Gisèle Lalonde et le patrimoine Franco-Ontarien |ONFR+|
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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 12 août 2023
[CHRONIQUE]
Il y a un an, Gisèle Lalonde nous quittait. Tous ont salué unanimement, et à juste titre, sa remarquable vie consacrée à la francophonie ontarienne. Si cette véritable icône de la francophonie sera à jamais associée au mouvement S.O.S. Montfort qu’elle a présidé, cette chronique propose de faire découvrir sa contribution méconnue dans le domaine du patrimoine franco-ontarien.
Après avoir mis en valeur le patrimoine franco-ontarien de son vivant, Gisèle Lalonde, fait maintenant son entrée dans l’histoire, au musée et dans notre toponymie.
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L’HISTOIRE
Le moins qu’on puisse dire c’est que Gisèle Lalonde a toujours eu le sens de l’histoire. Elle y consacre une grande importance dans son implication communautaire.
Cela commence tôt à l’école avec l’influence que la congrégation religieuse des Filles de la Sagesse a eue sur elle : « elles m’ont enseigné mes droits de femme, à apprendre à me dépasser, l’attachement à mon histoire, à mon patrimoine et le respect », déclarait-elle en 2010.
AU CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES
À titre de directrice générale fondatrice du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP), elle fait publier de 1978 à 1984 trois séries de livres sur l’histoire de villes et villages franco-ontariens, de partout en province. Mieux connus sous le nom de « PRO-F-ONT » (diminutif de Projet franco-ontarien), ces livres d’histoires destinés aux salles de classes du secondaire furent parmi les premiers documents qui permettaient aux Franco-Ontariens de connaître l’histoire de leur localité.
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En 1984, l’année du 10ᵉ anniversaire du CFORP (et des festivités du bicentenaire de l’Ontario), pour marquer ce double jalon, paraît un agenda historique sur l’Ontario français. Une première du genre.