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Le projet de lycée français officiellement lancé à Halifax |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 20 mars 2024

L’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet, était à Halifax à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, pour lancer officiellement le projet d’école internationale française en Atlantique.

L’ambassadeur de France au Canada Michel Miraillet était à Halifax aujourd’hui pour lancer officiellement le projet d’école française internationale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Des croissants, du fromage, du vin : la réception donnée à l’hôtel de ville d’Halifax avait des accents francophones et français.

Un mélange des différents protagonistes francophones qui ont contribué au lancement du premier établissement scolaire français international à Halifax, dont l’ouverture est prévue pour la rentrée de septembre.

L’ambassadeur Michel Miraillet était présent, avec le consul honoraire du Liban à Halifax, Wadih Fares, et le ministre responsable des questions acadiennes en Nouvelle-Écosse, Colton LeBlanc, pour lancer officiellement cette école.

La communauté francophone était rassemblée à Halifax pour ce lancement officiel.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

En cette Journée de la Francophonie, que je suis venu spécialement célébrer à Halifax cette année, la France se réjouit de contribuer aux efforts inlassables des Acadiens pour porter fièrement le français dans votre région, a expliqué l’ambassadeur.

Cette annonce permet de lancer un pont entre l’Acadie et la France, ajoute Colton LeBlanc, qui précise que son gouvernement est très excité à l’idée d’accueillir ce premier lycée en Atlantique.

Les inscriptions sont en cours

L’établissement de 185 places ouvert aux élèves de 5 à 18 ans sera installé dans un ancien restaurant du centre commercial de Bayers Road. Pour l’instant, 109 élèves de la France sont inscrits. Ils pourraient venir à Halifax pour des périodes de trois, six ou dix mois.

Le lycée international français des provinces atlantiques devrait s’installer au sein du centre commercial de Bayers Road à Halifax.
PHOTO : RADIO-CANADA

Lifpa-Don Bosco recherche des familles d’accueil, plutôt anglophones, pour héberger ces élèves étrangers. Les familles doivent disposer d’une chambre par enfant reçu et recevront une compensation financière de 800 $ par mois par élève.

Une vingtaine de personnes venant de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Amérique du Sud ont aussi montré de l’intérêt pour venir étudier en français à Halifax. Il reste encore une soixantaine de places.

Le recrutement des huit professeurs, tous formés en France, est terminé. Quatre personnes devraient être embauchées au Canada pour des tâches administratives.

Une « anomalie » réparée

En novembre 2021, le président Macron s’était étonné, devant la délégation d’Acadiens venus célébrer Antonine Maillet à Paris, de l’anomalie que constituait l’absence d’école internationale française en Acadie. Cette anomalie est rectifiée, a ajouté l’ambassadeur.

De gauche à droite : le consul honoraire du Liban, Wadih Fares, le président du LIFPA, Sylvain Olivier, le ministre responsable des affaires acadiennes, Colton LeBlanc, la conseillère municipale, Pam Lovelace, et l’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet et Joe Ramia, propriétaire des locaux du futur lycée.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

L’établissement français international sera le neuvième du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au Canada et le premier en Atlantique. Son programme sera celui de l’Éducation nationale française. L’AEFE est un réseau international qui compte 580 établissements dans 139 pays et scolarisent 391 000 élèves dont un tiers de français.

L’établissement géré par une association catholique dispensera des cours d’éducation religieuse et fournira un enseignement multilingue.

Ces jeunes-là qui vont venir étudier en Acadie deviendront des ambassadeurs qui parleront de l’Acadie. C’est formidable, s’enthousiasme Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie.

Avec les informations d’Héloïse Rodriguez-Qizilbash

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