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L’Alliance de la francophonie économique canadienne voit le jour |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2023

Fondée en janvier 2023 par quatre organismes provinciaux, l’Alliance de la francophonie économique canadienne ambitionne de rassembler les communautés francophones et bilingues des affaires au Québec et partout au Canada.

Le président de la FGA Dominic Mailloux (en haut à gauche) avec le DG du CDÉA (en haut à droite), le PDG du CÉNB Gaetan Thomans (en bas à droite) et Charles Milliard lors de la présentation de l’ALEC aujourd’hui. Capture d’écran.

C’est une première dans l’histoire. Les entrepreneurs francophones du Québec et d’ailleurs au Canada ont désormais leur propre réseau national. Révélée en avant-première lors du dernier Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie, l’Alliance de la francophonie économique canadienne (AFEC) a été présentée au public aujourd’hui durant le premier forum franco-ontarien des affaires tenue à Ottawa.

Le Français, un avantage compétitif

« L’AFEC est un regroupement d’organismes qui sont convaincus que le Français représente un avantage compétitif » lance d’emblée Dominic Mailloux, président de la Fédération des gens d’affaites de l’Ontario (FGA), en conférence de presse.

Créée le 26 janvier 2023, l’AFEC regroupe pour l’instant quatre acteurs francophones majeurs du monde des affaires dans quatre provinces, à savoir : le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

« Nous sommes en période de recrutement pour recruter de nouveaux membres dans d’autres provinces. L’idée est de resserrer les liens entre tous les gens d’affaires francophones partout au pays », poursuit le président de la FGA.

L’AFEC souhaite également organiser un événement annuel qui regroupe les acteurs de la francophonie économique canadienne, mais pas que. D’autres activités sont prévues comme des missions commerciales interprovinciales ou des prises de position sur des sujets importants.

Pour sa part, le PDG du CÉNB Gaëtan Thomas a indiqué que l’AFEC se veut un porte-parole des entreprises francophones et bilingues partout au Canada.

« Nous avons eu des relations bilatérales comme ceux du Nouveau-Brunswick avec le Québec ou l’Alberta avec le Québec, mais l’idée avec l’AFEC est d’augmenter les transactions et les liens économiques des francophones partout », explique le représentant du Nouveau-Brunswick.

Du coté de l’Alberta, le directeur général du CDÉA Étienne Alary est du même avis. « Les relations économiques gagneront à se développer de l’Est à l’Ouest et vice versa, tout en saluant l’inauguration du nouveau bureau du Québec à Calgary », affirme le franco-albertin.

Pour le représentant du Québec et PDG de la FCCQ Charles Milliard, l’AFEC souhaite « valoriser le Français dans les affaires au Canada, car il s’agit de la troisième langue d’affaires dans le monde et représente un marché de plus de 500 millions de personnes ».

« Avant de profiter des opportunités ailleurs, il faudra d’abord améliorer nos relations et nos connaissances ici au Canada. Vous parlez de contextes minoritaire et majoritaire de l’usage du Français, et à ce titre nous ignorons au Québec les réalités des communautés francophones en situation minoritaire », conclut-il.