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L’UCFO urge le ministre Clark de protéger les terres agricoles de l’Ontario |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 29 mai

Dans un contexte d’accélération de la construction de logements, avec le projet de loi 97 qui allège la réglementation sur les terres protégées dans la province, l’Est ontarien s’inquiète de l’avenir du monde agricole. Environ 70 % des territoires des comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) seraient des terres agricoles. Avec la crise du logement que traverse l’Ontario aujourd’hui, leur pérennité est mise au défi par de nouveaux projets résidentiels.

L’empiètement des terres agricoles au profit du développement résidentiel inquiètent l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO). Source: Canva

Dans un communiqué du 26 mai, l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) a fait part de son inquiétude face au projet de loi 97. Déposé à l’Assemblée législative durant le mois d’avril, ce texte, s’il est adopté, offrirait la possibilité de créer des lots résidentiels dans les zones agricoles.

Dans sa missive, l’organisme de soutien des agriculteurs affirme que le projet de loi met en péril les terres agricoles de qualité de la province. Il indique aussi que la loi, une fois votée, permettra aux municipalités d’accroître l’aménagement résidentiel, notamment sur des parcelles agricoles, et ce, jusqu’à trois lots résidentiels.

L’ÉTALEMENT URBAIN, UN DANGER POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

D’après l’Union des cultivateurs, « il faut préconiser la densification des espaces urbains actuels sans condamner les terres agricoles. »

« Durant les deux dernières années, l’Ontario a enregistré la variation de la valeur des terres agricoles la plus élevée au Canada. Dédier des terres agricoles à des constructions résidentielles ne fera qu’accroître la rareté de ces dernières et contribuera à une surenchère », explique la présidente de l’UCFO, Renée-Claude Goulet.

Renée-Claude Goulet est la présidente de l’Union des cultivateurs franco-ontariens. Crédit image : Ingénium

La surenchère des terres agricoles fait référence à une situation dans laquelle le prix des terres augmente de manière excessive, dépassant souvent leur valeur réelle en tant que terres cultivables. Cela se produit généralement lorsque les parcelles suscitent un intérêt élevé de la part d’investisseurs ou de promoteurs immobiliers.

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