Des productions acadiennes et internationales à l’affiche au 37e FICFA à Moncton |RADIO-CANADA|
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RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 24 octobre 2023
La Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) dévoile mardi la programmation de l’événement qui se déroulera du 16 au 24 novembre prochain.
Créations acadiennes
Au total, une douzaine de longs et courts-métrages acadiens seront projeté lors des neufs jours du festival.
C’est le documentaire expérimental musical l’Empremier Live at Beaubassin (1970) de l’artiste queer Rémi Belliveau, qui lancera le bal le 16 novembre.
Le film Racines, diaspora et guerre de Phil Comeau fera également partie de la sélection officielle tout comme le documentaire sur la pêche et les pêcheurs des bayous : Trésors des bayous.
Huit courts et moyens métrages acadiens seront aussi mis en valeur dans le cadre du programme Films d’icitte.
Films internationaux et canadiens
Plusieurs offres cinématographiques à l’affiche au 37e FICFA ont été primées dans différents festivals et concours internationaux au cours des derniers mois.
C’est le cas notamment du petit dernier de Justine Triet, Anatomie d’une chute, récipiendaire de la palme d’or au Festival de Cannes 2023.
Le film culinaire La passion de Dodin Bouffant, mettant en vedette l’actrice française Juliette Binoche fait partie de la programmation tout comme le film Augure du musicien belge congolais Baloji.
Du côté canadien, plusieurs longs, courts et moyens métrage seront en compétition, y compris Les jours heureux de Chloé Robichaud, Simple comme Sylvain de Monia Chokri ainsi que Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, un premier long-métrage pour la scénariste québécoise Ariane Louis-Seize.
C’est le film Rù, de Charles-Olivier Michaud et inspiré du roman de Kim Thuy qui clôturera le festival le 24 novembre.
S’ajoutent à cette programmation plusieurs documentaires, notamment le film Orlando, Ma biographie politique de Paul B. Preciado, de nombreux films d’animation, des courts métrages queers, pour porter le nombre de films projetés à plus d’une centaine.
Le volet FICFA en famille, fera également un retour cette année, touchant un plus large éventail d’apprenti cinéphile.
Pour la directrice générale du FICFA, Mélanie Clériot, il est primordial que les Acadiens et les francophiles se reconnaissent dans ce que le festival a à proposer.
On vit dans une société qui est diverse et on veut donner la voix à tout le monde et je pense que le médium culturel est le meilleur moyen d’y arriver […] C’est important pour les gens de pouvoir se reconnaitre dans ce qu’ils voient à l’écran. Le mandat du FICFA a toujours été de mettre de l’avant le travail de monde local. Une des forces de l’évènement c’est de pouvoir mettre en scène ce que les gens d’ici vivent et font.
Volet arts médiatiques
Complémentaire au volet cinématographiques, le volet arts médiatiques (VAM) sera assuré pour la première fois par l’artiste et commissaire Alisa Arseneault, prenant ainsi le relais d’Angèle Cormier qui assurait le poste depuis plusieurs années.
Pour le volet des arts médiatiques, ça rejoint plusieurs personnes et ça vient former des artistes […] beaucoup des activités du VAM, grâce à Angèle Cormier notamment, va chercher des gens, que ce soit des cinéastes amateurs, des gens du public, on leur donne des opportunités de créer tout simplement
, mentionne Alisa Arseneault.
Plusieurs expositions connexes sont organisées, telles que Le parfum de la pleine lune d’Élisabeth Belliveau présenté à la galerie d’art Louise et Reuben Cohen. Une exposition sur l’univers des archives et le féminisme, La femme et le film (1973) sera également en montre au Centre culturel Aberdeen.
Les classiques du FICFA, dont les activités Acadie Underground, Séances éphémères et objectifs obliques sont aussi au programme.
La programmation complète du 37e FICFA se retrouve sur le site internet officiel du festival.