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Les projets des députés francophones pour 2024 en Ontario |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 4 janvier 2024 et mis à jour le 9 janvier 2024

Présentation de projets d’envergure sur lesquels des élus Franco-Ontariens des trois principaux partis politiques de la province se focaliseront en 2024. En ligne de mire : de nouvelles normes de sécurité routière, l’aide aux victimes de la traite des personnes, la santé et l’éducation en français ou encore l’énergie et le logement abordable.

De gauche à droite : le député néo-démocrate Guy Bourgouin (Mushkegowuk—Baie James), la députée libérale Lucille Collard (Ottawa-Vanier) et le député progressiste-conservateur Stéphane Sarrazin (Glengarry-Prescott-Russell). Montage ONFR

Le député de Mushkegowuk-Baie James Guy Bourgouin a présenté son projet de loi, la Loi Chad de 2023 pour des dépassements plus sécuritaires, qui vise à rendre illégal le dépassement d’un autre véhicule sur deux lignes jaunes continues et à le pénaliser.

C’est déjà le cas dans les autres provinces canadiennes, à l’exception de l’Ontario. Adopté en première lecture le 21 novembre dernier, il constituera un axe de travail important en 2024.

« Nous ne pouvons pas nous permettre que l’Ontario soit la seule province à ne pas pénaliser cette manœuvre potentiellement mortelle. Ce gouvernement doit en faire davantage pour protéger les conducteurs de tous types de véhicules et ce, dans toute la province », exprime le député néo-démocrate dans un communiqué. 

La loi Chad porte le nom d’un résident de sa circonscription qui a échappé de peu à une fin tragique lors d’une grave collision impliquant un camion commercial qui tentait dangereusement de dépasser un autre véhicule dans une montée, sur une route comportant les deux lignes jaunes continues.

La loi de Chad est pour moi une évidence. La majorité des Ontariens ne comprennent pas pourquoi ce n’est pas déjà complètement illégal et pensait que ce l’était.

— Guy Bourgouin

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