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Le Rempart, journal historique francophone, confie ses archives à l’Université de Windsor |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle et Rachel Crustin, publié le 7 mars 2024

WINDSOR – Le journal francophone local, Le Rempart, a fait don de ses archives à la bibliothèque Leddy de l’université de Windsor.

C’est plus de 50 ans d’histoire franco-ontarienne de la ville qui sont en voie d’être numérisés. La bibliothécaire de la bibliothèque Leddy de l’Université de Windsor, Katharine Ball, est responsable de ce travail minutieux, entrepris en décembre 2023 et qui devrait s’échelonner sur environ un an. Les archives sont rendues accessibles au grand public au fur et à mesure de leur numérisation.

Alerté par une artiste locale

La chanteuse Denise Leboeuf, qui faisait des recherches sur l’histoire de la communauté francophone locale pour l’un de ses projets, avait été déçue de ne pas trouver les archives du Rempart, alors que les celles d’autres journaux étaient disponibles. Elle a contacté l’archiviste de l’Université de Windsor, Sarah Glassford, qui s’est montrée intéressée par l’acquisition de la collection.

Le professeur d’Histoire Guillaume Teasdale et la professeure de sciences politiques Emmanuelle Richez se sont joints au projet. Cette dernière a contacté le propriétaire du Rempart, Denis Poirier. Les astres s’étaient alignés, puisque M. Poirier cherchait depuis plusieurs années une façon de conserver les archives de son journal. Suite à un déménagement des locaux, il a même dû les garder un temps chez lui.

« Je voulais trouver un endroit sécurisé pour entreposer les archives, le fait de pouvoir les numériser était un bonus », confie le propriétaire du journal sur le site de l’université

Une occasion immanquable

Pour Sarah Glassford, la valeur de ces archives est inestimable, comme mentionné dans le même communiqué. « Les journaux sont extrêmement précieux en tant que sources primaires car ils offrent des fenêtres uniques sur les communautés qu’ils desservent. »

Même son de cloche du côté d’Emmanuelle Richer, qui commente la nouvelle au micro d’ONFR. « C’est monumental. Le Rempart, c’est notre mémoire collective. Avec l’archivage à l’Université de Windsor, on s’assure que notre mémoire collective sera préservée, et aussi qu’elle sera accessible à tous. »

Le Rempart a été le témoin d’importants changements culturels et sociaux de notre communauté au fil du temps. Il a été témoin des luttes que la communauté a menées.

— Emmanuelle Richez

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