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Près de 800 élèves de plus au District scolaire francophone sud au Nouveau-Brunswick |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 25 août 2023

À l’approche de la rentrée, le District scolaire francophone sud (DSFS) connaît une forte augmentation du nombre d’élèves inscrits dans ses écoles, un défi important vu la pénurie d’enseignants.

Monique Boudreau, directrice générale du District scolaire francophone Sud.
PHOTO : RADIO-CANADA / FREDERIC CAMMARANO

Alors que la rentrée scolaire approche à grands pas, les gestionnaires du district affirment observer une augmentation considérable du nombre d’élèves inscrits dans ses écoles.

En septembre, 16 893 élèves fréquenteront les écoles du district, une augmentation de 788 comparativement à l’année précédente.

C’est un beau problème à avoir, on est content de les accueillir, mais c’est sûr que c’est un grand défi , a expliqué la directrice générale du DSFS, Monique Boudreau, lors d’une interview avec La Matinale, vendredi matin.

Les défis de l’immigration

Le DSFS constate aussi une hausse importante du nombre d’enfants immigrants inscrits dans ses écoles.

Cette année, on a près de 560 élèves issus de l’immigration de plus que l’année dernière , précise Monique Boudreau.

Plusieurs de ces nouveaux arrivants ne parlent pas le français, une réalité qui nécessite d’importants efforts de francisation.

Pénurie de personnel

L’augmentation du nombre d’inscriptions représente un défi d’autant plus important vu la pénurie de personnel enseignant qui sévit au DSFS. Environ 25 postes d’enseignants sont à pourvoir.

C’est sûr qu’on est dans de gros efforts de recrutement, mais c’est ça la pénurie. Quand on a terminé à l’été, tous nos postes étaient pourvus. On embauche du personnel de surplus, on donne des postes de suppléants flottants pour pouvoir prévoir l’augmentation, mais cette augmentation [du nombre d’élèves] est vraiment inhabituelle et nous surprend , dit Monique Boudreau.

Contraintes d’espace

L’augmentation des inscriptions force aussi les autorités scolaires à avoir recours aux classes mobiles dans de nombreuses écoles.

À l’école Saint-Henri, quatre classes mobiles seront ajoutées cette année afin d’accommoder les élèves plus nombreux. Deux seront aussi intégrés à l’école Samuel-de-Champlain, à Saint-Jean, et à l’école Saint-Anne, à Fredericton.

À Moncton, l’ouverture d’une nouvelle école permet de respirer un peu.

Heureusement, avec l’ouverture de l’école Claudette-Bradshaw, on est en mesure d’enlever des classes mobiles au Sommet et à Champlain , se réjouit Monique Boudrea

L’école Saint-Henri, à Moncton, déborde. Quatre classes mobiles y seront ajoutés cette année.
PHOTO : RADIO-CANADA / FREDERIC CAMMARANO

Néanmoins, des mesures devront être prises dans plusieurs écoles du DSFS afin d’accommoder la croissance de la population d’élèves, prédit-elle.

Monique Boudreau rappelle que le DSFS demande depuis plusieurs années que l’école Saint-Henri, à Moncton, soit agrandie ou reconstruite. Pareil pour les écoles de Fredericton, de Saint-Jean et de Miramichi. L’augmentation de la population francophone à Riverview justifierait aussi la construction d’une école francophone dans cette municipalité.

D’après les informations de La Matinale

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