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Kimberley Paradis, une francophone militante au service de l’accessibilité en Ontario |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 23 septembre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

VANIER – Kimberley Paradis est une jeune francophone de Vanier. Le 15 septembre dernier, elle a reçu le Prix David C. Onley, une récompense offerte par la lieutenante-gouverneure de l’Ontario, Elizabeth Dowdeswell, qui termine bientôt son mandat. Depuis son entrée à l’université, Kimberley Paradis s’est battue pour des politiques d’accessibilité. Elle a entre autres dirigé des programmes de science, de technologie et d’ingénierie d’une façon qui aborde des questions sur l’équité, la diversité et l’inclusion. Aujourd’hui étudiante en droit, elle travaille à l’analyse des politiques et évalue l’impact de la législation sur les communautés LGBTQ+.

Kimberley Paradis est la récipiendaire du Prix David C. Onley, pour le leadership en matière d’accessibilité. Ce prix récompense le travail de ceux qui ont fait preuve de leadership et qui se sont surpassés pour défendre l’accessibilité et améliorer la qualité de vie des personnes handicapées. Gracieuseté

« Le 15 septembre dernier, vous avez reçu un prix lors de la Journée de l’héritage des lieutenants-gouverneurs, le Prix David C. Onley pour le leadership en matière d’accessibilité. Cette journée récompense des personnes qui luttent pour améliorer la vie des Ontariens. Quelle est votre lutte ? 

Quand j’ai étudié en génie informatique à l’Université d’Ottawa, j’ai adoré. J’adore la technologie. Par contre, je trouvais qu’on faisait avancer l’innovation de façon très rapide, pour avoir des technologies plus rapides et meilleures. Mais qu’en faisant ça, on causait beaucoup de dommages envers la société, les personnes et l’environnement. Je trouvais qu’on n’avait pas assez de régulation envers la technologie pour quand même préserver l’innovation, tout en pensant aux gens. Alors, j’ai voulu étudier en droit pour vraiment combiner les deux.

Quelle a été votre réaction en recevant cette reconnaissance ? 

Quand j’ai eu l’appel et que la personne m’a dit, « félicitations, vous avez gagné un prix », je pense que ma première réaction, c’était : « Vraiment ? » 

Lors de la cérémonie, je ne comprenais toujours pas. J’écoutais les biographies des autres récipiendaires, ce sont des gens incroyables. Puis, quand ça a été mon tour, j’étais tellement concentrée par la procédure, j’ai reçu le prix des mains de la lieutenante-gouverneure et du ministre Raymond Cho, alors je n’écoutais pas du tout ma biographie. Finalement, dans une entrevue avec CBC, on m’a fait réécouter un bout de ma biographie et je me suis dit : « Attends minute, peut-être que je comprends pourquoi j’ai gagné, maintenant. »

Dans le cadre de la cérémonie inaugurale de la Journée de l’héritage des lieutenants-gouverneurs, 15 personnes ont reçu un prix pour leur travail sur la lutte contre le racisme, les arts, l’accessibilité et la recherche sur la santé mentale. Crédit image: Bureau de la lieutenante-gouverneure

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