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L’engagement bénévole de Marlène Thélusma Rémy salué de toutes parts en Ontario |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 29 octobre et mis à jour le 31 octobre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Port-au-Prince, Montréal, Toronto, Cornwall… Marlène Thélusma Rémy a fait plusieurs escales dans son périple universitaire qui l’a éloignée de son Haïti natal, perclu de secousses naturelles, sécuritaires et politiques qui déchirent sa population. L’implication communautaire de cette bénévole lui a valu ce samedi le Prix Florent-Lalonde remis au congrès annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.

Chercheuse, professeure, écrivaine et fondatrice d’un organisme à but non lucratif, Marlène Thélusma Rémy a travaillé durant plus de 20 ans au Collège Boréal. Crédit image : Inès Rebei

« Que représente ce prix Florent-Lalonde qui récompense vos efforts pour la francophonie?

J’en suis honorée. C’est un prix que j’accepte avec beaucoup d’humilité. Ça me fait chaud au cœur car je suis très impliquée dans la collectivité francophone depuis que je suis arrivée au Canada. Que ce soit à Montréal, puis à Toronto, Hamilton et maintenant Cornwall, le français m’a toujours tenu à cœur.

Vous vous investissez notamment dans la francophonie plurielle à travers la Coalition des Noirs francophones de l’Ontario (CNFO). Pourquoi ce choix?

J’en suis la scerétaire générale. Je trouve que la CNFO est un vecteur intéressant pour atteindre et faire une percée dans la communauté noire francophone hors Québec. Porter la voix de ces minorités passe par la motivation, la sensibilisation et une certaine prise de conscience, un éveil, des francophones noirs. On veut les inciter à prendre leur place. La Coalition a le potentiel de polariser cet élan. Beaucoup d’immigrants francophones d’ascendance africaine choisissent à leur arrivée en Ontario de vivre en anglais. Un de nos objectifs est de les aider à s’accrocher à la langue française.

Vous portez en partie votre attention sur la communauté haïtienne, très présente en Ontario. Avez-vous gardé des attaches avec votre pays d’origine? Comment soutenez-vous vos proches sur place dans le chaos sécuritaire actuel?

J’ai encore de la parenté en Haïti, dont un frère et ma plus jeune sœur. Grâce à Dieu, ils sont épargnés et peuvent vivre en sécurité, même si personne n’est vraiment à l’abri. C’est la foi qui nous permet de continuer à vivre. Mon mari et moi soutenons notre famille mais aussi d’autres personnes qui vivent en Haïti, par des transferts d’argent ou des containers de biens alimentaires.

Marlène Thélusma Rémy a reçu ce samedi le prix Florent-Lalonde remis par l’AFO à Richmond Hill. Crédit image: Inès Rebei

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