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Le recteur de l’Université de Hearst peu enthousiaste à l’idée d’une fédération avec l’Université d’Ottawa |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 novembre 2023

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

La viabilité financière de l’Université de Hearst a été remise en question dans le rapport Harrison. Crédit image : Inès Rebei

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

« Le premier effet de la surprise passé, il faut maintenant gérer la suite et revenir dans le rationnel », a déclaré à ONFR Luc Bussières, le recteur de l’Université de Hearst, dont la viabilité, comme celle de l’Université de l’Ontario français (UOF), est remise en question par le rapport paru mercredi.

M. Bussières dit avoir hâte de connaître la position du ministère des Collèges et Universités (MCU) concernant les propositions du comité qui recommande, entre autres, de fédérer l’Université de Hearst et celle de l’Ontario français (UOF) avec l’Université d’Ottawa. Néanmoins, celui-ci reconnaît ne pas comprendre les propositions du groupe d’experts qu’il juge malvenues après l’autonomie récente de son établissement.

« Ces recommandations ne correspondent pas du tout à notre lecture de la réalité, ni à celui du discours du « par et pour » qui est complètement évacué de la lecture que le comité a faite », déclare-t-il.

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