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Jean Bouchard, l’homme aux mille visages |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 novembre et mis à jour le 20 novembre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Jean Bouchard, le président de la Communauté du Trille Blanc, futur village ontarien entièrement francophone, qui est connu pour une carrière colossale dans l’éducation, directeur et fondateur d’écoles, d’organismes, ou encore précurseur de la création des écoles francophones en Alberta, a plus d’une corde à son arc. Auteur d’un recueil de poèmes, conteur, gymnaste et danseur, sculpteur, il est également là où on ne l’attend pas.

Jean Bouchard au congrès de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) en octobre dernier. Crédit image : Sandra Padovani

«  Vous avez grandi au Québec, mais avez vécu en Ontario une bonne partie de votre vie. Comment définissez-vous votre identité?

Notre langue est teintée, imprégnée de l’héritage culturel dans lequel on a grandi. Je suis très attaché à ma langue et à ma culture, qui sont pour moi intimement liées. Je n’ai appris à parler anglais vraiment qu’à l’âge de 22 ans quand je suis parti pour l’Alberta. À la fin je me sentais même Franco-Albertain. Et plus tard, en déménageant de façon permanente en Ontario, j’ai découvert que ma grand-mère était Franco-Ontarienne, légitimant encore plus cette nouvelle double identité.

Quel était l’objet de votre mission en Alberta?

L’Association canadienne-française de l’Alberta et le gouvernement avaient fait une demande fédérale pour obtenir une subvention pour financer une étude sur la faisabilité des écoles francophones en Alberta, alors la seule province qui n’avait pas d’école de langue française.

J’ai donc été envoyé en 1982 dans la province albertaine en tant qu’agent d’éducation et y suis resté deux ans, avant de remettre mon rapport à l’issue duquel, la première école francophone a ouvert en 1984. Je suis ensuite revenu en Ontario travailler ici à Richmond Hill pour commencer ma carrière d’enseignant.

Portrait de Jean Bouchard par un de ses amis. Gracieuseté

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