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Des parents demandent à la DSFM d’ouvrir une école francophone à Niverville au Manitoba |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Radjaa Abdelsadok, publié le 25 avril 2023

Un groupe de parents de Niverville souhaite qu’une école francophone soit construite dans leur communauté, qui se trouve à 42 kilomètres au sud de Winnipeg. Ces derniers ont d’ailleurs écrit une lettre à cet effet aux élus de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).

Si la construction de l’école se concrétise à Niverville, elle accueillerait près de 400 élèves de la maternelle à la huitième année et inclurait un centre licencié de service de garde et d’apprentissage en français.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon eux, la communauté francophone est en pleine croissance à Niverville et elle a grandement besoin d’une école à proximité.

Ils expliquent que plusieurs familles doivent, par exemple, se rendre à l’École Gabrielle-Roy d’Île-des-Chênes pour bénéficier de l’enseignement en français.

Lors d’une entrevue à l’émission Le 6 à 9, le président de la Commission scolaire franco-manitobaine, Bernard Lesage, a rappelé qu’il faudra encore attendre la première pelletée de terre des écoles de Sage Creek et Brandon avant que cette école voie le jour à Niverville.

Le directeur général de la DSFM, Alain Laberge, reconnaît les besoins grandissants de la communauté de Niverville.

« Selon nos données, ils sont environ 80 élèves de Niverville à devoir se rendre à l’École Gabrielle-Roy pour obtenir des services en français. »— Une citation de  Alain Laberge, directeur général de la DSFM

Il rappelle que la construction d’une école à Niverville fait déjà partie des projets de la DSFM, ainsi que d’autres projets similaires à Sage Creek et Brandon.

Alain Laberge ajoute que c’est grâce à la communauté si ce projet est remonté dans l’ordre des priorités de la DSFM.

C’est toujours quelque chose qui est aidant lorsque les parents par eux-mêmes nous signifient leur intérêt pour une école, estime-t-il. Les écoles communautaires, c’est la force de la Division scolaire. C’est là que les parents, les élèves et le personnel travaillent ensemble dans un même but : avoir une éducation de qualité en français.

Si la construction de l’école se concrétisait à Niverville, elle pourrait accueillir de 300 à 400 élèves de la maternelle à la huitième année, selon les projections actuelles données par Alain Laberge. Par ailleurs, une garderie pourrait être attenante à l’école, car quand on ouvre une école, on a habituellement systématiquement une garderie qui s’y attache, rappelle le directeur général de la DSFM.

Dans le cadre du plan quinquennal actuel, la DSFM déposera une demande de projet au ministère de l’Éducation le 1er mai.

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