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RADIO-CANADA – Victor Lhoest, publié le 24 avril et mis à jour le 25 avril 2024

L’entreprise de production de jus, Awa Bissap corp., a séduit mercredi soir le jury de la 12e édition de la Fosse aux lions. Une victoire pour sa fondatrice, Awa Soumbouno, qui remporte la somme de 15 000 $.

Awa Soumbouno, fondatrice de l’entreprise de production de jus, Awa Bissap corp, a remporté la 12e édition de la Fosse aux lions.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Devant le public du Théâtre Cercle Molière de Saint-Boniface, Awa Soumbouno a remporté tous les honneurs. 

En plus d’avoir décroché le grand prix de la soirée, elle a également reçu celui du World Trade Center qui récompense l’entreprise la plus à même de s’exporter à l’extérieur du Manitoba.

Les produits, c’est mon bébé, personne ne les connaît mieux que moi. Au début j’étais un peu stressée, mais je me suis relâchée et j’étais prête à répondre à toutes les questions du jury.

Comme Awa Soumbounou, chaque candidat disposait de 5 minutes de présentation de son projet.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Ses jus naturels se déclinent aux saveurs d’hibiscus, de gingembre, de tamarin et de baobab.

C’est très difficile d’être entrepreneur ici si tu as la famille et un autre travail. Mais si tu crois en ce que tu fais et que tu aimes le faire, tu vas surpasser n’importe quelles difficultés, assure-t-elle.

La fondatrice d’Awa Bissap corp. a devancé Le Nénuphar (magazine mensuel gratuit), Fa Allure (vêtements aux textiles africains et manitobains), et Arc and Fire Manufacturing (pièces métalliques pour les métiers de la topographie), tous trois finalistes du concours cette année.

Première victoire pour une personne noire

Arrivée il y a plus de 10 ans à Winnipeg, la Sénégalaise d’origine a voulu transformer une passion d’enfance en entreprise.

Awa Soumbouno est la première personne noire à remporter le concours. Pour elle, le fait d’être une femme noire au Manitoba ne constitue en aucun cas un obstacle pour se lancer dans les affaires.

Je me suis dit que je suis humaine, et je suis une femme. Ça ne change rien que je sois noire, ce que je veux, je vais l’avoir. Je n’ai aucun obstacle et ma couleur de peau n’en est pas un.

Une citation deAwa Soumbouno, fondatrice d’Awa Bissap corp.

À l’avenir, Awa Soumbouno a pour ambition de vendre ses jus dans les épiceries à travers le pays. Dans quelques années, vous allez partir à Sobeys ou Walmart, et vous allez vous dire « je me rappelle d’elle », c’est ça mon but.

L’entrepreneuse veut aussi lancer une gamme de bâtonnets de crème glacée, des Popsicles, aux saveurs des jus qu’elle propose.

Le jury devant un choix douloureux

Chaque entrepreneur disposait de cinq minutes pour présenter son projet, suivi de cinq minutes pour répondre aux questions des trois membres du jury, Martine Bordeleau, Emmanuelle Rigaud et Youssef Bezzahou.

Au moment d’annoncer les résultats, Youssef Bezzahou admet que la décision n’était pas simple.Le choix a été fait dans la douleur.

Le jury visionne les vidéos de présentation des candidats avant qu’ils ne défendent eux-mêmes leur projet entrepreneurial pendant 5 minutes.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Pour moi, les quatre candidatures étaient gagnantes, laisse-t-il entendre

Selon lui, c’est la personnalité de la gagnante qui a fait pencher la balance. Une entreprise ne marche que si l’entrepreneur est intimement convaincu par son entreprise. Le pitch d’Awa et les réponses aux questions ont laissé émerger une personne qui croit en elle-même. Selon moi, c’est l’ingrédient numéro un pour la réussite.

Youssef Bezzahou estime que l’avenir des jus vendu par Awa Soumbouno est prometteur. La compétition est majeure dans l’alimentaire, mais elle a trouvé une niche extraordinaire qui allie la qualité, l’innovation et le côté santé de la boisson, rempli d’antioxydant, à un prix raisonnable.

Organisée par le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) en partenariat avec Radio-Canada depuis 2011, la Fosse aux lions est un concours qui permet à des entrepreneurs de se faire connaître.

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RADIO-CANADA – Radja Mahamba, publié le 25 avril 2024

Près de 500 000 élèves aux quatre coins du pays célèbrent la Journée nationale de l’immersion française.

Environ 1,6 million de Canadiens ont suivi un programme d’immersion en français depuis la création, selon Statistique Canada.
PHOTO : CANADIAN PARENTS FOR FRENCH

Sous le thème Nos langues, notre trait d’union , l’Association canadienne des professionnels de l’immersion (ACPI) dit vouloir célébrer l’immersion parce qu’elle est la voie vers le bilinguisme.

Le but de la Journée nationale de l’immersion est de promouvoir l’épanouissement d’un Canada bilingue à travers l’immersion française.

Cette journée est célébrée chaque année le 24 avril.

Le bilinguisme, c’est nos deux langues qui nous définissent, mais c’est aussi nos deux langues qui nous unissent, souligne Chantal Bourbonnais, directrice générale de l’ACPI, ajoutant que le bilinguisme est une valeur canadienne fondamentale.

Selon elle, l’immersion peut être un pont entre les communautés francophones et les communautés anglophones : un trait d’union.

L’ACPI dit que, chaque année, elle constate une hausse fulgurante des inscriptions dans les écoles d’immersion. À l’échelle nationale, la hausse annuelle se situe entre 4 et 5 %. Donc, on voit qu’il y a un intérêt grandissant pour l’immersion, affirme-t-elle.

En Alberta, cette journée a encore plus d’importance.

Ah, mais, c’est un fait marquant, hein! Ce n’est pas tous les jours qu’on a 50 ans. C’est notre cas cette année, 50 ans d’immersion, s’exclame Martin Poirier, directeur des programmes de langue au Conseil scolaire de Calgary (CBE).

M. Poirier affirme que le conseil scolaire compte maintenant près de 10 000 élèves dans 24 écoles d’immersion. C’est une croissance incroyable, et puis, l’impact aussi que ça a eu sur tous ses élèves est incroyable, ajoute-t-il.

Un phénomène rassembleur

Martin Poirier dit que des recherches démontrent que l’immersion développe les capacités intellectuelles et scolaires des élèves. C’est un phénomène rassembleur.

L’immersion française développe aussi l’empathie et la compréhension multiculturelle en permettant de comprendre d’autres cultures.

Une citation de Martin Poirier, directeur des programmes de langue, CBE

L’apprentissage d’une nouvelle langue donne un point de rassemblement et un point de connexion pour tous les enfants, poursuit-il, notant que la croissance dans le programme d’immersion à Calgary a été exponentielle grâce aux nouveaux arrivants.

Je dois dire que nos programmes sont beaucoup plus inclusifs. On a la philosophie que tout le monde peut apprendre une langue et que ça va aider à en apprendre une autre, dit-il.

Cependant, il fait remarquer que l’Alberta est malheureusement en queue du classement à l’échelle nationale. Au Canada, environ 1,6 million de personnes ont suivi un programme d’immersion en français depuis la création de ces programmes, dans les années 1960.

Statistique Canada classe l’Alberta au dernier rang, à égalité avec la Saskatchewan, pour ce qui est des inscriptions en immersion française en 2021.

On est une des provinces où il y a le moins de programmes d’immersion, explique M. Poirier.

Des défis dans le milieu rural

Michael Tryon, directeur de Canadian Parents for Frenchnote que son organisation a observé des croissances dans les plus grandes villes de la province.

Il y a des défis dans les régions rurales juste à cause de la pénurie des enseignants qui parlent français, explique M. Tryon.

Le Conseil scolaire de Calgary indique qu’il a enregistré une augmentation de 2000 élèves au cours des deux dernières années et que, selon les prévisions pour septembre 2024, les effectifs passeront de 9700 à 10 000 élèves.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 avril 2024

Le ministère de la Culture et des Communications a lancé récemment la 2e édition de l’appel de projets pour le développement culturel numérique à destination des organismes culturels québécois et de leurs partenaires de la francophonie canadienne.

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25 000$. C’est le montant maximal que pourrait recevoir un bénéficiaire à l’issu de l’appel de projets pour le développement culturel numérique dans la francophonie canadienne.

Lancé pour une 2e édition cette année, l’appel de projets vise à accorder une aide financière aux organismes et aux entreprises culturelles ayant un siège au Québec et un partenaire de la francophonie canadienne.

Développer la culture dans l’espace numérique en français

Selon le ministère de la Culture et des communications, la finalité du programme est de soutenir des projets de développement culturel numérique favorisant notamment la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique ou encore portant sur l’acquisition, la consolidation et l’échange de compétences numériques dans le secteur culturel.

Pour atteindre cette finalité, le ministère s’est fixé quatre objectifs. Tout projet doit répondre à au moins l’un d’entre eux, à savoir :

  • Améliorer la découvrabilité des contenus culturels francophones, à travers la production et la diffusion la plus large possible de métadonnées notamment par la production et la diffusion la plus large possible de métadonnées ou par de nouvelles initiatives de diffusion ou de codiffusion de contenus culturels numériques
  • Favoriser le développement des compétences numériques des artistes et des organisations culturelles du Québec et de la francophonie canadienne via des activités de perfectionnement et de transfert d’expertise
  • Mettre en commun les ressources et l’expertise en matière de développement culturel numérique en établissant, en consolidant ou en développant des réseaux et des alliances avec des partenaires de la francophonie canadienne;
  • Développer ou expérimenter de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils contribuant au développement culturel numérique

Par ailleurs, le projet doit être étalé à l’intérieur d’une période de 12 mois, associer au moins un partenaire de la francophonie canadienne et se dérouler en français.

Le demandeur ne peut soumettre qu’une seule demande, en plus d’être en mesure de réaliser le projet dans son ensemble en respectant le cadre budgétaire présenté. À noter que d’autres conditions et exclusions s’appliquent.

Pour en savoir plus sur tous les détails du projet, la page web dédiée est accessible en cliquant ici.

Quant au délai, les demandeurs auront jusqu’au 21 juin 2024 pour soumettre leurs projets.

Notons, enfin, que l’appel de projets pour le développement culturel numérique s’inscrit dans le cadre de la politique culturelle du Québec : Partout, la culture ainsi que de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

En 2023, la première édition de l’appel de projets a permis le financement d’une dizaine de projets.

Pour illustration, l’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ) et l’Alliance des radios communautaires canadiennes (ARCC) ont pu doter leurs membres d’outils et de pratiques novatrices pour faire face aux défis du numérique.

Autre exemple, et non des moindres : un projet lancé par l’organisme québécois Métamusique et l’organisme francophone pancanadien l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM) pour maximiser la découvrabilité des contenus musicaux des artistes de la francophonie canadienne.

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RADIO-CANADA – Publié le 22 avril 2024

C’est sous la présidence d’honneur de l’écrivaine innue Natasha Kanapé Fontaine que se déroulera le 11e Salon du livre du Grand Sudbury du 9 au 12 mai à la Place des Arts.

La poétesse et artiste multidisciplinaire innue Natasha Kanapé Fontaine sera la présidente d’honneur du 11e Salon du livre du Grand Sudbury. PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-LAURE JOSSELIN

Le thème choisi pour le salon est La tête dans les nuages, lire, c’est s’élever.

En plus de la foire du livre, l’événement propose plusieurs causeries, entrevues et spectacles, ainsi que plusieurs activités pour les jeunes.

Natasha Kanapé Fontaine montera notamment sur la scène de la grande salle de la Place des Arts le 10 mai pour un spectacle de slam, de poésie et de chansons.

Plus de 40 autrices et auteurs, dont Pierre Labrie et Melchior Mbonimpa, sont attendus pendant le salon.

Dans son communiqué, le Salon du livre souligne aussi la présence des poétesses acadiennes Xénia Gould et Dyane Léger.

Tous les détails de la programmation se trouvent sur le site web du Salon du livre.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 avril et mis à jour le 24 avril 2024

RED LAKE – L’Association francophone de Red Lake (AFRL) souhaite lancer son tout premier journal franco-numérique pour partager des nouvelles locales, en français.

La communauté francophone de Red Lake compte plus d’une centaine d’individus. Source : P199, travail personnel via Wikimédia Commons CC BY-SA 3.0

« Je pense que ça serait vraiment intéressant pour la région de Red Lake, vu qu’on est isolés, ça serait le fun d’avoir des nouvelles locales », laisse savoir Agathe Breton-Plouffe de l’AFRL, qui est à l’origine du projet qui en est encore à ses tout débuts mais devrait arriver au mois de mai.

En plus de la disparition de Northern Sun News, un journal imprimé dans la localité du nord-ouest, il n’existe aucun format dédié aux nouvelles en français pour les gens de Red Lake. 

L’infatigable bénévole explique que l’inspiration pour le projet vient du journal La Jazette, journal communautaire francophone de la région de Cochrane. L’objectif de ce nouveau journal serait aussi d’encourager un sentiment de fierté francophone, en lien avec le mandat de l’organisme.

Un premier jet pour donner une idée du rendu du journal. Source : Facebook de l’AFRL

« En le faisant en français, ça va pousser les gens à apprendre, pratiquer ou continuer à utiliser leur langue », croit-elle. 

Au menu du journal : blagues, recettes, belles images de la communauté avec descriptions, réflexions sur divers sujets, et autres. Agathe Breton-Plouffe fait savoir qu’il n’y aura aucun sujet imposé et que tous peuvent écrire sur un sujet d’actualité ou non de leur choix.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 avril 2024

Événement emblématique de Saint-Jean de Terre-Neuve pendant la saison estivale, le NL Folk Festival offrira cette année une programmation francophone variée pour faire découvrir le patrimoine culturel de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne.

Un festivalier arborant le drapeau de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne lors de l’édition 2022 – Gracieuseté NL Folk Festival

Depuis 1968, le NL Folk Festival s’est transformé au fil des années pour devenir l’un des événements incontournables de l’agenda culturel de Terre-Neuve-et-Labrador.

De plus, l’événement se veut un véritable tremplin de la relève artistique dans la province. Si pour la majorité anglophone, l’intérêt d’y participer peut sembler anodin, la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne y voit surtout une plateforme de visibilité pour ses artistes et sa culture.

Le Festival a lieu chaque été au parc urbain Bannerman à Saint-Jean de Terre-Neuve – Gracieuseté

« Un rêve devenu réalité »

D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle que la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) collabore avec la direction du NL Folk Festival à travers son réseau culturel (RC-TNL) pour offrir une programmation francophone.

Pour l’année 2024 dont l’édition se tiendra du 12 au 14 juillet, plusieurs artistes francophones locaux seront présentés au public à l’issu d’un appel à musiciens lancé par le RC-TNL.

Parmi eux, le duo Port-aux-Basques a déjà eu la confirmation qu’il jouera sur la scène principale du Festival le dimanche 14 juillet.

« C’est un rêve devenu réalité pour nous, puisque nous avons fait nos débuts en duo il y a deux ans sur la Scène des Partenaires du festival. », se félicite le groupe sur sa page Facebook.

Récipiendaire du prix MusicNL pour L’Artiste Francophone de l’Année 2023, le duo Port-aux-Poutines fusionne les traditions musicales canadiennes-françaises et terre-neuviennes depuis 2022.

À travers des chansons originales, des chansons folkloriques, ainsi que des traductions de chansons terre-neuviennes, Port-Aux-Poutines célèbre la diversité de la culture canadienne-française, raconte des récits et légendes de la province, et célèbre l’héritage et le patrimoine de la francophonie à Terre-Neuve.

Par ailleurs, le groupe québécois De Temps Autan a été convié pour faire découvrir au public la musique traditionnelle francophone du Québec.

À la veille du lancement du Festival, la Nuit Francophone aura lieu cette année le 11 juillet 2024 au Ship Pub en compagnie de Mary Barry et du duo Louise Gauthier – Étienne Beaulieu.

Bref, la francophonie sera bel et bien représentée au NL Folk Festival. Un exploit lorsque l’on sait que les francophones représente une très petite minorité dans cette province anglophone.

Historiquement, la présence francophone sur les côtes de Terre-Neuve remonte au 16e siècle selon un article de l’historien Serge Dupuis paru en 2021 sur l’Encyclopédie canadienne.

C’est à partir des années 1970 que les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador ont établi leurs propres institutions à l’instar de l’organisme porte-parole la FFTNL ou le journal le Gaboteur.

Il aura fallu attendre la fin des années 90 pour que la province se dote en 1998 d’un système scolaire francophone composé actuellement de six écoles, fréquentées par plus de 300 élèves dans les quatre coins de la province.

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RADIO-CANADA – Sarah Xenos, publié le 23 avril 2024

Alors que la Loi sur l’office de la santé fait encore l’objet de débats à l’Assemblée législative du Yukon, des modifications issues de négociations entre l’Association franco-yukonnaise (AFY) et le gouvernement territorial permettront d’assurer la présence de la langue française dans le cadre législatif de la nouvelle autorité sanitaire.

La Régie des hôpitaux du Yukon, qui gère actuellement des établissements à Dawson City, à Watson Lake et à Whitehorse, sera remplacée par l’office de la santé.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

C’est quand même des gains assez importants pour nous qui n’existaient pas quand le gouvernement a fait la première présentation en Assemblée de la loi, souligne la présidente de l’AFY, Lorraine Taillefer, qui espère que ces changements assureront la pérennité des services de santé en français.

Deux rencontres en personne ont été organisées entre l’AFY et la ministre de la Santé et des Affaires communautaires, Tracy-Anne McPhee, depuis la première lecture de la loi. Les deux parties se sont finalement entendues sur quatre modifications du texte de loi initial.

Lorraine Taillefer est la présidente du conseil d’administration de l’Association franco-yukonnaise. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / VINCENT BONNAY

La composition du conseil d’administration de l’office de la santé devra, en plus de refléter la diversité culturelle du Yukon, représenter également sa diversité linguistique. Le rapport annuel devra quant à lui inclure des renseignements sur les services sociaux et de santé disponibles ou fournis en français.

Les deux autres modifications doivent encore être soumises et votées à la Chambre.

Ça fait quand même plusieurs années qu’on s’assoit à la table et qu’on répète les mêmes choses. C’est la première fois cependant [dans une loi sur la santé] qu’on voit des choses spécifiques qui nomment le français, qui prend en considération la communauté francophone du Yukon, assure la présidente de l’AFY.

Lorraine Taillefer souligne que, du fait que ces mentions du français sont ajoutées directement dans la loi, ces acquis seront ainsi protégés advenant un changement de pouvoir à la tête du gouvernement.

Ce qu’on veut, nous, c’est de ne pas perdre ces gains-là. Donc, de là l’importance de mettre certaines choses dans la loi.

Une citation de Lorraine Taillefer, présidente de l’AFY

Je suis heureuse d’indiquer que, grâce à cet engagement et à ces rencontres, nous avons travaillé pour mieux refléter l’importance de la Loi sur les langues du Yukon et sa connexion à la communauté franco-yukonnaise, a d’ailleurs indiqué Tracy-Anne McPhee devant la Chambre la semaine dernière.

Pas de siège francophone au conseil d’administration

Dans sa demande initiale, l’AFY souhaitait que l’un des trois membres du conseil d’administration nommés par le Ministère, sur un total de sept, parle français et soit recommandé par l’association. Malheureusement, on n’a pas réussi à avoir ça, dit Lorraine Taillefer.

Pour le critique de l’opposition en matière de santé, Brad Cathers, la composition du conseil d’administration est justement un sujet de discorde. Il considère que ses membres ne seront pas assez nombreux pour assurer une juste représentation du territoire.

Le critique en matière de santé pour le Parti du Yukon, Brad Cathers, souligne un manque de consultation de la part du gouvernement libéral pour son projet de loi sur l’établissement d’un office de la santé. PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Si vous excluez une représentation géographique, si vous ne permettez pas d’inclure des représentants de groupes incluant la communauté francophone, cela veut dire que ces voix ne seront pas entendues à la table, soutient-il.

Les deux partis d’opposition critiquent d’ailleurs le manque de consultation avec les différents groupes concernés avant le dépôt du projet de loi. Ce manque de consultation est également décrié par les syndicats des travailleurs de la santé et entraîne actuellement la tenue de négociations pendant le processus d’adoption du projet de loi.

Peut-être qu’il y a une leçon pour nous tous ici. S’il s’agit d’un projet de loi important qui touche beaucoup de gens, peut-être que le gouvernement devrait examiner la manière dont il consulte, discute et prépare les gens sur le contenu du projet de loi, estime la cheffe du Nouveau Parti démocratique du Yukon, Kate White.

La cheffe néo-démocrate, Kate White, soutient que les avancées réalisées par la communauté francophone seront bénéfiques à l’ensemble des Yukonnais.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Selon Kate White, les changements apportés au projet de loi, en plus de rendre celui-ci plus solide, constitueront des avancements non seulement pour les francophones, mais aussi pour l’ensemble de la population.

Elle donne l’exemple de l’utilisation de technologie pour permettre une traduction de certains services à l’Hôpital de Whitehorse, laquelle peut se faire en français, mais également dans une cinquantaine de langues.

On sait aussi que, quand on [s’appuie sur] cette technologie et ces avancements, ça [soutient aussi] beaucoup d’autres communautés, dit-elle. Sans les francophones qui essaient toujours [de contribuer à] l’égalité de la langue française, on n’en serait pas là aujourd’hui. Alors, c’est mieux pour tout le Yukon.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 avril 2024

SUDBURY – Les trois collectivités présélectionnées pour devenir une nouvelle communauté francophone accueillante (CFA) dans le Nord sont le district du Nipissing, le Corridor du Nord et la région de Kenora. Des candidatures 100 % régionales pour la première fois depuis le début du projet de CFA dans le Nord.

La région de Kenora est l’une des trois candidates du projet de nouvelle CFA. Archives ONFR

ONFR a obtenu l’information auprès du Réseau de soutien à l’immigration du Nord qui confirme avoir reçu ces trois candidatures au terme d’un appel d’intérêt ayant pris fin au début du mois d’avril. 

Les partenaires communautaires en charge des dossiers de candidature sont les Compagnons des Francs Loisirs de North Bay, pour le district de Nipissing, le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique et communautaire (CRRIDEC) pour le Corridor du Nord qui inclut notamment Timmins, le district de Cochrane et d’autres villes le long de la route 11, et l’Association des francophones du Nord-Ouest (AFNOO) pour la région de Kenora.

Près de 56 % de la population de Sturgeon Falls a le français comme première langue officielle parlée. Source : Wikipedia

À ce stade, le dossier de l’une de ces trois communautés a déjà été sélectionné pour devenir une CFA et se trouve désormais entre les mains d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Un comité d’experts en immigration du Nord a procédé à la sélection, mais aucun d’entre eux n’avait de lien avec les communautés ayant posé leur candidature, tient à préciser le Réseau du Nord.

L’annonce de cette nouvelle CFA, et les neuf autres finales à l’échelle du pays, aura lieu aux alentours du mois de juin par le Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, Marc Miller.

L’atout des candidatures régionales

L’organisme fait savoir qu’il y avait eu beaucoup d’intérêt de plusieurs municipalités, si bien que certaines ont été encouragées à soumettre une candidature régionale afin de minimiser la compétitivité.

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RADIO-CANADA – Publié le 21 avril 2024

Des députés et des sénateurs veulent bâtir ce front commun au-delà des barrières partisanes.

Un drapeau de l’Acadie flotte le 16 juillet 2020 à Saint-Louis-de-Kent, au Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Des députés fédéraux et des sénateurs à Ottawa travaillent activement depuis quelques mois à fonder un nouveau groupe de parlementaires acadiens.

Il rassemblerait des parlementaires de tous les partis. L’objectif consisterait à faire avancer les priorités des Acadiens dans la capitale nationale.

Le sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick René Cormier souhaite qu’une voix plus forte s’élève à Ottawa pour les Acadiens.

En entrevue, il a évoqué la récente polémique qui a entouré le spectacle de la Fête nationale de l’Acadie cette année. À son avis, c’est un bon aperçu de la force d’une réaction concertée des Acadiens.

L’Acadien René Cormier est sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRISTIAN CÔTÉ

Radio-Canada avait d’abord annoncé que la célébration du 15 août à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, en plein Congrès mondial acadien, ne serait pas diffusée sur ICI Télé.

On a un exemple très, très concret, déclare le sénateur Cormier. Ce sujet-là a été le premier sujet dont on a discuté à l’intérieur de notre espace informel de parlementaires acadiens.

Huit députés fédéraux des Maritimes ont écrit mercredi dernier à la présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada, Catherine Tait, pour lui demander que le spectacle de la Fête de l’Acadie soit diffusé par la société d’État. Quelques jours après son annonce initiale, Radio-Canada a annulé sa décision et a annoncé qu’elle télédiffusera finalement ce spectacle le 15 août.

On a discuté de cet enjeu et je crois que ça a porté fruit, affirme René Cormier. C’est un des exemples dans l’espace public. Il y a des tonnes d’autres actions possibles.

Le projet de caucus acadien est encore une ébauche, mais déjà, des lignes directrices émergent. Le sénateur Cormier soutient qu’un front commun acadien multipartisan n’est pas superflu dans un contexte où la langue française est fragile au Canada.

René Arseneault, député libéral de Madawaska-Restigouche, en entrevue il y a quelques jours.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Il faut qu’à Ottawa, comme peuple, on commence à l’entendre de plus en plus de façon concertée et peu importe de quelle formation politique on vient, maintient René Arseneault, député libéral de Madawaska-Restigouche, au Nouveau-Brunswick.

Il y aura une représentativité acadienne au Parlement du Canada, tous partis politiques confondus, et c’est imminent. Il y a encore un peu de travail à faire pour définir tout ça, mais ça s’en vient, insiste l’Acadien, qui a récemment mené une démarche pour que le serment d’allégeance au souverain d’Angleterre ne soit plus obligatoire à la Chambre des communes.

Son projet de loi a suscité des votes d’élus de tous les partis mais a été défait par 197 voix contre 113.

On a une dizaine de personnes de descendance acadienne au Parlement et je pense que notre voix est beaucoup mieux ensemble, déclare Chris d’Entremont, le député conservateur de Nova-Ouest, en Nouvelle-Écosse, un de ceux qui ont voté pour faire avancer le projet de loi sur un serment facultatif au roi.

Chris d’Entremont (au centre), député conservateur de Nova-Ouest, après avoir pris la parole aux Communes, le 3 novembre 2023.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / SEAN KILPATRICK

Un autre député de Nouvelle-Écosse, le libéral Darrell Samson, dit que trois rencontres ont eu lieu jusqu’à présent.

On est en train de formaliser un comité, une association qui va regrouper les Acadiens et les Acadiennes au Sénat et à la Chambre des communes, et on est en train de regarder à toutes les questions de membership, du mandat, souligne le député de Sackville-Preston-Chezzetcook.

Darrell Samson a été un des députés à insister pour la diffusion du spectacle de la Fête nationale de l’Acadie. Il croit que ça démontre qu’un front commun de députés bien organisés peut faire bouger les choses.

On doit être à la hauteur et se tenir prêt à faire nos arguments rapidement, dit Darrell Samson.

Darrell Samson dans sa circonscription de Sackville-Preston-Chezzetcook, en Nouvelle-Écosse, le 20 septembre 2021. PHOTO : RADIO-CANADA / ADRIEN BLANC

Ce groupe permettrait d’être plus stratégique, permettrait peut-être d’avoir une vision à plus moyen terme, [à] long terme, sur l’enjeu de renforcement du pouvoir d’influence du peuple acadien à Ottawa, avance le sénateur René Cormier.

On a besoin, je pense, de réaffirmer la contribution du peuple acadien à l’édification du Canada, déclare-t-il. Aujourd’hui, plus que jamais, on a besoin de cet espace de dialogue et de solidarité.

Les parlementaires espèrent que le tout devrait aboutir cet été au Congrès mondial acadien (CMA), dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Ils espèrent donner plus de détails lors des états généraux de la Société nationale de l’Acadie (SNA).

D’après le reportage de Nicolas Steinbach

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 février 2024 et mis à jour le 22 avril 2024

Des dizaines d’organismes à but non lucratif, de gouvernements, de chercheurs et de divers intervenants du monde l’immigration francophone se retrouveront cette semaine le jeudi et le vendredi prochains à Winnipeg.

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« L’immigration francophone : des changements en perspective pour un nouveau départ ». C’est sous ce thème, on ne peut plus actuel, que se tiendra la 17e édition du Symposium annuel sur l’immigration francophone le jeudi et le vendredi prochains à Winnipeg.

Lieu de réflexion

Un thème qui fait écho à la nouvelle politique en immigration francophone annoncée par Ottawa en janvier dernier, ses nouvelles mesures et sa nouvelle cible d’admission des immigrants d’expression française en dehors du Québec.

Au menu de l’événement : plénières, panels de discussions, ateliers, réseautage et mini-foire des organismes participants.

Plus de 40 panélistes se prononceront sur des sujets liés à l’immigration francophone pendant les deux jours de l’événement.

Parmi eux, on retrouve des invités de marque comme le ministre fédéral de l’immigration Marc Miller et le ministre des affaires francophones au Manitoba Glen Simard, en plus de nombreux gestionnaires dans les réseaux d’immigration francophones d’un océan à l’autre.

Organisé par la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada, le Symposium annuel sur l’immigration francophone se veut un lieu de réflexion sur un sujet prioritaire pour la francophonie canadienne.

Faire le point sur les enjeux et opportunités liés à l’immigration francophone ainsi que favoriser des échanges soutenus entre les différentes partis prenantes du secteur sont deux principaux objectifs du Symposium.

Autre objectif, et non des moindres : accroître la création, le partage et la diffusion des connaissances nécessaires pour alimenter les actions et stratégies en immigration francophone.

Notons, enfin, que le nombre d’immigrants francophones établis en milieu minoritaire comptait pour 4,4% de l’ensemble des immigrants admis au Canada en 2022.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 21 avril 2024

OTTAWA – La Fondation franco-ontarienne (FFO) a remis ses prix Saphir samedi soir à Ottawa. Le titre de personnalité de l’année a été attribué à la présidente-directrice générale sortante de La Cité, Lise Bourgeois. En tout, une demi-douzaine de récompenses a été distribuée au Centre des conventions Infinity d’Ottawa.

Lise Bourgeois (au centre) a remporté le prix Saphir Personnalité. Les autres nommées étaient Marie-Michèle Laferrière (à gauche) et Andrée-Anne Martel (à droite). Crédit image: Badr-Eddine Khehchchab

Lise Bourgeois a ainsi remporté le titre le plus prestigieux de la soirée face à la directrice générale du Centre de services communautaires de Vanier, Andrée-Anne Martel, et à la gestionnaire en engagement communautaire au Conseil des écoles catholiques du centre-est (CECCE), Marie-Michèle Laferrière.

La récipiendaire s’est dite « vraiment très honorée » de se retrouver parmi la panoplie de femmes nommées au cours de la soirée, qui rejoignent les objectifs de la Fondation franco-ontarienne en faisant vibrer la communauté. « Je voudrais surtout dire merci aux femmes qui m’accompagnent ce soir à ma table, qui sont toutes des femmes d’exception, que j’aime. »

Lise Bourgeois a été présidente-directrice générale de La Cité pendant 14 ans. Crédit image : Rachel Crustin

Lise Bourgeois a souligné son émotion de recevoir ce prix après l’annonce de son départ, elle qui remplit le rôle de présidente-directrice générale de La Cité depuis 2010. Rappelons que c’est Lynn Casimiro qui prendra la tête de l’établissement le 1er juillet prochain.

C’est un départ remarqué pour Lise Bourgeois, qui a également reçu le grade de chevalière de l’Ordre de la Pléiade en mars dernier.

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RADIO-CANADA – Natalia Weichsel, publié le 19 avril 2024

Le Manitoba a annoncé vendredi une augmentation du financement du Centre culturel franco-manitobain de 387 000 $, ce qui porte l’aide gouvernementale allouée à l’organisme à 806 000 $.

Le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a précisé que la culture francophone et le français sont au cœur de l’identité des Manitobains. PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a précisé lors de l’annonce : La culture francophone et le français sont au cœur de ce que nous sommes en tant que Manitobains.

Notre communauté francophone constitue un aspect vital du patrimoine de notre province. Il nous rend uniques, a-t-il ajouté.

Il a précisé que cette annonce de financement permettra au CCFM de s’épanouir et de poursuivre ses activités en faveur de la culture francophone.

Ce financement permettra au Manitoba de conserver son statut de province bilingue,a-t-il dit par ailleurs.

Le ministre responsable des Affaires francophones, Glenn Simard, présent aux côtés du premier ministre, a expliqué que cet investissement représente l’engagement du gouvernement pour assurer l’avenir du CCFM.

Il a précisé que le budget représentait un doublement du financement de l’organisme, soit une augmentation de 92 %, et que ce financement serait récurrent. Avant cette annonce, le CCFM bénéficiait d’une enveloppe gouvernementale de 419 000 $.

Cela leur permettra de garder un œil sur l’avenir au lieu de se contenter d’allumer la lumière, a dit Glenn Simard.

Le ministre n’a cependant pas précisé si le financement futur tiendrait compte du niveau de l’inflation.

Glenn Simard a reconnu que le gouvernement et le CCFM sont de vrais partenaires et que les conversations s’entretiennent tous les jours et tous les semaines.

Nous allons viser le futur et assurer que le centre culturel est bien supporté par le gouvernement pour que toutes les belles choses continuent, dit-il.

Soutenir les ressources opérationnelles

Dans le budget provincial déposé au début du mois, le gouvernement néo-démocrate s’était engagé à augmenter le budget de fonctionnement du CCFMpour soutenir les activités culturelles et artistiques en français.

Depuis 2011, l’enveloppe de fonctionnement de l’organisme culturel n’avait pas été bonifiée. Depuis de nombreuses années, le CCFM dit qu’il compose avec un budget précaire.

Pour la présidente du Conseil d’administration du CCFM, Michelle Gervais, l’annonce de la province constitue un soulagement.

Le CCFM a longtemps dû travailler avec des budgets insuffisants le forçant souvent à faire des coupures au niveau des ressources humaines ou encore à la programmation et se fier surtout sur la location des salles ou une autre façon d’équilibrer des budgets, raconte-t-elle.

C’est une annonce importante et historique qui aide à stabiliser la situation financière du CCFM, qui lui permet de mieux desservir sa population diversifiée et grandissante, dit-elle.

De son côté, la directrice générale du Centre culturel franco-manitobain, Ginette Lavack, affirme que cette augmentation du financement aidera le CCFMà stabiliser ses finances.

Nous affichons des budgets déficitaires depuis quelques années, ce qui reflète l’inflation, le coût élevé de la vie et l’augmentation de tous les prix, explique-t-elle.

Nous pouvons respirer un peu plus facilement en sachant que nous disposons de ces ressources supplémentaires pour nous aider à nous stabiliser.

Une citation de Ginette Lavack, directrice générale du Centre culturel franco-manitobain

Elle ajoute que le nouveau financement sera également utilisé pour effectuer certaines réparations dans les locaux.

Ce budget nous donnera aussi le confort nécessaire pour réparer les choses au fur et à mesure qu’elles doivent l’être, dans des délais plus courts, note-t-elle.

Mme Lavack souligne que, bien que le CCFM soit une organisation affiliée à la province, le financement annoncé n’est assorti d’aucune condition primordiale.

Il n’y a pas des conditions particulières qui disent qu’on doit dépenser les fonds d’une façon ou d’une autre, explique-t-elle.

Elle souligne toutefois que l’organisation devra continuer à produire des rapports de ses activités, comme elle l’a fait précédemment.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 14 avril et mis à jour le 15 avril 2024

Laeticia Amihere, athlète franco-ontarienne engagée. Crédit image : Kat Goduco Photo

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Laeticia Amihere est une jeune basketteuse franco-ontarienne née d’un père ghanéen et d’une mère ivoirienne. Étoile montante du basket féminin canadien, elle a connu sa première saison dans la WNBA et est membre de l’équipe nationale. 

LE CONTEXTE :

La native de Mississauga organisait, ce samedi, un événement caritatif à Toronto par l’intermédiaire de son organisme Back to the Motherland. 

L’ENJEU :

L’objectif était de récolter des fonds pour construire un terrain de basket en Afrique de l’Ouest, mais aussi de réunir les communautés ghanéenne et ivoirienne, afin de célébrer la culture notamment à travers un défilé de mode. Un panel de discussion sur « comment renforcer la communauté à travers le sport » a également été mené avec divers intervenants du monde du basket-ball. 

« Quel est l’objectif de votre organisme Back to the Motherland et de cet événement? 

Je me suis donné comme mission avec mon organisation de construire des terrains, spécialement en Afrique de l’Ouest. C’était une bonne opportunité de regrouper la communauté pour leur montrer mes projets. Ce que je veux faire aussi, c’est donner de la force à la prochaine génération, que ce soit en Afrique mais aussi au Canada, parce que je viens d’ici et c’est vraiment la communauté qui m’a aidée. Mon but c’est de vraiment montrer qu’il y a un besoin à ce niveau-là. 

D’où vous vient cette volonté de vous engager dans la communauté?

C’est une chose qu’on m’a inculquée depuis ma naissance. Mes parents m’ont toujours dit que c’était très important. Ils sont vraiment très impliqués dans la communauté, dans des organisations. Ils font plusieurs projets, donc c’est quelque chose que j’ai, moi aussi, toujours fait depuis toute petite. 

Laeticia Amihere lors du défilé de mode de son événement caritatif. Crédit image : Laura Longfort

À quel point êtes-vous proche de vos pays d’origine, le Ghana et la Côte d’Ivoire? 

Je vais régulièrement dans mes deux pays d’origine. J’ai été en Côte d’Ivoire l’année passée et j’étais au Ghana en décembre. C’est très important pour moi de savoir d’où je viens, d’où mes parents viennent, de connaître mes racines. Quand tu vas là-bas, cela te donne de la compassion. Tu reconnais toutes les opportunités que tu as au Canada et qu’ils ne reçoivent pas. C’est important pour moi de leur donner, car je sais que beaucoup d’enfants aimeraient avoir ces chances. 

Avez-vous toujours eu ces opportunités vous-même? 

Quand j’ai commencé à jouer au basket, mes parents n’avaient pas les moyens pour que je puisse rejoindre des clubs, car ça coûtait vraiment cher. J’avais déjà mes deux grands frères qui jouaient, donc ajouter ça pour moi, ça faisait beaucoup. J’ai eu une chance qu’on m’accorde l’opportunité de jouer sans frais et ça a vraiment transformé ma vie de basketteuse. Quelqu’un a cru en moi et m’a donné une opportunité. C’est quelque chose que je veux faire avec la prochaine génération. 

Ce n’est pas seulement donner une opportunité dans le basket, ce n’est pas juste aller en WNBA ou en NBA, mais aussi d’avoir de l’estime de soi, faire une activité physique ou simplement avoir les opportunités que le sport ramène. C’est important pour moi car c’est l’expérience que j’ai vécue et je sais que c’est ce qu’ont vécu beaucoup de personnes qui n’ont pas eu l’opportunité d’avoir quelqu’un qui a pris en charge leurs frais. 

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RADIO-CANADA – Publié le 19 avril 2024

Radio-Canada revient sur sa décision de ne pas diffuser le spectacle de la fête nationale de l’Acadie.

Le grand spectacle du Congrès mondial acadien de 2014.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-MARIE PARENTEAU

Le directeur régional de Radio-Canada en Acadie, Jean-François Cochet, a annoncé dans un communiqué publié vendredi avant-midi que Radio-Canada sera en mesure de diffuser le spectacle de la fête nationale de l’Acadie en direct de Yarmouth en Nouvelle-Écosse le 15 août prochain.

Le milieu communautaire se félicite du volte-face de Radio-Canada Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Selon le diffuseur public, le contexte des pressions financières qui planaient sur Radio-Canada l’empêchait de s’engager à capter et à diffuser le spectacle. Or, l’aide ponctuelle annoncée dans le cadre du budget fédéral de mardi a permis de revoir la décision, indique Jean-François Cochet.

Maintenant, avec l’aide financière ponctuelle accordée, nous sommes en mesure d’attribuer plus de ressources à l’interne provenant de partout au Canada pour capter ce spectacle pour l’ensemble des Acadiens et Acadiennes au pays, peut-on lire dans le communiqué.

Selon M. Cochet, des discussions ont été entamées l’an dernier avec le Congrès mondial acadien (CMA) et la Société nationale de l’Acadie (SNA) afin de trouver une solution permettant de diffuser le spectacle.

Il a fallu admettre que nos conditions logistiques et financières ne pouvaient pas nous permettre la captation de ce spectacle. Nous avons tenté d’approcher des producteurs indépendants. Aucun n’était en mesure d’entreprendre une production de cette envergure. Dans ce contexte, nous avons proposé une programmation alternative produite en Acadie pour faire rayonner le talent acadien à l’antenne nationale le 15 août, précise Jean-François Cochet.

Lundi, Radio-Canada a annoncé que le spectacle de la fête nationale ne serait pas diffusé cette année, quelques heures après que le Congrès mondial acadien 2024 eut dévoilé les têtes d’affiche de son spectacle gratuit du 15 août.

Vendredi après-midi, le président du comité organisateur du CMA, Allister Surette, a indiqué être heureux que notre grande famille acadienne et francophone pourra se joindre à nous pour célébrer cette occasion importante dans le cadre du CMA 2024, que ça soit en personne à Yarmouth ou à la télévision de côte à côte à côte.

La SNA se réjouit du revirement de situation

La Société nationale de l’Acadie applaudit le fait que Radio-Canada ait décidé de faire marche arrière, ce qui apporte un soulagement aux organisateurs de l’événement et à l’ensemble de la population acadienne.

Son président, Martin Théberge, se réjouit parce que la culture acadienne va rayonner dans tout le pays à cette occasion.

Pour nous, c’est une question de reconnaissance aussi. Ce qu’on ressentait en fait, c’est que l’Acadie n’en valait pas la peine, mais aujourd’hui on se sent à nouveau validés, affirme Martin Théberge durant une entrevue.

Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie, le 16 avril 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ça veut dire qu’effectivement, l’Acadie, le peuple acadien, mérite au même titre que le peuple canadien et le peuple québécois son temps d’antenne et sa visibilité à travers le réseau canadien, explique-t-il.

M. Théberge souhaite que la diffusion du spectacle du 15 août à l’antenne nationale soit permanente à l’avenir.

Selon la SNA, les 2 millions de dollars annoncés cette semaine dans le budget fédéral, qui serviront à financer les célébrations entourant la fête nationale de l’Acadie pour les trois prochaines années, et les investissements dans les arts et la culture vont contribuer à faire rayonner l’Acadie partout au pays et à l’extérieur.

Des excuses insuffisantes

Jeudi, huit députés fédéraux des Maritimes ont envoyé une lettre envoyée à la PDG de CBC / Radio-Canada, Catherine Tait, afin de demander son intervention pour assurer la diffusion de l’événement.

L’un des signataires de la lettre, le député libéral d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, se dit lui aussi satisfait de la décision du diffuseur public, même s’il garde un goût amer de toute cette affaire.

Serge Cormier, député d’Acadie-Bathurst, a demandé l’intervention de la PDG de CBC / Radio-Canada, Catherine Tait, pour assurer la diffusion de l’événement.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : FACETIME

Selon lui, les raisons évoquées par Radio-Canada pour justifier sa décision de ne pas diffuser le spectacle ne tenaient tout simplement la route.

Le budget de Radio-Canada est quand même de 1,4 milliard de dollars. Est-ce qu’on a déjà évoqué qu’on allait annuler la diffusion du spectacle de la Saint-Jean-Baptiste au Québec ou de la fête du Canada? Non. On est un peu tanné de ces excuses là, peste Serge Cormier, qui rappelle qu’il est du mandat de Radio-Canada de faire rayonner la culture canadienne.

Le député conservateur de West-Nova, Chris d’Entremont, se dit lui aussi heureux de voir que la question est réglée, du moins pour cette année.

Chris d’Entremont, député de Nova-Ouest, le 17 juin 2021
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

Je suis vraiment heureux pour le CMA et les Acadiens et les Acadiennes qu’ils vont avoir au moins un autre show, affirme-t-il.

Le député dit souhaiter qu’à long terme, la fête nationale des Acadiens puisse elle aussi bénéficier du programme de financement Le Canada en fête, qui permet de financer des activités communautaires pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones, la Journée canadienne du multiculturalisme, la Saint-Jean-Baptiste ou la fête du Canada.

Avec des informations d’Adrien Blanc

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 19 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Cette semaine en Ontario francophone, on s’émerveille à Toronto, on rit à Ottawa, on forme la jeunesse à Kapuskasing et on rend hommage à un grand groupe à Cornwall. Les citoyens de Minden Hills découvrent une formation gatinoise, alors que ceux de la capitale et de la ville reine reçoivent une formation éclectique française. Les amateurs de country ont également un nouveau son à se mettre dans l’oreille…


Béatrice René-Décarie et Eudes Laroche-Francoeur dans Le Roi Poubelle. Crédit image: Catherine Archambault

Humour

En attendant Matthieu Pepper

L’humoriste Matthieu Pepper s’arrête un seul soir en Ontario, au milieu de sa tournée En attendant la fête au village. Qualifié de « spectacle réconfort » dans La Presse et de « belle réussite » dans Le Journal de Montréal, ce premier spectacle solo raconte la vie, l’introspection et le processus d’écriture de celui qui a remporté le titre de Découverte de l’année au gala des Olivier 2023.

Matthieu Pepper sera de passage au Centre des arts Shenkman dans le cadre de la programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) ce mercredi. Au moment d’écrire ces lignes, 78% des billets avaient trouvé preneurs.

Matthieu Pepper est entre autres connu pour la comédie à sketchs Entre deux draps, dont il est l’auteur principal. Source : MIFO

Ottawa, le 24 avril. Détails et billet sur le site du MIFO.

Arts visuels

Comédie humaine à Toronto

Une nouvelle exposition a débuté jeudi à la galerie d’art torontoise Thompson Landry, qui se spécialise dans les œuvres d’art québécoises. L’exposition Comédie humaine de Michel Blouin sera à l’honneur à l’espace Stone, dans le quartier historique de la Distillerie.

Selon la propriétaire de la galerie, Joanne Thompson, les œuvres du peintre originaire de l’île d’Orléans se distinguent par l’instinct de l’artiste, la liberté d’expression, la riche palette d’émotions et un langage visuel symbolique vibrant. Plus de 40 tableaux orneront les murs de la galerie, jusqu’au 5 mai prochain.

Le monde imaginaire, huile sur toile. Crédit image : Michel Blouin

Toronto, du 18 avril au 5 mai. Détails sur le site de la galerie Thompson Landry.

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