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L’Ontario finance 110 places de plus dans des programmes d’enseignement en français |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 7 septembre 2023

L’Ontario finance 110 places supplémentaires de formation d’enseignants en français à l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université d’Ottawa pour l’année scolaire 2023-2024.

La ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney affirme que la province assure un « avenir solide et prometteur à notre francophonie » en finançant plus de places.
PHOTO : RADIO-CANADA


Nous prenons des mesures significatives pour remédier à la pénurie de personnel enseignant de langue française en Ontario
, a déclaré dans un communiqué la ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop. 

L’UOF, dont le programme d’éducation a été inauguré en janvier, obtiendra 40 places de plus, tandis que l’Université d’Ottawa recevra le reste.

Le financement des 40 places est un vote de confiance du gouvernement [ontarien] et permet à l’UOF de participer à la recherche d’une solution à la pénurie de main-d’œuvre, a commenté le recteur de l’université, Pierre Ouellette.

La province avait jusqu’à maintenant limité les admissions en éducation à l’UOF à 40 étudiants; leur nombre va donc doubler.

Selon un rapport publié en 2021 par un groupe de travail du milieu de l’éducation francophone, pour combler la pénurie de main-d’œuvre enseignante, les facultés d’éducation devaient augmenter graduellement le nombre de diplômées et diplômés par année, et ce, sur une période de cinq ans.

L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a salué l’annonce de la province, mais a noté qu’il en faudrait bien plus pour contrer la pénurie criante de personnel en éducation. Le gouvernement a en main les 37 recommandations du groupe de travail, a souligné l’AEFO.

L’annonce de financement est un geste de confiance envers nos institutions, a déclaré pour sa part le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert.

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