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Ottawa envisage d’offrir des bourses pour attirer des étudiants internationaux francophones |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 19 janvier 2024

OTTAWA – Le gouvernement fédéral serait prêt à instaurer un plafond au nombre d’étudiants internationaux au pays, mais il envisagerait aussi l’option d’offrir des bourses pour attirer davantage de francophones dans les établissements postsecondaires hors Québec.

Le ministre de l’Immigration Marc Miller lors d’une conférence de presse à Ottawa. Crédit image: THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick

Selon nos informations, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) considère l’idée d’offrir des bourses ou de l’aide financière à des étudiants dans des programmes de langue française hors Québec. Depuis le début de 2024, le fédéral a rehaussé le plancher monétaire exigé aux futurs étudiants étrangers, à 20 700 $ alors qu’il était de 10 000 $ auparavant.

En entrevue, le ministre de l’Immigration Marc Miller a indiqué que l’idée de bourses nécessiterait une « discussion à avoir pour s’assurer que ça soit bien fait », mentionnant notamment un bon accueil au pays par les institutions francophones.

« Je n’ai rien à annoncer pour l’instant, mais vous êtes sur une bonne piste. On regarde ça », a commenté le ministre Marc Miller lors d’un entretien téléphonique.

Le ministre se dit conscient que les établissements francophones attirent moins d’étudiants internationaux que leurs confrères anglophones et donc qu’il y a « une question d’équité et d’équilibre » à atteindre.

« C’est clair que quand l’on parle de l’Afrique, il y a des questions de capacité financière. Ce n’est pas tout le monde (qui est) dans la haute classe moyenne, où on va piger des gens, en Inde par exemple. Ce bassin n’existe pas forcément en Afrique de l’Ouest où il y a une forte proportion francophone », concède-t-il.

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) estime que l’idée de bourses faciliterait le fait d’étudier en français hors Québec, car « dans certains de nos bassins, l’argent n’est pas autant disponible que dans d’autres pays », souligne le directeur de la recherche stratégique à l’ACUFC, Martin Normand.

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