Aller au contenu

Le français comme langue d’affaires au Canada |LE DEVOIR|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

LE DEVOIR – Jean-Benoît Nadeau, publié le 18 mars 2023

La chose paraît tellement évidente que l’on s’étonne qu’elle vienne juste de naître. Dans toutes les provinces, il existe des fédérations de gens d’affaires francophones et autres conseils de développement économique, mais aucun organisme de représentation réunissant tout ce beau monde « a mari usque ad mare ».

Photo: Unspalash.com « L’objectif de l’AFEC est de fonder les forces vives du développement économique francophone au Canada », affirme Dominic Mailloux, président de la FGA.

En janvier, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CENB) et le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDEA) annonçaient la création d’une structure commune : l’Alliance de la francophonie économique canadienne (AFEC). « Notre idée est de parler de la langue française autrement que dans la défense », dit Charles Milliard, président de la FCCQ.

Cela faisait plusieurs années, explique-t-il, que les divers organismes expérimentaient des cadres collaboratifs. Depuis huit ans, la FCCQ et le CENB organisaient les Rendez-vous Acadie-Québec. Depuis 2021, l’organisme québécois et la FGA remettent des Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, qui récompensent les entreprises francophones qui contribuent à l’accroissement des échanges entre le Québec et l’Ontario. « J’avais également assisté au congrès du Conseil de développement économique de l’Alberta, qui m’avait beaucoup impressionné », raconte Charles Milliard.

Dominic Mailloux, président de la FGA, explique que la collaboration s’était intensifiée depuis 2021 à l’époque où les quatre organismes discutaient dans des 5 à 7 virtuels en présence de Mélanie Joly, alors ministre du Développement économique et des Langues officielles. Durant la même période, le gouvernement du Québec avait organisé le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, et les discussions avec le Secrétariat québécois aux relations canadiennes étaient également fréquentes. Au Sommet de la francophonie de Djerba, en Tunisie, en novembre 2022, l’idée de créer l’AFEC s’est imposée et les choses se sont rapidement mises en place.

Lire la suite sur Le Devoir