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L’Ontario fera des étudiants étrangers francophones une cohorte prioritaire |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 27 mars 2024

TORONTO – Le gouvernement ontarien a annoncé mercredi son allocation des permis d’études à travers la province qui verra les inscriptions effectuées dans des programmes de langue française considérés comme « prioritaires ». 96 % des permis d’études seront décernés aux universités et collèges du système public, laissant une maigre part aux collèges privés.

Jill Dunlop, la ministre des Collèges et Universités. La Presse Canadienne /Chris Young

En janvier, le fédéral avait annoncé qu’il imposerait un plafond de deux ans sur le nombre de nouveaux étudiants étrangers au pays, soit de 360 000 en 2024. La décision revenait donc au gouvernement provincial de départager l’attribution des permis d’études pour chaque établissement postsecondaire.

La ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop¸, a annoncé ce mercredi les premières modalités de cette distribution. La priorité sera accordée « aux programmes dans les secteurs où la demande de main-d’œuvre est élevée, notamment dans le domaine des métiers spécialisés, des ressources humaines en santé, des STIM, de l’hôtellerie et de la garde d’enfants », précise le ministère par voie de communiqué.

« Les inscriptions effectuées dans des programmes de langue française seront également prioritaires, compte tenu de la demande croissante sur le marché du travail pour des travailleurs qui maîtrisent le français », explique-t-on par ailleurs.

Les établissements ne pourront dépasser le nombre d’étudiants internationaux qu’ils ont acceptés en 2023. La proportion de permis d’études soumis par des étudiants étrangers délivrés à un établissement ne pourra excéder 55 % du nombre total d’étudiants canadiens de première année inscrits dans un établissement en 2023. Des exceptions pour les francophones et les secteurs mentionnés comme criants en besoin de main-d’œuvre pourraient s’appliquer à cette dernière règle, ajoute-t-on.

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