Aller au contenu

Le recteur de l’Université de Sudbury s’engage envers la jeunesse franco-ontarienne |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 18 avril 2023

Le recteur de l’Université de Sudbury, Serge Miville, a répondu cette semaine à une lettre ouverte écrite par deux anciens étudiants de l’Université Laurentienne pour appuyer le projet d’université par, pour et avec les francophones du Moyen-Nord de l’Ontario. Il propose, dans sa réponse, un nouveau contrat social.

Historien de carrière, Serge Miville dirige l’Université de Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC PROJEAN

La lettre a été écrite en mars pendant le mois de la francophonie par Marie-Pierre Héroux, aujourd’hui étudiante à l’Université d’Ottawa, et Philippe Mathieu, un artiste, enseignant et journaliste.

Marie-Pierre Héroux accorde une entrevue.
Marie-Pierre Héroux a dû déménager à Ottawa, car son programme d’études faisait partie de ceux qui ont été supprimés en avril 2021. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JUSTINE COHENDET

Premièrement, il y a le côté revendication politique. Je pense que le dossier de l’Université de Sudbury doit avancer et on attend le financement de la province, affirme Mme Héroux pour expliquer la motivation derrière sa démarche.

« [C’est] aussi juste un rappel pour inclure la jeunesse dans tout ce processus de création de l’université et la création des programmes. »— Une citation de  Marie-Pierre Héroux, étudiante à l’Université d’Ottawa

Dans sa réponse, Serge Miville a manifesté sa reconnaissance envers les deux signataires de la lettre.

Le recteur a expliqué en entrevue à l’émission Le matin du Nord le contrat social qu’il propose pour l’avenir de l’éducation en français dans le Nord-Est de l’Ontario.

Dans la liste d’engagements, on retrouve notamment l’assurance d’un dialogue continu avec la communauté étudiante.

Il veut s’assurer que les étudiants et étudiantes obtiennent la meilleure qualité d’enseignement dans un environnement qui favorise leur développement intégral comme personne.

C’est la mission fondamentale de l’Université de Sudbury, ajoute M. Miville.

Serge Miville a par ailleurs déploré le manque d’écoute et de consultation auprès des étudiantes et étudiants avant et pendant le processus de restructuration de l’Université Laurentienne.

Dans sa lettre de réponse, il mentionne aussi que l’Université de Sudbury devra jouer un rôle actif pour le développement social, culturel, économique et intellectuel de la francophonie sudburoise.

Une réponse bien accueillie

Philippe Mathieu et Marie-Pierre Héroux se disent satisfaits par la réponse du recteur.

Ils considèrent que ce dernier fait beaucoup d’efforts pour mener à bien le projet qui est né à la suite de la crise à l’Université Laurentienne.

Portrait de Philippe Mathieu.
Philippe Mathieu croit que Serge Miville est à la hauteur de la situation. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

M. Mathieu se désole toutefois de l’absence d’engagement chiffré du gouvernement provincial.

« J’étais déçu des dernières nouvelles budgétaires, je m’attendais à ce que nous ayons plus de nouvelles par rapport à l’Université de Sudbury. Je demande à ce que la province et le gouvernement Ford prennent le dossier des francophones au sérieux, notamment dans le Nord de l’Ontario. »— Une citation de  Philippe Mathieu, artiste, enseignant et journaliste

Le ministère des Collèges et Universités n’était pas disponible mardi pour répondre aux questions de Radio-Canada.

Avec les informations de Sihem Gadi et d’Elsie Miclisse

Cliquez-ici pour consulter le contenu original