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Germaine Paquette reçoit le Prix de la francophonie de l’ACFO du grand Sudbury |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 septembre et mis à jour le 27 septembre 2025

SUDBURY – Le Prix de la francophonie de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) du grand Sudbury revient cette année à la militante Germaine Paquette, qui se voit remettre cette distinction au courant du fameux Banquet de la francophonie, tradition sudburoise de retour après plusieurs années de pandémie.

Germaine Paquette se dit particulièrement émue de recevoir cette reconnaissance de la communauté de Sudbury pour laquelle elle œuvre depuis plus de 30 ans. Crédit image: Inès Rebei

«Pourquoi moi ?» réagit celle qui est devenue la 41e récipiendaire du Prix avant d’ajouter avec un trémolo dans la voix: «Ça m’a vraiment touchée que ma communauté, ma famille francophone, me reconnaisse.» Elle succède ainsi à Amélie Hien, première femme noire à avoir remporté le trophée.

Originaire de Hallébourg, au nord de Cochrane, et installée à Azilda, celle qui est la maman du populaire chanteur et comédien sudburois Stéphane Paquette, a enseigné durant 35 ans en plus de ses implications bénévoles au sein de plusieurs organismes.

Parmi les expériences qui l’ont le plus marquée, son passage de deux ans à Wawa où elle venait de débuter sa carrière d’enseignante. C’est là, dit-elle, qu’elle a réalisé le fossé existant entre les anglophones, très majoritaires, de la région et les francophones, qui à l’époque ne maîtrisaient pas la langue de Shakespeare.

Elle a décidé d’offrir gratuitement en soirée, sans grande attente, des cours de français pour adultes. «J’ai été agréablement surprise, ça a été un grand succès», se souvient-elle.

Une résistante des premiers temps

Retraitée depuis 23 ans, elle a fait longtemps partie du conseil d’administration (CA) du Centre de santé communautaire du Grand Sudbury.

Un autre incident, comme elle l’appelle, l’a amenée sur le premier plan de la résistance franco-ontarienne: Une lettre du ministre de la Santé et des Soins de longue durée, ministre de l’Énergie et de l’Infrastructure et vice-premier ministre de l’Ontario, George Smitherman, envoyée au CA du centre, au sein duquel elle siégeait, et qui obligeait ce dernier à devenir bilingue sous peine de voir son financement coupé.

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