Aller au contenu

L’École Précieux-Sang souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Manitoba |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Raphaëlle Laverdière, publié le 2 octobre 2023

L’École Précieux-Sang, à Winnipeg, a souligné la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation lundi. Au total, 471 enfants de la maternelle à la 8e année se sont rassemblés pour un moment de réflexion au son du tambour.

Des élèves de l’École Précieux-Sang se sont rassemblés dans le gymnase pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, lundi. PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLLE LAVERDIÈRE

Les enfants ont entonné des chants, battu la mesure et écouté un conte de l’aînée métisse Dolorès Gosselin. D’après elle, aborder le sujet de la réconciliation doit commencer dès l’enfance.

Si on leur donne l’enseignement maintenant, ils n’auront pas les préjugés comme nous autres, les plus vieux, remarque-t-elle. Si on commence et qu’ils ont 2 ans, 3 ans, 5 ans, ils reçoivent la beauté de la culture, pas juste le négatif.

L’aînée métisse Dolorès Gosselin s’est adressée aux élèves de l’École Précieux-Sang, lundi.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLLE LAVERDIÈRE

Pendant un moment de silence, les élèves ont été invités à réfléchir aux enfants autochtones qui ne sont pas revenus des pensionnats, une histoire qui doit être enseignée selon Dolorès Gosselin.

Elle espère que davantage de questions liées aux peuples autochtones, dont celui des droits territoriaux, seront abordées dans les classes dans l’avenir.

Je pense qu’on doit quand même leur raconter certaines choses qui sont arrivées. […] Ils doivent savoir la vérité parce que si on ne connaît pas la vérité, on peut reproduire ce qui s’est passé.

Une citation de Dolorès Gosselin, aînée métisse

Élisa, une élève de 5e année, a particulièrement aimé le son du tambour. Je pense que c’est comme une chanson et c’est comme une histoire, illustre-t-elle.

Pour Charlo, un élève de 8e année, pouvoir jouer de l’instrument avec plusieurs de ses camarades a été le moment fort de sa journée. Quand on changeait de rythme, ça prenait quelques tours avant que tout le monde l’ait, mais on l’avait! raconte-t-il.

Nicolas Bonin, qui enseigne la quatrième année à l’École Précieux-Sang, affirme avoir hâte de faire un retour sur l’événement en classe avec ses élèves. Ça nous donne la chance de faire des liens avec ce qu’on a vécu aujourd’hui pendant longtemps, affirme-t-il.

Dans le contexte de la vérité et de la réconciliation, on a tous un rôle à jouer. Et je pense que les élèves dans nos classes sont des citoyens futurs.

Une citation de Nicolas Bonin, enseignant de quatrième année à l’École Précieux-Sang

L’enseignant espère que l’école multipliera les activités, notamment des ateliers en petits groupes, pour approfondir la notion de réconciliation.

M. Bonin espère que les élèves de l’École Précieux-Sang continueront leur réflexion tout au long de l’année scolaire.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original