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Levée de bouclier contre le projet de loi des langues officielles au Nouveau-Brunswick |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

Francité – Publié le 31 mars 2023

Des organismes et des députés acadiens du Nouveau-Brunswick se mobilisent contre le projet de loi 37 sur les langues officielles du gouvernement Higgs.

Un tintamarre acadien – Gracieuseté

Le nouveau projet de loi sur les langues officielles fait polémique au Nouveau-Brunswick. Sitôt révélé, le projet de loi du gouvernement Blaine Higgs a suscité des réactions vives de l’opposition et de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, qui y voient un recul préoccupant en matière de langues officielles dans la seule province bilingue du Canada.

En effet, le nouveau projet de loi sur les langues officielles au Nouveau-Brunswick abolira l’obligation pour le gouvernement de réviser la loi tous les dix ans. Un changement majeur qui inquiète des députés et des acteurs acadiens, mais pas que.

La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Shirley MacLean se dit tout aussi inquiète, en déclarant à Radio-Canada que « si ce projet de loi est adopté, cela représentera un recul des droits linguistiques ». D’autres dispositions du projet de loi sont critiquées à l’instar de la fin de la confidentialité du processus de plaintes.

De passage à Moncton aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau a lui aussi critiqué le nouveau projet de loi, en précisant que son gouvernement continuera de protéger les minorités linguistiques.

Plus de détails à venir sur Francité.

Selon les informations de Radio-Canada et ONFR+