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L’agrandissement de l’école francophone de Tignish accueilli avec enthousiasme à Île-du-Prince-Édouard |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 6 janvier 2024

Le nombre d’inscriptions a tant augmenté ces 10 dernières années qu’il était devenu évident que l’École Pierre-Chiasson avait besoin d’être agrandie. Pour la direction, les enseignants et les élèves de l’école, l’annonce des travaux était plus que nécessaire, elle était vitale.

L’École Pierre-Chiasson sous la neige, le 2 février 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA

Notre population étudiante a augmenté de 100 %, dit le professeur de mathématiques Denis Morais, qui enseigne à Pierre-Chiasson depuis 12 ans. Nous avons pris la bibliothèque de l’école pour faire des classes et c’est très difficile pour les enseignants et les élèves de se concentrer.

Denis Morais est enseignant-ressource à l’École Pierre-Chiasson.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Des travaux sont en cours à Tignish, à l’Île-du-Prince-Édouard, afin d’agrandir l’école francophone.

Les travaux ont commencé juste avant Noël, explique Raquel Wells, la directrice par intérim de l’école. Jusqu’à maintenant ils ont mis la fondation, et les murs extérieurs et le toit, ils ont aussi commencé à construire les murs intérieurs.

Ils permettront l’ajout de deux nouvelles salles de classe de 69 mètres carrés (750 pieds carrés) et d’un passage qui les connecteront à l’aile du bâtiment occupée par les élèves du primaire.

Raquel Wells est directrice par intérim de l’École Pierre-Chiasson, à Tignish.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Nous n’avons pas de bibliothèque d’école en ce moment, explique Raquel Wells. On fait des classes du secondaire dans le salon étudiant, à la bibliothèque, même des fois dans l’atelier des métiers, même dans la cuisine des enseignants. On prend vraiment tous les espaces qui sont disponibles.

De 66 à 115 élèves

L’École Pierre-Chiasson, l’une des six écoles de la Commission scolaire de langue française (CSLF), accueille 115 élèves cette année, comparativement à 66 lors de la rentrée de 2014.

Sofie Arsenault, une adolescente qui est en 9e année, a été témoin de tout cela. Quand je suis arrivée en maternelle, on était six. Maintenant, ils sont 14, dit-elle.

Sofie Arsenault est une élève de 9e année à l’École Pierre-Chiasson.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Beaucoup d’écoles francophones en Atlantique, croulant sous le poids des inscriptions, ont eu recours à des classes mobiles, installées autour du bâtiment principal. Ghislain Bernard, le directeur général de la commission scolaire, a expliqué que cette option a été envisagée, puis écartée, l’été dernier.

C’était plus efficace financièrement de faire un agrandissement plutôt que d’acheter des mobiles, à cause du type de matériel, dit M. Bernard.

Les nouvelles classes permettront d’avoir de la place pour au moins une cinquantaine d’élèves, souligne-t-il.

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard évalue le coût des travaux à 720 000 $.

Les deux classes seront prêtes pour la rentrée en septembre, déclare Raquel Wells.

Des élèves heureux

Les jeunes rencontrées vendredi dernier avaient bien hâte. Sofie Arsenault est très heureuse de voir que son école grandit. C’est très excitant pour notre école, dit-elle. Je suis très fière.

En plus de récupérer les espaces qui ont été empruntés pour faire des classes, la fin des travaux permettra aux plus jeunes, qui se retrouvent avec les élèves du secondaire, de rejoindre les autres classes du primaire.

Nevaeh Dutcher, qui est en 9e année à Pierre-Chasson, souligne que des groupes de niveaux différents ont été placés ensemble. Ça va être bon de nous séparer en différents groupes d’âge, dit-elle.

L’École Pierre-Chiasson, le 22 novembre dernier.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Nous continuons de grandir en français, s’est réjoui vendredi l’enseignant Denis Morais.

Plus d’espace, [c’est] plus d’étudiants que nous pouvons accueillir, dit-il. Il y a des familles qui ont le droit à l’éducation française.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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