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Daniel Boucher : 30 ans d’implication dans la cause franco-manitobaine |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 30 mars et mis à jour le 2 avril 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

Après près de 30 années à la tête de la Société franco-manitobaine (SFM), son directeur général Daniel Boucher a annoncé il y a quelques semaines sa retraite. Celui-ci quitte un paysage qui était fort différent à son arrivée en 1994, alors qu’on annonçait la création à ce moment-là de la Division scolaire franco-manitobaine qui gère aujourd’hui 24 écoles francophones dans la province. D’un plan stratégique sur cinquante années à la transformation de la francophonie manitobaine par l’immigration, nous avons discuté avec celui qui laissera son poste de directeur général de la SFM au mois d’août.

Crédit image: Dan Harper

«  Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre votre retraite?

Je pense que c’était tout simplement le temps. J’avais déjà anticipé un peu un plan il y a quelques années. J’ai eu 65 ans au mois d’octobre dernier alors j’ai considéré que c’était dans cette période de temps là que j’allais le faire. Deuxièmement, je pense que je laisse les dossiers entre bonnes mains et en bon état. Je suis optimiste pour l’avenir de la SFM.

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre l’équipe de SFM au début des années 1990?

J’avais travaillé au gouvernement provincial auparavant pendant quatre ans, donc j’avais un certain goût pour la politique, mais je ne voulais pas en faire. Alors, c’est dans ce contexte-là que je suis allé à la SFM, dans les dossiers politiques. De savoir que j’allais être directeur général, je n’en avais aucune espèce d’idée et ce n’était pas dans mes plans au début. J’avais aussi un intérêt qui venait de ma famille, mes parents et d’autres mentors qui ont développé mon intérêt pour mon identité, ma langue, ma culture alors pour moi ça tombait bien.

On peut présumer alors que vous ne pensiez pas que vous pourriez occuper cet emploi pendant près de trois décennies?

Non jamais de la vie! C’était un essai dans un sens, car je ne savais pas ce que j’allais faire. Est-ce que j’allais retourner à l’université? C’est quelque chose que j’ai pensé, mais finalement j’ai pu finir mon premier degré à l’université. Mais non, je n’avais pas tracé ma destination encore, mais avec le temps, c’est devenu quelque chose que j’aimais beaucoup et qui m’intéressait. J’ai continué parce que j’aimais ça, ce n’est pas compliqué.

Crédit image : Dan Harper

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