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Dans les coulisses d’Équipe Francophonie 2024 |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er mars 2024

Une quarantaine de leaders de la francophonie canadienne ont rencontré à Ottawa de nombreux députés, sénateurs et ministres ce jeudi 29 février 2024 afin de faire avancer de nombreux dossiers importants.

Présidences et directions générales ont été enthousiastes à l’idée de sensibiliser les parlementaires à Ottawa – Crédit : FCFA

L’enthousiasme des leaders de la francophonie canadienne était perceptible en cette matinée hivernale du jeudi à l’Hôtel Lord Elgin, situé à quelques encablures de la colline parlementaire.

En effet, ce n’est pas tous les jours que ces représentants venus des quatre coins du Canada ont l’opportunité de rencontrer des députés, des sénateurs et des ministres.

D’ailleurs, l’objectif essentiel de la journée Équipe Francophonie est de permettre aux 21 membres provinciaux, territoriaux et sectoriels de la FCFA d’être au cœur de son action de lobbying citoyen.

Éclairer la lanterne des parlementaires

Cette année, plus d’une trentaine de députés, sénateurs et conseillers politique ont été ciblés par Équipe Francophonie. Issus de différentes régions et sensibilités politiques, ces parlementaires ont été soigneusement choisis par l’équipe politique de la FCFA.

C’est le cas par exemple du vice-président de la Chambre des communes et député acadien de la Nouvelle-Écosse Chris d’Entremont.

Ce député influent du caucus conservateur a rencontré la présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie acadienne (AFCC) Nour Enayah et le directeur général de l’Association francophone du Nunavut (AFN) Christian Ouaka.

Lui-même issu d’une communauté francophone en milieu minoritaire, Chris d’Entremont a attentivement écouté les doléances et les messages clés de ses deux interlocuteurs.

Règlements de la nouvelle loi sur les langues officielles, immigration francophone, continuum en éducation, financement des organismes et des services en Français sont, entre autres, les thématiques discutées lors de la rencontre.

Le vice-président de la Chambre des communes Chris d’Entremont entouré de Christian Ouaka du Nunavut et Nour Enayeh de la Colomnbie-Britannique – Crédit : Francité

Francité a pris part a une autre rencontre parmi les 35 rencontres planifiées pour la journée. Ministre du Cabinet fantôme responsable des Langues officielles pour le parti conservateur, Joël Godin a rencontré quatre membres de l’Équipe Francophonie.

Il s’agit de la présidente de la Société santé en Français (SSF) Anne Leis, la directrice générale de l’organisme provincial des francophones de l’Alberta (ACFAS) Isabelle Laurin, la présidente de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAF) Solange Haché ainsi que son directeur général Jean-Luc Racine.

Ces derniers avaient une demi-heure pour présenter leurs demandes. À la fois cordiale et détendue, l’ambiance était idéale pour parler en toute franchise.

De gauche à droite : la présidente de la FAAF Solange Haché, la présidente de la SSF Anne Leis, le député conservateur Joël Godin, la directrice générale de l’ACFAS Isabelle Laurin et le directeur général de la FAAF Jean-Luc Racine.

Sans trop rentrer dans les détails de la cuisine interne, les quarantaine de membres d’Équipe Francophonie ont structuré leur argumentaire en trois volets.

À savoir : souligner l’apport des parlementaires dans les gains majeurs obtenus avec la nouvelle loi sur les langues officielles, rappeler que le travail n’est pas terminé et présenter des conditions gagnantes pour l’avenir de la francophonie.

Chaque membre de l’équipe pouvait illustrer les messages collectifs avec une réalité propre à sa province ou territoire ou son secteur d’activité.

Selon plusieurs leaders rencontrés par Francité, l’exercice était payant comme lors des éditions précédentes de la journée.