition, est organisé conjointement par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) et récompense chaque année deux entreprises francophones qui participent au renforcement des échanges entre l’Ontario et le Québec.

L’entreprise récipiendaire côté Ontario, Escouade multimédia, se spécialise depuis 20 ans dans la production multimédia, les expériences d’apprentissage et les évènements en ligne avec une grande expertise en éducation.

Sur scène, le PDG Stéphane Hunter explique choisir de travailler en français pour les activités, basées à 50% en Ontario et à 50% au Québec : « Je suis tellement fier de pouvoir travailler en français dans le domaine de la production vidéo multimédia presque unilingue anglophone ».

Côté Québec, Interprétation signes et paroles (ISEP) est un chef de file dans le domaine de l’interprétation en langue des signes avec pour focus l’amélioration de l’accès pour les personnes sourdes et malentendantes sans barrière linguistique.

Chantal Léonard, la propriétaire, directrice du développement organisationnel et interprète professionnelle a quant à elle exprimé sa gratitude d’être entourée d’entrepreneurs à succès francophones de chaque côté de la frontière.

Chantal Léonard et Michael Sirois de la société québécoise Interprétation signes et paroles (ISEP) ont reçu un chèque de 10 000 $. Crédit image : Sandra Padovani

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 avril 2024

Considéré comme l’un des plus importants rendez-vous culturel francophone à l’Ouest du Québec, le Festival d’été francophone se tiendra cette année du 12 au 22 juin 2024 avec de nombreuses têtes d’affiches de la francophonie canadienne et du Québec.

Clary and Friends, Blue Jeans Blue ou Amay Laoni. Ces noms bien connus de la scène québécoise seront parmi les vedettes de la 35e édition du Festival d’été francophone de Vancouver aux côtés d’artistes francophones et francophiles de divers horizons.

Pas moins de quinze artistes et formations musicales seront de la partie. Organisé par le Centre culturel francophone de Vancouver, l’événement s’étalera cette année sur sept journées de spectacles. La programmation du Festival offrira une grande diversité de sonorités et de genres musicaux.

Le quintette bilingue de Vancouver Mimosa ouvrira le bal du Festival le jeudi 13 juin 2024, en enflammant la scène avec ses sonorités très variées et son répertoire alliant, entre autres, Jazz, Salsa et musique française des années 60. Le lendemain, ce sera au tour d’Amay Laoni de performer au grand bonheur des passionnés de la pop francophone.

Les deux têtes d’affiches Clay and Friends et Blue Jeans Blue sont très attendus pour la soirée du samedi 15 juin 2024 au Théâtre Vogue.

Chanteuse et oudiste d’origine Libanaise, Lamia Yared fera pour sa part découvrir aux festivaliers son répertoire arabe et ottoman lors des soirées du 21 et du 22 juin.

Les fans de la musique du monde seront choyés puisque d’autres artistes de ce genre seront au menu de cette 35e édition comme Sheila Hannigan, Gordon Grdina et Hamin Honari.

En plus d’artistes connus et confirmés, le Festival donnera l’opportunité à de jeunes artistes locaux francophones d’aller à la rencontre du public à l’instar du groupe Neptune, de Marie Bukuru Kimwemwe et Marley Morales. Ces derniers auront la chance de fouler la même scène qu’Amay Laoni lors de la soirée du 14 juin.

Fondé en 1975, le Centre culturel francophone de Vancouver est un acteur culturel majeur de la francophonie en Colombie-Britannique. Dès 1990, l’organisme a organisé la première édition du Festival d’été francophone de Vancouver.

Plus de détails à suivre.